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LE RAPPROCHEMENT ISRAÉLO-SAOUDIEN : L’ENNEMI DE MON ENNEMI EST-IL MON AMI ?

  

    

 

 

À NEW YORK, UN SAOUDIEN ET UN ISRAÉLIEN

DÉBATTENT DE L’APPROCHE IRANIENNE DE TRUMP

Eric Cortellessa

24 oct. 2017

 

  

Même si l’accord iranien a rapproché Israël et les États arabes Sunnites d’une manière qui était encore inimaginable il y a seulement quelques années, les différences entre d’anciens maîtres espions israélien et saoudien étaient visibles sur la scène qu’ils partageaient dans une synagogue de New York.

Pendant l’évènement sans précédent organisé dimanche, le prince Turki ben Fayçal al Saoud, ancien responsable des renseignements saoudiens et ancien ambassadeur aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et Efraim Halevy, ancien directeur du Mossad, ont débattu de la nouvelle stratégie du président américain Donald Trump pour amender l’accord nucléaire, et des provocations non nucléaires de Téhéran.

 

« Si vous voulez faire pression sur l’Iran, vous devez faire ce qu’il faut pour cela, et la décertification est un moyen de faire pression pour qu’ils ne se contentent pas de respecter le texte de l’accord, mais aussi son esprit », a dit Fayçal.

 

« Les signataires de l’accord, quand ils l’ont signé, ont décrit l’image pieuse d’un [Iran] qui allait devenir un endroit très amical, ouvert et accueillant, où commercer, mais ce n’est pas arrivé. »

 

Fayçal s’exprimait à l’occasion d’une table ronde avec Halevy et Michèle Flournoy, ancienne sous-secrétaire américaine en charge de la politique de défense. Organisée par Israël Policy Forum, une organisation libérale, le débat était modéré par le directeur exécutif de l’association, David Halperin.

 

Fayçal, qui a déjà partagé des scènes avec des responsables israéliens, a dit au public que c’était la première fois qu’il était dans une synagogue. Il a ajouté qu’il espérait que « ce n’est pas la dernière fois. »

 

Même si l’ancien responsable saoudien a indiqué qu’il pensait qu’il existait un « manque de clarté » de la politique actuelle de l’administration Trump, il a salué sa volonté de s’engager plus directement dans la région, et de confronter les actes iraniens en dehors de la sphère nucléaire.

 

De son côté, Halevy a mis en garde contre cette approche, et déclaré qu’Israël ne voulait pas que les Etats-Unis suivent cette route.

 

Il a souligné que l’accord devait rester en place, ne serait-ce que parce qu’il empêche l’Iran de développer un arsenal nucléaire pendant les 13 prochaines années. Pendant ces années intermédiaires, il y aura des opportunités de traiter d’autres sujets.

 

Les Etats-Unis devraient « se concentrer sur la question nucléaire et rien d’autre, a-t-il dit. L’accord iranien n’est pas un accord idéal. Mais c’est parce qu’Israël ne voulait pas que les négociations incluent tous les sujets à l’ordre du jour. »

 

Halevy a ensuite souligné qu’Israël pouvait gérer la menace de l’Iran, un pays qui a répété ouvertement qu’il voulait détruire l’Etat juif.

 

« Israël est indestructible. Nous sommes capables, si nécessaire, de nous protéger et d’en sortir intact, a-t-il dit. Je fais immensément confiance à notre establishment militaire, à notre establishment de défense, et à notre establishment des renseignements. »

 

Fayçal a également appelé l’administration Trump à adopter une approche plus radicale envers le dictateur syrien Bashar el-Assad, et à persuader la Russie d’abandonner son soutien au régime, responsable de la mort de plus d’un demi-million de Syriens dans la guerre civile syrienne.

 

« Assad est le plus grand terroriste. Il a tué plus de personnes que le Hamas, l’Etat islamique ou [le Front] al-Nosra, a-t-il dit. Par conséquent, il faut convaincre la Russie, pas nécessairement d’abandonner, mais de garder ses distances vis-à-vis de M. Assad. Et si cela se produit, nous pourrons voir des choses changer en Syrie. »

 

 

 

 

ISRAËL PRÊT À COLLABORER AVEC L’ARABIE

SAOUDITE POUR CONTRER L’IRAN

RFI, 16 nov., 2017

 

 

Pour contrer l'influence iranienne au Moyen-Orient, Israël se dit prêt à un échange de renseignements avec l'Arabie saoudite et un certain nombre de pays arabes sunnites. L'annonce vient du chef d'état-major de l'armée israélienne qui a accordé une interview à Elaph, un journal saoudien.

