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Communiqué: Pourquoi les Juifs qui ont massivement soutenu le mouvement pour les droits civils, sont-ils perplexes face à Black Lives Matter?

 

 

Citation de la Semaine

“L’antisémitisme n’est jamais un but, il n’est qu’un moyen, il est la mesure des contradictions sans issues. L’antisémitisme est le miroir des défauts d’un homme pris individuellement, des sociétés civiles, des systèmes étatiques. Dis-moi ce dont tu accuses les Juifs et je te dirai ce dont tu es, toi-même, coupable.”

Vie et Destin (1980) de Vassili Grossman

 

Black Lives Matter | Shot at the November 25th Ferguson vigil| (Flickr)

Articles Suggérés

Black Lives Matter accuse Israël de ‘génocide’ et soutient le BDS

 ERIC CORTELLESSA 
Times of Israel, 4 août  2016
 

Jewish lives matter ! Les vies juives comptent aussi !

 Michèle Mazel,
Jforum.fr, 17 juin 2020

Goldnadel: «Quand la gauche tait le racisme anti-juif»

Gilles William Goldnadel
https://www.lefigaro.fr/, 15 juin 2020

 

APERÇU DE L’ACTUALITÉ

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Black Lives Matter accuse Israël de ‘génocide’ et soutient le BDS

ERIC CORTELLESSA
Times of Israel, 4 août  2016

Avant les élections, l’association publie un document parlant de l’Etat juif comme un ‘état d’apartheid’ et demande la fin du soutien américain

WASHINGTON – Suite aux conventions nationales républicaine et démocrate, des groupes associés au mouvement Black Lives Matter (les vies des Noirs comptent) a publié lundi une plate-forme qui étiquette Israël comme un « état d’apartheid » et crucifie les Etats-Unis pour leur alliance avec un pays qui pratique selon eux un « génocide » contre les Palestiniens.

La plate-forme, qui réclame « la fin de la guerre contre les Noirs », marque la première entrée officielle de l’association dans le débat sur des politiques fédérales particulières américaines. Dans le passé, Black Lives Matter a été remarqué pour ses manifestations contre les inégalités du système pénal du pays qui désavantagent les afro-américains et les autres minorités.

Le document présente 40 propositions politiques, dont l’abolition de la peine de mort, des inscriptions gratuites dans les universités publiques, la promulgation de dédommagement pour les Américains noirs, et aborde la politique étrangère des Etats-Unis dans une section intitulée « Investir – Désinvestir ».

Très critique de l’Etat juif, qui selon elle « pratique une discrimination systématique et a maintenu une occupation militaire de la Palestine depuis des décennies », la plate-forme a dédié une section à la relation israélo-américaine. « Les Etats-Unis justifient et promeuvent la guerre mondiale contre le terrorisme par ses alliances avec Israël et leur complicité dans le génocide qui a lieu contre le peuple palestinien », est-il écrit dans le texte.

La plate-forme continue en suggérant que la relation étroite entre les Etats-Unis et Israël, et l’engagement américain à sa sécurité, rendent « les citoyens américains complices des agressions commises par le gouvernement israélien. »

« Israël est un état d’apartheid avec plus de 50 lois qui sanctionnent la discrimination contre le peuple palestinien, est-il écrit. Les maisons et terres palestiniennes sont régulièrement rasées pour faire de la place à des colonies israéliennes illégales. Les soldats israéliens arrêtent aussi régulièrement des Palestiniens âgés de seulement quatre ans sans procédure régulière. Chaque jour, les Palestiniens doivent passer des checkpoints militaires le long d’un mur d’apartheid financé par les Etats-Unis. »

La barrière de sécurité d’Israël a été construite pendant la deuxième intifada, entre 2000 et 2005, pour empêcher les terroristes kamikazes palestiniens d’entrer dans le pays. Plus de 1 000 civils israéliens ont été tués pendant cette période, selon l’institut international du contreterrorisme.

 

A la fin de cette section, la campagne de Boycott, Désinvestissements et Sanctions (BDS) contre Israël est citée comme une ressource, ainsi qu’un site internet pour la solidarité entre Noirs et Palestiniens.

La plateforme a été publiée par The Movement for Black Lives (le mouvement pour les vies noires), qui comprend le réseau Black Lives Matter, le Collectif pour la libération noire, et le Centre pour les droits conditionnels, qui promeuvent souvent la cause palestinienne.

