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VISITE HISTORIQUE DE BENJAMIN NETANYAHU DANS DEUX PAYS MUSULMANS, L’AZERBAÏDJAN ET LE KAZAKHSTAN, LES MÉDIAS FONT LA SOURDE OREILLE

Europe Israel, 19 dec., 2016

 

 

Ton quelque peu narquois adopté en ce 18 décembre 2016 par le Premier ministre israélien pour le conseil des ministres hebdomadaire à propos de l’impasse faite par la plupart des médias concernant sa visite pourtant « historique à tous égards » et « d’une grande importance » dans deux pays musulmans qui « admirent l’État d’Israël et veulent renforcer les liens établis avec » lui.

 

Il s’agit de l’Azerbaïdjan et du Kazakhstan, pays qui « cultivent la coexistence entre les diverses croyances, notamment entre musulmans et juifs. » Mais il n’y avait là pas matière à publier de gros titres anti-israéliens, d’où un silence quasi général.

 

Après avoir évoqué tous les efforts faits pour parvenir à un accord qu’il espérait et qui s’est matérialisé par la suite concernant le retrait des habitants de l’avant-poste d’Amona, Benyamin Netahyahu prenait un ton quelque peu narquois pour évoquer le silence quasi général des médias concernant sa visite très positive, « historique à tous égards », dans deux grands pays musulmans la semaine précédente. Des pays pourtant importants.

Azerbaïdjan

 

Le 13 décembre 2016 le Premier ministre israélien rencontrait à Bakou le Président de l’Azerbaïdjan qui l’accueillait chaleureusement, rappelant que c’était là sa seconde visite dans le pays, la première datant de 1994. Des accords étaient signés portant sur la standardisation, la double taxation, une coopération dans le domaine de l’agriculture et l’établissement d’une commission mixte pour promouvoir une coopération bilatérale en matière d’économie, de sciences, de technologie, d’agriculture et de commerce. »

 

Le Président Ilham Aliyev évoquait, antre autres, les achats de son pays à des compagnies israéliennes dans le domaine de la défense de près de cinq milliards de dollars. Mais il insistait aussi sur la coopération humaine existant entre les deux peuples, soulignant que « depuis des siècles juifs et Azerbaïdjanais vivent en paix, en toute amitié et la communauté juive constitue une partie très active de notre société. Elle contribue largement au développement de l’Azerbaïdjan moderne et ces relations de grande proximité sont un facteur très important dans nos relations bilatérales. »

 

Il ajoutait : « les relations entre tous ceux qui vivent en Azerbaijan sont un bon exemple de multiculturalisme, de respect mutuel et de respect des traditions et de la religion les uns des autres. Je dis toujours que respecter sa propre religion et ses propres traditions commence par le respect des traditions et de la religion de votre voisin ».

 

Une « relation exceptionnelle » commentait Benyamin Netanyhu, qui déclarait : « Israël est l’État juif, c’est un État juif. L’Azerbaïdjan est un État musulman, avec une population majoritairement musulmane. Nous avons ici un exemple de musulmans et de juifs qui travaillent ensemble pour assurer un meilleur avenir pour les uns et les autres. Et c’est un exemple qui brille sur un fond d’intolérance et de défaut d’acceptation et de respect mutuel. » Le Premier ministre israélien faisait état « d’un changement dans de nombreuses parties du monde musulman et plus spécifiquement du monde arabe », ajoutant que « si on veut voir ce que pourrait être l’avenir, il faut venir en Azerbaïdjan et voir l’amitié et le partenariat entre Israël et ce pays. Ce n’est pas seulement bon pour nos deux pays et nos deux peuples, je pense que c’est bon pour la région et bon pour le monde..

 

Accompagné de son épouse, Benyamin Netanyahu a visité l’une de sept synagogues du pays et rencontré la communauté juive.