 

Que le chef d'état-major de l'armée israélienne soit interviewé par un journal saoudien est déjà en soi le signe d'un rapprochement. Mais qu'Israël affiche sa disponibilité à échanger des expériences et des renseignements avec le royaume marque une étape inédite entre les deux pays qui n'entretiennent pas de relations diplomatiques.

 

Le général Gadi Eisenkot justifie cette évolution par la nécessité de contrer les projets de l'Iran. Le pays représente « la plus grande menace pour la région », affirme-t-il. Pour lui, « le plan iranien est de contrôler le Moyen-Orient à travers deux axes chiites », l'un passant par l'Irak, la Syrie et le Liban, l'autre reliant Téhéran à Bahreïn et au Yémen.

 

« Nous devons empêcher cela de se produire », estime le chef d'état-major. Et face à l'Iran, Gadi Eisenkot souligne qu'Israël et l'Arabie saoudite ont des « intérêts communs », tout comme « d'autres pays arabes modérés », dit-il.

 

Et le gradé israélien juge que le contexte international se prête à la formation de ce front anti-iranien. « Sous le président américain Donald Trump, nous avons l'opportunité de former une nouvelle alliance internationale dans la région », déclare-t-il.

 

 

 

 

ISRAËL-ARABIE SAOUDITE : UNE DIAGONALE DE CIRCONSTANCE

Les Echos, 17 juillet., 2017

 

 

La peur d'une puissance hégémonique de l'Iran a rapproché l'Arabie saoudite et Israël dans une vision commune. Mais on est encore très loin d'un accord de paix et d'une reconnaissance de l'Etat d'Israël par l'ensemble du monde arabe.

 

On se comprend très bien avec l'Arabie saoudite et les pays du Golfe. Cela ne veut pas dire que l'on va prendre un café ensemble. " Boaz Bismuth, ancien ambassadeur d'Israël en Mauritanie et aujourd'hui rédacteur en chef du quotidien gratuit de droite « Israel Hayom », désigne l'Iran comme principale menace pour Israël, à côté, si ce n'est même avant, le terrorisme islamiste. Cette inquiétude, fondée ou infondée, est largement partagée par l'Arabie saoudite et d'autres Etats sunnites de la région. Leur première crainte est de voir Téhéran reprendre son programme nucléaire à des fins militaires dans dix ans, après la date fixée par l'accord du 14 juillet 2015 avec les grandes puissances. Une inquiétude d'autant plus forte que l'Iran poursuit apparemment son programme de missiles intercontinentaux. L'autre préoccupation est que l'Iran chiite profite de l'affaiblissement de l'Irak et des difficultés de la coalition emmenée par Riyad au Yémen contre les Houthis, dont le zaïdisme est proche du chiisme, pour s'imposer comme la puissance hégémonique au Moyen-Orient. D'après le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, l'Iran pourrait constituer « un pont terrestre allant de Téhéran à la Méditerranée » en passant par l'Irak, la Syrie et le Liban.

 

Pour Israël, la présence de la branche armée du Hezbollah en Syrie, soutenue par l'Iran, et de conseillers militaires iraniens qui ont avec la Russie contribué au sauvetage du régime de Bachar Al Assad, nourrit très largement cette inquiétude. L'Iran a d'ailleurs dépêché à plusieurs reprises, en Syrie et en Irak, le général Qassem Soleimani, le commandant de la force Al Qods, unité d'élite des Gardiens de la révolution, afin de coordonner les combats. Certes, l'Etat hébreu a répété son souhait de ne pas être impliqué dans ce qu'il considère comme un conflit intersyrien. Mais il n'a pas hésité à frapper des positions de l'armée syrienne en représailles à des tirs sur la partie annexée par Israël du Golan. Ce qui oblige les militaires israéliens à passer des « ententes tactiques » avec les Russes pour éviter, dit-on à Jérusalem, des malentendus tout en considérant que Moscou joue un « rôle négatif » en Syrie. De plus, l'armée israélienne suspecte la présence de postes militaires avancés du Hezbollah à la frontière avec le Liban, sous la couverture d'installations d'une ONG de protection de l'environnement.

