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COUP DUR POUR LE HEZBOLLAH: TSAHAL DÉTERRE SES TUNNELS

L’ARMÉE ISRAÉLIENNE LANCE UNE OPÉRATION POUR NEUTRALISER PLUSIEURS TUNNELS DU HEZBOLLAH

I24, 4 dec., 2018

L’armée israélienne a lancé mardi une opération visant à détruire plusieurs tunnels terroristes creusés par le Hezbollah soutenu par l’Iran dans le nord d’Israël à la frontière avec le Liban.

“Nous sommes fiers des combattants et des commandants de Tsahal pour les actions complexes déjà opérées et les succès opérationnels (déjà obtenus) au début de l’opération. Quiconque tentera d’attaquer l’État d’Israël paiera un lourd tribut”, a déclaré le Premier ministre et ministre de la Défense, Benyamin Netanyahou.

Le conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump, John Bolton, a quant à lui affirmé que les Etats-Unis soutiennent les efforts de l’Etat hébreu pour “défendre sa souveraineté” contre les tunnels du Hezbollah.

Le porte-parole de l’armée, le lieutenant-colonel Jonathan Conricus, a indiqué plus tôt qu’un certain nombre de tunnels découverts avaient pour objectif de pénétrer en territoire israélien. “Nous considérons les activités du Hezbollah comme une violation flagrante de la souveraineté israélienne, et cela prouve une nouvelle fois le mépris total du Hezbollah pour les résolutions des Nations unies”, a-t-il assuré.

Jonathan Conricus a par ailleurs affirmé que l’armée avait établi une zone militaire fermée dans le secteur concerné et renforcé sa présence, mais n’avait pas mobilisé les soldats de réserve. En outre, aucune consigne spécifique n’a été délivrée aux populations civiles israéliennes.

“Nous avons lancé l’opération Bouclier du nord pour mettre au jour et déjouer la menace des tunnels d’attaque de l’organisation terroriste Hezbollah conduisant sous la frontière du Liban vers Israël”, a-t-il dit.

Le lancement de l’opération “Bouclier du nord” intervient au lendemain d’une rencontre initialement non annoncée entre M. Netayahou et le secrétaire d’État américain à Bruxelles. Le Premier ministre israélien a redit lundi lors de cette rencontre avec Mike Pompeo qu’Israël agirait pour empêcher le Hezbollah de construire des usines de missiles de précision au Liban.

Cette opération est le dernier épisode en date de la confrontation entre Israël et la formation pro-iranienne, l’un des principaux ennemis de l’Etat hébreu, de part et d’autre de la Ligne bleue fixant la frontière libano-israélienne.

La confrontation s’était au cours des dernières années largement déroulée sur le sol de la Syrie voisine, mais le discours israélien a évolué récemment pour dénoncer davantage les activités du Hezbollah et de l’Iran au Liban.

Le 11 août 2006, la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU mettait fin à 33 jours d’une guerre qui a fait 1.200 morts côté libanais, et 160 côté israélien, sans neutraliser le Hezbollah, alors visé par une vaste offensive après l’enlèvement de deux soldats israéliens.

Après différents conflits, Israël et le Liban demeurent techniquement en état de guerre mais la frontière est restée relativement calme ces dernières années.

Israël construit actuellement une barrière principalement pour stopper d’éventuelles tentatives d’infiltration du Hezbollah. L’objectif à terme est d’ériger un mur le long des 130 kilomètres de frontière, à la place de la haute clôture existante.

 

L’ONU CONFIRME L’EXISTENCE D’UN TUNNEL À LA FRONTIÈRE ISRAÉLO-LIBANAISE

La Presse, 6 dec., 2018

La Force intérimaire de l’ONU (FINUL) a fait cette annonce dans un communiqué après une visite dans un secteur près de la ville frontalière de Metula dans le nord d’Israël.

La force de l’ONU ne mentionne pas le mouvement chiite libanais Hezbollah, ennemi juré d’Israël qui n’a toujours pas réagi aux accusations israéliennes.

Le général Stefano Del Col, le commandant de la FINUL, accompagné d’une équipe technique, s’est rendu dans un secteur « où Israël avait dit avoir découvert un tunnel proche de la ligne bleue », fixant la frontière libano-israélienne, selon le communiqué.

