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LA LUNE DE MIEL ENTRE INDE ET ISRAËL

  

    

 

 

 

 

 

A TEL AVIV, LES ISRAÉLIENS INDIENS SONT FOUS DE MODI

Marissa Newman

Times of Israel, 6 juillet 2017 

 

          

Arrière, Britney Spears – tu n’es plus la seule à faire un show à Tel Aviv qui déchaîne une foule de fans surexcités. Mercredi, des milliers d’Israéliens indiens se sont rassemblés dans la ville pour accueillir le Premier ministre Narenda Modi et le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans une cérémonie clinquante, déchaînée pour la visite inédite du Premier ministre de leur pays d’origine dans l’Etat juif.

 

De saris indiens aux couleurs vives se confondaient avec des jeans et des t-shirs – et quelques kippas ou foulards religieux, à l’événement de mercredi qui a commencé avec des danses et un concert dans le style de Bollywood.

 

Dans un coin de la pièce, deux images de Modi en carton de 3 mètres étaient prises d’assaut par des adolescents et des adultes cherchant à tout prix à faire un selfie. Des drapeaux israéliens et indiens étaient agités avec ferveur par des participants, et chaque spectacle était suivi d’une salve d’applaudissements. En dehors du hall, une grande pancarte invitait les gens à télécharger une application mobile créée spécialement pour la visite afin de « se connecter avec le Premier ministre comme jamais auparavant ».

 

« Cela me donne la chair de poule, a déclaré Maomi Yakub, qui a immigré en Israël de l’Inde dans les années 1970 et fait partie de la communauté d’environ 100 000 Indiens juifs qui vivent dans le pays. Pour la communauté juive en Israël, « nous n’avons pas eu de telles rencontres depuis 45 ans », a-t-elle expliqué. « Nous aimons l’Inde, parce que nous y sommes nés et nos parents sont là-bas, a ajouté son ami Tal Shulmatih, maintenant résident de Beer Yaakov dans le centre d’Israël. C’est très émouvant ».

Pour ouvrir les festivités avant l’arrivée des deux dirigeants, Sukhwinder Singh, le chanteur de Bollywood qui a remporté un oscar pour la chanson « Jai Ho » du film « Slumdog Millionaire » en 2008, a fait une performance.

 

Avec ses paroles traduites en hébreu et projetées sur un écran, Singh, habillé somptueusement, a également chanté une chanson d’amour en hindi pour Israël, intitulée « Inde + Israël = Amour »

 

« Je chante une chanson d’amour pour la paix

Cette Inde connaît l’amour : il n’y a pas

De différences entre les gens

Nous aimons les gens dans nos cœurs

Nous les connaissons comme des bons amis

Et tout le monde comprend cela – que nous donnons de l’amour

Je suis béni d’être indien

Venant en Israël pour recevoir une bénédiction d’Israël

Nous ne croyons pas dans la guerre, nous croyons dans l’amour

Dans notre coutume, il y a une leçon – respecter les autres

Nous croyons en Dieu

Nous sentons Dieu

Nous pensons que Dieu est dans chaque élément de la nature

Je suis fier de dire que Dieu m’a créé en Inde

Qui croit en la paix

Je suis d’Inde

Et je chante de tout mon cœur pour Israël »

 

Il a ensuite chanté « Jai Ho » à une foule déchaînée, et il a pris les drapeaux indiens et israéliens dans chaque main.

 

« Inde ! », a-t-il hurlé, alors que la foule criait et s’enthousiasmait avec une joie perceptible.

 

« Israël ! » a-t-il lancé, pour entraîner une réaction similaire de la foule.

 

« Inde ! »

 

Mais le moment culminant de la soirée pour la communauté a eu lieu à l’arrivée de Modi et Netanyahu sur scène avec un niveau d’applaudissements digne d’une cérémonie des Oscars et une standing ovation de deux longues minutes. Les dirigeants – Modi habillé en bleu et beige, et Netanyahu portant une cravate bleue – se sont tenus la main en l’air comme pour marquer leur triomphe.

 

« Modi ! Modi ! Modi ! » se sont exclamés les participants, dont certains portaient des t-shirts « Je suis fan de Narenda Modi ».

 

« Vous aimez l’Inde ? » a demandé Netanyahu avec un sourire à la foule, pour entraîner une vague d’acclamations et de cris.

