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Communiqué: Coronavirus:suite et le plus tôt possible fin (3 Avril,2020)

Citation de la Semaine
“La patience sait toujours trouver le mot de la fin” 
Victor Cherbuliez

This illustration, created at the Centers for Disease Control and Prevention (CDC), reveals ultrastructural morphology exhibited by coronaviruses. The illness caused by this virus has been named coronavirus disease 2019 (COVID-19). (CDC Illustration) (Source Health.MIL)

Articles Suggérés

Taux de mortalité le plus bas au monde… en Israël (Covid19)
David Sebban, Coolamnews.com, 30 mars 2020

En Israël, Benjamin Netanyahu testé négatif au coronavirus, mais maintenu en quarantaine
France 24,30/03/2020

C.H. “Covid-19 : le contre-modèle israélien”Tribune Juive, 29 mars 2020

Israël/Coronavirus: “Je demande à tous les citoyens de porter des masques dans l’espace public” (B. Netanyahou)

i24NEWS, 01 avril 2020

APERÇU DE L’ACTUALITÉ

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Taux de mortalité le plus bas au monde… en Israël (Covid19)
David Sebban,
Coolamnews.com, 30 mars 2020
L’Organisation mondiale de la santé a déclaré mercredi que le taux de mortalité du Covid19 était de 3,4%, révisant à la hausse ses estimations précédentes. Ce taux pourrait encore être révisé à l’avenir.
Atypique Israël ? Avec un taux de mortalité si bas, on est en droit de se poser la question. Pourtant ce virus Covid19 s’est révélé très contagieux, avec un taux d’infectiosité élevé. Non seulement de nombreuses personnes seront infectées, mais son agressivité – son taux de létalité, ou CFR – est extrêmement élevée, estimée entre 3 et 20 fois plus élevée que celle de la grippe saisonnière Autrement dit, entre 0,5 et 4% des personnes infectées par le coronavirus devraient mourir, par rapport au taux de mortalité de la grippe saisonnière. Ce dernier est compris entre 0,1 et 0,2 pour cent.Les taux de létalité du Covid-19 publiés par le Centre for Evidence-Based Medicine de l’université d’Oxford varient nettement selon les pays. À peine 0,3 % de mortalité en Israël contre 12,8 % au Bangladesh, 10,09% en Italie, 7,38% en Espagne et 5,27% en France…. Pourquoi cette disparité et comment la calculer ? Sur le papier, les choses sont simples: divisez le nombre de décès par le nombre de cas, vous obtiendrez un «taux de mortalité brut».Et les résultats se recoupent concernant l’état juif. Selon la dernière mise à jour établi par l’épidémiologiste Prof Carl Heneghan et le statisticien Dr Jason Oke et mise à jour quotidiennement, Israël occupe l’enviable première place (en partant du bas) avec un taux de mortalité de 0,30% seulement.Le ministre de la Défense Bennett a confirmé ces données encourageantes lors de la réunion du gouvernement. Il est désormais clair que le taux de mortalité en Israël parmi les personnes infectées par le Coronavirus est le plus bas du monde.

 Netanyahou explique les données en Israël

«Nous sommes dans une meilleure situation que d’autres pays car depuis le début j’ai donné des instructions pour agir au maximum et pas au minimum. Nous avons pris des mesures strictes, très strictes, pour ralentir la propagation de la maladie en Israël», a dit le Premier ministre Benjamin Netanyahou. «Contrairement à d’autres pays, nous avons aussi opté pour une politique d’isolement et de tests approfondis», a ajouté le Premier ministre.

Outre ces mesures précoces, il faut aussi noter deux facteurs décisifs. Premièrement, le contrôle aux frontières est drastique en Israël. Il permet un filtrage continu et efficace des allers et venues. Ensuite, la population israélienne est extrêmement jeune. Lorsque l’on sait que cette catégorie de la population est bien moins touchée par le Covid19, on comprend mieux l’exception israélienne.