 

Jamais, depuis la fin de l'Empire ottoman en 1923, le Moyen-Orient n'a connu de tels soubresauts. Vu d'Israël, la situation rappelle celle des Balkans avant la Première Guerre mondiale où les peuples se libérant du joug ottoman tentaient de s'agrandir dans un processus compliqué par le jeu des grandes puissances. Un néologisme, note Emmanuel Nahshon, définit cette situation dans le Moyen-Orient du XXIe siècle : « frenemy », ami-ennemi, entre Turcs, Kurdes, Américains, Russes, Iraniens, monarchies du Golfe, Egyptiens et Israéliens. Une balkanisation qui correspond à un retour aux « identités primaires », et en particulier religieuses.

 

La Syrie et l'Irak se sont désintégrés et divisés en communautés rivales. Et cette fragmentation est loin d'être terminée. L'Arabie saoudite, les Etats arabes unis (EAU) et le Bahrein, ont ouvert un front anti-Qatar, sous les accusations de soutien du terrorisme et de proximité avec l'Iran. Ce qui ajoute une fracture supplémentaire dans le monde arabe. Dans un billard à plusieurs bandes, elle rapproche l'Egypte du président Abdel Fattah Al-Sissi des pays du Golfe dans une autre répulsion : les Frères musulmans. Après avoir renversé en 2013 le président issu de la confrérie, Mohamed Morsi, l'Egypte, le seul pays arabe avec la Jordanie ayant reconnu Israël, s'est lancée dans une impitoyable répression contre les Frères. Mais l'Orient est encore plus compliqué, car la Turquie est l'autre grand acteur. Ankara et Israël ont certes mis un terme en 2016 à leur brouille diplomatique. Mais la dénonciation des Frères musulmans est un nouveau coup porté à la politique étrangère du président turc Recep Tayyip Erdogan.

 

Dans ce contexte, Donald Trump joue un rôle ambigu en encourageant Riyad contre Doha – alors que les Etats-Unis maintiennent des forces militaires au Qatar – et en faisant de l'Iran sa bête noire. Mais la formule « l'ennemi de notre ennemi est notre ami » a ses limites. Une vision commune ne signifie pas rapprochement durable entre Israël et l'Arabie saoudite. La résolution du conflit opposant depuis des décennies Israéliens et Palestiniens demeure un des obstacles. Or Israël n'est pas prêt à accepter une initiative arabe, comme celle présentée en 2002 par l'Arabie saoudite. Elle pouvait se résumer en une phrase : « Si Israël se retire de tous les territoires occupés en juin 1967 pour permettre la création d'un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale, le monde arabe normalisera totalement ses relations avec lui », selon Ghassan el-Ezzi, professeur de l'université de Beyrouth. On voit mal un Benyamin Netanyahu accepter une telle perspective, et les Palestiniens, divisés entre Autorité palestinienne et Hamas à Gaza se mettre d'accord entre eux pour créer un seul Etat. La « vision commune " entre l'Arabie saoudite sunnite et Israël est avant tout une diagonale de circonstance contre l'Iran chiite.

 

 

 

 

 

ONU: ISRAËL VOTE AVEC L’ARABIE SAOUDITE!

Shraga Blum      

LPH, 15 nov., 2017

 

 

Dans le cadre de la commission des droits de l’homme de l’ONU, Israël s’est joint à une résolution déposée par plusieurs pays dont l’Arabie saoudite, condamnant le régime syrien pour ses violations des droits de l’homme, les massacres de civils perpétrés par l’armée de Bachar El-Assad ainsi que l’utilisation d’armes chimiques. La résolution appelle le gouvernement syrien à cesser ses attaques contre sa propore population. Initiée également par les Etats-Unis, la France et l’Allemagne, le texte a été adopté par 108 voix contre 17 et 58 abstentions.

 

Le ralliement d’Israël à cette résolution a donné lieu à un vif échange entre les délégués syriens et saoudiens. L’ambassadeur syrien à l’ONU Bachar Jaafari a vu dans le vote israélien « la preuve d’une alliance secrète conclue entre Israël et l’Arabie saoudite ». Pour expliquer cette prise de position israélienne, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU Dany Danon a souligné que le régime de Bachar El-Assad, avec l’entier soutien de l’Iran, massacre son peuple avec cruauté depuis six ans. Il a également rappelé qu’Israël vient en aide à de nombreux blessés syriens quel que soit la côté auquel ils appartiennent et se tiendra aux côtés de la communauté internationale contre ce régime criminel.

