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DE BONNES RAISONS DE VOULOIR COUPER LE FINANCEMENT DE L’UNRWA

  

    

 

 

 

UNRWA: LA FIN DE LA SUPERCHERIE?

Alan Baker

JCPA, 7 sept., 2017

 

 

L’UNRWA a été créée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1949 comme une entité distinctement temporaire pour aider à la réinsertion, au rapatriement ou à la réinstallation des réfugiés, et en vue de favoriser la paix.

 

L’UNRWA demeure la seule agence onusienne régionale qui s’occupe exclusivement des réfugiés palestiniens installés dans des camps en Jordanie, au Liban, en Syrie, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

 

Certes, l’UNRWA a accompli d’importants projets en apportant de l’aide humanitaire aux réfugiés en détresse dans un contexte géopolitique complexe et des conditions difficiles d’incertitude politique et d’insécurité physique. Néanmoins, au cours de ces dernières décennies, sous l’impulsion d’une machine bien huilée et politisée, l’UNRWA est devenue un acteur actif et un outil efficace dans la manipulation palestinienne de l’opinion publique mondiale. Cette organisation s’implique profondément dans le conflit israélo-arabe et mène ses actions dans un cadre hostile à l’Etat juif.

 

L’UNRWA est donc devenue un acteur très actif dans la politique de la communauté internationale au Proche-Orient et un puissant instrument dans la campagne de propagande anti-israélienne. En soulignant les difficultés humanitaires des Palestiniens, l’UNRWA participe à leur cause politique. Elle accepte indirectement le climat de haine et de violence dans ses écoles et favorise ainsi les activités terroristes.

 

L’UNRWA a été plusieurs fois accusée d’abriter des combattants du Hamas et de stocker des roquettes et des explosifs dans ses écoles et ses locaux. Dans les camps de vacances de l’UNRWA, les enfants palestiniens reçoivent depuis l’été 2000 un entraînement militaire et les moniteurs y font l’éloge des « bombes humaines ». Ces colonies de vacances servent de tribunes anti-juives et anti-israéliennes.

 

Durant ces dernières années, nous avons constaté que le programme palestinien des écoles de l’UNRWA et leurs manuels scolaires délivrés par l’Autorité palestinienne déniaient la légitimité de l’Etat d’Israël, diabolisaient l’Etat juif et favorisaient la lutte armée pour la libération de toute la Palestine. Le nom de l’Etat, « Israël », n’apparaît d’ailleurs pas sur les cartes de géographie ; les régions et les villes d’Israël sont présentées comme exclusivement palestiniennes.

 

Les habitants juifs d’Israël ne sont pas comptabilisés parmi la population du pays, composée exclusivement d’Arabes israéliens et de Palestiniens de la Diaspora. Aucune solution pacifique au conflit n’est préconisée dans les livres de l’Autorité palestinienne utilisés dans les écoles de l’UNRWA. Cela confirme la vision politique d’une lutte continue contre la légitimité Israël, jusqu’à sa destruction éventuelle.

 

Lors des opérations israéliennes de ces 15 dernières années dans la bande de Gaza, nous avons constaté que l’UNRWA a « fermé les yeux » à chaque fois que le Hamas violait le statut de protection des installations onusiennes. Cette conduite soulève de nombreuses inquiétudes et devrait alerter les principaux donateurs de l’agence, comme les Etats-Unis ou l’Union européenne.

 

Soulignons que sur les 30 000 membres de l’UNRWA, 150 seulement sont des fonctionnaires internationaux. Le reste du personnel est composé entièrement de la population palestinienne locale, et dans la bande de Gaza ce sont bien sûr des membres actifs du Hamas.

 

Cette agence onusienne est unique en son genre car elle a été créée temporairement pour régler le problème des réfugiés palestiniens, mais continue d’exister depuis presque sept décennies pour répondre essentiellement à des fins politiques et favoriser exclusivement la cause palestinienne au détriment d’Israël. Soulignons aussi que le financement de l’agence est garanti presqu’exclusivement par des contributions volontaires, d’ailleurs faramineuses, de pays donateurs.

 

En réalité, le statu quo imposé par l’UNWRA joue en faveur de groupes extrémistes comme le Hamas, qui utilise les activités de l’agence pour un endoctrinement idéologique malsain et haineux contraire aux objectifs de la Charte de l’ONU. Cette anomalie flagrante et dangereuse – et le manque de transparence dans les comptes de l’organisation – ont incité plusieurs pays donateurs à revoir leur contribution.

 

En janvier 2010, le Canada a ainsi décidé de mettre fin au financement de l’UNRWA et a orienté ses contributions directement vers l’Autorité palestinienne. En décembre 2011, le ministre néerlandais des Affaires étrangères a déclaré « revoir en profondeur » sa politique à l’égard de l’UNRWA. Déjà, en mars 2009, le Congrès américain avait critiqué l’UNRWA pour avoir violé l’obligation de neutralité en fournissant assistance au Hamas et, indirectement, aux activités terroristes du mouvement palestinien. En mai 2012, une modification importante a d’ailleurs été adoptée par le Comité des Finances du Sénat pour garantir « les intérêts sécuritaires des Etats-Unis et de leurs alliés au Moyen-Orient ». Ces initiatives témoignent du fait que la position de l’UNRWA comme un facteur de stabilisation « au service de la paix dans la région et gardienne des intérêts des réfugiés » n’est plus tenue pour acquise par la majorité des pays donateurs.

