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Communique: Pourquoi l’Union européenne continue-t-elle de s’acharner sur Israël? (Fev 14,2020)

The Flag of Europe is the flag and emblem of the European Union (EU) and Council of Europe (CoE). It consists of a circle of 12 golden (yellow) stars on a blue background. It was created in 1955 by the CoE and adopted by the EU, then the European Communities, in the 1980s.
(Source: Wikipedia)

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UE-ONU : psychanalyse d’un déni de réalité

By Marc

11 février 2020
L’Union européenne prend des mesures contre Israël

Shraga Blum

LPH INFO.COM, 5 février 2020,

Les nouvelles alliances stratégiques de l’Etat Juif

Freddy Eytan

Le CAPE de Jérusalem, 2/05/20

APERÇU DE L’ACTUALITÉ

UE-ONU : psychanalyse d’un déni de réalité

By Marc

11 février 2020

 

Le 28 janvier 2020, le Président américain, Donald Trump, a présenté son « Deal du siècle » visant à régler, ce qui est couramment appelé, « le conflit israélo palestinien ». Celui-ci préconise, notamment, l’annexion, par Israël, de la très grande majorité des implantations juives de Cisjordanie, ainsi que celle de la vallée du Jourdain. Ce projet a, immédiatement, provoqué l’ire internationale : rejeté par Mahmoud Abbas, il l’a également été par l’Union Européenne qui a mis en garde Israël de n’avoir pas « l’audace d’annexer des parties de la zone C de Cisjordanie ». En effet, pour l’UE comme pour l’Onu, la zone C est un « territoire occupé par Israël » qui doit être restitué aux palestiniens. Il convient donc de s’interroger sur ce déni onusien et européen de la réalité géopolitique, et, partant, s’il n’a pas une portée quasi psychanalytique.

La Cisjordanie a été annexée par le Royaume Hachémite, le 24 avril 1950. Cette annexion n’a jamais été contestée. Mieux, l’Onu a intégré la Jordanie en son sein (en 1955) avec ses nouvelles frontières résultant de l’annexion. En septembre 1970, la Jordanie a massacré les terroristes palestiniens (par milliers), lorsqu’ils envisageaient de renverser le roi Hussein et de s’emparer de son trône. Pour mettre un terme à leur capacité de nuisance, elle a même, dans l’exercice de sa souveraineté, chassé les Fédayins et Yasser Arafat au Liban (en juillet 1971). Plus tard, lorsque la Jordanie a renoncé à sa souveraineté sur la Cisjordanie (le 31 juillet 1988), elle a juste conservé le contrôle de l’Esplanade des Mosquées à Jérusalem (Israël ayant marqué son accord, par crainte d’une tentative de reconstruction du Temple par des Juifs religieux, ère messianique obligeant). Par la suite, les accords de paix d’Oslo ont divisé la Cisjordanie en 3 zones, réservant à Israël, le contrôle sur 60% de sa surface.

Il résulte de ces mutations géopolitiques que la Cisjordanie n’a jamais été un « territoire palestinien », et encore moins un « territoire palestinien occupé depuis 1967 ». La question se pose donc de comprendre la raison pour laquelle, l’UE et l’Onu refusent d’admettre la réalité géopolitique et comment elles sont parvenues à lui substituer une thèse faisant d’Israël « un occupant de l’Etat de Palestine ».

Le déni de l’UE et de l’Onu (et leur enfermement idéologique) trouve, sa source dans la période qui a suivi le désengagement jordanien de la Cisjordanie, en juillet 1988. Compte tenu de la nature de « biens sans maître » qu’étaient devenues les terres non annexées par Israël, Yasser Arafat s’est empressé, le 15 novembre 1988, de déclarer « l’indépendance de la Palestine » sur la Cisjordanie en fixant la capitale palestinienne dans la partie orientale de la vieille ville de Jérusalem.

Théoriquement, Il ne s’agissait que d’une déclaration symbolique pour plusieurs raisons : elle a été faite depuis Alger, Yasser Arafat se trouvait en Tunisie depuis 12 ans, les palestiniens ne contrôlaient pas le territoire (en partie désertique), bon nombre de Juifs y vivaient depuis 1967 et  Jérusalem Est avait été annexée (en 1967).