« Vous aimez Israël ? », a-t-il ajouté pour recevoir une réponse tout autant enthousiaste.

 

Saluant les liens bilatéraux forts entre les deux pays depuis 25 ans, Netanyahu a noté que « nous nous souviendrons qu’il y a toujours un pont humain entre nous et vous. Nous vous admirons, nous vous respectons et nous vous aimons ».

 

S’exprimant sur la scène après Netanyahu, Modi a prononcé un discours en hindi à la foule principalement composée d’immigrants indiens. « Pour la première fois en 70 ans, un Premier ministre a eu l’opportunité de visiter Israël, a écrit son service de communication sur Twitter en anglais au même moment. C’est une grande joie ». Pour la communauté indienne d’Israël, c’était incontestablement une grande joie.

 

 

 

MODI REND VISITE AU FILS DES VICTIMES DE L’ATTENTAT DE 2008 AU HABAD DE BOMBAY

Times of Israel, 5 juillet 2017

 

Le Premier ministre indien Narendra Modi, qui est actuellement en visite officielle en Israël, a rendu visite mercredi après-midi à Moshe Holtzberg, 12 ans, le fils de deux émissaires du Habad, le rabbin Gabriel Holtzberg et son épouse Rivka, qui ont été tués dans un attentat en novembre 2008 à Bombay.

 

Le fils du couple, Moshe, alors âgé de 2 ans, avait été sauvé par sa nourrice indienne et vit maintenant avec ses grands-parents. Sa nourrice, Sandra Samuel, s’est également installée en Israël. L’attentat contre le Habad de la ville s’inscrivait dans le cadre d’attaques massives dans la ville par un groupe islamiste pakistanais qui ont fait 165 morts et des centaines de blessés.

 

En plus des Holtzberg, quatre visiteurs juifs du Habad avaient été tués dans l’attentat. La synagogue et les espaces sociaux de la maison ont depuis rouvert pour des cours des Torah, des repas de Shabbat et de fêtes, et des offices religieux.

Les quatrième et cinquième étages, où ont eu lieu une grande partie du carnage de l’attentat, ont été transformés, avec la terrasse du toit, en musée et mémorial dédié aux attentats de Bombay, le premier du genre selon le Habad.

 

 

MODI ET NETANYAHOU VEULENT ÉLARGIR LA

COOPÉRATION ENTRE L'INDE ET ISRAËL

i24NEWS, 5 juillet 2017

 

 

Les Premiers ministres indien Narendra Modi et israélien Benyamin Netanyahou ont affiché mercredi leur volonté d'élargir leur coopération, marquée principalement par des contrats d'armement, lors de la première visite d'un chef de gouvernement indien en Israël.

 

Les deux dirigeants ont présenté une série d'accords bilatéraux portant sur la coopération dans le domaine de la technologie spatiale, de l'eau et de l'agriculture, et fait part de la création d'un fonds d'innovation doté de 40 millions de dollars. Ces accords s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés pour élargir les relations entre les deux pays à des domaines civils, Israël vendant surtout du matériel militaire évalué à environ un milliard de dollars par an à l'Inde.

 

Des responsables des deux pays ont reçu comme instructions d'élaborer des plans pour renforcer la coopération dans divers domaines d'ici la fin de l'année, a indiqué M. Netanyahou à l'issue d'une rencontre avec M. Modi à Jérusalem. "Notre coopération peut aider la cause de la paix et de la stabilité", a de son côté souligné le Premier ministre indien.

 

Les deux dirigeants "se sont mis d'accord pour faire beaucoup plus pour protéger (leurs) intérêts stratégiques, et coopérer dans la lutte contre la radicalisation montante et le terrorisme, y compris dans le cyberespace", a-t-il ajouté. "Nous devons résolument nous opposer au mal que représentent le terrorisme et la violence, les plaies de notre époque", avait affirmé M. Modi mardi à son arrivée en Israël.

 

Les relations Israël et l’Inde ont célébré cette année leurs 25 ans de relations diplomatiques. Dans un effort commun de développement des relations bilatérales, les deux pays ont mis en place un grand nombre de projets de recherches approfondies au cours des dernières années, notamment dans les domaines appliqués couvrant la biotechnologie agricole et médicale, la génomique humaine, la nanotechnologie, l'imagerie et la robotique, l'énergie solaire, ou encore la communication.