 

 

Actualité 

 

 

 

 

LES DÉPUTÉS EUROPÉENS ET BARGHOUTI

Eli Laik

Les francophones d’israel, 15 nov. 2017

 

 

Une vingtaine de députés européens espagnols, français, italiens, viennent de demander à Israël de les autoriser à rendre visite à Marwan Barghouti, pour appuyer leur demande, ils ont demandé à rencontrer des députés de la Knesset, des Arabes, et des Israéliens.

 

D’après eux, Israël « République bananière » permettrait à des étrangers d’être élus à la Knesset, on comprend mieux leur demande d’autorisation de visite d’un « Nobélisable pour le prix de la paix » comme le souhaitait le Gouvernement belge en 2016!!!

 

Mais qui est donc Marwan Barghouti? Marwan Barghouti est inculpé en 2001 par un tribunal civil de 26 meurtres et d’autres tentatives de meurtres, Il est accusé d’avoir fondé les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, le tribunal l’a condamné le 20 Mai 2004, et il purge cinq peines de prison à perpétuité en raison de son rôle d’organisateur d’un attentat qui avait coûté la vie à quatre Israéliens et un prêtre orthodoxe. Y compris pour avoir autorisé et organisé l’attentat du Sea Food Market à Tel Aviv dans lequel trois civils furent tués. Barghouti est aussi déclaré coupable d’une tentative de meurtre pour un attentat-suicide déjoué par les forces de sécurité israéliennes. Il est également condamné à 40 ans de réclusion pour tentative de meurtre, il est incarcéré dans une prison de haute sécurité. Il est acquitté des 21 autres chefs d’accusation de meurtre. Source Wikipédia.

 

Lundi, le ministre israélien de l’Intérieur Arié Derhy à la demande de son collègue de la Sécurité intérieure Gilad Erdan à refusé de délivrer les visas d’entrée à sept élus français, membres d’une délégation européenne qui doit arriver en Israël à la fin de la semaine au motif qu’ils soutiennent B.D.S.

 

Israël pays souverain confronté perpétuellement à des attentats de terroristes islamistes se réserve le droit de filtrer les entrées sur son territoire, et en particulier d’interdire son entrée à toute personne en infraction avec la loi, ou soutenant ses ennemis terroristes islamistes.

 

Les députés refoulés sont des élus locaux du P.C.F, de la France Insoumise et un député européen des Verts, qui ont annoncé leur intention de rencontrer le Franco-Palestinien Salah Hamouri, en détention administrative, et l’ancien chef de la branche armée du Fatah Marwan Barghouti.

 

Il est regrettable que des élus français ne respectant pas la loi française en raison de leur soutien à B.D.S. ne voient pas leur immunité parlementaire levée  Le gouvernement israélien ne s’est pas laissé impressionner, il leur a fait toucher du doigt leur acte répréhensible.

 

Par ailleurs, il n’est pas à l’honneur d’élus français de demander l’autorisation de visiter des individus coupables d’attentats terroristes islamistes, alors que la France est en proie à des attentats terroristes islamistes.

 

Dernier rebondissement, le Quai d’Orsay fidèle à son anti judaïsme primaire est intervenu dans le débat en demandant à Israël de revoir sa position, pour la France, 7 Juifs et un prêtre orthodoxe assassinés, ça ne pèse rien en regard de son amour pour le lèche babouches.

 

Meyer Habib est monté au créneau avec la ténacité qu’on lui connaît, mais il n’a pu bloquer cette demande. En Mai 2016, je vous avais bien dit qu’il ne fallait pas recevoir la France

Il faut que la FrancArabia cesse de s’ingérer dans les affaires intérieures d’un pays souverain.

 

 

 

 

GABBAY : LA GAUCHE « A OUBLIÉ CE QUE SIGNIFIE ÊTRE JUIF »

Alexander Fulbright

14 nov., 2017

 

 

Continuant le glissement à droite entamé au parti travailliste sous sa direction, Avi Gabbay a déclaré lundi ƒque la gauche « a oublié ce que signifie être Juif ».

 

« En 97, [Bibi] Netanyahu a été filmé disant que ‘la gauche a oublié ce que signifie être Juif », a expliqué Gabbay lors d’une conférence à l’université Ben-Gourion de Beer sheva. « Vous savez ce que la gauche a fait pour répondre à cela ? Elle a oublié ce qui signifie être Juif ».