 

Au fil des ans, l’UNRWA est devenue un farouche défenseur des Palestiniens dans le conflit avec Israël, tout en restant muette face aux violations des pays arabes qui hébergent une importante population palestinienne. Ce fut le cas, par exemple, lors de l’expulsion massive de 400 000 Palestiniens du Koweït en 1991, suite à son invasion par l’Irak de Saddam Hussein, et c’est encore aujourd’hui le cas au Liban et en Syrie. Selon les rapports de Human Rights Watch, les Palestiniens vivent « dans d’effroyables conditions sociales et économiques » en raison des restrictions légales quant à leur accès au marché du travail et leur discrimination en vertu des lois de propriété. »

 

Le fait que les réfugiés palestiniens de l’UNRWA soient les seuls à ne pas être pris en charge par le Haut-commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) permet à cette Agence de rédiger sa propre définition du terme de « réfugié palestinien » et des droits dont il dispose. De toute évidence, cette définition s’écarte de la celle retenue par le HCR, respectueuse du droit international des réfugiés, selon laquelle un réfugié palestinien est considéré comme tel si le lieu de sa résidence était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 et s’il a perdu sa maison et tous moyens de subsistance suite à la guerre de 1948.

 

Pourtant, l’UNRWA a décidé en 1965 de créer une extension de l’éligibilité à la troisième génération de réfugiés ; autrement dit aux enfants des personnes qui sont elles-mêmes nées après le 14 mai 1948. En 1982, l’UNRWA a étendu cette application à toutes les générations ultérieures de descendants, sans aucune limitation, et elle a également enregistré comme “réfugiés” ceux qui ont acquis la citoyenneté dans d’autres pays. Signalons que le nombre officiel de réfugiés qui ont fui la Palestine en 1948 est estimé entre 700 000 et 750 000, parmi lesquels 8% seulement seraient toujours en vie.

 

Sur ce point, l’UNRWA favorise la politique des Etats arabes et des Palestiniens à préserver, développer et perpétuer le problème des réfugiés afin d’empêcher la nécessité de reconnaître l’Etat d’Israël comme Etat juif. Il est clair aussi que la diminution du nombre des réfugiés ferait perdre une manne financière considérable dans le budget annuel de l’Autorité palestinienne.

 

Au-delà de la question du terrorisme, l’UNRWA et les dirigeants palestiniens aident par leur politique à éterniser le problème et la souffrance des réfugiés. L’Autorité palestinienne et le gouvernement du Hamas n’ont jamais réhabilité les camps de réfugiés. Bien au contraire, les dirigeants palestiniens ont dit clairement que les zones des colonies de peuplement évacuées par Israël ne seront pas repeuplées afin de conserver leur droit au retour. Ceci est un argument infondé car l’amélioration des conditions de vie des réfugiés n’est pas liée directement au droit au retour ou aux indemnités, comme le cas des Juifs qui ont été expulsés des pays arabes.

 

A l’évidence, les intérêts du gouvernement du Hamas et de l’UNRWA sont concordants. La présence illimitée des camps de réfugiés aggrave la souffrance et conduit au radicalisme et l’extrémisme. Dans ce contexte, il n’y a aucune raison de maintenir l’existence de l’UNRWA. En effet, le mandat de l’UNRWA dépasse largement les définitions et les critères internationaux reconnus pour les réfugiés qui servent de base au modèle beaucoup plus efficace de secours international pour les réfugiés. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), créé en 1950, cherche à réinstaller les réfugiés et ne souhaite pas à perpétuer leur existence dans des camps. Plus grave encore, les réfugiés qui se naturalisent dans leurs pays d’accueil perdent leur statut de réfugié. En revanche, dans le système de l’UNRWA, un réfugié palestinien né à Zurich et ayant un passeport suisse est encore défini comme un réfugié. Toute tentative de parvenir à une paix israélo-palestinienne définitive doit nécessiter une suspension complète du financement et du financement de l’UNRWA en vue de dissoudre l’agence et de démanteler les camps de réfugiés. Les nouveaux logements devraient les remplacer. Le financement devrait être transformé en aide directe aux organismes compétents pour mener à bien cette tâche. Si l’objectif d’un accord futur est de mettre fin définitivement au conflit israélo-palestinien, la configuration actuelle de l’UNRWA rend impossible une paix définitive.

 

Dans tous les différents cadres envisagés par la communauté internationale pour parvenir à un règlement pacifique au Moyen-Orient, la question des réfugiés demeure l’une des plus complexes. Cette question s’étend au-delà des enjeux territoriaux. Bien au-delà des considérations pragmatiques de sécurité, de droits historiques et religieux, de relations économiques et d’intérêts sociaux et culturels.

 

La résolution 242 adoptée en novembre 1967 au Conseil de sécurité des Nations Unies, a consisté à «parvenir à un règlement équitable du problème des réfugiés» sur un pied d’égalité avec d’autres exigences essentielles pour la paix, telles que la fin de la belligérance, le retrait de territoires, la liberté de navigation et l’indépendance politique des États dans des frontières sûres et défendables.

 

Toutefois, la résolution 212 (III) de l’Assemblée générale de 1948, une des premières résolutions de l’ONU traitant du conflit au Moyen-Orient, a abordé le règlement de la question des réfugiés comme « l’une des conditions minimales pour le succès des efforts des Nations-Unies d’apporter la paix dans cette région. »

 

La Résolution 302 (IV) de 1949, qui a établi l’UNRWA, a reconnu que l’assistance aux réfugiés était nécessaire” pour améliorer les conditions de paix et de stabilité. ” Dans la même veine, la Résolution 292 (1950) de l’Assemblée générale a estimé que «la réintégration des réfugiés dans la vie économique du Proche-Orient, soit par rapatriement, soit par réinstallation, est essentielle … pour la réalisation des conditions de paix et de stabilité dans la région. »  

 

En tant que tel, le concept de l’établissement et du fonctionnement de l’UNRWA était, dès le départ, un arrangement temporaire, lié intégralement à tout effort de paix. Ce caractère temporaire a existé depuis sa création par le biais des mécanismes annuels d’examen et de financement de l’Assemblée générale des Nations Unies et de la série annuelle de résolutions renouvelant le mandat de l’Agence.

