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COMMUNIQUE Octobre 18- Ce que l’abandon des Kurdes par Trump implique pour Israël

DAVOS/SWITZERLAND, 27JAN06 – Recep Tayyip Erdogan, Prime Minister of Turkey captured during the session ‘The New Comparative Advantages’ at the Annual Meeting 2006 of the World Economic Forum in Davos, Switzerland, January 27, 2006. (Source: Wikipedia)

Citation de la Semaine
trois règles simples: 
-Ne dépendre de personne 
-Ne compter sur personne
-N’attendre rien de personne »
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Netanyahu : Israël est prêt à apporter une aide humanitaire au peuple kurde.
https://infos-israel.news,10 octobre 2019

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a condamné l’invasion par la Turquie des zones kurdes en Syrie et a déclaré qu’Israël était prêt à apporter une aide humanitaire au peuple kurde.

«Israël condamne fermement l’invasion turque des zones kurdes en Syrie et met en garde contre le nettoyage ethnique des Kurdes par la Turquie et ses mandataires. Israël est prêt à apporter une aide humanitaire au brave peuple kurde », a déclaré Netanyahou dans un communiqué.

Plus tôt jeudi, Erdogan s’est vanté du fait que l’armée turque a tué 109 soldats kurdes du YPG / SDF, alors que le ministère de la Défense nationale annonçait que deux villages frontaliers avaient été « nettoyés de terroristes », faisant référence aux troupes kurdes, principal allié américain qui s’est battu contre l’Etat islamique.

« L’opération se poursuit avec la participation de toutes nos unités … 109 terroristes ont été tués jusqu’à présent », a déclaré Erdogan dans un discours prononcé devant des membres de son parti AKK à Ankara.

Erdogan a menacé l’Europe, il enverra 3,6 millions de réfugiés musulmans sur le continent si l’invasion de la Syrie est définie comme une occupation.

‘Hey EU, réveillez-vous. Je le répète: si vous essayez de définir notre opération là-bas comme une invasion, notre tâche est simple: nous allons ouvrir les portes et vous envoyer 3,6 millions de migrants », a déclaré Erdogan dans un discours devant le Parlement.

L’invasion a été largement condamnée dans le monde entier. Les dirigeants européens et le président Trump ont mis Erdogan en garde contre toute attaque de la Syrie, affirmant que son assaut aérien était «une mauvaise idée» non soutenue par les États-Unis et appelant Ankara à protéger les minorités religieuses.

Plus tôt cette semaine, la Maison Blanche a donné son feu vert à une invasion turque menacée de longue date dans une zone tenue par les Kurdes en Syrie, entraînant les forces américaines dans un changement de politique étrangère brutal, abandonnant ses partenaires militaires de longue date qui se sont battus contre l’Etat islamique, les Kurdes.

Le SDF, dirigé par les Unités de protection du peuple kurde (YPG), a qualifié le geste de Washington de « coup de couteau dans le dos ».

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Les inquiétudes devant les volte-face et l’absence de stratégie américainesPosted by  on 10/10/19 

Sûr de lui-même et mégalomane inné, il pense poursuivre sa politique hégémonique pour restaurer l’Empire ottoman. Depuis 1974, la Turquie occupe la moitié de l’île de Chypre. Depuis plusieurs décennies, elle opprime les Kurdes et bafoue les droits de l’Homme et toutes les libertés. Imaginons, la Turquie musulmane membre de l’Union européenne… Une candidature qui d’ailleurs n’est toujours pas écartée par Erdogan.

Les Européens laissent faire, craignant un afflux de réfugiés et de djihadistes. Leur inquiétude est de revoir des centaines de ressortissants combattants de Daesh sur leur sol en circulant en toute liberté.

Daesh a perdu la guerre en Syrie et en Irak, mais n’a pas encore rendu les armes. Les 2 000 combattants détenus en prison pourront être relâchés par les Kurdes suite à l’invasion turque. Ainsi, Daesh poursuivra de plus belle ses attentats terroristes spectaculaires dans la région comme en Europe.

La France de Macron critique le lâchage des Kurdes par Donald Trump mais leur a-t-elle, elle, apporté secours ? A-t-elle envoyé des troupes comme elle l’a fait au Sahel ? Emmanuel Macron ne s’est-il pas engagé à maintenir des forces françaises aux côtés des Forces démocratiques syriennes (FDS) et à soutenir financièrement la reconstruction et les services publics sur le territoire qu’elles contrôlent ? Comme de coutume, toujours des promesses non tenues.

Convoquer après coup le Conseil de Sécurité et faire la morale ne suffisent pas, ni contre la Turquie ni contre les Islamistes. Il faut passer aux actes et non pas critiquer toujours Trump qui ne veut plus être le Gendarme du monde. C’est son droit absolu.

Certes, Israël est inquiet des volte-face du président Trump et de l’absence de stratégie cohérente car la psychologie joue un rôle non négligeable sur les leaders et les peuples. Le manque de réaction américaine contre les attaques iraniennes et turques est interprété comme une forte faiblesse des Etats-Unis et de leurs alliés.