 

Narendra Modi ne rencontrera pas de dirigeants palestiniens à l'occasion de sa visite en Israël. Il s'était entretenu avec le président palestinien Mahmoud Abbas à New Delhi en mai. M. Modi espère pouvoir attirer de plus en plus d'investissements étrangers en Inde, pays qui connaît une croissance des plus rapides au monde.

 

 

 

LE PREMIER MINISTRE INDIEN PARLE DE « PARENTE » AVEC ISRAËL :

« JE ME SENS CHEZ MOI ICI »

Raphael Ahren

Times of Israel, 5 juillet 2017

 

 

Le Premier ministre indien Narendra Modi s’est exprimé mercredi au sujet de la « parenté » qu’il ressent à l’égard d’Israël, saluant l’amélioration rapide des relations entre les deux pays, et particulièrement les relations commerciales émergentes.

 

Modi est arrivé mardi, une grande première pour le gouvernement indien en Israël. « Israël est un véritable ami, et j’ai senti cette impression de parenté. Je me sens chez moi ici », a déclaré Modi durant une rencontre avec le président Reuven Rivlin à Jérusalem.

 

« Votre Excellence, vous avez vous-même brisé le protocole et avez quitté [la résidence présidentielle] pour m’accueillir, et c’est une marque de respect à l’égard de l’ensemble de la nation indienne, d’1,25 milliard de personnes », a-t-il ajouté.

 

« Vous avez manifesté votre amour et vos sentiments pour notre pays. Et pour cela, je voudrais vous remercier et vous témoigner de ma gratitude. »

 

Rivlin a chaleureusement reçu le Premier ministre dans sa résidence. « Nous avons beaucoup de choses en commun, nous faisons beaucoup de choses en commun », a-t-il dit, saluant Modi, qui a compris le besoin d’entretenir des relations entre les gouvernements et entre les entreprises. « C’est réellement un plaisir de recevoir l’un des plus grands dirigeants du monde actuel. Monsieur le Premier ministre, soyez le bienvenu », a conclu Rivlin.

 

Modi, tout vêtu de noir, a évoqué la visite de Rivlin en Inde 8 mois auparavant, et a salué l’effort du président de visiter plusieurs villes pour avoir une meilleure impression du pays. À l’époque, Rivlin avait déclaré vouloir transformer le dicton de Modi « Fabriquez en Inde » en « Fabriquez avec l’Inde », cherchant à encourager la prospérité des deux économies.

 

Mercredi, Modi a réaffirmé et soutenu les propos de Rivlin. « Dans votre introduction, vous avez utilisé le langage du monde de l’échange et du commerce, tels que G2G (government to government) et B2B (business to business), mais dans le monde réel, ce que nous voyons aujourd’hui, c’est ‘I for I’ (moi pour moi) et ‘I with I’ (moi avec moi), et quand je dis ‘I’, je ne parle pas de ‘l’, le pronom personnel, je veux parler de ‘l’Inde avec Israël’, et l’Inde pour Israël’, a-t-il dit.

 

 

 

SEPT NOUVEAUX ACCORDS DE COOPÉRATION

ENTRE ISRAËL ET L’INDE

Israelvalley, 2017

 

 

Benyamin Netanyahou et son homologue indien Narendra Modi ont signé mercredi sept accords de coopération entre Israël et l’Inde dans les domaines de la technologie, de l’eau et de l’agriculture. Netanyahou a déclaré que les nouveaux accords de coopération marquaient une « correspondance faite dans le ciel » alors qu’il se tenait à côté de Modi. « Nous faisons l’histoire ensemble », a déclaré Netanyahou à Modi. « J’ai l’impression que ce jour-ci, l’Inde et Israël changent une partie de notre monde. »

 

Les accords comprennent trois accords concernant des liens plus étroits dans le développement spatial, deux accords sur l’eau, la coopération en matière de sécurité nationale et un fonds commun de recherche et développement industriel de 40 millions de dollars. Les accords de mercredi sont l’élément central de la visite de trois jours de Modi en Israël, pour célébrer les 25 ans des relations diplomatiques entre les deux pays et renforcer les liens déjà étroits entre son pays et l’état juif.

 

Modi tiendra des entretiens avec Netanyahou, des entreprises de hautes technologies et la communauté locale des juifs indiens. Son calendrier ne comprend aucun rendez-vous avec des responsables palestiniens.