« Après inspection du site, la FINUL peut confirmer l’existence d’un tunnel dans cette zone », a ajouté le texte. La FINUL est « engagée avec les parties pour assurer d’urgence un suivi (de la situation). Il est très important d’avoir une idée complète de cet évènement grave ».

L’organisation internationale a indiqué qu’elle allait envoyer les « résultats préliminaires » aux autorités libanaises concernées.

Mardi, Israël a annoncé avoir découvert des tunnels du Hezbollah, son ennemi juré soutenu par l’Iran, infiltrant son territoire depuis le Liban, et a lancé une opération pour les détruire.

L’armée israélienne, qui a appelé la FINUL à intervenir, a affirmé qu’un des tunnels détectés partait d’une maison dans le village libanais de Kfar Kila, courant sur 40 m en territoire israélien, ajoutant travailler à sa « neutralisation ».

Les forces israéliennes opèrent actuellement dans trois secteurs le long de la frontière d’ouest en est, selon un porte-parole militaire.

Jeudi, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a emmené des diplomates basés en Israël à la frontière avec le Liban pour leur montrer les tunnels souterrains, les appelant à sanctionner le Hezbollah.

A Beyrouth, le ministre des Affaires étrangères Gebrane Bassil a demandé à l’ambassadeur libanais à l’ONU de « déposer une plainte contre Israël », selon un communiqué. Il a accusé l’État hébreu de mener une « campagne diplomatique et politique contre le Liban, en prélude à des agressions » contre ce pays.

Du côté libanais de la frontière, des habitants du village de Kfar Kila ont reçu sur leurs téléphones portables des messages vocaux enregistrés en arabe de la part d’Israël, leur demandant de se distancer du Hezbollah et de cesser de coopérer avec lui, selon l’agence nationale d’informations libanaise.

« Votre village risque d’être en danger en raison de la présence de tunnels liés au (Hezbollah) près de vos maisons », est-il écrit dans le message selon l’agence.

Pour M. Nétanyahou, le Hezbollah, comme le mouvement palestinien Hamas, agit pour le compte de l’Iran, autre bête noire d’Israël. « Quiconque nous attaque verra couler son propre sang », a-t-il dit. « Le Hezbollah le sait et le Hamas le sait aussi ».

L’opération israélienne contre ces tunnels est le dernier épisode en date de la confrontation avec le Hezbollah de part et d’autre de la frontière libano-israélienne.

Leur dernier conflit d’envergure remonte à 2006 quand 33 jours de guerre avaient fait 1200 morts côté libanais, et 160 côté israélien, sans neutraliser le Hezbollah, visé par une vaste offensive après l’enlèvement de deux soldats israéliens.

 

BIEN SÛR, LE HEZBOLLAH CREUSE DES TUNNELS.

POURQUOI NE LE FERAIT-IL PAS ?

Avi Issacharoff

Times of Israel, 4 dec., 2018

L’annonce faite mardi matin par l’armée israélienne d’une opération contre les tunnels d’attaque du Hezbollah depuis le territoire libanais vers Israël ne constitue pas nécessairement une indication claire d’une escalade avec le groupe terroriste chiite. Sauf qu’un examen de l’ampleur de l’évolution de la situation dans la région, notamment en ce qui concerne ces tunnels et en particulier les usines du Hezbollah qui reçoivent l’aide de l’Iran pour ses roquettes de précision, nous amène à une conclusion alarmante : La prochaine guerre entre Israël et le Hezbollah est déjà à la porte.

Le Hezbollah, suite à la diminution de la guerre civile en Syrie, est une organisation plus forte qu’elle ne l’était avant l’éclatement de la violence il y a sept ans. Il est vrai qu’il a subi de lourdes pertes, environ 2 000 de ses combattants ayant été tués et quatre fois plus de blessés, alors qu’il luttait contre les rebelles au nom du régime d’Assad. Mais sur le champ de bataille, Israël fait maintenant face à un ennemi plus dangereux, entraîné et habitué à une guerre terrestre prolongée.

Le groupe terroriste basé au Liban a commencé à reconstituer ses capacités contre Israël de plusieurs façons. D’abord, en roquettes. Le Hezbollah disposait d’un grand nombre de roquettes avant l’éclatement de la guerre civile syrienne, bien que la plupart d’entre elles n’étaient pas d’une grande précision. Aujourd’hui, sous la direction de l’Iran en Syrie et au Liban, il s’efforce de remédier à cela.