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En Israël, Benjamin Netanyahu testé négatif au coronavirus, mais maintenu en quarantaine
France 24,30/03/2020

Le Premier ministre israélien a été testé négatif lundi au coronavirus mais Benjamin Netanyahu, chargé de former un nouveau gouvernement afin d’affronter cette crise sanitaire, reste maintenu en quarantaine préventive. Israël recense 4 695 cas, dont 16 morts. 

C’est une quarantaine préventive. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, âgé 70 ans, a été testé négatif au coronavirus, lundi 30 mars. Il avait été placé initialement en quarantaine préventive car une employée de son bureau avait été testée positive lundi au Covid-19.

“Avant même que l’enquête épidémiologique ne soit terminée et pour dissiper tout doute, le Premier ministre a décidé que lui et son personnel proche seraient en confinement”, ont indiqué dans l’après-midi à l’AFP les services de Benjamin Netanyahu, au pouvoir sans discontinuer depuis 11 ans.

En soirée, son bureau a annoncé que des tests réalisés sur “le Premier ministre, sa famille et son équipe [étaient] négatifs” mais que de manière préventive, il resterait en quarantaine dans sa résidence officielle de Jérusalem jusqu’à ce que le ministère de la Santé en décide autrement.

Cette quarantaine intervient en pleins pourparlers du Premier ministre sortant avec son ex-rival Benny Gantz afin de former un gouvernement “d’unité et de crise” pour justement juguler la pandémie de coronavirus en Israël, où 4 695 cas dont 16 morts, ont été officiellement recensés.

“Progrès significatifs” dans les négociations

Les deux camps ont fait état dimanche de “progrès significatifs” dans leurs négociations afin de mettre un terme à la plus longue crise politique de l’histoire moderne d’Israël.

Le pays est dirigé depuis plus d’un an par des gouvernements transitoires n’ayant pas l’appui de la majorité des parlementaires.

Benjamin Netanyahu, dont le procès pour corruption a été reporté en raison de la pandémie, et Benny Gantz, ex-chef de l’armée âgé de 60 ans, se sont rencontrés pendant le week-end dans l’espoir de débloquer les discussions et doter le pays d’un cabinet stable après s’être affrontés dans trois élections en moins d’un an.

Selon son bureau, le Premier ministre a mené la majorité de ses entretiens politiques récents par vidéoconférence.

Benny Gantz, chef de la coalition centriste Bleu-Blanc, a justifié ce rapprochement avec son rival par la nécessité d’endiguer la crise du nouveau coronavirus qui a poussé les autorités à imposer une série de mesures d’urgence.

Mesures de confinement renforcées

Lundi soir, Benjamin Netanyahu a annoncé depuis sa résidence que le secteur public et l’industrie allaient réduire à 15 % leur capacité de travail (contre 30 % actuellement). Le gouvernement va encore muscler ses restrictions face au coronavirus, a-t-il ajouté.    

Les Israéliens ne peuvent déjà plus sortir à plus de 100 mètres de chez eux à moins de se rendre dans une épicerie, une pharmacie ou à l’hôpital. L’accès aux lieux de culte, incluant les synagogues, a été restreint et les rassemblements de plus de dix personnes interdits.

Le Premier ministre souhaite désormais interdire les rassemblements extérieurs de plus de deux personnes qui ne sont pas de la même famille, compliquant ainsi la tenue des prières devant les mosquées ou les synagogues de quartier.  

La police patrouille dans les grandes villes de ce pays de neuf millions d’habitants afin de faire respecter ces consignes, toque à la porte de maisons pour voir si les occupants respectent les règles de confinement et distribue à l’occasion des amendes salées. Jusqu’à présent, selon les autorités, plus de 50 000 foyers confinés ont reçu la visite des policiers.