Toutefois, le retrait des troupes américaines de Syrie ne change pas fondamentalement l’équilibre des forces dans la région au détriment de l’Etat d’Israël.

Ce départ ne veut pas dire que les Etats-Unis abandonnent l’Etat juif et ses alliés au Moyen-Orient et que les accords stratégiques et militaires signés vont être supprimés. Dans notre région, il existe plusieurs bases américaines importantes, notamment en Turquie et dans plusieurs pays arabes, une flotte en Méditerranée, et des unités mobiles de Marines capables de lancer des opérations ponctuelles.

Certes, le président Trump est imprévisible et change souvent d’avis selon les circonstances mais, sur le fond, il applique ses promesses électorales. La politique étrangère américaine est basée sur deux piliers : ne plus intervenir dans les conflits locaux et ne plus dépenser de l’argent inutile pour des alliés souvent ingrats. Ses prédécesseurs, Bush et Obama, avaient aussi insisté sur les droits de l’Homme et les valeurs démocratiques. Bush a échoué en envahissant l’Irak et en l’abandonnant ensuite aux Iraniens chiites.

Comme Bush, Obama n’avait pas compris que dans un monde tribal, archaïque et profondément religieux, la démocratie ne marche guère. Son aveugle soutien au Printemps arabe et surtout à la confrérie des Frères musulmans en Egypte et à Gaza n’étaient que des échecs successifs et humiliants. Trump réalise qu’il est impossible de changer ces régimes par la force, ni par la volonté des peuples. Pour maintenir une certaine stabilité au Moyen-Orient et au Maghreb, il est préférable d’avoir des régimes et des royaumes totalitaires.

Le départ américain était d’ailleurs prévu de longue date car il s’inscrit dans une liste de promesses électorales du candidat Donald Trump. Il s’inscrit dans une politique planétaire, bien précise et déclarée, du Président américain qui souhaite privilégier les affaires intérieures de son pays et économiser les budgets et les aides financières extérieures. Rappelons que son prédécesseur, Barack Obama, a refusé, dès le déclenchement de la crise syrienne, d’intervenir militairement pour faire chuter le régime sanguinaire de Bachar el-Assad. Nul doute que le syndrome de la guerre du Vietnam l’avait aussi forcé à un retrait de l’Afghanistan et d’Irak. Dans ce domaine, Trump poursuit la même politique étrangère, mais il le fait différemment, avec fracas, et sur Twitter… Il est triste et regrettable que le propriétaire de la Maison Blanche gère si nonchalamment les affaires du monde.

Sur le plan stratégique, et malgré toutes les difficultés en raison aussi de la présence de la Russie, Tsahal et ses différents services de Renseignement trouveront toujours le moyen de poursuivre les raids contre l’acheminement des armes au Hezbollah et contre toute présence de l’Iran sur le plateau du Golan syrien. Concernant les Kurdes, c’est sans doute un coup sévère et inquiétant pour l’avenir de la région. Rappelons que, déjà, dans les années 1960, les Israéliens avaient aidé les Kurdes dans leur combat et pour leur indépendance, dirigé à l’époque par le chef légendaire Moustafa Barzani, mais depuis les temps ont bien évolué et changé…

Dans ce contexte géopolitique nouveau, les Ayatollahs d’Iran se frottent les mains et Vladimir Poutine suit de près la situation en demeurant sur le sol syrien avec ses 63 000 soldats et ses milliers de mercenaires.

Dans la jungle du Moyen-Orient, le combat de l’Etat d’Israël se poursuivra contre l’Iran, Daesh et le Hezbollah, avec ou sans la présence américaine en Syrie.

En conclusion, le départ des soldats américains de Syrie confirme une fois de plus que nous ne devrions toujours compter que sur notre puissante armée, seul Tsahal est vraiment capable de nous défendre contre les menaces proches et lointaines.

 Freddy Eytan

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Message clair de Netanyahu à Trump : « Nous apprécions le soutien américain, mais Israël se défendra de toute menace »

infosisrael.news, 10 octobre 2019

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré jeudi qu’Israël devait se défendre – malgré le soutien des États-Unis. Dans le contexte d’une campagne lancée par la Turquie dans le nord-est de la Syrie contre les Kurdes, à la suite du retrait des forces américaines du pays, Netanyahu a déclaré: « Nous apprécions le soutien des États-Unis au cours des dernières années. La pression économique qu’il exerce sur l’Iran est influente. Cependant, Israël se défendra pour faire face à toute menace.  »

Netanyahu a prononcé un discours lors de la cérémonie commémorative à la mémoire de la guerre de Yom Kippour dans la salle commémorative Herzl, également sous la participation du président Reuven Rivlin. « L’Iran menace de nous rayer de la carte. Il dit explicitement qu ‘ » Israël disparaîtra « . Nous devons donc nous préparer au danger. » Il a ajouté que « l’armée israélienne est prête à faire face à toute menace avec son pouvoir, ses armes et son intelligence ».