 

Avec la signature du Traité de paix entre Israël et l’Egypte en 1979, l’importance de résoudre le problème des réfugiés a été considérée comme un élément central pour tout règlement définitif du conflit.

 

La question des réfugiés a été incluse dans l’invitation envoyée le 19 octobre 1991 par le président américain George Bush et le président de l’Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, aux parties à la Conférence de paix de Madrid.

 

Un groupe de négociation multilatéral distinct a été chargé de compléter et de soutenir le processus de négociation bilatéral et de traiter des questions qui s’étendent au-delà des deux parties, ainsi que de promouvoir un plus grand contact, une confiance et un renforcement de la confiance entre tous les partis.

 

Le Groupe de travail sur les réfugiés, dirigé par le Canada, s’est réuni à Moscou et à Ottawa et a mené des missions en Jordanie en 1994, 1996 et 1999, en Cisjordanie et à Gaza en 1998. Des missions internationales similaires ont été menées au Liban en 1994 et en 1997. Les différentes missions ont effectivement mis en évidence la complexité du problème des réfugiés palestiniens et la nécessité de le résoudre.

 

Selon les Accords d’Oslo la question des réfugiés serait négociée dans les négociations sur le statut permanent, ainsi que d’autres questions centrales telles que les frontières, la sécurité, et Jérusalem.

 

Le Traité de paix signé en 1994 entre la Jordanie et Israël, a reconnu l’importance du règlement de la question des réfugiés en réaffirmant l’engagement des parties à le résoudre par un groupe de travail multilatéral, ainsi par les négociations sur le statut permanent.

 

La reconnaissance générale de la centralité de la nécessité de régler la question des réfugiés pour parvenir à la paix, telle qu’elle figure dans les Accords d’Oslo, a été approuvée par les Etats-Unis et la Russie qui ont signé ces Accords en tant que témoins, avec l’Egypte, la Norvège et l’Union européenne et l’approbation des Nations-Unies.

 

L’importance de résoudre la question des réfugiés a été soulevée également par les fameux «Paramètres de Clinton » en décembre 2000. Ils avaient suggéré des options possibles d’absorption dans un futur Etat palestinien, la réhabilitation dans des pays d’accueil, l’immigration vers des pays tiers, ainsi qu’un nombre limité et convenu en Israël. La «Feuille de route »de 2003 proposée par le Quartet (États-Unis, Russie, ONU et UE) a appelé à une conférence internationale pour régler entre autres la question des réfugiés.

 

Il est largement reconnu que le caractère irréaliste et souvent artificiel de l’UNRWA, avec ses registres bien « gonflés » de réfugiés, sert un objectif précis comme l’explique James G. Lindsay, ancien conseiller juridique de l’UNRWA :

 

« La grande majorité des réfugiés enregistrés de l’UNRWA ont déjà été « réinstallés »ou« réintégrés ». La seule chose qui empêche des citoyens de cesser d’être « réfugiés» est la définition singulière de l’UNRWA concernant le terme « réfugié ».

 

Depuis les années 1950, l’UNRWA n’a fait aucun effort pour la réinstallation ou l’intégration locale. L’UNRWA a délibérément choisi de ne pas faire d’efforts pour mettre fin au statut de réfugié des réfugiés inscrits de l’UNRWA, ni même de retirer de la liste des réfugiés inscrits ceux qui, par leurs propres efforts et/ou par les actions des États hôtes, ont été réinstallés ou localement intégrés et, par conséquent, ne sont plus des réfugiés en vertu de la loi et de la pratique internationales établies en matière de réfugiés.

 

Le lieutenant-général Sir Alexander Galloway, directeur de l’UNRWA en Jordanie, a commenté en 1952 : « Il est parfaitement clair que les nations arabes ne veulent pas résoudre le problème des réfugiés arabes. Ils veulent le garder comme une plaie ouverte, comme un affront contre les Nations Unies et comme une arme contre Israël. Les dirigeants arabes ne craignent pas si les réfugiés vivent ou meurent.

 

Dans son livre L’ONU et les réfugiés palestiniens, le professeur Edward Buehrig, ancien responsable du département d’Etat et professeur à l’Université américaine de Beyrouth, a écrit : La manière dont l’UNRWA s’attaque aux problèmes des réfugiés a été très différente de celle du HCR, dans la mesure où l’Agence a directement financé et administré des programmes de travaux publics, de réhabilitation économique, de secours, de santé et d’éducation. Pourtant, malgré la profondeur et l’intimité de l’implication de l’UNRWA, le résultat n’a pas été de dissiper le problème des réfugiés arabes, alors que le HCR a trouvé des solutions dans de nombreuses situations.

 

Une autre différence entre le problème des réfugiés arabes et les problèmes comparables traités par le HCR est le simple fait que les réfugiés dans l’ancienne instance, contrairement à ceux généralement traités par le HCR, n’ont pas accepté une alternative au rapatriement. » De toute évidence, le statut de réfugié a été un outil politique distinct pour la poursuite de la guerre diplomatique contre Israël.

 

Lorsque l’Autorité palestinienne, dans le cadre de son administration de la bande de Gaza et des zones de Cisjordanie sous sa juridiction, a eu l’occasion de démanteler les camps de réfugiés et de réinstaller leurs habitants dans leurs villes et villages, ils ont exigé que les réfugiés soient installés en Israël, et non pas dans un éventuel futur Etat palestinien.