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C.H. “Covid-19 : le contre-modèle israélien”

Tribune Juive, 29 mars 2020

Si la pandémie de Covid-19 est une guerre, il s’agit sans aucun doute d’une guerre mondiale.
Alors que l’on constate des situations parfois explosives dans certains pays d’Europe, trois nations semblent se distinguer par leur gestion efficace de la crise sanitaire : la Corée du Sud, Taïwan et Israël.

Les trois pays partagent deux caractéristiques communes. Tout d’abord, ils se démarquent dans le domaine des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle avec des chiffres records en matière de brevets. Mais surtout, les trois pays vivent depuis leur création dans un état de guerre perpétuel contre de puissants voisins.

Le cas de l’État hébreux est particulièrement éclairant.

Au 25 mars, l’État hébreux enregistrait plus de 2.030 cas (pour une population de 9,1 millions d’habitants) et seulement 5 décès. Israël semble connaître l’un des plus bas taux de mortalité parmi les pays développés.

Alors même que le pays est secoué par une crise politique sans précédent (après trois élections générales, aucune majorité ne se dessine entre Benjamin Netanyahu et Benny Gantz) l’administration, le système de santé et les services secrets ont prouvé leur efficacité à tous les stades de la crise… mais avec des concessions importantes sur le terrain des libertés individuelles.

Phase 1 : des mesures énergiques et rapides

L’une des premières raisons du succès israélien se trouve sans doute dans la réaction rapide des autorités face à l’émergence de la maladie.

Les autorités israéliennes ont annoncé dès le 30 janvier la suspension de l’ensemble des vols en provenance de Chine, interdiction rapidement étendue à la Thaïlande, Hong-Kong, Macau, Singapour, à la Corée, puis enfin à l’Italie.

Mais surtout, dès le mois de février des milliers de ressortissants israéliens ayant été en contact avec des personnes en provenance de pays touchés par la crise ont été placés en quarantaine préventive. Ces citoyens isolés furent cependant autorisés à voter lors des élections du 2 mars dernier, dans des bureaux de vote spécialement conçus pour eux !

Phase 2 : un confinement mesuré et un « tracking » intensif

Comme dans de nombreux pays, Israël n’a pas hésité à prendre des mesures pour encourager la fameuse « distanciation sociale ». Dès le 11 mars, le pays a interdit les rassemblements de plus de 100 personnes (soit deux jours avant la France) puis à 10 personnes dès le 15 mars.

Aspect insolite des mesures édictées par le Ministre de la Santé Yaakov Litzman, cette limitation à dix personnes a été prise pour permettre d’atteindre le quorum nécessaire pour accomplir certaines prières et offices du judaïsme.

Mais c’est surtout sur le terrain des nouvelles technologies qu’Israël a démontré son « efficacité ». Le 15 mars, le gouvernement a autorisé les services secrets intérieurs, le Shin Beth, à étudier les déplacements téléphoniques des personnes touchées par le coronavirus.

Ainsi, de nombreux Israéliens ont pu recevoir le message suivant : « Cher Monsieur, suite à une enquête épidémiologique, il apparait que vous avez été en contact avec une personne touchée par le coronavirus. Vous devez immédiatement vous isoler chez vous pour une durée de quatorze jours pour protéger vos proches et la population. Cette information sera utilisée uniquement dans ce but et sera effacée dès qu’elle ne sera plus utile. Cordialement. Les services de santé ».

Le message sera adressé à toute personne ayant été en contact à moins de deux mètres d’une personne contaminée pendant une durée de plus de deux minutes.

Mais cette technique soulève de vifs débats. De nombreuses associations de protection des droits civils ont notamment déposé une plainte devant la Cour Suprême pour demander la suspension immédiate du programme.

Si la plus haute autorité judiciaire du pays a reconnu l’opportunité d’avoir recours à ce type de technologie, elle a toutefois donné cinq jours au gouvernement pour soumettre les mesures à un vote du parlement.