 

Lors d’une conférence de presse conjointe mardi soir, Netanyahou a parlé des similitudes entre les deux pays, ajoutant que « ensemble (Israël et l’Inde) nous représentons environ 20% de la population mondiale. Mais, même si nous ne sommes pas de taille égale, nous sommes égaux d’esprit. Nous croyons que nous pouvons accomplir de grandes choses. Nous avons accompli de grandes choses et nous avons encore beaucoup d’autres occasions à saisir ensemble dans le futur. »

 

 

Actualité 

 

 

LES 2 POLICIERS TUÉS SUR LE MONT DU TEMPLE SONT HAIEL SITAWE,

30 ANS, ET KAMIL SHNAAN, 22 ANS

Judah Ari Gross

Times of Israel, 14 juillet 2017

 

 

Les deux agents de police tués dans un attentat terroriste commis au complexe du mont du Temple dans la Vieille Ville ont été identifiés vendredi. Il s’agit de Haiel Sitawe et de Kamil Shnaan, tous deux originaires de villages druzes du nord d’Israël.

 

Juste après 7 heures du matin, trois terroristes arabes israéliens ont ouvert le feu sur un groupe d’agents de police qui se tenaient aux abords de la porte des Lions, à proximité immédiate du complexe du mont du Temple. Sitawe et Shnaan ont été touchés et grièvement blessés. Un troisième agent a reçu des éclats et souffre de blessures légères.

 

Les trois terroristes responsables de l’attaque, tous originaires de la ville arabe d’Umm al-Fahm, sont morts sous les balles des policiers présents sur les lieux, selon les forces de l’ordre. Sitawe et Shnaan ont été soignés à l’endroit même de la tragédie par les services d’urgence de Magen David Adom et emmenés à l’hôpital de Hadassah du mont Scopus de Jérusalem, où leur mort a été prononcée.

 

S’exprimant devant la presse après l’attentat, le chef de la police israélienne, Roni Alsheich, a déclaré : « Cette matinée a été dure pour la police. Nous avons perdu deux hommes, des agents, qui ont payé le prix le plus cher dans cette attaque ». Sitawe, 30 ans, était originaire de la ville de Maghar, une ville majoritairement druze et arabe dans le nord d’Israël. Shnaan, 22 ans, venait du village druze de Hurfeish, également dans le nord d’Israël.

 

Sitawe avait rejoint la police des frontières dans le cadre de son service militaire obligatoire au lieu de servir au sein de l’armée. Il était entré dans la police israélienne en 2012 et était intégré depuis l’unité responsable de la sécurisation du mont du Temple. Il laisse derrière lui une épouse, Irin, un fils de trois semaines, ses parents et trois frères. Shnaan avait rejoint la police directement après le lycée. Il avait décidé de rester au sein des forces de l’ordre il y a sept mois, signant pour une carrière d’officier.

 

Il était le plus jeune fils d’un ancien membre de la Knesset issu du parti travailliste, Shachiv Shnaan. Sa cérémonie de fiançailles avec sa petite amie devait avoir lieu la semaine prochaine. Shnaan laisse derrière lui ses parents, un frère et trois soeurs. Shnaan et Sitawe ont été tous deux promus adjudants à titre posthume. Alsheich a qualifié cet attentat d' »extraordinaire et extrême ».

 

Tandis que les fusillades et les attaques au couteau sont fréquentes dans la Vieille Ville de Jérusalem depuis deux ans, les attentats perpétrés sur le mont du Temple lui-même ou à proximité sont excessivement rares. « Une attaque à l’arme à feu sur le mont du Temple est un événement grave, sensible et rempli de signification que ce soit au niveau de la politique nationale ou internationale », a dit Alsheich.

 

 

DES ABORIGÈNES AUSTRALIENS FORMENT UN GROUPE PRO-ISRAËL

JTA 7 juillet 2017

 

 

 

Un groupe appelé les Amis Aborigènes d’Israël a été créé par des Aborigènes australiens dans ce que les organisateurs ont défini comme une tentative de contrer le soutien croissant au sein du parti Travailliste du pays pour la reconnaissance d’un État palestinien et pour développer le soutien bipartisan pour Israël.