Les usines de fabrication de missiles de précision que le Hezbollah s’emploie à mettre en place, avec l’aide des Gardiens de la Révolution, permettront à l’organisation terroriste chiite d’avoir des capacités impressionnantes pour endommager les infrastructures, tant militaires que civiles – le genre de dommages qui feront paraître la guerre de 2006, dernier conflit contre Israel où des pluies de roquettes se sont abattues dans le Nord du pays, comme une promenade de santé.

Dans le même temps, le Hezbollah s’emploie à enrôler de nouveaux combattants, à les former et à les doter d’armes et d’argent iraniens.

En outre, l’organisation s’emploie à mettre en place une infrastructure militaire sur le plateau du Golan syrien, sous le nez et avec l’accord des autorités syriennes, mais face à l’indifférence de la Russie.

En 2015, Israël aurait abattu le commandant en chef du Hezbollah, Jihad Mughniyah, qui conduisait ce projet ; apparemment un de ses frères a pris la relève.

Il apparaît maintenant clairement que les préparatifs du Hezbollah pour une opération terrestre contre Israël, dans le cadre de la prochaine guerre, n’ont même pas cessé un seul instant. L’objectif n’est pas seulement de procéder à de massifs tirs de roquettes sur Israël, mais aussi de tenter de prendre le contrôle des localités israéliennes – scénarios que les chefs du Hezbollah ont appelés « conquête de la Galilée ».

Comme beaucoup d’autres, j’avais entendu des explications sans fin de la part d’officiers supérieurs et d’autres moins supérieurs de Tsahal selon lesquelles le Hezbollah n’a aucun intérêt pour les tunnels en raison du coût et de la difficulté de les creuser dans le relief du nord.

Le substrat rocheux calcaire est complètement différent du sol sablonneux de la bande de Gaza, où le groupe terroriste du Hamas creuse des tunnels depuis des années. Il a également été affirmé qu’une opération terrestre secrètement lancée, dans les zones boisées du nord, serait plus efficace et efficiente qu’un investissement dans des tunnels. Les habitants du Nord se sont fait dire la même chose par Tsahal.

Pourtant, le Hezbollah pensait clairement différemment. Avec le recul, il est difficile de comprendre pourquoi il ne ferait pas exactement ce qu’il a fait de toute évidence. Lors de la deuxième guerre du Liban en 2006, l’armée israélienne a découvert que les « réserves naturelles » que le Hezbollah avait établies à la frontière nord comprenaient un réseau de tunnels, creusés dans ce territoire vallonné difficile, creusé dans la roche calcaire du sous-sol. Par conséquent, il était éminemment raisonnable d’imaginer que le Hezbollah tenterait de construire des tunnels d’attaque en Israël.

Un autre facteur pertinent à cet égard est le départ du groupe djihadiste de l’État islamique de l’arène du Moyen Orient, qui a donné au Hezbollah plus d’énergie, de ressources et de motivation pour une nouvelle confrontation avec Israël. La menace extrémiste sunnite de l’EI a été presque complètement anéantie ; il est maintenant possible de se concentrer sur les efforts visant à nuire à Israël, sous la direction étroite de l’Iran. Le Hezbollah a pris le contrôle du Liban et fait tout ce qu’il veut là-bas. Les menaces israéliennes de frapper les infrastructures libanaises n’ont guère impressionné le groupe. Elle n’existe que pour servir ses maîtres à Téhéran.

Un dernier point à considérer est que l’effort de Tsahal pour découvrir et contrer les tunnels du Hezbollah n’est pas une « opération » militaire sur le front intérieur libanais. Ce n’est pas non plus un raid commando audacieux. Il s’agit plutôt d’une opération d’ingénierie. Certes, il y a un risque d’escalade, mais il ne semble pas y avoir de raison de s’inquiéter d’une guerre simplement à cause d’une opération en territoire israélien.

Même l’impératif de travaux à la frontière nord par le corps du génie de l’armée israélienne et d’autres unités ne constitue pas une raison réelle pour permettre le transfert d’argent – 15 millions de dollars pour être précis, en espèces du Qatar, chaque mois – dans les caisses du Hamas comme convenu après les heurts entre Israël et le Hamas le mois dernier. Avec cette politique, Israël n’achète pas le calme, mais la prochaine escalade. Pas du nord, mais du sud.