Étrangement, et contre toute attente, l’Onu a, le 15 décembre 1988, adopté la résolution 43/177 qui a « pris acte de la proclamation de l’Etat palestinien » (par le Conseil national palestinien le 15 novembre 1988) et décidé que le terme « Palestine » devait se substituer à celui d’Organisation de Libération de la Palestine » (sic).

C’est pourtant tardivement, en l’occurrence le  6 mai 2004, que l’Assemblée générale de l’Onu a adopté la résolution 59/292 sur le statut « du territoire palestinien occupé depuis 1967 » en ce compris Jérusalem Est (c’est-à-dire le Mont du Temple). Grâce à ce texte, l’Onu s’est arrogée le droit d’invoquer ce concept (absurde) « d’occupation israélienne de terres palestiniennes ». Ce positionnement onusien (en 2004) était, néanmoins, d’autant plus étrange qu’à cette époque, Israël était sous le feu des attentats suicides commis par des terroristes palestiniens. Le Conseil de sécurité de l’Onu avait d’ailleurs, adopté des résolutions (1397 le 12 mars 2002, 1402 le 30 mars 2002, et 1403 le 4 avril 2002) marquant sa vive préoccupation, quant au terrorisme palestinien. Il aura donc suffi à l’Onu, de détourner la portée de la résolution 242 (de 1967 qui concernait « l’occupation partielle de la Jordanie » en juin 1967) pour construire sa nouvelle doxa internationale de « l’occupation israélienne ».

Ainsi, et avec sa résolution 59/292 du 6 mai 2004, l’Assemblée générale de l’Onu a, tout bonnement, solutionné ses incapacités et carences passées résultant :

– du refus, par les pays arabes et des arabes de Palestine, de se conformer à la résolution 181 portant partage de la Palestine

– de son absence de protection d’Israël (dans les années 60-70), alors que certains de ses membres (Liban, Syrie, Egypte, Irak, Jordanie) aspiraient à sa destruction

– de son absence de protection des palestiniens lorsqu’ils se faisaient massacrer par l’armée Jordanienne (en septembre 1970), suite à leur tentative avortée de coup d’Etat.

– de la reconnaissance de l’Olp comme représentant unique du peuple palestinien avec les résolutions, 3210 du 14 octobre 1974, et 3226 du 22 novembre1974 (sur la reconnaissance des « droits inaliénables des palestiniens », en l’occurrence le droit à l’autodétermination et la possibilité d’avoir un Etat), alors que ce mouvement s’était fixé pour objectif de détruire Israël (en violation des principes de la Charte de l’Onu)

– du refus de conférer aux accords d’Oslo leur portée juridique, alors qu’ils ont posé les bases d’une organisation nouvelle de la Cisjordanie, prélude à la création d’un Etat palestinien (jamais intervenue, compte tenu de la reprise des attentats terroristes palestiniens). Sur ce point, la présence de Tsahal au check points résulte des accords de paix israélo palestiniens, et non d’une prétendue occupation.

– de la reconnaissance de l’Etat de Palestine, intervenue le 29 novembre 2012, sans affectation de territoires spécifiques

En tout état de cause, et grâce à la résolution 59/292 du 6 mai 2004, l’Onu et l’UE peuvent marteler, dès qu’elles le veuent, qu’Israël occupe les territoires palestiniens depuis 1967. De même, dans son avis de juillet 2004, la CPI (née en 2002) a repris cette terminologie (impropre), concernant la construction de la clôture de sécurité.

Ainsi, ce stratagème a permis à l’Onu de substituer au conflit anciennement « israélo arabe », un conflit « israélo palestinien » en invoquant la revendication par deux peuples, d’un territoire donné, en inversant les responsabilités et en occultant les modifications géopolitiques.

Comble de l’injustice, Israël est présenté comme une puissance régionale, odieuse, qui opprime les pauvres palestiniens (alors que ceux-ci ne font que poursuivre le projet arabe visant à la destruction d’Israël, d’abord avec l’Olp, puis, désormais, avec le Hamas, le jihad islamique… et toutes les mouvances terroristes palestiniennes…)

Si donc le plan de Trump a peu de chance d’aboutir, il n’en est pas moins réaliste, en ce qu’il respecte les étapes géopolitiques successives. Pour leur part, l’UE et l’Onu sont, psychanalytiquement, dans un déni de réalité qui les empêchera définitivement de grandir, si elles restent enfermées dans leur projection fantasmée.

