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CETTE SEMAINE, UN PEU DE GEMATRIA POUR VOUS DIVERTIR…

 

CETTE SEMAINE, UN PEU DE GEMATRIA POUR VOUS DIVERTIR…

 

EN HEBREU, CHAQUE LETTRE A UNE VALEUR NUMERIQUE, A=1, B=2, ETC. EN TENANT COMPTE DES LETTRES, CHAQUE MOT CORRESPOND A UN NOMBRE.
CE NOMBRE PEUT, A SON TOUR, CORRESPONDRE A DES MOTS DIFFERENTS.

 

«KHAMENEI (KHAF/MEM/NOUN/YOD) CONNOTE L’EMBUSCADE EN HEBREU.

 SA VALEUR NUMERIQUE 120 DONNE UN EQUIVALENT «KESSIL», OU CINGLÉ…»



 

 



PANETTA PRÉDIT UNE FRAPPE ISRAÉLIENNE SUR L'IRAN
Daniel Pipes

fr.danielpipes.org, 4 février 2012
Version originale anglaise: Panetta Predicts an Israeli Strike on Iran
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Ce n'est pas tous les jours que quelqu'un comme le secrétaire américain à la Défense fait des prévisions sur les manœuvres d'un allié, mais c'est ce qui précisément s'est passé quand Leon Panetta a déclaré qu'à son avis, reprenant ce que dit un journaliste du Washington Post, «il y a une forte probabilité qu'Israël frappera l'Iran en avril, mai ou juin.» Quelques réflexions sur cette déclaration exceptionnelle:

 

C'est une paraphrase: Pour les déclarations délicates, les hauts fonctionnaires préfèrent le discours indirect et mis par écrit. Cela offre plus de marge de manœuvre et évite les tensions. Appelé à dire s'il était ou non d'accord sur le reportage du Post, Panetta, impénétrable, a déclaré: «Non, je n'ai tout simplement pas à commenter. Ce que je pense et comment je vois les choses, je considère cela comme un domaine qui n'appartient qu'à moi»…

 

Cela pourrait être de la désinformation: Dans le petit monde de la diplomatie nucléaire, nous trouvant à l'extérieur nous n'avons presque aucun moyen de séparer le bon grain de l'ivraie. Panetta pourrait être en train d'envoyer un signal à Téhéran racontant tout à fait le contraire de la vérité. La même chose s'applique à d'autres nouvelles, qu'il s'agisse de l'assassinat de scientifiques nucléaires iraniens ou de la vente de munitions à Israël. Attendons une dizaine d'années pour savoir ce qui se passe vraiment maintenant.

 

Téhéran est déterminé: le guide suprême de l'Iran, Ali Khamene'i , a réitéré que rien ni personne n'empêchera son régime d'acquérir des armes nucléaires, annonçant que «des sanctions n'auront aucun impact sur notre détermination à continuer à progresser dans notre course aux armes nucléaires.» Je crois qu'il dit la vérité. Tout comme la famine de la masse de la population n'a pas empêché le régime nord coréen de poursuivre l'achat d'armes nucléaires, les Iraniens sont eux aussi prêts à payer pour cela n'importe quel prix.

 

Israël est également déterminé: Les dirigeants israéliens reviennent sur le passé de l'Holocauste et sentent tout le poids de responsabilité que ce passé fait peser sur leurs décisions. Parlant des militaires de haut rang qui sont en désaccord avec lui et le Premier ministre Benjamin Netanyahou sur la menace nucléaire de l'Iran, le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak a déclaré que «C'est bien d'avoir une diversité d'opinions et que les gens puissent avoir la liberté d'expression. Mais en fin de compte, lorsque le commandement militaire lève les yeux, c'est nous qu'il voit – le ministre de la Défense et le Premier ministre. Lorsque nous nous levons les yeux, nous ne voyons rien sauf le ciel au dessus de nous».

 

Les élections présidentielles américaines: si les Israéliens attaquaient l'Iran, la réaction d'Obama pourrait avoir d'importantes implications électorales. S'il approuve ou (surtout) s'il prend part à l'attaque, il fera pencher les élections de son côté. Si au contraire il condamne les Israéliens, il est probable qu'il sera amené à en payer le prix.

BARACK OBAMA AUX CÔTÉS D’ISRAËL POUR STOPPER L'IRAN
Margot Pelen

Guysen.com, Lundi 6 février 2012

Barack Obama a réaffirmé dimanche sa volonté de faire plier l’Iran sur son programme nucléaire, lors d’une interview diffusée sur la chaîne télévisée NBC. Le Président américain a expliqué vouloir régler cette affaire de façon diplomatique, en étroite collaboration avec Israël, qui laisse encore planer le doute sur une possible attaque de l’Iran.

 

«Nous ferons tout notre possible pour éviter que l’Iran ne se dote de l’arme nucléaire et crée une course à l’armement dans cette région instable», a expliqué dimanche le chef d’État américain.

