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Communiqué Vol #866-Quel avenir pour la Cisjordanie?

POMPEO: L’ANNEXION DE LA CISJORDANIE PAR NETANYAHU NE NUIRA PAS AU PLAN DE  PAIX
Times Of Israel 14 avril, 2019

 Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré vendredi qu’il ne pensait pas que le discours du Premier ministre Benjamin Netanyahu sur l’extension de la souveraineté israélienne aux implantations en Cisjordanie puisse nuire au plan de paix que l’administration Trump a élaboré.
Ses propos semblent indiquer que le plan américan ne prévoit pas la création d’un État palestinien, ni même le contrôle palestinien d’un territoire substantiel contigu en Cisjordanie. Interrogé par Jake Tapper, le présentateur de CNN, au cours d’une interview, pour savoir s’il pensait que Netanyahu « promettant d’annexer la Cisjordanie » pourrait nuire à la proposition américaine, Pompeo a répondu « non ». « Je pense que la vision que nous allons présenter constituera un changement important par rapport au modèle qui a été utilisé », a-t-il ajouté.
« Nous d’idées pendant 40 ans. Elles n’ont pas apporté la paix entre les Israéliens et les Palestiniens, a-t-il dit. « Notre concept est de proposer une vision qui a des idées nouvelles, différentes, uniques, qui essaie de recadrer et de remodeler ce qui a toujours été un problème insoluble. »Il a déclaré que l’administration Trump souhaitait « une vie meilleure » pour les Israéliens et les Palestiniens.

Lors d’interviews réalisées quelques jours avant les élections, M. Netanyahu a déclaré qu’il avait l’intention d’appliquer progressivement la loi israélienne à toutes les implantations et qu’il espérait pouvoir le faire avec l’accord des États-Unis. Excluant catégoriquement la création d’un état palestinien qui, selon lui, « mettrait notre existence en danger »,Netanyahu a promis de maintenir en permanence le contrôle sécuritaire israélien global en Cisjordanie et de formaliser la loi israélienne sur les quelque 400 000 Juifs israéliens qui s’y sont établis. Cela s’appliquerait non seulement aux grands blocs d’implantation, mais aussi aux implantations isolées, a-t-il indiqué.  M. Netanyahu a également déclaré qu’il avait dit au président américain Donald Trump qu’il n’évacuerait pas « une seule personne » de l’une quelconque des implantations, alors que selon certaines informations, il pense que Trump le soutiendra sur la souveraineté des implantations si les Palestiniens rejettent le plan de paix tant attendu de Trump.
Plusieurs grandes organisations juives américaines, dont les mouvements réformé et conservateur, ont imploré Trump de freiner Netanyahu, disant dans une lettre publiée vendredi que le mouvement de souveraineté « conduira à un conflit accru entre Israéliens et Palestiniens, sapera gravement, sinon complètement, la coordination réussie entre la sécurité et l’Autorité palestinienne, et stimulera les efforts comme le mouvement Boycott, désinvestissements et sanctions qui sont destinés à isoler et délégitimer Israël ».
La Maison Blanche a déclaré qu’elle rendrait publique sa proposition de paix après les élections en Israël, qui ont eu lieu la semaine dernière.
L’Autorité palestinienne a boycotté l’administration Trump depuis qu’elle a reconnu Jérusalem comme capitale israélienne en décembre 2017 et s’est engagée à s’y opposer. L’administration américaine a réduit de plus de 500 millions de dollars l’aide palestinienne depuis le début du boycott palestinien. Les Palestiniens revendiquent Jérusalem-Est comme capitale de leur futur état. Le consensus international est que le statut de Jérusalem doit être négocié entre les deux parties.

NETANYAHU SE DIT PRET A ANNEXER LES IMPLANTATIONS DE CISJORDANIE,GANTZ CONDAMNE

Le centriste, opposé à toute décision “unilatérale”, s’est demandé pourquoi le Premier ministre ne l’avait pas fait “pendant les 13 années durant lesquelles il était au pouvoir”
Par AFP et TIMES OF ISRAEL STAFF7 avril 2019, 19:34

Netanyahu se dit prêt à annexer les implantations de Cisjordanie, Gantz condamne
Le centriste, opposé à toute décision “unilatérale”, s’est demandé pourquoi le Premier ministre ne l’avait pas fait “pendant les 13 années durant lesquelles il était au pouvoir”