Ces deux dernières années, il y a eu beaucoup de spéculations sur des tentatives du mouvement pro-palestinien de converger avec Black Lives Matter et d’autres campagnes de justice sociale.

Pendant des manifestations sur le traitement par la police des afro-américains à Ferguson (Missouri) et à Baltimore (Maryland), des militants se sont plaints aux journalistes que la présence de policiers lourdement armés dans ces villes était comparable à la situation à Gaza.

Cette réclamation avait eu lieu presque un an après la guerre entre Israël et le Hamas en 2014 dans la bande de Gaza. A l’époque, le centre de recherche Pew avait montré que 43 % des Afro-américains se positionnaient en faveur d’Israël dans le conflit, contre 20 % en faveur des Palestiniens.

 

A la convention nationale républicaine il y a deux semaines, une tentative de présenter une telle coalition a été exposée. Abbas Hamideh, 41 ans, de la Coalition du droit au retour en Palestine, avait déclaré au Times of Israël qu’il était à Cleveland pour manifester contre Donald Trump, le candidat républicain, aux côtés des militants de Black Lives Matter.

« En tant que Palestiniens, nous sommes solidaires d’eux. Nous avons été colonisés depuis 68 ans, donc c’est un lien naturel, c’est une alliance naturelle pour nous », a-t-il déclaré.

Hamideh avait continué en déclarant son opposition à une solution à deux états et à la notion même d’état juif, et qu’il promouvait « une Palestine libre de la rivière à la mer », répétant un chant associé au Hamas, organisation terroriste qui dirige la Bande de Gaza.

Source Primaire LIEN

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Jewish lives matter ! Les vies juives comptent aussi ! 

Michèle Mazel,
Jforum.fr, 17 juin 2020

Jewish lives matter ! Les vies juives comptent aussi !
La vague de protestations déclenchée par ce qu’il faut bien appeler le meurtre d’un noir américain sur fond de racisme et de violences policières a dépassé les frontières des Etats Unis pour atteindre l’Europe.

En Israël aussi il y a eu des manifestations de solidarité et c’est normal. Il y a pourtant une autre forme de racisme, peut-être plus insidieuse mais non moins meurtrière comme on a pu le constater tout au long de l’histoire. Cela s’appelle l’antisémitisme. Poussé à son paroxysme, il a fait six millions de morts. Un tiers de la population juive mondiale à l’époque. L’horreur des camps n’a pourtant pas mis fin à la haine des Juifs. D’où la question : les vies juives ne comptent pas, elles ? Pourquoi ne s’en préoccupe-t-on pas aussi ? Pourquoi n’y a-t-il pas de manifestations de masse, des réactions unanimes contre des attaques perpétrées aujourd’hui encore contre des hommes, des femmes et parfois des enfants juifs au seul motif qu’ils sont Juifs ? Elles se comptent pourtant par milliers chaque année aux Etats-Unis comme en Angleterre ou en France.

Il ne s’agit pas de bavures policières et ce ne sont pas des policiers qui sont à l’origine de ces attaques.  Non, ce sont des citoyens ordinaires qui ne peuvent supporter de voir des Juifs. N’importe quel juif. « Les Juifs, uniquement leur portent aux dents. La vue du caftan, des barbes et des papillotes les électrisent » écrivait Albert Londres en 1929. C’est hélas toujours vrai aujourd’hui. On ne comptent plus les morts. Les attentats sanglants contre des synagogues aux Etats-Unis de ces deux dernières années. En France l’attentat de la synagogue de la rue Copernic. Celui de la rue des Rosiers.

Ilan Halimi pris pour cible et atrocement torturé parce que juif. Les petites victimes de l’école Ozar Hatorah de Toulouse, des enfants de 4, 5 et 7 abattus froidement. L’Hyper Casher. La liste est hélas longue. Il y a aussi des individus   « dérangés »   qui s’en prennent à d’inoffensives vieilles dames juives et les assassinent sauvagement alors qu’elles se croyaient en sécurité dans leur appartement.