 

Bien que les États-Unis et Israël n’excluent pas l’option d’une frappe militaire, Obama a insisté sur la nécessité de régler cette affaire par la voie diplomatique.

Les activités militaires dans le Golf perturberaient la région et pourrait avoir des conséquences sur les États-Unis, a expliqué en substance le chef d’État. «Nous avons encore des troupes en Afghanistan, pays frontalier de l’Iran. Nous préférons trouver une solution diplomatique» a-t-il poursuivi.

 

A l’approche de l’élection présidentielle de Novembre, où Obama est candidat à sa réélection, le président doit ménager l’opinion publique, mécontente des interventions coûteuses en Irak et en Afghanistan. Samedi 4 février, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans le pays pour faire part de leur refus d’une possible intervention des États-Unis en Iran.

 

Barack Obama a expliqué travailler en très étroite collaboration avec Israël sur la question. «Avec Israël, nous avons les plus proches consultations militaires et stratégiques que nous n’ayons jamais eu» a-t-il affirmé sur NBC.

 

Israël n’a pas encore affirmé ses intentions militaires. Ce dernier craint que l’Iran n’atteigne un stade de développement de son programme nucléaire après lequel une attaque ne serait plus suffisante pour le stopper. Les médias israéliens ont affirmé aujourd’hui que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait ordonné le silence à ses ministres et aux responsables militaires, pour ne pas envenimer la situation. «Je ne pense pas qu’Israël ait pris sa décision» a affirmé Obama lors de l’interview. Les leaders restent attentifs à la position israélienne et à une éventuelle attaque qui pourrait enclencher une guerre dans cette région et déstabiliser l’économie mondiale.

 

L’Occident accuse l’Iran de développer une bombe nucléaire, ce que Téhéran réfute. L’État iranien affirme que son programme nucléaire est destiné à produire de l’énergie, et non des armes, mais refuse toujours de discuter avec ses homologues occidentaux.

 

En cas de frappe militaire, Téhéran a promis des représailles. Obama a affirmé dimanche qu’«il n’y avait pour l’instant aucune preuve que l’Iran ait l’intention et les capacités» de les mettre en œuvre.

BRANLE BAS DE COMBAT AU MOYEN ORIENT
Albert Soued

Terredisrael.com, 7 février 2012

Khamenei (khaf/mem/noun/yod) connote l’embuscade en hébreu. Sa valeur numérique 120 donne un équivalent «kessil», ou cinglé.

 

Le «cinglé embusqué» dans son programme nucléaire (1) vient de déclarer que «les menaces des États-Unis les desservaient, car toute guerre serait 10 fois supérieure à leurs intérêts…», ajoutant sans désemparer qu’ «il soutiendrait et aiderait tout groupe ou nation qui confrontera et combattra le régime sioniste, un cancer dans la région».

 

Devant la pression des sanctions, le Guide Suprême menace de fermer le détroit d’Ormouz, par où passe 20% du pétrole mondial, puis cherche à rameuter ses alliés, la Syrie, le Hezbollah, le Hamas, le Jihad islamique… Allié majeur de l’Iran, la Syrie, en pleine guerre civile, serait sans doute soulagée par l’élargissement du conflit local en conflit régional, ce qui lui permettrait de se débarrasser de ses opposants avec des moyens encore plus expéditifs et sanglants, en dépit des protestations.

 

Aux préparatifs de grande envergure des Américains dans le Golfe, et après un exercice militaire de 10 jours, l’Iran déclenche un exercice de 3 semaines, en situation réelle de guerre, qui ne serait qu’une couverture pour un approvisionnement massif en armes (2). Par ailleurs, l’Iran vient de lancer un 3ème satellite d’observation à 260/350 km d’altitude.

 

Trois groupes d’influence luttent pour le pouvoir, – notamment pour l’élection des députés à l’Assemblée (majlis) de mars prochain – Les chefs de ces groupes sont le Guide Suprême Ali Khamenei, le président Ahmedinejad et l’ayatollah Rafsandjani. Ils sont tous d’accord sur deux objectifs, la suprématie régionale, par le biais d’une bombe de destruction massive et l’élimination d’Israël en tant que puissance régionale.

 

Profitant de la rébellion d’un religieux modéré, Mohamed Khatami, le peuple perse et citadin, épris de liberté et pro-américain a tenté «une révolution verte» sans succès en août 2009. Devant une menace étrangère, le peuple ne peut que se rallier au nationalisme d’état. Par conséquent un renversement du pouvoir religieux est exclu en cas de conflit.

 

Par les annonces successives de préparatifs guerriers et d’exercices dans le Golfe depuis quelques mois, les États-Unis cherchent à accompagner les sanctions économiques par un verbe menaçant, pour faire plier la clique des ayatollahs.

 

Mais la politique américaine au Moyen Orient a été un échec patent surtout depuis l’arrivée au pouvoir de Obama, considéré au mieux comme un apostat par les Musulmans, et il n’est pas pris au sérieux par leurs dirigeants.