L’Union européenne prend des mesures contre Israël

Shraga Blum

LPH INFO.COM, 5 février 2020,

 

Un jour a peine après les menaces proférées par le délégué aux Affaires étrangères de l’Union européenne Josep Borrell, et alors qu’Israël n’a pas encore avancé d’un pouce dans l’extension de la loi israélienne sur les localités juives et la vallée du Jourdain, l’UE a déjà annoncé une première mesure anti-israélienne.

Mercredi midi, Bruxelles a annoncé une enveloppe budgétaire de 16 millions d’euros en faveur des constructions illégales de l’UE dans les zones C de Judée-Samarie, pourtant sous responsabilité exclusive israélienne en vertu des Accords d’Oslo. Depuis des années, en coopération avec l’Autorité Palestinienne, l’Union européenne finance des constructions illégales destinées à établir des réalités sur le terrain pour imposer un « Etat palestinien ».

Dans son communiqué, l’UE indique qu’avec le Danemark et d’autres pays donateurs elle va créer quinze secteurs dans les zones C dans lesquelles elle va construire des infrastructures de toutes sortes, des écoles, des immeubles etc., présentant sournoisement cette initiative comme une « aide humanitaire ». Avec un toupet sans nom, l’UE affirme que « les zones C forment une importante part des territoires palestiniens sous occupation et que leur développement est destiné à la création d’un Etat palestinien viable et doté de continuité territoriale ».

Au nom du mouvement Regavim, son directeur-général Meïr Deutsh a réagi: « Quiconque affirme que Beit-El, Hevron, Shilo, les palais des Hasmonéens, Herodion ou les tunnels qui acheminaient l’eau au Temple de Jérusalem sont des lieux que les Juifs ont volé aux Arabes sont tout simplement des antisémites déguisés en bienfaiteurs. C’est cet antisémitisme qui a poussé les Européens à aider les Arabes à prendre le contrôle de milliers d’hectares de terres et construire des milliers de structures illégales, en violation flagrante des Accords d’Oslo, du droit international et de la loi israélienne ».

Meïr Deutsch a souligné que de nombreuses autres populations en difficulté à travers le monde ne bénéficient pas d’une telle « sollicitude humanitaire » de la part de l’Union européenne, même pas celles qui vivent dans des pays arabes ni même celles qui vivent dans les zones A et B sous contrôle de l’Autorité Palestinienne, preuve qu’il s’agit d’un programme politique anti-israélien et non pas d’une volonté sincère de venir en aide à des populations en difficulté.

Il a ensuite félicité la Grande-Bretagne pour avoir quitté cette organisation antisémite et a espéré que d’autres pays suivront son exemple.

Cette décision de l’Union européenne confirme qu’il s’agit d’une institution représentant un continent en total déclin moral. A Israël de prendre maintenant les décisions et initiatives qui s’imposent pour remettre en place cet organe et barrer la route à ses initiatives malveillantes.

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Les nouvelles alliances stratégiques de l’Etat Juif

Freddy Eytan

Le CAPE de Jérusalem, 2/05/20

Dans les années 1950 alors que l’ensemble du monde arabe déclarait la guerre à Israël, David Ben Gourion avait réussi à nouer des relations diplomatiques fructueuses avec la Turquie et l’Iran, deux Etats musulmans, (sunnite et chiite) non arabes.

Aujourd’hui, les pays du Moyen-Orient changent de mains et de visages et demeurent instables, en raison des intentions belliqueuses de ces deux Etats musulmans, et suite à la montée en puissance des organisations terroristes islamiques.

Souhaitant redevenir des puissances régionales face à Israël, et en cherchant à dominer le monde musulman, l’Iran des Ayatollahs et la Turquie d’Erdogan sont donc devenus les pires ennemis de la majorité écrasante des pays arabes. L’Arabie saoudite, et les Emirats du Golfe persique sont alignés avec Israël dans un front commun contre l’Iran.

Dans les années 1950, l’Europe était pro-israélienne, la France et la Grande Bretagne ont même participé à une campagne militaire aux côtés des soldats de Tsahal, pour renverser le régime égyptien du colonel Nasser, dans le cadre de la fameuse Opération Mousquetaire de 1956.