A cela s’ajoute le harcèlement ordinaire des étudiants juifs dans les grandes universités américaines et parfois françaises. Les Juifs pris à partie dans les rues de la capitale. Les graffitis. Les tweets haineux. Ou encore ces accusations d’un autre âge : « Les Juifs apportent la peste et le choléra » réactualisées par ceux qui clament que les Juifs sont à l’origine de la pandémie actuelle.

A voir les pancartes brandies le 13 juin à Paris, du genre et les cris de  « sales juifs » proférés le point levé lors de la « grande manifestation anti-raciste » à Paris samedi 13 juin on en arriverait à croire que le seul racisme qui chatouille la conscience humaine est celui qui est dirigé contre les noirs. Enfin les noirs qui ne sont pas juifs bien sûr. Parce que des Juifs à la peau sombre il y en a.

Source Primaire LIEN

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Goldnadel: «Quand la gauche tait le racisme anti-juif»

Gilles William Goldnadel
https://www.lefigaro.fr/, 15 juin 2020

 Lors de la manifestation de samedi contre le racisme, des cris antisémites ont été entendus par les policiers. Mais selon l’avocat et chroniqueur, une partie de la presse n’a pas relayé ces faits. Cette pudeur en dit long sur le traitement idéologique réservé à ce mouvement, estime-t-il.
Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Chaque semaine, il décrypte l’actualité pour FigaroVox. Son dernier ouvrage Névroses Médiatiques. Le monde est devenu une foule déchaînée est paru chez Plon.

 

Il fallait que la semaine calamiteuse que nous avons connue se termine par une dernière calamité.
La ministre de la Justice avait considéré que l’émotion de l’affaire Traoré sur le parvis du Palais de Justice valait bien passe-droit. Et son collègue de l’Intérieur, décrétait que la même émotion méritait que l’on se mette à genou et que la tolérance zéro ne s’applique que pour les forces de l’ordre sur la base du soupçon avéré. La dernière calamité aura été qu’on a crié «sales juifs!» samedi dernier dans les rues de Paris lors d’une prétendue manifestation antiraciste.

Mais à la vérité, l’aspect le plus calamiteux de la chose n’est pas là. Il niche avant tout dans son déni ou dans son ergotage. Bien que les faits soient indéniables, bien qu’on possède l’image et le son, on aura tout entendu pour qu’on n’entende rien.

Un communiqué officiel de la Préfecture indiquait clairement que des manifestants scandaient « Sales juifs ! ».Comme d’habitude, et au rebours de TF1Europe 1 et CNews, l’audiovisuel de service public verrouilla l’information pour raisons idéologiques. Tous les moyens furent bons pour barguigner. Alors même que fut publié à 17h 30 un communiqué officiel de la Préfecture qui indiquait clairement que des manifestants scandaient: «Sales juifs!». Le préfet de police signale ces propos antisémites à la justice.

L’existence de ce communiqué aurait dû, à lui seul, faire commande aux médias d’en informer le citoyen. Au-delà de ce signalement officiel émanant des policiers sur le terrain, des images et du son des cris haineux d’une foule provenaient d’un enregistrement publié… mais par Valeurs Actuelles!

Des puristes objectaient finement que l’enregistrement n’était pas «sourcé». On voudra bien comparer avec le déluge médiatique, que j’avais dénoncé, pour un simple tag anonyme sur la vitrine de Baggelstein pendant la crise des gilets jaunes que nos puristes n’érigèrent en doute. Il est vrai que l’on soupçonnait l’extrême droite et non une foule bigarrée…

Il y a plus de preuves de la présence d’antisémitisme lors de cette manifestation du comité Adama que de celle de racisme dans l’affaire Traoré…

Et puis, ergotèrent les ergoteurs, combien de manifestants ont crié finalement le cri proscrit? Quelques-uns ou même peut-être seulement un seul?

De tous, et comme toujours, M. Mélenchon fut le plus offensé, lui qui considéra que le communiqué offensant du préfet était une offense faite à l’antiracisme sacré. Il est vrai que lorsqu’on considère le rabbin d’Angleterre responsable de la défaite de son ami antisémite Corbyn, on est plus à une vilenie clientéliste près.

Bien évidemment, le fait que cette manifestation donna lieu à des démonstrations d’obsession anti Israélienne particulière fut également passé par les médias en pertes et dénis. Valérie Abécassis de la chaîne I24, ordinairement placide, n’en est pas revenue de ce déchaînement de haine contre l’État juif qui reprochait notamment au pays honni d’avoir formé les policiers français racistes.