 

Après avoir reporté d’année en année, depuis 5 ans, toute action pour dissuader l’Iran de poursuivre son programme nucléaire offensif, après s’être opposé à toute intervention unilatérale d’Israël – «le jeu n’en valant pas la chandelle» et que cela ne ferait que retarder le programme iranien pour quelque temps, avec le risque de ruiner l’économie mondiale –, aujourd’hui le secrétaire à la Défense, Léon Panetta annonce que les États-Unis ne permettront pas à l’Iran de devenir une puissance nucléaire, qu’une ligne rouge était tracée et que l’option militaire était sur la table.

 

De son côté, le général Aviv Kokhavi, chef des Renseignements militaires d’Israël annonce que 200 000 missiles et roquettes sont pointées sur Israël, précisant qu’aucun pays au monde n’est autant menacé. Sans que l’on sache pour quelle raison, un exercice commun israélo-américain d’envergure «Austere Challenge 12» qui devait avoir lieu le 5/1/12 a été annulé et vaguement reporté en octobre prochain. Par ailleurs les consultations s’intensifient, sans que l’on soit sûr que les intérêts des 2 pays convergent (3).

 

Dans cette «partie à 3» de jeu d’échecs où les Perses sont passés maîtres, il faut savoir aussi que la doctrine religieuse adoptée par ce pays est la «shiah», basée sur un messianisme apocalyptique. Le mahdi rédempteur sortira du «puits» où il est cloîtré, lorsque le monde pervers sera anéanti. Par conséquent, ce ne sera pas forcément la raison et la logique qui présideront aux décisions. Khamenei est prêt à sacrifier une partie de sa population dans une apocalypse, pourvu qu’Israël disparaisse. Il faut le prendre au sérieux et aller à l’essentiel, il y a un pays minuscule luttant pour sa survie face à «un cinglé embusqué».

 

Notes:

 

(1) Les nouvelles centrifugeuses plus rapides IR2 et IR4 seront transférées dans l’usine souterraine de Fordo, près de Qom. Là elles pourront enrichir l’uranium de 20% à 60%, dernière étape avant l’assemblage d’une arme nucléaire. Les quantités accumulées sont suffisantes pour construire 4 ou 5 bombes. Selon le directeur de l’Information, le général Aviv Kochavi, l’assemblage de la 1ère bombe peut prendre un an, et deux ans pour 4 autres bombes. Selon le «think tank» américain «The Enterprise Institute», une 1ère bombe de 15 kilotonnes sera prête en août 2012. Ces estimations ne tiennent pas compte de retards dus à d’éventuels sabotages. Toujours est-il qu’à partir du mois de juin, l’Iran aura enfoui sous terre assez de matière fissile pour que toute intervention soit devenue inutile. Il semble que cela soit le point de non retour.

 

Les cibles nucléaires officielles ou secrètes ont été disséminées sur tout le territoire, afin de dissuader tout attaquant. Le réacteur de Natanz est au cœur du programme, de même que celui de Fordo taillé dans la montagne, et celui d’Ispahan où se cuit le fameux «gâteau jaune», puis la centrale de Bouchehr récemment mise en service. Autres cibles potentielles: le réacteur de Téhéran censé contribuer à la recherche médicale, la centrale d’Arak où, d’ici à 2013, 2 bombes atomiques pourront être fabriquées chaque année; Gachin qui recèle des mines d’uranium de Bandar Abbas et les mines de Saghand dans la province de Yazd ainsi que d’autres sites qui ne sont pas spécifiée à Khorassan, à Sistan au Baluchestan et à Hormozgan.

 

(2) La Russie a fourni à l’Iran des équipements sophistiqués sur camion «Avtobaza», capables de brouiller les radars d’avion et les instruments de guidage électronique. La Russie prétend ne pas violer l’embargo décrété par les Nations Unies, arguant que le matériel est défensif. Israël soupçonne une volonté russe de fournir à l’Iran l’ensemble du système de renseignement «Elint» qui permettra à l’Iran d’identifier tout missile ou aéronef entrant dans la Caspienne et dans le Golfe Persique et de réagir.

 

Grâce à l’aide nord-coréenne, l’Iran est en mesure de produire l’équivalent du système de défense anti-missile russe, le fameux S-300, que la Russie refuse de lui livrer. Selon le commandant de la base aérienne de défense Khatamal al Anbiya, le brigadier général Farzad Ismaili, le Bavar 373 est même supérieur au S-300, car il détecte 100 missiles entrant simultanément et en détruit 12.

 

(3) Le chef du Mossad, Tamir Pardo, s’est rendu cette semaine à Langley au siège de la CIA où il a rencontré son homologue David Petraeus. Il a également eu des entretiens avec la présidente démocrate de la Commission du Renseignement du Sénat, Dianne Feinstein. Cette visite intervient après de nombreux autres allers retours de responsables israéliens et américains depuis le mois de septembre 2010.

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