 

Munganbana Norman Miller, le porte-parole, a déclaré que l’organisation nationale est préoccupée du fait que le parti Travailliste « prenne un chemin dangereux » en voulant faire soutenir, par les états individuels et ensuite les instances travaillistes nationales, un État palestinien alors que les dirigeants palestiniens n’acceptent pas le droit d’Israël à exister et continuent à soutenir le terrorisme.

 

Miller s’est exprimé jeudi dans la ville de Cairns, au nord du Queensland, dans une zone avec une forte concentration d’Aborigènes australiens.

 

« Je soutiens une solution à deux états, et Israël l’a proposée en 1947, 2000, 2008 et 2014, a-t-il déclaré, mais les dirigeants arabes, y compris Yasser Arafat et l’actuel dirigeant de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas l’ont rejetée. Et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a promis d’annihiler Israël et de jeter tous les Juifs à la mer. C’est une organisation terroriste reconnue comme telle par les gouvernements australiens et autres », a-t-il précisé.

 

« A ce stade, il n’y aura pas d’État palestinien viable jusqu’à ce que les gouvernements de Cisjordanie et de la bande de Gaza règlent leurs difficultés. Qui le parti Travailliste, et peut-être les travaillistes au gouvernement, va-t-il reconnaître ? » Miller a déclaré au JTA que la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien aura probablement pour effet de décourager les Palestiniens à venir à la table de négociations, comme ils ont été réticents à le faire, selon lui.

 

Un futur État palestinien, qui nécessiterait des échanges de terre pour le rendre valide, « a besoin de reconnaître Israël comme un état juif avec des frontières sécurisées et de rejeter le terrorisme, y compris en dépensant des millions d’aide internationale en paiement pour les familles de terroristes et pour la promotion de la haine des Juifs [parmi] ses écoliers ».

 

« Il est tout simplement faux d’affirmer qu’Israël est un état apartheid, a-t-il noté. En tant que peuple indigène, nous savons ce qu’est l’Apartheid. Israël est un modèle de démocratie au Moyen-Orient et a des membres arabes à la Knesset, des Arabes qui vivent en paix et travaillent dans tous types de professions pour profiter de leurs libertés démocratiques ».

 

 

 

 

NETANYAHU REMERCIE KAGAME POUR SON SOUTIEN À L’ONU

Times of Israel, 10 juillet 2017

 

 

 

Le président Reuven Rivlin a accueilli lundi le président du Rwanda, Paul Kagame, en visite en Israël, pendant une cérémonie organisée dans sa résidence officielle, à Jérusalem. Il a déclaré que l’histoire de génocide partagée par les deux pays connectait les peuples juifs et rwandais.

 

« Nous sommes deux nations qui comprennent l’horreur du génocide, et nous devons montrer ce que l’humanité peut réussir dans la coopération et la compréhension, a dit Rivlin à Kagame. La phrase ‘plus jamais ça’ n’est pas seulement une leçon pour le peuple juif, c’est une leçon pour le monde entier. Nous sommes membres de la famille des nations, et nous avons une responsabilité mutuelle les uns envers les autres. »

 

Le président a ensuite remercié Kagame pour le soutien de son pays à Israël aux Nations unies, et salué le futur rôle du Rwanda au Conseil des droits de l’Homme de l’institution internationale. « C’est une institution qui est toujours contre Israël, a dit Rivlin, nous saluons donc tous ceux qui sont prêts à nous défendre. » Faisant allusion au discours catégoriquement pro-Israël prononcé cette année par Kagame pendant la conférence politique annuelle de l’AIPAC, Rivlin a déclaré qu’ « Israël est, sans question, un ami du Rwanda. »

 

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a lui aussi remercié Kagame pour son soutien à Israël sur la scène internationale, et fustigé les Nations unies qui « nient l’Histoire ». « Nous voyons comment vous défendez Israël sur la scène internationale, et vous avez déjà exprimé un principe simple […], qui est que les relations bilatérales doivent se refléter sur la scène multilatérale », a-t-il dit pendant la cérémonie d’accueil.

 

« Il existe cependant une discordance entre nous et quelques autres pays », a dit Netanyahu, affirmant que les récentes mesures prises par l’UNESCO étaient « absurdes » et un « déni de l’Histoire, de la Bible ».