 

L’UNRWA a progressivement évolué depuis son rôle d’agence destinée à atténuer la famine et la détresse chez les réfugiés. Son mandat et son caractère ont été étendus à la fois sur le plan temporel et géographique pour couvrir les tribus bédouines locales et les villageois non réfugiés affectés par l’afflux de réfugiés. Il a été étendu à la troisième et à la dernière génération de membres de la famille. Ses fonctions ont été élargies pour couvrir la réintégration, le rapatriement et la réinstallation dans le cadre d’un effort accru pour le développement économique régional.

 

Grâce aux dons effectués par les États, aux crédits budgétaires de l’ONU, aux résolutions annuelles adoptées par une majorité automatique et à un lobbying politique considérable, l’UNRWA a développé ses propres activités.

 

En conclusion, tant que la question des réfugiés se perpétuera et que l’UNRWA demeurera l’institution de la communauté internationale chargée officiellement de perpétuer le « statut des réfugiés » palestiniens, il ne pourra y avoir aucune chance de parvenir à une résolution de bonne foi sur la question des réfugiés dans le cadre d’un processus de négociation renouvelé.

 

 

GAZA: DÉCOUVERTE D’UN TUNNEL SOUS DES ÉCOLES DE L’UNRWA!

Shraga Blum

LPH Info, 10 juin, 2017

 

 

La collusion entre le Hamas et l’Unrwa, institution « humanitaire » de l’ONU pour les « réfugiés » arabes palestiniens s’est une nouvelle fois démontrée. L’organisation  terroriste n’utilise pas seulement sa population civile comme bouclier humain de manière cynique, mais elle utilise des lieux symboliques (hôpitaux, mosquées…) ou des bâtiments des institutions internationales pour tenter de créer des images spectaculaires en cas de bombardements israéliens contre des objectifs terroristes.

 

Tsahal a ainsi révélé qu’un tunnel terroriste a été découvert il y a une semaine et demi par des fonctionnaires de l’ONU sous deux écoles appartenant à l’Unrwa. Ces tunnels ont été découverts alors que les élèves sont en vacances. De manière particulièrement hypocrite, l’Unrwa a dénoncé ces tunnels, indiquant « qu’il est inadmissible que les enseignants et les élèves soient ainsi mis en danger » et a exigé du Hamas « qu’il respecte la ‘neutralité’ des institutions de l’ONU dans la bande de Gaza!!!

 

Après cette découverte, le général Yoav (Poly) Mordekhaï, coordinateur des activités du gouvernement dans les Territoires a publié un post sur sa page Facebook à destination des pays arabes: « Avec cette découverte, le monde arabe doit se rendre définitivement compte que c’est le Hamas qui détruit la bande de Gaza et qui détruit toute chance d’avenir meilleur pour sa propre population ».

 

L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Dany Danon, a déclaré: « La vérité à une nouvelle fois éclaté. Le Hamas utilise les enfants de Gaza comme boucliers humains. Il n’y a décidemment aucune limite au cynisme et à la cruauté de cette organisation terroriste qui utilise même les écoles de l’ONU pour ses activités terroristes. Au lieu d’éduquer comme il le faut ses enfants, les écoles de l’Unrwa deviennent des bases de lancement du terrorisme contre Israël ».

 

Il a demandé au secrétaire général de l’ONU et au Conseil de sécurité de réagir sans délai et de renforcer le contrôle des activités de l’Unrwa dans la bande de Gaza et ses liens avec le Hamas. Rappelons que les enseignants employés dans les écoles placées sous la responsabilité de l’Unrwa prodiguent un enseignement virulemment anti-israélien, antisémite et négationniste.

 

 

 

WASHINGTON : PLUS D’AIDE À L’UNWRA SI

LES PALESTINIENS REJETTENT LES POURPARLERS

Alexander Fulbright

Times of Israel, 3 jan, 2018

 

 

Les Etats-Unis ont menacé mardi de couper l’aide versée à l’agence de soutien aux réfugiés palestiniens des Nations unies si Ramallah devait refuser de prendre place à la table des négociations pour une reprise des négociations de paix.

 

Suite à la reconnaissance, le 6 décembre, de Jérusalem en tant que capitale d’Israël par le président Donald Trump, le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a affirmé que les Etats-Unis avaient renoncé à leur rôle traditionnel de médiateur dans le conflit israélo-palestinien. Il a également refusé de rencontrer des responsables américains en ce qui concerne le processus de paix, notamment l’envoyé américain Jason Greenblatt.

 

Parlant aux journalistes mardi au siège de l’ONU, l’ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley a souligné que l’Amérique restait engagée en faveur d’un accord de paix et indiqué que l’administration Trump couperait les aides octroyées si les Palestiniens refusaient de s’engager dans des négociations de paix.

 

Répondant à la question d’un journaliste qui lui demandait si les Etats-Unis continueraient à fournir des fonds à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) – qui fournit une aide de millions de dollars aux réfugiés palestiniens – suite à une résolution non-contraignante adoptée le mois dernier par l’Assemblée générale qui condamnait la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale israélienne, Haley a dit que Trump se préparait à couper ces aides si les Palestiniens devaient refuser de revenir à la table des négociations.

 

« Je pense que le président a dit à la base qu’il ne veut donner aucun financement supplémentaire avant que les Palestiniens n’acceptent de revenir à la table des négociations », a dit Haley. « Nous tentons de faire avancer un processus de paix mais si cela ne doit pas arriver, le président ne va pas continuer à financer cette situation ».