 

Le lendemain, au Kazakhstan, pays indépendant depuis vingt-cinq ans, et où Benyamin Netayahu était le premier Premier ministre israélien à se rendre, il rencontrait le Président et le Premier ministre et ils participaient, avec la délégation israélienne de soixante-dix personnes l’accompagnant, à un forum d’affaires israélo-kazakh destiné à « encourager les investissements en Israël et booster les relations commerciales…dans les domaines de la sécurité intérieure, les énergies renouvelables, l’agriculture, l’eau, la santé, la médecine et la finance. »

 

Benyamin Netanyahu y signait des « accords portant sur la recherche et le développement, l’aviation, des commissions de service civile, de coopération dans le domaine de l’agriculture, » ou « une étude sur un développement en matière de high-tech et de sécurité ». Et, comme en Ajerbaïdjan, il se félicitait de voir « une telle amitié pour coopérer pour l’avenir de nos peuples » entre « le Kazakhstan, un pays musulman et Israël, un pays juif ».

Des pays musulmans modèles de coexistence entre les diverses croyances

 

Ce sont donc ces deux visites, pourtant capitales et « historiques » dans des « pays musulmans qui admirent l’État d’Israël et veulent renforcer les liens avec » lui, qui ont été si peu rapportées dans les médias, ironisait Benyamin Netanyahu en ouvrant le conseil ministériel du 18 décembre 2016.

 

Soulignant le caractère extraordinaire de son accueil en Azerbaïdjan, il apportait ces précisions : « c’est un pays d’où nous importons presque la moitié de notre pétrole et où nous voulons vérifier la possibilité de nous relier à leur pipeline qui transporte du gaz et en fournit dans toute l’Europe. »

 

À propos du Kazakhstan, il soulignait qu’il s’agit « d’un pays gigantesque en Asie centrale qui a des liens étendus avec la Russie et la Chine et aussi avec l’Iran. Il veut ouvrir ses marchés aux investissements israéliens et aux efforts majeurs faits par Israël en matière d’agriculture, de technologie, d’industrie et, bien sûr, de sécurité. Il y a eu des avancées. »

 

Autre volet dont le Premier ministre israélien redisait la grande importance devant ses ministres : « ces pays islamiques cultivent la coexistence entre les diverses croyances et surtout entre musulmans et juifs et font des efforts pour accueillir Israël. Ce qui est d’une grande importance compte tenu de ce qui se passe et va dans la direction complètement opposée dans notre région et dans d’autres parties du monde. Cette visite a donc revêtu une grande importance à la fois pour Israël et de manière générale. ».

 

 

 

ISRAËL VA CONTINUER À TROUVER DES MOYENS POUR SOIGNER LES CIVILS SYRIENS BLESSÉS  

I24, 20 dec., 2016

 

 

Depuis le mois de février 2013, des syriens sont admis dans des hôpitaux israéliens pour recevoir des soins. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé mardi soir qu'il a demandé au minsitère des Affaires étrangères de "continuer à trouver des moyens afin de faire venir les civils blessés en Syrie" et de les traîter dans les hôpitaux israéliens.

 

S'adressant à des journalistes étrangers depuis sa résidence à Jérusalem, Netanyahou a précisé que par "blessés" il faisait référence aux "enfants, aux femmes et aux hommes qui ne sont pas des combattants".

 

Formellement, Israël a décidé de ne pas prendre part au conflit qui ravage son voisin syrien depuis cinq ans. Or les combats entre les différentes factions qui se déroulent à sa frontière, sur le plateau du Golan, et l'horreur à laquelle sont confrontés les civils poussent parfois l'Etat hébreu et ses citoyens à agir.

 

Des médecins réservistes de l'armée israélienne ont transmis dimanche une lettre au chef d'état-major de Tsahal Gadi Eisenkot, lui demandant de les envoyer en Syrie pour soigner les blessés. Des actions citoyennes ont été entreprises en Israël comme le projet "Bus des anges", initié par l'association Amalia dont l'objectif est de transférer des enfants syriens dans des centres médicaux en Israël pour se faire soigner.

 

Moti Kahana, qui est à l'origine du projet, multiplie les initiatives pour venir en aide aux civils syriens déjà depuis plusieurs années. L'indignation face au massacre perpétré à la frontière est grandissante en Israël et s'exprime également via les réseaux sociaux.