 

Les propos de Gabbay faisaient allusion à des propos tenus par le Premier ministre Benjamin Netanyahu qui avaient été enregistrées alors qu’il disait au rabbin vénéré Yitzhak Kaduri que « la gauche a oublié ce que signifie être Juif ».

 

Poursuivant sur sa lancée, Gabbay a déclaré que « les gens ont le sentiment que je me rapproche des valeurs juives. Nous sommes des Juifs, qui vivons dans un État juif ».

 

« Je pense sérieusement que l’un des problèmes pour les membres du parti travailliste est que ce dernier s’en est éloigné », a-t-il ajouté. « On nous dit ‘Nous ne sommes dorénavant que des libéraux’. Ce n’est pas vrai. Nous sommes des Juifs et nous devons parler de nos valeurs juives. »

 

Un certain nombre de députés de gauche ont dénoncé les propos de Gabbay, qui ont entraîné des réactions violentes et rapides sur les réseaux sociaux.

 

« Non, Avi, vous êtes le seul qui ayez oublié. Il n’y a aucune contradiction entre le judaïsme et les valeurs libérales et tous les Juifs ne souhaitent pas s’incliner devant les versions ultra-orthodoxes ou nationalistes religieuses du judaïsme », a rétorqué le leader du parti Meretz Zehava Galon sur Twitter. « La gauche qui a fondé votre parti le savait ».

 

« Je suis de gauche, je suis Juif et je n’ai aucun problème de mémoire », a renchéri sur Twitter le député travailliste Mickey Rosenthal.

 

Au cours des dernières semaines, Gabbay a fait un certain nombre de déclarations en désaccord avec les points de vue traditionnellement exprimés par les travaillistes de centre-gauche, qualifiant notamment les implantations de Cisjordanie de « beau visage du sionisme » et disant qu’il ne les évacuerait pas dans le cadre d’un accord de paix avec les Palestiniens. Il a également fait savoir qu’il ne rejoindrait pas une coalition avec la Liste arabe unie.

 

Répondant à la question d’un étudiant sur le changement de direction pris par la formation, Gabbay a démenti, lundi, un quelconque tournant.

 

« Je ne suis allé ni à gauche, ni à droite. On a dit que j’avais bougé, mais ce n’est pas vrai », a-t-il répondu tout en maintenant qu’il est resté constant dans ses perspectives.

 

Depuis que Gabbay a été choisi à la tête du parti au mois de juillet, les travaillistes ont connu un bond dans les sondages,et ils obtiendront probablement quelques sièges, au détriment du parti centriste de Yair Lapid, Yesh Atid. Comme Gabbay, Lapid a glissé à la droite de l’échiquier politique sur un certain nombre de questions, tentant de glaner le soutien des électeurs les plus modérés du Likud de Netanyahu au pouvoir.

 

Concernant Yesh Atid – avec lequel le parti travailliste est au coude à coude dans les sondages – Gabbay a fait savoir lundi qu’il souhaiterait devenir l’adjoint de Lapid dans l’éventualité d’une coalition.

 

Lundi en début de journée, Gabbay a vivement recommandé au gouvernement d’appeler à de nouvelles élections au nom de la stabilité politique.

 

« Au cours des dernières semaines, nous avons entendu parler d’un conflit au sein de la coalition : d’un côté, le Premier ministre veut appeler à des élections dans les meilleurs délais et, de l’autre, les chefs des partis préfèrent le scrutin tel qu’il est défini sur le calendrier », a clamé Gabbay au cours de la réunion hebdomadaire de sa faction de l’Union sioniste, alliance des Travaillistes et de Hatnua. « Dans ce débat, je suis d’accord avec le Premier ministre : Le moment des élections est venu ».

 

Le prochain scrutin est actuellement prévu pour le mois de novembre 2019 et Netanyahu n’a pas encore manifesté son intérêt pour des élections anticipées.

 

Gabbay, qui ne siège pas à la Knesset, s’est positionné comme un challenger possible au Likud de Netanyahu.

 

Tandis que des sondages récents ont indiqué que le Likud serait encore le parti le plus important si des élections devaient avoir lieu, il pourrait toutefois rencontrer des difficultés à obtenir les 61 sièges dont il aurait besoin pour former une coalition, tout comme l’Union sioniste.