 

Les Etats-Unis avaient menacé de prendre des mesures de rétorsion après ce vote. « Nous nous en souviendrons quand on nous demandera encore une fois de verser la plus importante contribution » financière à l’ONU, avait lancé l’ambassadrice aux Nations unies. Se faisant la porte-voix du président américain, elle avait déploré devoir « payer pour le privilège douteux d’être méprisés », menaçant à nouveau de « mieux dépenser » l’argent des Américains à l’avenir.

 

Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump s’est targué de pouvoir obtenir un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens, un dossier sur lequel tous ses prédécesseurs ont échoué. L’émissaire du président américain pour le Proche-Orient, Jason Greenblatt, multiplie depuis des mois les rencontres dans la région pour tenter de relancer l’entreprise de paix moribonde. Jared Kushner, gendre et conseiller de M. Trump, est également chargé de travailler sur un plan de paix.

L’ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley s’exprime durant une rencontre du Conseil de sécurité au Moyen Orient le 18 décembre 2017 au siège des nations unies à New York (Crédit : AFP Photo/Kena Betancur)

 

« Les Palestiniens doivent maintenant montrer leur bonne volonté – qu’ils veulent venir à la table des négociations. Aujourd’hui, ils n’y viennent pas mais ils demandent de l’aide. Nous ne donnons pas l’aide », a ajouté Haley. « Nous allons nous assurer qu’ils viennent à la table et nous voulons faire avancer le processus de paix ». Les Etats-Unis ont été le premier soutien de l’UNRWA en 2016, en donnant la somme de 368 429 712 dollars. Ils sont également le premier fournisseur d’aide financière aux Palestiniens.

 

Dans son discours, Haley a également défendu son veto, le mois dernier, à une résolution du Conseil de sécurité qui condamnait la déclaration de Trump, au cours de laquelle il a également fait part de sa volonté de relocaliser l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem.

 

« Je me suis défendue avec fierté même si j’ai été la seule au sein du Conseil de sécurité à lutter pour faire respecter la volonté de la population des Etats-Unis », a-t-elle dit. « Les Américains veulent voir le déménagement de l’ambassade à Jérusalem et nous avons fait avancer cela ».

 

Les Etats-Unis ont été le seul pays de cette instance de 14 membres à voter contre la mesure. A l’Assemblée générale, la résolution a été adoptée par 128 votes contre 9. Les responsables américains insistent sur le fait qu’ils gardent l’intention de rechercher un traité de paix. Lorsque Greenblatt est revenu dans la région il y a deux semaines – même s’il a été boudé par Ramallah – l’administration a répété que les efforts de paix restaient une priorité.

 

« Comme nous l’avons dit depuis l’annonce sur Jérusalem, nous avons anticipé des réactions comme celles qui animent la région mais nous allons continuer à travailler dur sur notre plan de paix », avait déclaré un haut-responsable de l’administration au Times of Israel à ce moment-là.

 

« Le président reste plus engagé en faveur de la paix que jamais », avait-il ajouté. Les espoirs d’une solution à deux Etats ont encore été douchés mardi lorsque le Parlement israélien a adopté un projet de loi visant à compliquer le passage sous souveraineté palestinienne de certaines zones de Jérusalem dans le cadre d’un futur accord de paix. « Une déclaration de guerre » pour le président palestinien Mahmoud Abbas.

 

La décision américaine sur Jérusalem, le 6 décembre, avait provoqué la colère des Palestiniens qui veulent faire de Jérusalem-est capturée par Israël la capitale de l’Etat auxquels ils aspirent et une vague de critiques dans le monde. Quelques jours après cette annonce controversée, le président palestinien Mahmoud Abbas avait annoncé qu’il ne recevrait pas le vice-président américain Mike Pence dans le cadre d’une visite prévue en décembre et finalement repoussée à mi-janvier.

 

Les détails de cette visite seront annoncés « dans les prochains jours », a indiqué la porte-parole de Mike Pence, Alyssa Farah. Deux dignitaires religieux égyptiens, chrétien et musulman, avaient également annoncé qu’ils refuseraient de recevoir le vice-président américain.

 

Jérusalem, avec ses lieux saints juifs, chrétiens et musulmans, est un sujet passionnel. Depuis la création d’Israël en 1948, la communauté internationale considère que son « statut » doit être négocié entre Israéliens et Palestiniens.

 

Après la capture de Jérusalem-Est, partie palestinienne de la cité, Israël a proclamé toute la ville comme sa capitale « éternelle et indivisible ». L’ONU n’a jamais reconnu cette annexion. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.

 

 

 

 

NETANYAHU VEUT UNE FUSION DE L’UNWRA AVEC LE HCR

Times of Israel, 7 jan., 2018

 

 

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réitéré dimanche son appel à démanteler l’agence des Nations unies pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), qu’il accuse d’être anti-israélienne, a indiqué un communiqué de son bureau.

 

« L’existence même de l’UNRWA perpétue le problème des réfugiés palestiniens ainsi que le narratif du soi-disant droit du retour dont l’objectif réel est la destruction de l’Etat d’Israël », a-t-il affirmé lors du Conseil des ministres hebdomadaire.

 

« C’est pourquoi il est temps de démanteler l’UNRWA et de fusionner ses activités avec celles du Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) », a ajouté M. Netanyahu, rappelant qu’il avait tenu des propos similaires en juin lors de la visite en Israël de la représentante des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley.

 

Les Palestiniens sont les seuls à disposer d’un organisme d’aide qui leur est propre alors que des millions d’autres réfugiés dans le monde sont pris en charge par le HCR, a-t-il affirmé. Le Premier ministre israélien s’est en outre dit « entièrement d’accord avec les critiques virulentes du président Trump », qui a menacé la semaine dernière de supprimer l’aide financière américaine à destination des Palestiniens. L’administration a ensuite nié ces allégations.