 

Sur Facebook, un appel à mettre un terme au "massacre des civils en Syrie" a été lancé par l'organisation "Tag Meir", qui vise à "faire la lumière sur les lieux de terreur".  Plus de 2.600 Syriens ont été soignés dans les hôpitaux israéliens, dont certains ont été installés le long de la frontière, depuis le début de la guerre civile qui ravage le pays.

 

Beaucoup de cas moins graves ont également été traités par les équipes médicales israéliennes dans un hôpital de campagne de Tsahal installé sur le plateau du Golan.

 

 

 

MANDELBLIT CONFIRME QUE GHATTAS A AVOUÉ

AVOIR DONNÉ DES ENVELOPPES À DES PRISONNIERS

Stuart Winer et Marissa Newman

Times of Israel, 21 dec., 2016

   

e procureur général Avichai Mandelblit a confirmé mercredi dans une lettre que Basel Ghattas, député de la Liste arabe unie, avait avoué avoir transmis illégalement des objets à des détenus palestiniens en Israël. Cette lettre a été écrite avant une commission de la Knesset qui devra se prononcer sur la levée de l’immunité parlementaire de Ghattas.

 

Dans sa lettre urgente au président de la Knesset, Yuli Edelstein, demandant mercredi matin la levée de l’immunité de Ghattas, Mandelblit a également confirmé l’existence d’une vidéo de Ghattas remettant des papiers à un prisonnier, Walid Daka, et tendant quatre enveloppes à un autre détenu, Basel Ben Sulieman Bezre.

 

Daka purge une peine de 37 ans pour l’enlèvement et le meurtre de Moshe Tamam, soldat israélien de 19 ans, et Bezre a été condamné à 15 ans de prison pour des délits terroristes.

 

La commission des Affaires internes s’est prononcée mercredi sur la levée de l’immunité de Ghattas pour faire avancer les procédures pénales à l’encontre du député arabe.

 

La commission des Affaires internes de la Knesset a voté à l’unanimité, 15 voix à 0, la levée de l’immunité parlementaire de Basel Ghattas.

 

Cette décision a ouvert la voie à un vote final de la plénière sur une motion qui permettrait la première inculpation et arrestation de l’histoire d’un député en exercice.

 

Une session spéciale a été convoquée jeudi après-midi afin de donner à Ghattas le temps de faire appel de la décision devant la Haute cour de justice.

 

Ghattas avait déclaré mercredi qu’il ne se présenterait pas devant la commission des Affaires internes de la Knesset.

 

Dans une lettre adressée à Yoav Kisch, député du Likud qui préside la commission, Ghattas a affirmé que le processus expéditif d’organisation de la réunion et la manière dont la police et les autorités judiciaires avaient géré le cas jusqu’à présent étaient injustes, et que par conséquent, il ne présenterait pas.

 

« A la lumière de ma connaissance sur le débat qui sera organisé aujourd’hui, qui n’est rien d’autre qu’une discussion politique, dont la conséquence est déjà connue, je vous informe que je n’assisterai pas à la réunion », a-t-il écrit.

 

La Liste arabe unie a déclaré en arabe sur son groupe WhatsApp que « nous avons décidé de ne pas participer à la réunion de la Knesset sur l’immunité du député Basel Ghattas, car c’est une réunion d’incitation [à la haine] et spectaculaire, un tribunal de terrain, dont le résultat est déjà connu. »

 

Ghattas a été interrogé mardi par l’unité nationale de lutte contre le crime Lahav 433. Il est soupçonné d’avoir remis des téléphones portables miniaturisés et des notes secrètes à deux détenus palestiniens pendant sa visite à la prison de Ketziot, dans le sud de Beer Sheva, dimanche.

 

Après la visite de Ghattas, les employés de la prison ont trouvé 12 téléphones portables, 16 cartes SIM, deux batteries de téléphone et un casque dans les enveloppes, a annoncé le procureur général. Les papiers remis à Daka ont également été saisis, et vont être traduits, a-t-il déclaré.

 

Pendant l’interrogatoire de Ghattas mercredi, le député a initialement nié toutes les accusations contre lui, a déclaré Mandelblit.