 

Actualité 

 

L’ONU REFUSE DE CONDAMNER LE HAMAS

Bluewin, 7 dec., 2018

Les Etats-Unis ne sont pas parvenus jeudi à faire condamner le Hamas par l’Assemblée générale de l’ONU. La résolution de leur ambassadrice n’a pas recueilli la majorité nécessaire. Le mouvement islamiste palestinien parle d’une “gifle” à l’administration Trump.

“L’échec de l’entreprise américaine aux Nations unies constitue une gifle pour l’administration des Etats-Unis et une confirmation de la légitimité de la résistance”, a déclaré un porte-parole du Hamas, Sami Abou Zahri, utilisant une formule faisant référence aux groupes armés hostiles à Israël.

Le texte des Etats-Unis n’a recueilli que 87 voix, dont celles de l’Union européenne. Cinquante-sept pays ont voté contre et 33 se sont abstenus. Au préalable, le Koweït avait obtenu qu’une règle d’une majorité aux deux tiers soit appliquée au texte américain malgré de vives critiques de l’Américaine Nikki Haley.

“Une simple majorité est requise”, avait-elle plaidé en vain avant le scrutin, tenu avec une heure de retard en raison “de négociations de dernière minute”, selon la présidence de l’Assemblée générale. Cette enceinte, dont les résolutions n’ont pas de valeur contraignante, “n’a jamais rien dit sur le Hamas”, avait ajouté la diplomate américaine. Et de dénoncer une “politique de deux poids deux mesures” aux dépens d’Israël.

“La décision (d’un vote de procédure) vise à entraver” l’adoption de la résolution américaine, “et mon frère du Koweït le sait très bien”, avait ajouté l’ambassadrice américaine. La règle des deux tiers a été approuvée par 75 voix, 72 pays s’exprimant contre – dont l’Union européenne – et 26 Etats se sont abstenus.

La présentation de sa résolution, soutenue par l’UE après un léger ajout de langage vague visant à soutenir une solution de paix au Proche-Orient sur la base des “résolutions pertinentes” déjà adoptées à l’ONU, constituait l’un des derniers faits d’armes de Nikki Haley, qui a récemment annoncé quitter ses fonctions en fin d’année.

Selon des diplomates, Nikki Haley, soutien inconditionnel d’Israël, avait fait de cette condamnation du Hamas “une affaire très personnelle”.

Son projet de texte condamnait “le Hamas pour des tirs répétés de roquettes en Israël et pour incitation à la violence, mettant la vie de civils en danger”. Il exigeait “que le Hamas et d’autres entités militantes incluant le djihad islamique palestinien cessent toutes les provocations et activités violentes dont le recours à des engins aériens incendiaires”.

Eviter une confrontation

Sous la pression des Européens, les Palestiniens et les pays arabes avaient renoncé à amender le texte américain pour y introduire des rappels précis des résolutions liées à la demande d’une fin de l’occupation israélienne, au statut de Jérusalem-Est et à la solution de deux Etats dans les frontières reconnues en 1967, largement soutenue dans le monde.

Ils ont transformé leur amendement en projet de résolution qui devait être mis au vote dans l’après-midi à l’Assemblée générale de l’ONU. L’objectif de l’Union européenne “était d’éviter une confrontation dont tout le monde serait sorti perdant”, a expliqué un diplomate sous couvert d’anonymat. Il s’agissait aussi de préserver “l’unité de l’Union européenne”, a-t-il ajouté.

“Personne ne comptait avancer” sur le processus de paix avec les textes en débat jeudi, a précisé cette source.

Le chef du Hamas Ismaïl Haniya s’était plaint dès le 28 novembre de la démarche américaine dans une lettre rare à la présidence de l’Assemblée générale de l’ONU. La missive, remise au représentant de l’ONU à Gaza, n’est cependant jamais arrivée à destination. Elle a été transmise au seul pouvoir légitime reconnu par l’ONU, à savoir l’Autorité palestinienne, qui l’a toujours en mains, selon une source onusienne.