 

« Ces absurdités ont lieu sur la scène internationale, et elles nuisent à ces forums. Elles ne peuvent pas changer la vérité, a-t-il dit. Mon espoir est, qu’avec le temps, d’ici dix ans, ceci change sur la scène internationale. » Netanyahu a également tenu à souligner les « grands liens » unissant les deux pays. « Nous, qui avons connu le plus grand holocauste de l’histoire, vous, qui avez connu peut-être l’un des plus récents. » « Vous êtes le pont indispensable pour nous pour faire notre retour en Afrique, pas à pas », a-t-il ajouté.

 

Kagame a remercié Rivlin et Netanyahu de leur hospitalité et de leurs paroles chaleureuses, et déclaré que son pays était impatient d’étendre sa coopération avec Israël, dans le secteur privé comme dans le secteur public. « La coopération entre nos pays s’est épanouie dans de nombreux domaines, dont la technologie, l’agriculture, l’énergie, et la sécurité », a dit le président rwandais.

 

« Nous apprécions ce qu’Israël a à offrir dans ces domaines et dans d’autres, et nous sommes très heureux de travailler avec vous, a-t-il dit. Le Rwanda est ouvert au commerce et nous attendons avec impatience d’accueillir plus fréquemment des délégations du secteur privé d’Israël dans le futur. » Le dirigeant rwandais a ensuite dit que, après la visite de Netanyahu en Afrique l’année dernière, Israël avait « continué à suivre ses engagements et ses objectifs d’augmenter sa présence dans toute l’Afrique. »

 

« Nous attendons avec impatience de renforcer notre coopération avec Israël sur nos défis communs et les sujets d’intérêt mutuel », a conclu Kagame. Lundi, Kagame a également planté un arbre dans l’Oliveraie des Nations du Fonds national juif (KKL). La cérémonie a été organisé en l’honneur du président rwandais dans l’oliveraie où des chefs d’Etat ont planté un arbre en signe d’amitié avec l’Etat d’Israël et le peuple juif, et comme symbole de paix entre les nations, a annoncé le KKL dans un communiqué.

 

Kagame s’est dit « très heureux » et « honoré » qu’un arbre « représentant le Rwanda et son peuple s’enracine dans cet endroit important. » Kagame, de la tribu Tutsi, était le commandant de la force rebelle qui a mis en 1994 au génocide des Tutsis rwandais par les extrémistes de la tribu Hutu. Il dirige le Rwanda, devenu un exemple de réussite économique dans la région, depuis 2000.

 

 

 

 

LE PARTI LIBÉRAL TUNISIEN APPELLE À UNE

"NORMALISATION" DES LIENS AVEC ISRAËL

I24, 11 juillet, 2017

 

 

 

Le Parti Libéral Tunisien, d'idéologie libérale et anti-islamiste, a appelé le gouvernement tunisien à normaliser ses relations avec Israël à la suite des appels au boycott du spectacle en Tunisie de l'humoriste Michel Boujenah.

 

Alors que la programmation de l'humoriste français d'origine tunisienne à l'édition 2017 du festival de Carthage a suscité la polémique, le Parti Libéral Tunisien a publié dimanche un communiqué pour appeler à "épargner l'art et les artistes des polémiques politiques et ne pas se servir d'eux dans des campagnes populistes".

 

En effet, la centrale syndicale tunisienne (UGTT) a appelé la semaine dernière au boycott de l'artiste, arguant que ce dernier est un " pro-sioniste" et "pro-israélien". "Cet appel n'est pas basé sur sa religion, mais sur ses positions qui soutiennent le sionisme et l'assassin Ariel Sharon. Cet artiste a même organisé des manifestations pour soutenir les politiques de l'entité sioniste", a accusé l'UGTT dans un communiqué.

 

En réponse, le Parti Libéral Tunisien a réclamé des poursuites judiciaires à l'encontre de ceux qui mènent une campagne contre Michel Boujenah. "Il faut respecter son opinion sur n'importe quelle question politique surtout qu'on est en face d'un litige entre deux États étrangers", a fait savoir le parti. Le Parti Libéral est même allé plus loin et a demandé une normalisation des liens avec Israël dans tous les domaines en raison des "200.000 Tunisiens qui vivent en Israël et qui sont interdits de visiter leur pays natal, la Tunisie".

 

L'Association tunisienne de soutien des minorités (ATSM) avait pour sa part déjà qualifié jeudi dernier "d'acte antijuif " l'appel au boycott de l'humoriste français. Même si les Tunisiens se gardent encore de parler de "normalisation" avec l'État hébreu, tant qu'une solution au conflit israélo-palestinien n'aura pas été trouvée, Israël reste optimiste quant à une prochaine reprise de leurs relations diplomatiques avec la Tunisie.