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a indiqué vouloir annexer les implantations israéliennes de Cisjordanie, une prise de position jugée « irresponsable » par son principal rival Benny Gantz, à deux jours d’élections législatives qui pourraient s’avérer serrées.
Netanyahu a déclaré samedi soir vouloir annexer des implantations israéliennes en Cisjordanie en cas de réélection. « J’appliquerai la souveraineté (israélienne) sans faire de distinction entre les (plus grands) blocs d’implantations et les implantations isolées », a-t-il affirmé sur la Douzième chaîne de télévision israélienne.
Interrogé sur sa propre position dans le cadre d’une interview au site d’information Ynet, Benny Gantz, le meneur de la coalition centriste Kakhol lavan, s’est demandé pourquoi M. Netanyahu n’avait pas annexé la Cisjordanie « pendant les 13 années durant lesquelles il était au pouvoir », si telle était son intention.
« Je pense que s’exprimer sur un choix stratégique et historique dans le cadre d’une campagne électorale (…) est irresponsable », a-t-il ajouté, avant de se dire pour sa part opposé à toute décision « unilatérale ».
« Nous ferons tout possible pour à accord de paix régional et global tout en restant fidèles à », a expliqué chef d’état-major.
Ces principes sont, selon lui : la souveraineté israélienne sur la vallée du Jourdain, dont une partie se trouve en Cisjordanie, ainsi que sur les blocs d’implantations en Cisjordanie et l’ensemble de Jérusalem.
Par le passé, M.Gantz s’est en revanche dit favorable à l’évacuation de certaines implantations. Il a qualifié les remarques de Netanyahu de « déclaration dénuée de sens ».
« C’est dommage de jouer avec des gens comme ça », a-t-il ajouté.

CE REBONDISSEMENT SURPRISE DE LA NATALITE JUIVE EN ISRAEL
Arvil 27 2018

Atlantico Comment renversement de tendance

Laurent Chalard : Effectivement, parmi les pays développés, où la fécondité est quasiment partout en-dessous du seuil de remplacement des générations de 2,1 enfants par femme, Israël, au PIB par habitant équivalent à la France en 2017 selon le FMI, se distingue par une fécondité élevée, qui a augmenté ces dernières années. Après avoir atteint un point bas de 2,85 enfants par femme en 2005, l’indice de fécondité du pays est remonté à 3,11 enfants par femme en 2017. Cependant, Israël étant un Etat pluriethnique, cette singularité pourrait s’expliquer par des divergences d’évolution selon l’origine, avec des populations arabes moins aisées, se caractérisant par une éventuelle plus forte fécondité qui aurait légèrement progressé ces dix dernières années comme cela s’est constaté en Egypte.

Or, dans les faits, ce n’est pas du tout le cas, la hausse de la fécondité israélienne étant uniquement le produit de l’augmentation de la fécondité dans la population juive, qui est passée de 2,59 enfants par femme en 2001 à 3,16 enfants par femme en 2017, alors que la fécondité des populations arabes, qu’elles soient chrétiennes, druzes ou musulmanes s’est sensiblement réduite sur la même période, passant respectivement de 2,46 à 1,93 enfant par femme, de 3,02 à 2,10 enfants par femme et de 4,71 à 3,37 enfants par femme. Au premier abord, cette évolution pourrait être la conséquence de l’accentuation de la fécondité de la minorité juive ultra-orthodoxe, les haredim, plus pauvre que le reste de la population, mais, comme le montre les experts israéliens, il n’en est rien, puisque la fécondité des ultra-orthodoxes s’est légèrement réduite (autour de 6,7 enfants par femme en 2015 alors qu’elle dépassait les 7 enfants par femme auparavant), la hausse s’expliquant essentiellement par les juifs pas ou peu religieux. Par exemple, il est notable de constater que les femmes juives issues de l’ex-URSS ont désormais des indices de fécondité proches de 2 enfants par femme alors qu’à leur arrivée en Israël dans les années 1990, il était beaucoup plus bas, sensiblement inférieur au seuil de remplacement des générations.

Les spécialistes semblent avoir du mal à expliquer cette évolution, mais il est probable que la crainte de devenir à terme minoritaire dans l’ancienne Palestine mandataire, alimentée par les médias et les intellectuels juifs israéliens mais aussi par les discours « guerriers » des leaders palestiniens sur cette thématique, ait joué un rôle non négligeable dans le contexte d’une société accordant une place importante à la famille.

Quelles sont les implications d’une telle progression de la population, notamment dans les relations isréalo-palestiniennes ? N’est-on pas dans une situation diamétralement opposée -démographiquement parlant – au contexte des accords d’Oslo ?