Des tests partout

Les services secrets israéliens extérieurs, le Mossad, sont aussi mis à contribution. Une opération menée en coopération avec Tsahal a ainsi permis d’importer près de 100.000 tests depuis « un pays du golfe ne reconnaissant pas Israël, mais partageant des informations avec lui ».

L’objectif affiché par l’État hébreux est clair : acheter au plus vite quatre millions de tests pour démultiplier les dépistages.

On note toutefois quelques ratés : la première livraison n’a pas été un succès complet. Il manquait aux fameux kits des réactifs indispensables pour pouvoir effectuer le dépistage. Mais en l’état, les images de tests « drive-in » ont étonné le monde.

Situation maitrisée dans les territoires palestiniens, inquiétude à Gaza

En Cisjordanie, la situation sanitaire et économique rend plus difficile un contrôle de l’épidémie. Les autorités palestiniennes ont rapporté à la date du 25 mars plus de 62 cas.

En coopération avec les autorités israéliennes, le confinement de la ville de Bethléem a d’ailleurs été décrété.

Le ministre de l’Intérieur israélien, Aryeh Déri, a assuré que la coopération entre Israéliens, Palestiniens et Jordaniens sur ce dossier sera forte, indiquant que « faire de la politique » sur le sujet était exclue. De nombreux observateurs ont d’ailleurs souligné le degré de coopération inhabituel entre les acteurs de la région.

Toutefois, la situation semble beaucoup plus préoccupante à Gaza. Le territoire contrôlé par le Hamas et qui subit un blocus israélien depuis de nombreuses années est également l’un des lieux les plus densément peuplé de la planète.

Si Israël affirme faire « tout son possible » pour s’assurer que du matériel médical parvienne à Gaza, les 600 kits de dépistage et les 1.000 tenues de protection risquent de se révéler clairement insuffisants pour lutter contre une éventuelle épidémie.

Faut-il payer un prix pour la sécurité ?

Les cas israélien et sud-coréen soulèvent donc un débat qui ne manquera pas de toucher la France : est-il possible de rogner sur certaines libertés fondamentales pour lutter contre une épidémie ?

Interrogé sur le modèle sud-coréen, Olivier Véran a posé la question à la représentation nationale « êtes-vous prêts à suivre ce pays dans sa démarche de tracking » ? Au niveau européen, le commissaire au marché intérieur s’est entretenu ce lundi avec les patrons des plus grands opérateurs télécoms européens, pour envisager un recours à des données anonymisées pour étudier le déplacement des citoyens en période de confinement…
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Israël/Coronavirus: “Je demande à tous les citoyens de porter des masques dans l’espace public” (B. Netanyahou)

i24NEWS, 01 avril 2020

“Israël est un petit pays en superficie, mais un grand pays par sa détermination et sa solidarité”

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a annoncé mercredi soir de nouvelles mesures afin de lutter contre la propagation du coronavirus en Israël, dont le port obligatoire du masque dans l’espace public.

“Nous avons pris les bonnes décisions jusqu’à présent. Elles ne sont pas parfaites et cela ne signifie pas que le danger est derrière nous, mais nous sommes à la croisée des chemins”, a-t-il déclaré.

M. Netanyahou a tout d’abord “décidé de restreindre les entrées et sorties de la ville de Bnei Brak”, qui est devenue l’un des foyers de l’épidémie, ainsi que de certains quartiers au sud de Tel-Aviv.

Le Premier ministre a ensuite évoqué le port obligatoire du masque dans l’espace public, ou “de tout autre tissu pour se recouvrir le visage.”

Revenant sur une annonce de son bureau mercredi après-midi, le leader a confirmé “la mise en quarantaine de tout Israélien revenant de l’étranger dans un hôtel”.

Enfin, M. Netanyahou a promis “une prime avant les fêtes de Pessa’h”, la Pâque juive, d’un montant de “500 shekels par enfant et par famille, jusqu’au quatrième enfant”. “Je vous invite à célébrer les fêtes de Pessa’h dans un cadre restreint, avec les personnes qui vivent sous le même toit que vous.”