 

Cependant, quand des preuves vidéo lui ont été présentées, il a reconnu avoir donné les enveloppes au prisonnier, mais a affirmé qu’il ne savait pas ce que les enveloppes contenaient.

 

Ghattas a également avoué avoir donné des papiers à Daka en violation des règles de la prison, mais a soutenu que les documents ne contenaient que des « contenus politiques » liés au parti Balad, dont il est membre.

 

Selon le procureur général, le second prisonnier a avoué avoir reçu des enveloppes de la part du député, mais a déclaré qu’il ne savait pas ce qu’elles contenaient.

 

Daka a nié que les documents retrouvés sur lui provenaient de Ghattas.

 

 

BAN RECONNAÎT LE PARTI-PRIS DE L’ONU À L’ENCONTRE D’ISRAËL

Times of Israel, 18 dec., 2016

 

e secrétaire général sortant des Nations unies, Ban Ki-moon, a condamné vendredi un projet de loi israélien qui cherche à légaliser les avant-postes de Cisjordanie, tout en reconnaissant le parti-pris de son organisation contre l’Etat juif.

 

Ban s’est adressé vendredi au Conseil de sécurité au sujet de la situation au Moyen Orient, quelques semaines avant la fin de son mandat d’une décennie à la tête de l’institution internationale. Il a concentré son intervention sur le conflit israélo-palestinien, dont la résolution « peut créer une dynamique de paix dans toute la région. »

 

Le secrétaire général a déploré un projet de loi soutenu par la coalition gouvernementale du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui veut « régulariser » les avant-postes illégaux de Cisjordanie de manière rétroactive. Le projet de loi cherchait à empêcher l’évacuation de l’avant-poste d’Amona, en Cisjordanie, qui doit être démantelé cette semaine, mais a été voté en première lecture la semaine dernière sans la clause qui aurait assuré la reconnaissance d’Amona et contourné un jugement de la Haute cour de justice.

 

L’association anti-implantation La Paix Maintenant affirme que le projet de loi de régulation légalisera 55 avant-postes et 4 000 logements d’implantations et d’avant-postes de Cisjordanie, et concernera 800 hectares de terrains palestiniens privés.

 

Ban a déclaré que si le projet de loi était voté par la Knesset, il « appliquerait pour la première fois la loi israélienne sur le statut des terres palestiniennes en Cisjordanie occupée », en violation flagrante du droit international.

 

« J’appelle fortement les députés à reconsidérer l’avancement du projet de loi, qui aura des conséquences juridiques négatives pour Israël et diminuera substantiellement les chances d’une paix israélo-arabe », a-t-il déclaré.

 

Le secrétaire général sud-coréen a appelé à l’unité palestinienne, à la fin du terrorisme palestinien et de l’incitation à la violence, et à une pause de la construction dans les implantations israéliennes pour qu’une solution à deux états puisse porter ses fruits.

 

« Le cadre pour la paix n’a pas changé : l’établissement de deux états, sur la base du principe de la terre pour la sécurité, et une paix régionale juste et complète, cohérente avec les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ainsi qu’avec les accords existants signés entre les parties », a-t-il déclaré.

 

Ban a cependant reconnu et critiqué le parti-pris de sa propre organisation contre Israël ces dernières années.

 

« Des décennies de manœuvre politique ont créé un volume disproportionné de résolutions, rapports et conférences critiquant Israël, a-t-il déclaré. Dans de nombreux cas, plutôt que d’aider la cause palestinienne, cette réalité a gêné la capacité des Nations unies à remplir efficacement leur rôle. »

 

« Parallèlement, Israël doit réaliser que la réalité dans laquelle un état démocratique, un état de droit, maintient le peuple palestinien sous occupation militaire continuera à générer des critiques et des appels à la responsabilité. »

 

Ban a appelé le Conseil de sécurité à publier un engagement à la solution à deux états, déclarant que « le statu quo enracine une réalité à un état d’occupation et de conflit perpétuels. »

 

« Nous ne devons pas abandonner le droit de la Palestine à exister, tout comme nous devons protéger le droit d’Israël à exister en paix et en sécurité avec ses voisins », a-t-il déclaré.