 

En 2016, les Etats-Unis ont versé 319 millions de dollars (265 M EUR) d’aide aux Palestiniens via leur agence de développement (USAID), selon des chiffres disponibles sur le site de l’agence. A cela s’ajoutent 304 millions de dollars (252 M EUR) d’assistance versés par Washington aux programmes de l’ONU dans les Territoires palestiniens.

 

L’UNRWA distribue de l’aide et offre des services sociaux. Elle a aussi ouvert des centres de formation d’enseignants, des dispensaires et gère des centaines d’écoles accueillant des enfants palestiniens dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est ainsi qu’au Liban, en Jordanie et en Syrie.

 

 

 

 

Actualité 

 

 

 

HOMMAGE SOBRE AUX VICTIMES DES ATTENTATS DE JANVIER 2015

Times of Israel, 7 jan., 2018

 

 

Emmanuel Macron a rendu dimanche matin un hommage sobre, conformément au voeu des familles, aux victimes des attaques jihadistes contre l’hebdomadaire Charlie Hebdo et le magasin Hyper Cacher à Paris, trois ans après les attentats.

 

Le chef de l’Etat était accompagné de son épouse Brigitte, de quatre membres du gouvernement, Gérard Collomb (Intérieur), Nicole Belloubet (Justice), Françoise Nyssen (Culture) et Benjamin Griveaux (porte-parole), de la maire de Paris Anne Hidalgo ou encore de l’ex-Premier ministre Manuel Valls.

 

Plusieurs membres de Charlie Hebdo participaient à la cérémonie, le directeur de la rédaction Riss, le rédacteur en chef Gérard Biard et la DRH Marika Bret. M. Macron est arrivé vers 11H00 devant les anciens locaux du journal satirique, rue Nicolas-Appert dans le XIe arrondissement, où les frères Saïd et Chérif Kouachi avaient abattu 11 personnes le 7 janvier 2015.

 

Parmi les victimes, premiers des 241 morts dans des attaques jihadistes en France en trois ans, des figures emblématiques de Charlie, comme son directeur et dessinateur Charb, les caricaturistes Cabu, Wolinksi, Honoré, Tignous et l’économiste Bernard Maris.

 

Après la lecture des noms des morts, le dépôt de gerbes et une minute de silence, la Marseillaise a retenti dans le froid parisien. Emmanuel Macron a ensuite échangé longuement avec les familles des victimes.

 

La même cérémonie s’est répétée quelques mètres plus loin, là où est tombé le policier Ahmed Merabet, tué sur le boulevard Richard-Lenoir par les frères Kouachi alors qu’il tentait de stopper les jihadistes dans leur fuite.

 

Emmanuel Macron a ensuite fait de même à la Porte de Vincennes (XXe arrondissement), au supermarché casher cible le 9 janvier 2015 d’une attaque perpétrée par un autre jihadiste, Amédy Coulibaly, qui avait tué trois clients et un employé juifs.

 

Le chef de l’Etat et les autres personnalités ont passé ensuite quelques minutes dans le magasin. Les principaux responsables de la communauté juive de France, le président du Crif Francis Kalifat, le président du Consistoire Joël Mergui et le grand rabbin de France Haïm Korsia, étaient présents.

 

Lundi, c’est Gérard Collomb qui représentera le président de la République – en visite en Chine – pour un hommage à Clarissa Jean-Philippe à Montrouge, au sud de Paris. Cette jeune policière, appelée pour un banal accident de la circulation, avait été assassinée en pleine rue par Amédy Coulibaly le 8 janvier 2015.

 

Dans un message publié dimanche sur Facebook, l’ancien président François Hollande a estimé que « nous ne devons rien oublier de ces terribles journées ». « La France peut être fière d’avoir réagi dignement en défilant massivement le 11 janvier avec les dirigeants du monde entier, au nom des droits de l’Homme et de la liberté », a-t-il affirmé.

 

« Je ne sais pas ce que ça veut dire soutenir Charlie. Je soutiens la liberté d’expression », a déclaré de son côté la présidente du Front national Marine Le Pen, dimanche en marge d’un déplacement à Alençon (Orne).

 

Charlie Hebdo, « le moins qu’on puisse dire c’est que ce n’est pas ma tasse thé. Il n’en demeure pas moins qu’ils sont devenus, du fait de l’épouvantable attentat qui a eu lieu, un petit peu les symboles de cette liberté d’expression », a-t-elle ajouté.

 

 

 

 

 

ÉMOI DANS LA COMMUNAUTÉ JUIVE APRÈS L’INCENDIE

D’UNE ÉPICERIE CASHER À CRÉTEIL

Times of Israel, 9 jan., 2018

 

 

Une épicerie cashère de Créteil récemment ciblée par des tags antisémites a été incendiée mardi, un acte douloureux pour la communauté juive trois ans jour pour jour après l’attentat de l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes.

 

Le feu a été signalé entre 4h et 5h du matin, a expliqué à l’AFP la procureure de Créteil, Laure Beccuau. Cette enseigne, « Promo & Destock », dont le propriétaire est musulman, faisait partie des deux magasins casher recouverts de croix gammées le 3 janvier. « La piste criminelle est privilégiée », a-t-elle précisé.

 

« Le rideau métallique a été soulevé a priori et le feu s’est déclaré dans des rayons », des indices qui suggèrent une intention criminelle, selon le parquet de Créteil.

 

Dans le centre commercial Kennedy, halle marchande qui regroupe plusieurs commerces au pied des tours du quartier populaire du Mont-Mesly, l’épicerie était complètement détruite et les rayons carbonisés, a constaté une journaliste de l’AFP.