Laurent Chalard : La démographie constitue un facteur, parmi d’autres, qui peut avoir des impacts géopolitiques non négligeables, a minima dans les représentations que se font les leaders politiques d’un Etat de leur force ou de leur faiblesse dans ce domaine. Par exemple, en 1939, le déclin démographique français par rapport au dynamisme allemand fut l’un des facteurs explicatifs du peu d’empressement de la France de s’engager dans la guerre puis de sa capitulation rapide, les dirigeants ne souhaitant pas que le pays subisse une nouvelle hécatombe.

Concernant Israël, les écarts de dynamique démographique entre juifs et arabes sur le territoire de l’ancienne Palestine mandataire ont aussi joué un rôle non négligeable dans la politique des dirigeants israéliens au cours des trente dernières années. Dans les années 1990, dans un contexte de forte expansion démographique des populations arabes aussi bien en Israël que dans les territoires occupés, les dirigeants israéliens se sentaient obligés de faire des concessions aux palestiniens, ce qui s’est traduit par les accords d’Oslo en 1994. A cette époque, étant donné la forte probabilité que les juifs deviennent à terme largement minoritaires sur le territoire de l’ancienne Palestine mandataire, la solution de deux Etats, un Etat juif et un Etat arabe semblait la seule solution viable pour les dirigeants israéliens dans l’optique de maintenir le caractère judaïque de leur Etat. Par contre, aujourd’hui, le regain de la dynamique démographique des populations juives, alimentée en outre par une immigration continue, alors que la dynamique palestinienne semble s’essouffler, du fait de la poursuite d’une émigration, en particulier des populations les plus diplômées, et d’une fécondité se réduisant (4 enfants par femme voire moins ?) même s’il est difficile de la mesurer précisément du fait de la faible fiabilité des chiffres fournis par l’autorité palestinienne, fait que les dirigeants israéliens se sentent beaucoup plus en position de force et qu’ils perçoivent beaucoup moins la solution de deux Etats comme étant inévitable.

Politiquement parlant, cette croissance démographique ne pourrait-elle pas annoncer un durcissement des positions israéliennes, sur la base d’une réalité démographique ?
Ce durcissement des positions israéliennes se constate déjà depuis un certain nombre d’années. La réduction du décalage de croissance démographique entre populations juive et arabe sur le territoire de l’ancienne Palestine mandataire est perçu par les dirigeants israéliens comme un moyen pour reporter ad vitam aeternam la création d’un Etat palestinien, puisque finalement la perspective que les juifs demeurent majoritaires sur l’ensemble du territoire leur permet d’espérer de pouvoir le garder sous le contrôle unique du gouvernement israélien, qui plus est si la dynamique démographique venait à s’inverser totalement (ce n’est pas encore le cas, en démographie, les projections étant toujours hasardeuses). Cette situation explique aussi pourquoi la colonisation en Cisjordanie se poursuit, malgré les pressions occidentales pour qu’elle cesse. En effet, le fort accroissement démographique de la population juive la conduit à avoir besoin de plus en plus de terres, qu’elle trouve en Cisjordanie. La nouvelle donne démographique dans cette région du monde fait qu’il ne faut guère s’attendre à des concessions importantes des dirigeants israéliens quant à la création d’un Etat palestinien dans un futur proche.