 

Danny Danon, l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, a répondu aux déclarations de Ban en ciblant l’ONU. « Le secrétaire général a reconnu la vérité évidente, l’hypocrisie des Nations unies envers Israël a atteint des records pendant la dernière décennie, a déclaré Danon dans un communiqué. Pendant ce temps, l’ONU a voté 223 résolutions condamnant Israël, et huit résolutions contre le régime syrien pendant qu’il massacrait ses citoyens ces six dernières années. C’est absurde. »

 

Il a déclaré espérer que le prochain secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, travaille à la modification de ce parti-pris.

 

 

Hanoukah

 

 

EXTRAIT DE SEPT ANNEES A JERUSALEM

Julien Bauer

Éditions du Marais, 2012

 

B. Les Chrétiens à Jérusalem

 

En décembre 1964, j’étais à Jérusalem. J’avais remarqué que l’atmosphère n’indiquait pas l’arrivée de Noël et j’avais plaint les Chrétiens. Il m’a fallu un certain temps pour me rappeler qu’à Paris rien n’indiquait Rosh Hachana, le Nouvel an ou Pâque. À l’époque, la frontière entre Israël et la Jordanie était ouverte à Noël pour permettre aux prêtres et aux diplomates d’assister à la nuit de la Nativité à Bethléem, sous contrôle jordanien. Je me suis présenté au Consulat de France et ai demandé d’être placé sur la liste des personnes envoyées aux autorités jordaniennes pour avoir le droit d’assister à la messe à Bethléem. Hors de question m’a-t-on répondu, vous n’êtes pas catholique et la Jordanie exige une preuve d’appartenance au christianisme. Le Roi Hussein de Jordanie, considéré comme un modéré, avait trouvé ce moyen pour interdire aux Juifs, non pas seulement aux Israéliens, l’accès à la Jordanie. La France acceptait cette discrimination officielle. Aucun problème, ai-je signalé, je connais un curé qui est prêt à écrire qu’il m’a baptisé et que je suis un bon catholique. Non, au cas où la Jordanie découvrirait que vous êtes Juif, vous seriez arrêté. Nous finirons au bout de quelques mois à obtenir votre libération, mais vous ne seriez pas beau à voir. J’ai offert de signe rune déclaration dégageant le Consulat de France de toute responsabilité, mais le refus a été maintenu.

 

Le second choix a été d’assister à la messe de minuit à Notre-Dame de France à Jérusalem. Cette église, comme son nom l’indique, relevait de la France et était située sur la ligne de démarcation, la majeure partie en Israël, une petite partie en Jordanie.

 

Le 24 décembre, peu avant minuit, je frappe la porte de Notre-Dame de France. Un jeune Israélien arabe chrétien me demande en hébreu : « Ata Nostri ? » — « Es-tu chrétien ? » — « Non, je suis Juif », — « Alors, tu n’as rien à faire ici. » — et il me claqua la porte au nez. Scandalisé par cette attitude, je frappe à nouveau à la porte et préviens le cerbère qu’après Noël, lorsque les bureaux seraient ouverts, j’irais porter plainte contre lui ai Consulat. Il m’a dit qu’il ne faisait qu’obéir aux ordres du curé. J’ai suggéré de faire changer les ordres. Peu après, le gardien revient et me dit qu’exceptionnellement je pouvais entrer, mais que je devais savoir que la messe durerait de quatre à cinq heures (ce que je savais être faux) et qu’il faudrait bien me conduire(ce à quoi, j’ai répondu que je n’avais pas besoin d’un curé pour m’apprendre la politesse). La messe était sinistre. Tous ceux qui le pouvaient étaient à Bethléem, les participants étaient surtout des sœurs et des personnes âgées qui avaient du mal à se déplacer. Le moins que l’on puisse dire est que cette première rencontre avec des Chrétiens à Jérusalem n’était pas une réussite.