 

« Je suis juste écoeuré », a déclaré le propriétaire des lieux, un musulman de 44 ans brièvement hospitalisé après avoir fait un malaise en découvrant l’étendue des dégâts.

 

Les deux communautés vivent dans le « respect » à Créteil, selon lui. « Je suis musulman, je travaille dans un magasin juif, il n’y a pas d’incompatibilité », a-t-il affirmé à l’AFP sous couvert de l’anonymat. « On essaie de créer un conflit qui n’existe pas en France. Qu’on arrête la polémique! », a-t-il également lancé.

 

Selon le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), l’incendie visait précisément à « punir » ce commerçant musulman pour ses liens avec la communauté juive. Le magasin adjacent, l' »Hypercacher », qui avait lui aussi été couvert d’inscriptions antisémites la semaine dernière, a été partiellement touché mais a globalement échappé aux flammes.

 

« Il n’y a pas de raison qu’on soit ciblés », a commenté sur place son responsable juif, qui souhaite lui aussi garder l’anonymat. Sur Twitter, l’ambassadeur d’Israël en France Aliza Bin Noun a aussitôt fait part de son indignation, en dénonçant une « provocation honteuse (qui) prouve l’importance de la poursuite du combat contre l’antisémitisme ».

 

L’enquête, ouverte pour dégradation volontaire par incendie, a été confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne. Celle concernant les tags est menée par le commissariat de Créteil. En l’absence de vidéosurveillance devant les deux magasins mitoyens, « on n’a pas d’éléments qui permette de faire le lien entre les deux enquêtes, en l’état », a souligné le parquet.

 

Cet incendie intervient trois ans jour pour jour après l’attentat de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, au cours duquel quatre personnes de confession juive avaient été tuées le 9 janvier 2015 par le jihadiste Amedy Coulibaly. Les tags nazis découverts récemment à Créteil avaient déjà provoqué l’indignation des associations juives, qui les ont perçus comme une référence directe à cet anniversaire.

 

« Il y a une continuité entre les tags et l’incendie », a réagi sur place Albert Elharrar, le président de la communauté juive de Créteil, dénonçant « un acte lâche en ce jour de commémoration ». Situé aux abords de Paris, Créteil abrite une importante communauté juive forte de 23 000 membres sur quelque 90 000 habitants, selon M. Elharrar.

 

La communauté avait déjà été marquée fin 2014 par l‘agression d’un jeune homme de confession juive et sa compagne, violée pendant le cambriolage d’un appartement. Une affaire qui avait poussé le gouvernement de l’époque à faire de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme une « cause nationale ».

 

« C’est quelque chose qui nous remue », a poursuivi M. Elharrar. « On essaie de vivre et d’oublier, de trouver la quiétude, mais il y a des éléments qui sèment la terreur », a-t-il regretté.

 

Sur place, le maire PS de Créteil, Laurent Cathala, a mis en garde contre toute conclusion hâtive. Selon lui, « il y a des conflits entre les commerçants et les dealers » dans cette halle connue pour être un lieu de trafic de drogues.

 

 

 

 

NETANYAHU AFFIRME QU’ISRAËL A EMPÊCHÉ

LE CRASH D’AVIONS DÉTOURNÉS EN EUROPE

Raphael Ahren

Times of Israel, 9 jan., 2018

 

 

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a laissé entendre mardi qu’Israël avait empêché des avions détournés de s’écraser sur des villes européennes. « Nous avons, par le biais de nos services de renseignement, fourni des informations qui ont empêché des attentats terroristes majeurs dont un grand nombre prévus dans des pays européens », a-t-il déclaré aux diplomates étrangers réunis à Jérusalem.

 

« Certains [de ces incidents] auraient pu être des attaques massives, de la pire espèce, jamais connue sur le sol de l’Europe – et même pire parce qu’ils auraient impliqué l’aviation civile. Israël a empêché cela et a donc aidé à sauver de nombreuses vies européennes », a dit Netanyahu.

 

Il n’a fourni aucun détail sur la nature des attentats qu’Israël a aidé à prévenir. Lors d’une rencontre des ambassadeurs de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) organisée en Israël, Netanyahu a indiqué que Jérusalem contribuait à la sécurité de tous les membres de l’alliance de défense occidentale dans la mesure où le pays lutte en permanence contre les courants chiites et sunnites de l’Islam radical.

 

Au-delà de la lutte contre le terrorisme de l’Etat islamique en direction des pays européens, Israël empêche également le groupe de créer un second bastion en Egypte, a-t-il dit. « L’EI est détruit en Irak et en Syrie, mais tente d’établir une base territoriale alternative au Sinaï. Israël contribue à prévenir cela de nombreuses façons », a dit Netanyahu. « En général, je dirais qu’Israël est la force indigène la plus puissante au Moyen-Orient combattant l’Islam radical ».

 

De plus, Israël aide l’OTAN en luttant contre l’Iran, la puissance dominante chiite, a continué le Premier ministre. L’Etat juif ne cherche pas seulement à empêcher la république islamique d’acquérir des armes nucléaires, il est aussi « absolument déterminé à empêcher l’Iran d’établir une base militaire en Syrie. Et nos paroles seront suivies d’actes », a-t-il ajouté, faisant probablement allusion aux diverses frappes aériennes contre des convois d’armement et des usines qui auraient été menées par Israël.

 

De plus, l’Iran prévoit de faire venir 100 000 combattants chiites en Syrie dans le cadre de sa quête de domination pour finalement « conquérir » le Moyen-Orient, a-t-il accusé.

