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Communique: Le Canada trahit ses propres valeurs pour un siège au Conseil de sécurité des Nations-Unies (Dec 6,2019)

The Empire State Building, the United Nations Headquarters and the Chrysler Building (left to right) as seen from the East River.
The United Nations Headquarters is a distinctive complex in New York City that has served as the official headquarters of the United Nations since its completion in 1950. (Source: Wikipedia)

Citation de la Semaine
“Le plus triste dans une trahison, c’est que cela ne vient jamais de nos ennemis.”
Anonyme

 

 

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Le Canada soutient soudainement une résolution pro-palestinienne de l’ONU.
Par RAPHAEL AHREN 
Times of Israel, 24 novembre 2019, 

Communiqué de presse : Le CIJA profondément déçu par le changement de vote du Canada à l’Assemblée générale des Nations Unies.,  novembre 19, 2019

 

Candidature contestée du Canada à un siège au Conseil de sécurité de l’ONU

Stéphane Parent | francais@rcinet.ca

 

Actualité 

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Le Canada soutient soudainement une résolution pro-palestinienne de l’ONU.

Après une décennie de votes “non”, Ottawa veut maintenant réaffirmer son engagement à une solution à deux Etats et à “l’égalité des droits” et à “l’auto-détermination des peuples

Par RAPHAEL AHREN 

Times of Israel, 24 novembre 2019, 

La Canada a soutenu, mardi, une résolution des Nations unies appelant à l’établissement d’un Etat palestinien – une initiative inattendue qui a mené les responsables israéliens et les soutiens canadiens de l’Etat juif à exprimer leur déception et leur inquiétude face à ce qu’ils ont qualifié de possible changement amorcé dans le modèle de vote pro-israélien d’Ottawa, depuis une décennie.

Le Canada a rejoint 165 autres nations en votant « oui » à une résolution nommée « le droit des Palestiniens à l’auto-détermination » au sein de la Troisième commission de l’Assemblée générale de l’ONU.

Au cours de la dernière décennie, les gouvernements canadiens successifs, libéraux ou conservateurs, avaient voté tous les ans contre cette résolution qui recommande vivement, entre autres, de « mettre un terme à l’occupation israélienne » et réclame « la préservation de l’unité territoriale, de la contiguïté et de l’intégrité de tous les Territoires palestiniens occupés, notamment à Jérusalem-Est ».

Parrainée par la Corée du nord, l’Egypte, le Nicaragua, le Zimbabwe et la Palestine, la résolution A/C.3/74/L.58 reconnaît également le droit des Palestiniens à obtenir un Etat indépendant et demande à la communauté internationale de « soutenir et aider les Palestiniens dans la réalisation précoce de leur droit à l’auto-détermination ».

Seuls Israël, les Etats-Unis, Nauru, la Micronésie et les îles Marshall ont voté contre la résolution. Neuf pays, parmi lesquels l’Australie, le Guatemala et le Rwanda se sont abstenus.

« Le Canada est engagé en faveur d’une paix authentique, juste et durable au Moyen-Orient, avec notamment la création d’un Etat palestinien vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité, avec Israël », a indiqué Krystyna Dodds, porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Canada, au Times of Israel lorsque nous lui avons demandé la raison de ce changement soudain de vote.

« Conformément à la position adoptée depuis longtemps par le Canada, il est important aujourd’hui de répéter notre engagement en faveur d’une solution à deux Etats, de l’égalité des droits et du droit à l’autodétermination pour toutes les populations », a-t-elle ajouté. « A une époque où elle se trouve de plus en plus menacée, il est important pour le Canada de réaffirmer son attachement ferme à la solution à deux Etats ».

En même temps, a-t-elle souligné, le Canada maintient sa « forte opposition à la singularisation d’Israël à la tribune de l’ONU et a voté contre la vaste majorité de ces résolutions, chaque année, émises à l’encontre d’Israël ».

Le ministère des Affaires étrangères à Jérusalem a refusé de commenter le soutien apporté par le Canada à la résolution A/C.3/74/L.58.

« Nous sommes très déçus par le vote du Canada », a toutefois déclaré un responsable de la diplomatie israélienne, s’exprimant sous couvert d’anonymat en raison du caractère sensible du sujet. « Israël et le Canada sont amis, nos relations sont étroites et fortes. Et nous espérons que ça va continuer ».

L’officiel a salué la nomination, mardi, de Francois-Philippe Champagne au poste de nouveau ministre des Affaires étrangères. Champagne, qui remplace au poste de plus haut diplomate du pays Chrystia Freeland, est considérée comme un fort soutien de l’Etat juif.

« L’establishment du ministère des Affaires étrangères à Ottawa a toujours combattu les changements de vote en faveur d’Israël qui ont commencé sous le mandat de l’ancien Premier ministre libéral Paul Martin entre 2003 et 2006 et qui ont accéléré de manière significative sous le Premier ministre conservateur Stephen Harper de 2006 à 2015, », dit Hillel Neuer, citoyen canadien à la tête du groupe de veille UN Watch, dont le siège est à Genève.