Actualité

LA TENTATIVE D’ALUNISSAGE DE LA SONDE ISRAELIENNE BERSHEET ECHOUE A LA DERNIERE MINUTE
i24News, 14 avril 2019

La sonde a subi une panne de moteur à quelques mètres de la Lune et s’est apparemment écrasée
La tentative d’Israël de réussir un alunissage a échoué à la dernière minute jeudi soir après que sa sonde, la première développée par une organisation privée, a subi une panne de moteur et s’est apparemment écrasée sur la Lune.
“Nous n’y sommes pas arrivés”, a déclaré l’homme d’affaires et philanthrope Morris Kahn, qui a largement financé le projet, par vidéo en direct depuis le centre de contrôle de la mission, près de Tel Aviv. “Je pense que c’est vraiment énorme d’être allés jusqu’où nous sommes allés, je pense que nous pouvons être fiers”, a-t-il ajouté.
Durant ce direct on pouvait entendre des membres de l’équipe expliquer que des moteurs censés ralentir la descente de la sonde et permettre un alunissage en douceur étaient tombés en panne et que le contact avait été perdu.
“Si vous ne réussissez pas la première fois, vous réessayez”, a déclaré le Premier ministre Benyamin Netanyahou depuis la salle de contrôle, dans la ville de Yehud, où il assistait à la tentative d’alunissage en compagnie de l’ambassadeur américain en Israël David Friedman.
Baptisée Beresheet (Genèse, en hébreu), cette sonde de 585 kilos ressemblant à une immense araignée à cinq pattes était un objet de fierté en Israël, qui espérait devenir après les Etats-Unis, la Russie et la Chine le quatrième pays à faire se poser un appareil sur le satellite distant de 384.000 km de la Terre.
Première mondiale, la sonde a été développée par une organisation privée, SpaceIL, qui a travaillé en partenariat avec la société Israeli Aerospace Industries (IAI), une des plus grandes entreprises de défense israéliennes.
Morris Khan, patron SpaceIL, a contribué à hauteur de 40 millions de dollars au budget de la mission, d’un montant de 100 millions de dollars.
M. indiqué réfléchissait à lancer spatial national. “Je réfléchis sérieusement à investir dans un programme spatial”, a-t-il dit. “Cela a des implications pour Israël, et pour l’humanité”.
Il devait alunir après avoir parcouru quelque 6,5 millions de kilomètres, à une vitesse maximale de 10 kilomètres par seconde (36.000 km/h), selon les partenaires du projet.
Pour Israël, l’alunissage en soi était la mission principale, même si un instrument scientifique avait été emporté pour mesurer le champ magnétique lunaire.
Une capsule dans la sonde contenait également des disques numériques avec des dessins d’enfants, des chansons et des images de symboles israéliens, les souvenirs d’un rescapé de la Shoah et une Bible.
” Israël”
”C’est un grand pas pour Israël, (…) un grand pas pour la technologie israélienne”, avait déclaré M. Netanyahou lors du lancement. “Le véritable carburant de cet engin, ce sont l’audace et le génie israéliens”, avait-il affirmé, et malgré la taille d’Israël, petit pays d’un peu plus de huit millions d’habitants, “nous sommes des géants”, avait-il dit.
Le projet implique d’autres partenaires internationaux : SpaceIL communique avec la sonde grâce à des antennes d’une entreprise suédoise.L’Agence spatiale américaine, la a mis à disposition son Deep Space Network données récoltées par Beresheet et a installé rétro-réflecteur laser la tester son pour la navigation spatiale.
Le a débuté cadre Google Lunar qui, en 2010, récompenser 30 millions de dollars premier privé à avant mars 2018. Aucun candidat n’y est parvenu à temps, mais l’équipe israélienne a poursuivi la démarche et acheté une place dans la fusée de SpaceX.
Regain d’intérêt pour la Lune
Prévue initialement à 10 millions de dollars, la mission en a finalement coûté 100, mais “c’est l’engin le moins cher à tenter une telle mission”, a insisté le groupe IAI.Près de 50 ans après les premiers pas de l’Homme sur la Lune, celle-ci suscite à nouveau l’intérêt.
La Chine a fait en face cachée et encore inexplorée. L’Inde espère devenir au printemps le cinquième pays à s’y poser avec sa mission Chandrayaan-2, qui comprendra un alunisseur et un robot mobile. Le Japon prévoit l’envoi vers 2020-2021 d’un petit atterrisseur lunaire, baptisé SLIM, pour étudier une zone volcanique.
Les Américains sont pour l’instant les seuls à avoir marché sur la Lune : douze astronautes en ont foulé le sol lors de six missions entre 1969 et 1972. Le retour sur la Lune est désormais la politique officielle de la Nasa, selon les directives du président Donald Trump en 2017.
Le secteur spatial privé est en plein boom aux Etats-Unis et pourrait coopérer avec la Nasa pour envoyer des alunisseurs dès la fin de l’année, plus vraisemblablement en 2020.
La Nasa a aussi lancé le projet d’une station en orbite lunaire, censée être terminée en 2026, afin d’organiser le retour d’astronautes sur le sol lunaire en 2028. La Lune est perçue comme une étape en vue de l’envoi d’humains sur Mars, après 2030 au plus tôt.