 

Si Téhéran devait mener à bien ses efforts, les forces radicales sunnites et chiites s’affronteraient en Syrie, envoyant des millions de réfugiés vers les rives européennes, a averti le Premier ministre. « Où les retombées [d’un conflit sunnite-chiite en Syrie] auraient-elles lieu ? En Europe. Où irait le flot humain ? En Europe. Qui empêche cela aujourd’hui ? Israël ? Aujourd’hui, Israël seulement. Mais je maintiens qu’il s’agit d’un intérêt commun », a-t-il déclaré aux ambassadeurs de l’OTAN durant la partie publique de l’événement.

 

Israël et l’OTAN coopèrent en termes de sécurité depuis des décennies, mais n’ont que récemment réévalué leurs liens de manière significative. L’année dernière, Israël a procédé à l’ouverture de son premier bureau au siège de l’OTAN à Bruxelles.

 

 

 

DES CHERCHEURS DE L’UNIVERSITÉ DE TEL-AVIV ONT TROUVÉ UN MOYEN DE RETARDER LE DÉVELOPPEMENT DU CANCER DU PANCRÉAS

Guitel Benishay

LPHInfo, 7 jan., 2018

 

 

Une équipe de chercheurs sous la direction du Prof. Ronit Satchi-Fainaro, chef du Département de physiologie et pharmacologie et du laboratoire de recherche sur le cancer et la nano-médecine de l’Université de Tel-Aviv, a réussi à développer un traitement qui inhibe de manière significative le développement du cancer du pancréas, cancer particulièrement agressif qui a notamment causé la mort de Steve Jobs. Basé sur l’observation des caractéristiques génétiques des patients qui survivent plus longtemps à la maladie, le traitement, encore au stade du laboratoire, pourra servir de base au développement d’un futur cocktail de médicaments efficace, et allonger la vie des patients atteints de la maladie et même d’autres types de cancer violents.

 

L’étude a laquelle ont participé la doctorante Hadas Gibori et le Dr. Shay Eliyahu du groupe de recherche du Prof Satchi-Fainaro, en collaboration avec le Prof. Eytan Ruppin de l’Université du Maryland, le Prof. Galia Blum de l’Université hébraïque de Jérusalem, ainsi que le Prof. Iris Barshack et le Dr. Talia Golan du Centre médical Sheba, a été publiée le 2.1.2018 dans la revue Nature Communications.

 

« Le cancer du pancréas est une maladie extrêmement agressive », explique le Prof. Satchi-Fainaro. « En dépit de tous les traitements proposés par la médecine moderne, de nombreux patients atteints de ce cancer meurent dans les mois suivant le diagnostic, et 75% en moins d’un an. Cependant, sept pour cent des personnes diagnostiquées survivent cinq ans ou plus. Mais jusqu’à présent, on ne savait pas ce qui distinguait ces patients par rapport aux autres ».

 

Les chercheurs ont donc cherché à découvrir pourquoi un petit pourcentage de patients survit bien davantage que les autres. « Dans une première étape, nous avons prélevé des échantillons de cellules tumorales et examiné le niveau d’expression des gènes et des micro-ARN », décrit le Prof. Satchi-Fainaro  « Dans la plupart des cas, les résultats ont correspondu à description clinique d’un cancer violent: déficience en molécules d’ARN du type microARN- 34a, connu pour inhiber les gènes qui favorisent le cancer, et par contre haut niveau de l’oncogène Plk1, qui stimule l’activité des tumeurs cancéreuses ».

 

Afin d’examiner la relation entre ces résultats et la durée de survie des patients les chercheurs se sont tournés vers le Prof. Eytan Ruppin, expert en bioinformatique, qui a utilisé la base de données géante TCGA – « l’atlas du génome du cancer » – et lui a appliqué des algorithmes spécifiques qu’il a développés à cet effet. Les calculs ont montré que chez les patients qui ont survécu longtemps, le rapport est inversé: niveau élevé de l’inhibiteur de cancer microARN-34a, et faible niveau de l’oncogène Plk1.

 

cancer pancreasPuis, afin de confirmer leurs résultats, les chercheurs ont examiné des tissus entiers de tumeurs de cancer du pancréas (au lieu d’échantillons de cellules isolées) de patients traités au Centre médical Sheba à Tel Hashomer, dont on savait déjà depuis combien de temps ils avaient survécu à la maladie. Ils ont examiné dans ces tissus d’une part les niveaux de microARN-34a et de l’autre ceux de l’oncogène Plk1. Et en effet, cette fois aussi, une relation inverse a été constatée entre les niveaux des deux marqueurs biologiques chez les patients « normaux » par rapport à ceux qui survivaient.

 

Les chercheurs se sont trouvés dès lors confrontés à la question critique: cette découverte pourrait-elle aider à retarder le cancer et à prolonger la vie des patients? Pour le savoir, ils ont mis au point de minuscules « véhicules de transport » de médicaments, des nanoparticules à base de polymères qui se décomposent en libérant leur chargement sous l’influence d’une enzyme spécifique se trouvant sur le site du cancer. Dans ces nanoparticules, ils ont stocké des microARN-34a (déficients chez les patients qui décèdent rapidement), et des siRNA (petits ARN interférents) qui déprime l’oncogène Plk1. Le produit a testé sur des souris de laboratoire, et les résultats sont prometteurs: les deux substances libérées simultanément sur le site de la tumeur ont agi en synergie, retardant la progression du cancer de 96% au bout de 45 jours de traitement.

 

« Nous pensons que notre découverte pourrait servir de base au développement d’un futur cocktail de médicaments efficace, qui allongera la vie des patients atteints d’un cancer du pancréas agressif », conclut le Prof. Satchi-Fainaro « De plus, les principes révélés par l’étude pourront constituer une infrastructure pour des recherches qui produiront des médicaments contre les autres types de cancer violents ».

 

 

Shabbat Shalom!

 

 

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