 

Le pays n'a jamais été totalement hostile à Israël et fut même, pendant les cinquante dernières années, l'un des rares dans le monde arabe à appeler ouvertement à sa reconnaissance. La Tunisie affirme notamment avoir joué un rôle primordial dans les pourparlers secrets entre l'OLP et l'Etat hébreu, qui ont abouti à la déclaration de principes sur l'autonomie palestinienne, signée en septembre 1993.

 

 

 

 

LE CANADA INTERDIT LES ÉTIQUETTES “PRODUIT D’ISRAËL” POUR LES VINS DE CISJORDANIE

Jacob Magid et Sue Surkes

Times of Israel, 13 juillet 2017

 

 

 

L’agence canadienne d’inspection des aliments a ordonné aux points de vente de boissons alcoolisées de cesser de vendre des vins fabriqués en Cisjordanie, en affirmant que les étiquettes les identifiant comme provenant d’Israël contreviennent à la politique d’Ottawa sur le territoire.

 

Les résidents d’implantation et au moins une association juive canadienne ont réagi avec colère à la décision, qui cible les caves de Psagot et de Shiloh, dont les vins sont fabriqués près de Ramallah.

 

La nouvelle de la publication de l’ordonnance a été révélée mardi lorsqu’une lettre de la Régie des alcools de l’Ontario (LCBO) adressée aux vendeurs de boissons alcoolisées, détaillant la réglementation de l’Agence canadienne d’inspection des aliments envoyé une semaine plus tôt indiquait que « l’étiquette ‘produit d’Israël’ n’est pas un pays d’origine acceptable pour les produits viticoles fabriqués à partir de raisins cultivés, fermentés, transformés, mélangés et finis dans le territoire occupé de Cisjordanie. »

 

La décision s’étend aux vins provenant de « tout autre territoire occupé par Israël en 1967 » qui porte une telle étiquette, et pourrait être « considérée comme trompeuse », en mentionnant spécifiquement le plateau du Golan, Jérusalem Est et la bande de Gaza, en plus de la Cisjordanie. L’ACIA est un organisme gouvernemental qui contrôle tout le marketing et la vente de vin au Canada.

 

« Je demande à tous les fournisseurs d’abandonner les importations ou les ventes de produits étiquetés ‘Produits d’Israël’ provenant des établissements vinicoles mentionnés ci-dessus (ou d’autres situés dans les mêmes régions) jusqu’à nouvel ordre », indique la lettre de la LCBO.

 

« Nous demandons actuellement des éclaircissements auprès de l’ACIA sur la façon dont ces vins doivent être étiquetés pour se conformer à la Loi sur les aliments et les médicaments. » Dans un communiqué publié jeudi, B’nai Brith Canada a déclaré qu’il « s’attendait à ce que l'[ACIA] annule bientôt sa récente décision d’ordonner le retrait de certains vins israéliens des rayons. »

 

« B’nai Brith a reçu beaucoup d’ informations sur cette question provenant de sources multiples et de fonctionnaires au cours des 24 dernières heures alors que nous militions au nom de la communauté », a déclaré Michael Mostyn, directeur exécutif de B’nai Brith Canada. « Nous pouvons dire maintenant que nous attendons que cette décision troublante soit corrigée rapidement. »

 

Les vignobles des implantations ont prospéré au cours de la dernière décennie. Selon un rapport datant de 2011, les implantations de Cisjordanie accueillent 29 de plus de 150 établissements viticoles israéliens, contre 14 dans le célèbre pays viticole du plateau du Golan.

 

Plusieurs propriétaires de vignobles des implantations en Cisjordanie ont signalé des augmentations exponentielles de la production depuis le début des années 2000, la plupart de leurs vins étant vendus en Israël. Yaakov Berg, PDG de Psagot Winery, a déclaré que son entreprise a produit environ 300 000 bouteilles de vin l’année dernière et a vendu environ 65 % d’entre elles localement – une augmentation multipliée par cent depuis son ouverture en 2003.

 

Etant l’un des produits exportés les plus importants des implantations de Cisjordanie et du plateau du Golan, les vins ont été à l’avant-garde d’une bataille entre Israël et l’Union européenne sur l’étiquetage des produits.