Nul n’eut la curiosité déplacée de questionner le rapport entre Israël et l’affaire Traoré. Une chose est certaine pour en terminer sur le terrain factuel à destination des puristes: il y a plus de preuves de la présence d’antisémitisme lors de cette manifestation du comité Adama que de celle de racisme dans l’affaire Traoré…

Sur le fond, ce déni de l’antisémitisme dans le milieu prétendument antiraciste et spécifiquement islamo-africain, je ne le connais que trop bien professionnellement. Il aura fallu bien des massacres, de Fofana pour Ilan Halimi, de Coulibaly dans l’Hypercasher, d’un autre Traoré pour Sarah Halimi, pour pouvoir sortir, un peu, mais un temps seulement manifestement, du déni.

Le juif d’aujourd’hui, c’est son drame, est vu, via Israël, comme un nationaliste occidental et un blanc au carré, haï par l’extrême gauche internationaliste.

J’aurais beaucoup écrit pour expliquer que ce racisme anti-juif était devenu l’excroissance hystérique du racisme anti-blanc interdit d’être dit. Il y a cent ans, le Juif était regardé comme un «nègre» (Céline) apatride, détesté par l’extrême droite.

Le juif d’aujourd’hui, c’est son drame, est vu, via Israël, comme un nationaliste occidental et un blanc au carré, haï par l’extrême gauche internationaliste et ses alliés férocement anti-occidentaux.

Ce même déni est aisément constatable l’autre côté de l’Atlantique. C’est ainsi que nul, hormis Les Echos, n’aura eu le courage d’écorner la réputation de l’encensé révérend Al Sharpton qui prononça l’homélie la plus envolée mais aussi le discours le plus rude contre le président honni des États-Unis lors des obsèques de George Floyd. Pas même Le Monde qui a opportunément oublié son article du 13 décembre 2014 intitulé «Al Sharpton prêche en eaux troubles»

Je cite les passages les plus éclairants du personnage aujourd’hui sanctifié: «… Quitte à se fourvoyer, comme en 1987, lorsqu’il monte en épingle une fausse affaire de viol collectif d’une adolescente noire par des blancs. Un désastre médiatique qui inspira au romancier Tom Wolfe le personnage du sulfureux révérend Bacon dans le «Bûcher des vanités» … «Sa rhétorique aux accents antisémites finit de ternir sa réputation, notamment lors des émeutes de Crown Heights en 1991, qui opposèrent juifs orthodoxes et noirs de Brooklyn après un accident de la route…».

La dernière calamité montre que la question du racisme du faux antiracisme coloré n’est toujours pas osée. Pour sortir de l’univers concentrationnaire mental calamiteux dans lequel nous sommes enfermés et qui nous empêche maintenant de regarder tant des fictions cinématographiques que la réalité, coupons les barbelés.

Source Primaire LIEN

 

APERÇU DE L’ACTUALITÉ

 

Shraga Blum
LPH INFO.COM, juin 13, 2020

Pour la première fois, un officiel libyen accorde une interview à un média israélien et exprime son désir de normaliser un jour les relations avec l’Etat juif. Le vice-Premier ministre Abd al-Salam al-Badri a répondu (par téléphone) aux questions de la journaliste Pazit Rabina du journal Makor Rishon.
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Syrie-Irak: les sites juifs sont en ruines et irréparables

JFOURM.FR,10 juin 2020

Selon un projet de recherche, près de la moitié des sites juifs en Syrie et un quart des sites en Irak ont ​​été détruits. En Irak, au moins 68 des 297 sites du patrimoine juif se sont détériorés au point d’être irréparables, a déclaré l’Initiative du patrimoine culturel juif basée à Londres dans son rapport, publié plus tôt cette semaine.En Syrie, au moins 32 de ces sites sur 71 ont franchi le point de non-retour, selon le rapport.

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Israël : des chercheurs disent avoir produit de l’électricité avec des plantes

Agence France-Presse , 12 juin 2020

Des scientifiques israéliens de l’Université de Tel-Aviv ont réussi, au terme de plusieurs années de travaux, à produire de l’électricité à partir de plantes, montrant que ces végétaux peuvent être une source d’énergie « propre ».

Shabbat Shalom

 

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