Dans le contexte des avertissements de Netanyahu sur la menace à la sécurité, le cabinet politique chargé de la sécurité s’est réuni plus tôt cette semaine pour la première fois depuis le débat électoral qui a duré plus de cinq heures. Selon une source au cours de la discussion, un des scénarios évoqués serait une inquiétude israélienne quant à une tentative iranienne de lancer une attaque stratégique contre l’une des installations sensibles israéliennes à l’aide de missiles de croisière, semblable à une attaque contre les champs pétrolifères d’Arabie saoudite. Cette inquiétude a été exacerbée par le manque de réaction des États-Unis et de l’Arabie Saoudite à l’incident survenu en Arabie Saoudite le mois dernier.

Selon la source, la préparation d’une telle expérience iranienne est un « événement complexe » en termes de capacités de défense aérienne et nécessite l’élaboration d’un plan de défense ayant des implications budgétaires de milliards de shekels, ce qui nécessitera une réduction transversale. Selon lui, c’est dans ce contexte que Netanyahu a lancé un appel urgent pour la mise en place d’un gouvernement d’union chargé de le gérer.

Le chef d’état-major Aviv Kochavi a déclaré à la lumière de ces préoccupations , lors d’une cérémonie commémorative organisée lundi à la mémoire de  la brigade des parachutistes, que « l’été dernier a été marqué par des incidents de sécurité, au-delà, dans des zones proches et lointaines. Nous gardons les yeux ouverts, procédons à des évaluations quotidiennes et prenons des décisions professionnelles responsables en vue de provoquer des attaques et de contrer les menaces, tout en maintenant l’équilibre sécuritaire.  »

Le chef d’état-major a également ajouté: « Nous ne permettrons pas de dommages à l’État d’Israël et, le cas échéant, nous réagissons avec force. Nous savons que nous devons être préparés et adaptés aux défis du présent et de l’avenir, à l’étendue des forces, au type d’unités et aux méthodes de combat. Ce sont des défis en matière de sécurité, nous avons déjà été confrontés à l’État d’Israël et à nous aujourd’hui. Nous les avons vu dans le passé, et nous pouvons les avoir aujourd’hui aussi.  »

Les déclarations de Netanyahu découlent de la déclaration du président turc Recep Tayyip Erdogan d’ouvrir une campagne « du printemps de la paix » contre les forces kurdes, qui visait, selon lui, à contrer la « menace terroriste  » dirigée contre son pays. Son annonce intervient quelques jours après la décision de Trump d’extrader les troupes américaines stationnées dans la région, après un appel téléphonique avec Erdogan, malgré les critiques acerbes .

Les puissances craignent que l’opération ouvre un nouveau chapitre d’une guerre prolongée en Syrie, exacerbant les tensions régionales. Trump, cependant, a déclaré que les États-Unis devraient mettre fin à ces guerres dans la région. Il a qualifié la participation américaine au Moyen-Orient de « la plus grande erreur » à Washington.

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Israël: lancement d’une pétition par des officiers de réserve pour aider les Kurdes
i24NEWS,10 octobre 201924news, 10 octobre 2019

Israël est un pays qui a les moyens d’aider le peuple kurde et le moment est venu pour le faire”

Des dizaines d’officiers des forces de défense israéliennes ont signé jeudi une pétition appelant l’État à fournir une assistance humanitaire aux combattants kurdes du nord de la Syrie attaqués par la Turquie.

La pétition est une initiative du militant social et politique Yaïr “Yaya” Fink.

“En tant que Juifs et Israéliens, nous ne pouvons pas rester à côté d’un autre peuple abandonné par ses alliés et laissé sans défense,” a-t-il déclaré.

“Nous nous souvenons très bien de ce qui se passe lorsque les Nations du monde abandonnent le destin d’un peuple”, a écrit M. Fink dans sa pétition en ligne.

“Israël est un pays qui a les moyens d’aider le peuple kurde et le moment est venu pour le faire”, a-t-il estimé. 

La pétition de Fink exhorte Israël à fournir de la nourriture, des vêtements, des médicaments, des renseignements et une assistance militaire aux combattants kurdes.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a condamné “vigoureusement” jeudi “l’invasion” des forces turques dans le nord-est de la Syrie et a mis en garde contre un potentiel “nettoyage ethnique” des Kurdes dans ce secteur.

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                  Actualité                      

Haïfa : des plombiers arabes renoncent à facturer leur cliente après avoir appris qu’elle était une survivante de la Shoah

i24NEWS, 08 octobre 2019

Deux plombiers arabes israéliens de la ville de Haïfa (nord), ont renoncé à facturer leur service à une cliente après avoir découvert que celle-ci était une survivante de la Shoah, âgée de 95 ans, a rapporté la chaîne Channel 12.
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Chemini Atséret / Sim’hat Torah 

Après les sept jours de Soukkot, nous arrivons aux joyeuses fêtes de Chemini Atséret/Sim’hat Torah.En diaspora, le premier jour est appelé par son nom biblique, Chemini Atséret. Nous demeurons encore dans la soukkah, mais sans bénédiction. Yizkor, la prière en mémoire des défunts, est également dite ce jour-là.

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