 

 

 

 

UNE FIRME ISRAÉLIENNE CRÉE UN OUTIL POUR

ÉVITER D’OUBLIER DE PRENDRE SES MÉDICAMENTS

Times of Israel, 14 nov., 2017

 

 

Pour les patients souffrant de maladies potentiellement mortelles telles que le cancer, les maladies pulmonaires chroniques ou le VIH, les régimes médicamenteux peuvent être décourageants, avec de multiples pilules ou inhalateurs programmés tout au long de la journée. Mais la start-up basée à Tel Aviv, Vaica, pense que les choses vont être beaucoup plus simples.

 

Vaica a lancé Capsuled, un dispositif de distribution de médicaments connecté à un cloud qui est conçu pour être fourni dans le cadre de programmes de soutien aux patients couverts par l’assurance. Ces programmes sont des plans élaborés par des sociétés pharmaceutiques pour garantir la mise en œuvre de régimes complexes à travers le soutien à domicile, la technologie et la coordination avec les amis et la famille.

 

Le dispositif électronique en forme de boîte contenant les pilules et/ou les inhalateurs du patient, donne des rappels audio et visuels au patient lorsqu’il est temps de prendre des médicaments, et dispose d’un écran pour regarder les vidéos pédagogiques fournies par les compagnies pharmaceutiques.

 

Le produit a également la capacité d’analyser des données et d’alerter des médecins, des amis ou des membres de la famille si quelque chose ne va pas – par message ou courriel. Les premiers essais cliniques majeurs du produit seront effectués en Italie et dans un réseau non divulgué d’hôpitaux privés, avec des patients souffrant de cardiopathie cardiaque, de diabète et de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).

 

Vaica a été fondée en 2007 par Tomer Gofer et Dr. Batami Sadan. L’entreprise a déjà des activités dans le monde entier, y compris aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni, et elle cherche à se développer. À ce jour, ses travaux se sont concentrés sur la fourniture de solutions en Cloud aux patients et à leurs soignants, dans le but de garantir l’observance des schémas thérapeutiques.

 

Un article du New York Times estime que le manque d’adhésion aux plans et aux calendriers de traitement a entraîné 125 000 décès et au moins 10 % des hospitalisations aux États-Unis. Le système de santé américain coûte entre 100 et 289 milliards de dollars chaque année.

 

« The Capsuled est un produit d’adhérence unique destiné à l’industrie pharmaceutique », a déclaré le PDG de Vaica, Tomer Gofer.

 

« Au cœur de notre technologie se trouve un logiciel basé sur le cloud, permettant la gestion à distance de distributeurs de médicaments intelligents », a-t-il déclaré. Selon lui, l’accent mis par Vaica sur les solutions connectées au Cloud pour mieux gérer la prise de médicaments se traduirait par « des niveaux d’adhérence plus élevés, de meilleurs résultats pour les patients et un soutien accru ».

 

L’idée est de mieux organiser les informations relatives aux schémas médicamenteux complexes – connecter le patient à son réseau de soutien, en particulier les médecins et les infirmières, grâce à la technologie du Cloud automatisée – et encourager une plus grande adhésion au programme de médicaments grâce à des alarmes sonores et visuelles. Les managers de Vaica pensent que ce produit aura un avantage décisif sur le marché.

 

Nir Tobis, vice-président marketing et ventes de Vaica, a déclaré que Capsuled est la continuation du travail effectué sur la gamme de produits de gestion de médicaments SimpleMed + déjà commercialisée par Vaica – un ensemble de gestion multi-dose « intelligent » accessible via le cloud.

 

Tobis a déclaré que les études menées sur la ligne SimpleMed + visant un marché général des personnes prenant des médicaments, et pas seulement des maladies chroniques ou mortelles, ont montré qu’il y a 57 % moins de voyages à l’hôpital que pour les patients n’utilisant pas les produits.

 

De là, Vaica a continué à développer Capsuled, en travaillant avec des compagnies pharmaceutiques pour trouver un produit qui pourrait être inclus dans les programmes de soutien patient soutenus par l’assurance pour les personnes luttant contre les maladies chroniques et sévères, qui sont encore plus compliquées à gérer.

 

Tobis a déclaré que le développement du produit a débuté il y a trois ans lorsque Vaica s’est associé à une société pharmaceutique – il a refusé de révéler laquelle – pour étudier comment fonctionnent les schémas thérapeutiques à base de PSP.

 

« Nous avons beaucoup appris sur ce qui manque », a déclaré Tobis. « Ils [les patients] voulaient être connectés … alors nous avons construit un meilleur système pour le faire. »

 

 

 

Shabbat Shalom!

 

 

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