 

La semaine suivante, me promenant dans les rues de Jérusalem, je vois le local brillamment illuminé. Je vais voir et des personnes m’invitent à assister à assister à une célébration religieuse protestante pour le Nouvel An. Je leur signale que je ne suis pas protestant mais Juif. « Venez donc, nous allons chanter des Psaumes du Roi David, vous devez les connaître ». « Et alors, vous êtes le bienvenu. Prenez de ces gâteaux, ils sont « cacher », pas les autres qui ne le sont pas ! ». Cette deuxième rencontre avec des Chrétiens à Jérusalem était des plus plaisante.

 

Cette différence d’attitude, de la plus fermée à la plus ouverte, est une caractéristique de Jérusalem. Ceci s’explique, entre autres, par la situation difficile des Chrétiens au Proche-Orient.

 

LE PLAISIR DE RECEVOIR À HANOUKA –

QUELQUES CONSEILS POUR VOTRE HANOUKA PARTY

Rachel Gross

Tel-Avivre, 20 dec., 2016

 

Pour beaucoup, Hanouka est une fête non-stop, des évènements et célébrations ayant lieu tous les soirs. En particulier si vous recevez, le rythme peut vous paraitre quelque peu frénétique. Avec ces quelques conseils avisés, vous pouvez organiser une Hanouka party élégante chez vous sans vous épuiser.

 

Une Hanouka party est synonyme de latkes aux pommes de terre et de beignets. Mais si vous voulez apporter un peu d’originalité, essayez une nouvelle recette de latkes ou créez la vôtre et faites vos expériences en tentant de nouvelles combinaisons de légumes et d’épices, comme un mélange d’épices curry par exemple.

 

Pour ceux qui aiment recevoir, il peut être très tentant de s’essayer au dernier menu gourmet en vogue. Evitez cette tentation. Tenez-vous en à vos classiques pour réduire le temps passé en cuisine. Pour ajouter une touche gourmet à votre plat, utilisez des herbes fraiches ou des légumes aux couleurs vives en garniture et disposez des fruits autour des desserts.

 

Prévoyez votre menu et vos vins en même temps et placez chaque vin proche du plat avec lequel il s’accorde le mieux. Servez un vin peu commun, comme le Mont Hermon Indigo qui a une couleur violette distincte et est une alliance fruitée de Syrah et Cabernet Sauvignon.

 

Commencez la soirée avec un vin pétillant pour mettre tout le monde dans l’esprit de la fête. Pendant le dîner, Galil Mountain Merlot est un excellent choix pour les amateurs de vin rouge. Pour le dessert, Yarden Muscat est la garantie que vos convives repartiront avec le sourire sur le visage.

 

Pour maintenir le vin à bonne température tout au long de votre réception, servez-vous d’un seau à vin rempli de glace pour les vins blancs. Les vins rouges doivent être maintenus à une température de 16 à 18 degrés Celsius, sauf recommandation différente sur l’étiquette.

 

Nous n’avons pas tous des serveurs passant pour offrir des canapés ou petits fours mais il est important d’avoir quelque chose prêt et servi dès que vos invités arrivent. Un plateau de noix et fruits secs originaux est parfait pour permettre à chacun de grignoter avant le dîner. Si vous avez préféré l’option buffet, vous pouvez proposer un bar à salade avec différents légumes coupés et des assaisonnements pour que vos invités puissent chacun composer leur propre salade.

 

Avec un minimum de dépenses et d’efforts, vous pouvez facilement créer une charmante table autour du thème de Hanouka. Pour faire simple, tenez-vous en à une couleur pour les serviettes, les arrangements floraux et la vaisselle. Pour la touche de Hannouka, disposez des toupies et des pièces d’or en chocolat entre les assiettes. Pour les enfants, vous pouvez prévoir des petits cadeaux très simples à éparpiller sur la table également.

 

Avec un peu de planning et ces quelques conseils, votre Hanouka party sera pour sûr un succès. N’oubliez pas de vous amuser pendant que vous préparez!

 

 Nous souhaitons à nos lecteurs une joyeuse Fête de Hanoukah

                                                                                      Shabbat shalom

 

 

 

 

 

 

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