“Chacun a une responsabilité. C’est un devoir citoyen et humain à l’égard de vous-même, de vos familles et de tous les citoyens d’Israël”, a-t-il poursuivi.

“Israël est un petit pays en superficie, mais un grand pays par sa détermination, sa créativité et sa solidarité”, a-t-il affirmé.

 

 

APERÇU DE L’ACTUALITÉ

 

Gouvernement d’union : victoire de la raison et du bon sens

Posted by  on 3/29/20

Nous constatons une fois de plus, le jeu politique varie et change d’une heure à l’autre. En Israël comme ailleurs, tout est volatile et peut changer ou basculer à la dernière minute, in extremis. Dans le théâtre de l’absurde où nous vivons, les coups sont fréquents, souvent imprévisibles et les promesses électorales sont rarement tenues.

Suite à la démission du président de la Knesset, Yuli Edelstein, la majorité des observateurs et des commentateurs annonçait avec assurance et conviction, le départ de Nétanyahou dans les rangs de l’opposition, et la formation par Benny Gantz d’un nouveau gouvernement minoritaire soutenu par la liste commune des députés arabes.

 

Extrait de Sept années à Jérusalem pp. 141-142 (Julien Bauer, 2012, Éditions du Marais)

 

J’avais eu une idée de cette attitude, lors de mon premier Pessah à Jérusalem en 1965. J’avais été invité par l’aumônier militaire de Mahanei Shneller, base militaire à l’intérieur de Jérusalem, dans le quartier ultrareligieux de Geoulah, à assister à la soirée de Séder. Presque tous les soldats, hommes et femmes, avaient obtenu permissions. Pour ceux qui devaient rester au camp, l’aumônier avait préparé le Séder. La soirée était organisée pour les soldats, mais également pour les familles : parents, frères et sœurs. Dans un grand hall, des tables avaient été préparées. Devant chaque convive se trouvait un plateau avec les symboles requis : pain azyme, vin, laitue, raifort, œuf, pâte brune rappelant les briques que les esclaves fabriquaient en Égypte… L’aumônier commença la lecture du texte. Certains suivaient attentivement, d’autres chahutaient en attentant le repas. Le colonel présent a intimé l’ordre aux perturbateurs de se taire. J’ai entendu l’aumônier lui dire mezza voce : «  Laissez-les tranquilles. Ils vont célébrer à leur façon ! » Quelques instants plus tard, quand on est arrivé au texte Ma Nichtana, en quoi cette nuit est-elle différente des autres nuits classiques de la littérature juive dont tous les enfants connaissent la mélodie, la prédiction s’est révélée exacte. Tous les soldats et toutes les soldates, y compris les plus désabusés, ont commencé à chanter et s’en sont donnés à cœur joie. À partir de ce moment, plutôt que de lire lui-même le texte, l’aumônier a choisi de le faire lire, à tour de rôle, par tous les participants. L’atmosphère dans le hall était extraordinaire, aussi bien les parents les plus religieux que les soldats les plus irréligieux se sont trouvés sur la même longueur d’onde, lisant, assez rapidement, certains passages, chantant à n’en plus finir d’autres. Le Séder, pour des raisons de sécurité, s’est terminé relativement tôt, plus tôt que dans les familles. Pour rentrer chez moi, j’ai traversé une bonne partie de Jérusalem de l’époque. Comme il faisait chaud, les fenêtres étaient ouvertes et de toutes les maisons, j’ai entendu soit le bruit des conversations de gens attablés autour d’un bon repas, soit les chants d’après le repas. Jérusalem était en train de célébrer Pâque.

 

 Nous avons gagné face à Pharaon, nous gagnerons face au coronavirus.
Julien Bauer, Bernard Bohbot.
Shabbat Shalom!

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