« Le Premier ministre Justin Trudeau s’est contenté de maintenir les forts antécédents pro-israéliens qui avaient été établis par Harper à l’Assemblée générale de l’ONU », explique-t-il.

Le changement de vote d’Ottawa, cette semaine, a probablement été motivé par « l’idéologie et la realpolitik mises en oeuvre par les responsables de la politique étrangère », suppose Neuer.

« Les bureaucrates du ministère des Affaires étrangères canadien sont davantage pro-palestiniens », explique-t-il au Times of Israel. Les diplomates canadiens veulent se joindre à leurs collègues européens qui, d’habitude, soutiennent les résolutions critiques à l’encontre de l’Etat juif, ajoute-t-il.

« De plus – et c’est important – ce même establishment veut remporter un siège au Conseil de sécurité de l’ONU et il est clair que ce prix sera gagné en séduisant les nations arabes et musulmanes par des votes anti-israéliens », continue-t-il.

Le Canada espère être élu par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans, qui commencera en 2021.

Le Centre pour Israël et les Affaires juives – CIJA – a accusé Trudeau de rejoindre « le chœur anti-israélien au sein des Nations unies »

Dans un communiqué de presse, le groupe a indiqué que le soutien apporté au Canada à la résolution pro-palestinienne « représente un changement spectaculaire face à des précédents vieux d’une décennie, qui se sont caractérisés par une opposition de principe aux résolutions de l’ONU singularisant et condamnant Israël, tout en ignorant l’intransigeance et les provocations palestiniennes visant à saboter les efforts de paix et de réconciliation ».

Joel Reitman, co-président du CIJA, s’est dit très déçu qu’Ottawa n’ait pas fait preuve de fermeté « dans son opposition au rituel annuel de bashing d’Israël au sein de l’Assemblée générale des Nations unies ».

Que cette résolution ne soit pas parvenue à reconnaître « les barrages obscènes de roquettes et de missiles lancés par les Palestiniens qui se sont abattus sur la population civile d’Israël ne fait que refléter le niveau de dénaturation et de partialité de ces résolutions », a-t-il estimé.

Son co-président, Jeffrey Rosenthal, a déclaré que le « oui » de mardi à une résolution faisant référence aux « Territoires palestiniens occupés » était un « changement inquiétant, non seulement par rapport aux antécédents de vote du Canada aux Nations unies mais également une trahison de la politique canadienne de longue haleine qui refuse de préjuger de l’issue des négociations entre Israël et les Palestiniens ».
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Communiqué de presse : Le CIJA profondément déçu par le changement de vote du Canada à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Publié le novembre 19, 2019

Communiqué de presse : Le CIJA profondément déçu par le changement de vote du Canada à l’Assemblée générale des Nations Unies

Cet après-midi, le Canada s’est joint au groupe anti-israélien à l’ONU en a votant en faveur d’une résolution de l’Assemblée générale coparrainée par la Corée du Nord, le Zimbabwe et l’OLP condamnant la présence d’Israël à Jérusalem et la qualifiant de « territoire palestinien occupé ». L’appui du Canada à la résolution marque une rupture radicale avec sa politique des dix dernières années d’opposition de principe aux résolutions de l’ONU qui condamnent Israël et ignorent l’intransigeance et les provocations palestiniennes visant à saboter les efforts visant à faire progresser la paix et la réconciliation.

Joel Reitman, co-président du CIJA, a déclaré :

« Bien que la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, ait assuré qu’aucun autre changement de vote n’était envisagé, nous sommes néanmoins très déçus que le gouvernement du Canada n’ait pas résisté au rituel annuel de dénigrement d’Israël à l’Assemblée générale des Nations Unies. Le fait que ni cette résolution ni aucune autre actuellement à l’examen ne reconnaissent le barrage obscène de roquettes et de missiles lancés par les Palestiniens sur la population civile israélienne témoigne de la déformation et de la partialité de ces résolutions. »

Jeff Rosenthal, coprésident du CIJA, a ajouté que « l’appui du Canada à une résolution faisant référence aux territoires contestés comme étant des « Territoires palestiniens occupés » représente une rupture non seulement par rapport au bilan des votes du Canada à l’ONU, mais est aussi une trahison de la politique étrangère canadienne de longue date qui ne préjuge pas de l’issue des négociations entre les Israéliens et les Palestiniens. L’autodétermination palestinienne ne peut se faire aux dépens de la sécurité d’Israël. En effet, la résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations Unies subordonne la création d’un État palestinien à l’acceptation d’Israël en tant qu’État légitime dans la région et à sa capacité de survivre sans menace – qu’elles proviennent des Palestiniens ou du régime iranien et de leurs pions au Liban, en Syrie ou à Gaza. »

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Candidature contestée du Canada à un siège au Conseil de sécurité de l’ONU

Par Stéphane Parent | 
francais@rcinet.ca

Publié le lundi 4 novembre 2019

Justin Trudeau, qui vient d’être réélu de justesse premier ministre du Canada il y a deux semaines, fait face à un autre vote difficile concernant la candidature du Canada pour l’obtention d’un siège au Conseil de sécurité de l’ONU en 2021.