DES SCIENTIFIQUE ISRAELIELIENS PRESENT UN PROTOTYPE DE  COEUR EN 3D A PARTIR DE TISSU HUMAIN
16Avril 2019, i24News

Des scientifiques ont présenté lundi à Tel-Aviv, en Israël, un prototype de coeur humain imprimé en 3D à partir de tissus humains et avec des vaisseaux, une avancée “majeure” selon eux dans le traitement des maladies cardiovasculaires et la prévention du rejet des greffes.
Les chercheurs de l’université de Tel-Aviv ont présenté à la presse ce coeur inerte de la taille d’une cerise, plongé dans un liquide. “C’est la première fois qu’on imprime un coeur dans son intégralité avec ses cellules et ses vaisseaux sanguins, c’est aussi la première fois qu’on utilise de la matière et des cellules provenant du patient”, a dit l’un des scientifiques, le professeur Tal Dvir, qui a dirigé les recherches.
Des scientifiques sont parvenus à produire la structure d’un coeur par le passé, mais avec des éléments synthétiques ou naturels, et ne provenant pas du patient, au risque d’une réaction immunitaire de l’organisme, a-t-il dit dans un laboratoire de l’université de Tel-Aviv.
Dans l’article correspondant publié par la revue scientifique Advanced Science, les auteurs de l’étude disent avoir conçu un procédé permettant non seulement de produire, à partir de cellules prélevées sur le tissu du patient, l’hydrogel servant à façonner des patches cardiaques vascularisés parfaitement compatibles avec le receveur, mais aussi des structures cellulaires entières avec leurs principaux vaisseaux, comme des coeurs.
Cependant, “si l’impression en 3D est considérée comme une approche prometteuse pour concevoir des organes dans leur intégralité, plusieurs difficultés demeurent”, ont-ils relevé.

EXTRAIT DE SEPT ANNEES A JERUSALEM pp141-142
(Julien Bauer, 2012, Éditions du Marais)

La commercialisation de Pâque, qui rappelle la commercialisation de Noël, s’accompagne néanmoins d’une caractéristique proprement israélienne et encore plus yérosélémitaine : un respect général des traditions religieuses. Même si les médias parlent de violation des coutumes, de Juifs qui se font un devoir de manger en public du pain pendant Pessah, les études et sondages sur le comportement des Israéliens vont dans le même sens : l’immense majorité des Israéliens juifs célèbrent de façon le rituel pascal. Contrairement à Kippour, où la circulation automobile est inexistante, le soir de Pâque, surtout dans les quartiers non religieux, la circulation est dense, car des dizaines de milliers de personnes vont célébrer la soirée pascale,  le Séder, chez d’autres membres de leurs familles ou chez des amis. Le texte lu, aussi bien les passages qui sont récités que ceux qui sont chantés avant les repas, l’est par plus des trois quarts des gens. J’avais cru que les textes, lus ou chantés après le repas, connaitraient un sort plus limité et seraient plus ou moins oubliés. Il n’en est rien. À nouveau, la majorité des personnes interrogées, même si le pourcentage est plus faible, répondent qu’elles les respectent, au moins en partie.
J’avais eu une idée de cette attitude, lors de mon premier Pessah à Jérusalem en 1965. J’avais été invité par l’aumônier militaire de Mahanei Shneller, base militaire à l’intérieur de Jérusalem, dans le quartier ultrareligieux de Geoulah, à assister à la soirée de Séder. , permissions. Pour ceux qui devaient rester au camp, l’aumônier avait préparé le Séder. La soirée était organisée pour les soldats, mais également pour les familles : parents, frères et sœurs. , des tablesété préparées. Devant chaque convive se trouvait un plateau avec les symboles requis : pain azyme, vin, laitue, raifort, œuf, pâte brune rappelant les briques que les esclaves fabriquaient en Égypte… L’aumônier commença la lecture du texte. Certains suivaient attentivement, d’autres chahutaient en attentant le repas. Le colonel présent a intimé l’ordre aux perturbateurs de se taire. J’ail’aumônier dire «  Laissez- . Ils vont célébrer à leur façon ! » Quelques instants plus tard, quand on est arrivé au texte Ma Nichtana, en quoi cette nuit est-elle différente des autres nuits classiques de la littérature juive dont tous les enfants connaissent la mélodie, la prédiction s’est révélée exacte. Tous les soldats et toutes les soldates, y compris les plus désabusés, ont commencé à chanter et s’en sont donnés à cœur joie. À partir de ce moment, plutôt que de lire lui-même le texte, l’aumônier a choisi de le faire lire, à tour de rôle, par tous les participants. L’atmosphère dans le hall était extraordinaire, aussi bien les parents les plus religieux que les soldats les plus irréligieux se sont trouvés sur la même longueur d’onde, lisant, assez rapidement, certains passages, chantant à n’en plus finir d’autres. Le Séder, pour des raisons de sécurité, s’est terminé relativement tôt, plus tôt que dans les familles. Pour rentrer chez moi, j’ai traversé une bonne partie de Jérusalem de l’époque. Comme il faisait chaud, les fenêtres étaient ouvertes et de toutes les maisons, j’ai entendu soit le bruit des conversations de gens attablés autour d’un bon repas, soit les chants d’après le repas. Jérusalem était en train de célébrer Pâque.

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