 

En 2015, Israël a été furieux lorsque les grands magasins allemands KeDeWe ont cessé de vendre les vins du Golan pour se conformer aux réglementations sur l’étiquetage. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que cette décision constituait un boycott de l’Etat juif.

 

Yaakov Berg, PDG de Psagot Winery, a déclaré jeudi qu’il était « étonné » de la décision du Canada. « Nous vivons en Judée et Samarie par droit historique. Le Canada, entre tous les pays, qui s’est établi et développé sur la base de l’occupation et en sacrifiant la patrie d’un autre peuple et qui n’a pas de racines ou de validité historique à son existence, ne reconnaît pas le droit d’un Juif de vivre et de cultiver des vignes des terres héritées de ses ancêtres ? », s’est-il étonné dans un communiqué.

 

 

LES «REMORDS» D’OMAR KHADR

Richard Martineau

Journal de Montreal, 10 juillet 2017

 

 

Donc, l’ex-terroriste Omar Khadr a reçu des excuses du gouvernement canadien, plus 10 millions de dollars en « dédommagement ». Certains disent que ce montant est justifié. Le Canada aurait dû faire tout ce qu’il pouvait pour retirer cet « enfant-soldat » de Guantanamo et lui permettre d’échapper à la torture.

 

Tout ça se discute. Comme l’a écrit Michel Hébert, pourquoi 10 millions ? Pourquoi pas un ? Pourquoi pas 15 ? Comment est-on arrivé à ce montant ? Des excuses seules n’auraient pas été suffisantes ? Fallait-il en plus lui donner le gros lot ?

 

Mais moi, ce qui me chicote, c’est le manque de remords de monsieur Khadr. Le 7 juillet, le multimillionnaire a accordé une entrevue à la presse canadienne. « Vous êtes proche de votre famille, dont certains membres ont choqué les Canadiens dans les dernières années en exprimant des opinions favorables à Al-Qaïda, lui a demandé le journaliste. Comment conciliez-vous cela ? »

 

Réponse d’Omar Khadr : « Il aurait été facile pour moi d’être très fâché et frustré envers ma famille à cause de ce qu’ils ont dit. Mais ma frustration et ma colère ne changeraient pas ce qu’ils ont dit. « Je n’excuse pas ce qu’ils ont dit. Je ne justifie pas ce qu’ils ont dit. Tout ce que j’essaie de faire en ce moment est d’expliquer qu’ils traversaient des moments difficiles. « Ce n’est pas une excuse, mais c’est une explication. Ils ont dit des choses par colère et par frustration. »

 

Le père de Khadr lui a lavé le cerveau et l’a obligé à participer au djihad pour le compte d’Al-Qaïda, et tout ce qu’il trouve à dire est que ses parents « traversaient des moments difficiles » et qu’ils « ont dit des choses par colère et par frustration » ? Vraiment ? Ça me semble assez faible comme déclaration.

 

Disons qu’Omar Khadr marche sur des œufs et met de (très) longs gants blancs pour ne pas accuser ses parents de quoi que ce soit. Visiblement, monsieur Khadr ne semble pas comprendre la gravité des actes que lui et ses parents ont posés. Quand j’entends ça, je n’ai pas l’impression d’être devant un homme qui renie l’idéologie extrémiste qui l’a poussé à participer à des attaques terroristes et à déclarer la guerre aux « mécréants ».

 

« Traverser des moments difficiles », c’est sombrer dans la déprime ou l’alcoolisme, pas pousser son enfant de 15 ans à devenir un soldat d’Allah ! Habituellement, dans un procès, quand l’accusé n’exprime pas de remords sincères pour le crime qu’il a commis, le juge en tient compte lorsque vient le temps d’imposer sa sentence. Dans le cas d’Omar Khadr, on lui a donné 10 millions de dollars. Ben coudonc.

 

Mais êtes-vous vraiment surpris ? C’est ça, le gouvernement Trudeau. Les bons sentiments, la compassion naïve qu’on étale comme on publie un selfie, afin que tous puissent la voir et l’applaudir, l’empathie portée à la boutonnière, l’affectivité qui tient lieu de jugement, la politique de la sensibilité… Bref, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Et tout le monde paie.

 

Nous vous souhaitons Shabat Shalom!
 

 

 

 

 

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