Le Conseil compte cinq membres permanents qui exercent leur droit de veto : les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, aussi connus sous le nom de P5. Les 10 sièges restants sont répartis par région.

Or, à huit mois de la tenue du vote à l’ONU, cette candidature canadienne semble en sérieuse difficulté selon des diplomates qui ont confié à CBC News que la candidature tardive du Canada représente un handicap important.

Le Canada est l’un des membres fondateurs de l’ONU, mais sa popularité au sein de l’organisation a été amoindrie sous le premier ministre conservateur Stephen Harper (2006-2015).

Il avait souvent choisi de ne pas participer à l’Assemblée générale annuelle, ainsi qu’à d’autres rencontres de haut niveau. Il s’était aussi rangé sans nuances dans le camp d’Israël.

Depuis son arrivée au pouvoir, en 2015, l’idée fixe du premier ministre Justin Trudeau, en politique internationale, est son désir de voir le Canada reconquérir une place au Conseil de sécurité, d’où le pays a pour ainsi dire été éjecté officiellement en 2010. Le Canada a fait partie du Conseil de sécurité six fois depuis 1948, dont la dernière remonte à 1999-2000.

La Norvège ou l’Irlande en avance sur le Canada?

Le Canada se heurte à ces deux pays qui ont de solides antécédents d’appui à l’ONU. La Norvège est le plus grand donateur d’aide étrangère par habitant. Selon les chiffres les plus récents, Oslo consacre près de 1 % de son revenu national brut (RNB) à l’aide publique au développement (APD), tandis que l’Irlande contribue 0,32 %. Le Canada occupe le troisième rang avec 0,27 % de son RNB.

Le Canada a présenté officiellement sa candidature en 2016, soit environ 10 ans après que l’Irlande (2005) et la Norvège (2007) eurent annoncé leur candidature au même siège non permanent.

« Ce n’est pas très agréable de couper la ligne de cette façon », a déclaré un diplomate européen de haut rang qui a pris la parole sous couvert de l’anonymat. Certains États ont déjà conclu des accords de réciprocité avec les deux autres candidats, comme l’échange de voix, « et nous ne pouvons rompre ces engagements », a-t-il ajouté.

Le Canada n’a pas fourni de raison « justifiable » pour vouloir « être membre du Conseil à ce point et maintenant, a dit un autre diplomate de haut rang du Moyen-Orient. Donne-moi une raison. Explique-moi ça. »

Beaucoup d’agent investi

Le Canada a dépensé à ce jour 1 865 269 $ pour sa campagne en vue d’obtenir un siège au Conseil de sécurité.
Cette somme ne comprend pas les salaires des 13 employés du gouvernement nommés pour travailler à temps plein dans le cadre de la candidature du Canada.

Surveiller les réactions des pays du Moyen-Orient

Ce même fonctionnaire ajoute que le Canada a perdu un certain appui à sa candidature lorsqu’il s’est abstenu sur une résolution clé de l’Assemblée générale en décembre 2017, demandant aux États-Unis d’annuler leur décision de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël.

« Cela affectera la décision de nombreux pays arabes », a déclaré le diplomate de haut rang du Moyen-Orient.

De plus, le Canada s’abstient régulièrement de voter, ou vote contre plus d’une douzaine de résolutions récurrentes sur les questions palestiniennes dont l’Assemblée générale est saisie chaque année, notamment les résolutions sur l’autodétermination des Palestiniens, la souveraineté de ce peuple sur les ressources naturelles et l’illégalité des colonies israéliennes.

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  Actualité 

Israël : Le coup d’état permanent.
 Shmuel Trigano

Europe-Israel News, Déc 01, 2019

La démocratie israélienne traverse une crise structurelle. Le concept de « coup d’Etat permanent » que François Mitterand avait forgé du temps de l’Etat gaullien pourrait nous aider à décrire la situation qui prévaut en Israël depuis plusieurs années. Un arc de forces s’est créé objectivement entre la Cour Suprême, la police et les médias, en tension avec le pouvoir exécutif et donc aussi le pouvoir législatif, celui du parlement.

Montréal : une étudiante juive de McGill appelée à annuler son voyage en Israël

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L’Assemblée nationale a adopté hier mardi 3 décembre une proposition de résolution LREM soutenue par le gouvernement. Mais point de consensus sur la question. Pourtant, le président Macron avait en personne affirmé vouloir élargir la définition de l’antisémitisme à l’antisionism

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