Aujourd’hui, l’Union européenne est absente du Moyen-Orient mais demeure obstinée à régler le problème palestinien et à préserver l’accord signé avec l’Iran sur le nucléaire. La récente visite du nouveau chef de la diplomatie européenne à Téhéran et ses « menaces » à l’encontre du gouvernement israélien- concernant une éventuelle « annexion des colonies » – prouvent que l’UE poursuit une politique dictée par des hauts-fonctionnaires de Bruxelles, complètement déconnectés des changements géopolitiques intervenus dans notre région. Ignorants également que les pays de l’Est sont devenus plus pragmatiques et préfèrent plutôt se rapprocher des positions israéliennes. Quant aux pays du Balkan, l’alliance avec Israël demeure solide sur tous les plans. Elle s’est considérablement renforcée récemment avec des accords énergétiques.

Au lendemain de la publication du « plan du siècle », certains observateurs se sont précipités pour nous dire que la France de Macron a enfin modifié sa politique étrangère, et que sous les pressions de l’Elysée, le Quai d’Orsay est devenu plus réticent à l’égard des Palestiniens. Actuellement, nous constatons que rien n’a vraiment changé. La réaction première de Paris n’était en réalité laconique pour des raisons de « politesse diplomatique » à l’égard de Washington. Elle avait en effet salué les efforts du président Trump, mais 48 heures après, la France revenait sur ses positions antérieures et pro-palestiniennes.

Les alliances et les liens stratégiques évoluent donc mais dépendront toujours et essentiellement des intentions et des intérêts des Etats-Unis et de la Russie dans notre région, et ailleurs.

Dans les années 1960, les pays africains, indépendants du colonialisme français et britannique, avaient choisi Israël pour reconstruire leurs Etats et former leurs armées. Suite à la guerre de Kippour, et en raison des interventions soviétiques et celles du colonel Kadhafi, ces pays avaient rompu leurs relations.

Devant la montée en puissance des islamistes et les intentions hégémoniques de l’Iran, les pays africains se rapprochent de plus en plus de l’Etat Juif. Ainsi, après le Tchad, le Soudan, membre de la Ligue arabe, est sur la voie de nouer des relations diplomatiques.

Jusqu’aux années 1990, la Chine et l’Inde refusaient de nouer des liens diplomatiques avec Israel.

Aujourd’hui, nos relations avec ces deux grandes puissances sont au beau fixe et exemplaires.

Qui aurait imaginé tous ces changements incroyables, il y a encore quelques années. Pourtant, Israël ne s’est toujours pas retiré des « Territoires » comme l’exigent systématiquement la France et les Palestiniens…

Avec le soutien inébranlable des Etats-Unis et une coordination permanente avec la Russie, l’Etat Juif marque des points stratégiques spectaculaires que nul au monde ne peut ignorer.

APERÇU DE L’ACTUALITÉ

Israël: la Cour suprême autorise la candidature de Heba Yazbak au troisième scrutin

I24News,09 février 2020Gantz dépendra désormais également de Heba Yazbak qui fait l’éloge des terroristes” (Netanyahou)

La Cour suprême israélienne a annulé dimanche l’invalidation de la candidature aux législatives de la députée arabe Heba Yazbak par la commission électorale qui l’accusait de soutenir le “terrorisme.”

Cliquez ici pour l’artcle complet

https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/1581278309-israel-la-cour-supreme-autorise-la-candidature-de-heba-yazbak-au-troisieme-scrutin

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La réunion pourrait avoir lieu “dès les prochaines semaines, avant même les élections en Israël”

Des pourparlers sont en cours entre des équipes israélienne, américaine, égyptienne et saoudienne sur un sommet potentiel au Caire, où le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le prince héritier saoudien Mohammad ben Salman pourraient se rencontrer, ont affirmé des sources diplomatiques arabes.

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RakBeIsrael.buzz, 6 février 2020Pour la première fois, une Israélienne éthiopienne représentera Israël au Concours Eurovision de la chanson.

Eden Alene est devenue le choix pour le concours de mai qui se tiendra aux Pays-Bas après avoir remporté le concours de réalité de la chaîne 12 « HaKochav HaBa » ou « The Next Star », mardi soir. Sa performance en finale était «Halo» de Beyonce.

 Cliquez ICI POUR L’ARTICLE COMPLET :
https://rakbeisrael.buzz/une-israelienne-dorigine-ethiopienne-representera-israel-au-concours-eurovision-de-la-chanson/

 

 

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