 

ISRAËL/AFFAIRE 4000: LES RECOMMANDATIONS DE LA POLICE N’ONT “AUCUNE VALEUR JURIDIQUE” (NETANYAHOU)

I24, 2 dec., 2018

A l’occasion de l’allumage de la première bougie de Hanoukka, Benyamin Netanyahou a fait un discours dans lequel il a ridiculisé les recommandations de la police, qui a demandé dimanche la mise en examen du Premier ministre.

Il s’est moqué des tentatives de la police visant à l’inculper, qui ont pour “but de l’évincer depuis le début”, selon lui. “Les recommandations de la police n’ont aucune valeur juridique”, a-t-dit.

La police israélienne a recommandé dimanche la mise en examen de Netanyahou et de son épouse Sara pour fraude, corruption et abus de confiance dans l'”affaire 4000″, après avoir déjà recommandé l’inculpation du chef du gouvernement dans deux autres affaires de corruption.

Le procureur général doit maintenant décider s’il inculpera ou non le couple, soupçonné d’avoir tenté de s’assurer une couverture favorable dans le site d’informations Walla! en contrepartie de faveurs gouvernementales.

Sont également mis en cause le principal actionnaire de Bezeq, Shaul Elovitch, et son épouse Iris, soupçonnés d’avoir versé les pots-de-vin, ainsi que leur fils Or , accusé de fraude.

Entre 2012 et 2017, le Premier ministre et son entourage sont “intervenus sur le contenu publié par le site d’information ‘Walla’ et ont cherché à influencer la nomination de personnes” afin de “publier des articles et des photos flatteuses, supprimant le contenu critiquant le Premier ministre et sa famille”, a précisé la police dans son communiqué résumant les conclusions de l’enquête.

Le Premier ministre avait déjà immédiatement réagi et rejeté les conclusions de la police affirmant qu’elles n’étaient pas “légales”.

“Je suis sûr que dans cette affaire, les autorités compétentes, après avoir examiné la question, parviendront à la conclusion: qu’il n’y avait rien parce qu’il n’y a rien”, a indiqué le Premier ministre dans un communiqué.

En outre, lors de leur réunion hebdomadaire, les ministres du Likoud (droite), le parti de Benyamin Netanyahou, ont exprimé leur soutien au chef du gouvernement. “Merci beaucoup mais vous devez prendre cela bien plus sérieusement que je ne le fais”, a répondu le Premier ministre au sujet de l’affaire.

Dans l’opposition, le chef du parti Union sioniste (centre gauche) Avi Gabbay a appelé Benyamin Netanyahou à démissionner. La dirigeante du parti de gauche Meretz, Tamar Zandberg a estimé sur Twitter qu”Israël doit organiser des élections maintenant”, le Premier ministre étant accusé du “plus grave délit selon la loi israélienne”.

Légalement, rien n’oblige Benyamin Netanyahou à démissionner s’il est inculpé, tant qu’il n’a pas été condamné et tous les recours épuisés.

Fragilisé par la démission du ministre de la Défense, le nationaliste Avigdor Lieberman, le 14 novembre et par le retrait de son parti Beiteinou de la coalition, le gouvernement de Benyamin Netanyahou ne dispose plus que d’une majorité d’une voix au Parlement (61 députés sur 120).

Mais M. Netanyahou jouit d’une solide popularité, et surtout, fait face à une opposition qui ne semble pas en mesure de le battre si des élections étaient organisées aujourd’hui.

L’échéance est normalement fixée à novembre 2019, mais depuis des mois flotte un parfum d’élections anticipées.

En février, la police avait déjà recommandé la mise en examen de M. Netanyahou dans deux affaires, sa femme étant également visée par une affaire de frais de bouche.

Dans un autre dossier, les enquêteurs suspectent M. Netanyahou d’avoir tenté de conclure avec le propriétaire du journal Yediot Aharonot un accord pour une couverture plus favorable de la part du plus grand quotidien israélien payant.

Début novembre, la police a par ailleurs annoncé disposer d’éléments prouvant l’implication de David Shimron, cousin et avocat de Benyamin Netanyahou, dans une affaire de corruption autour de la vente par l’Allemagne à Israël de sous-marins et navires militaires. Le chef du gouvernement n’a jamais été mis en cause dans cette affaire.

 

LA FRANCE VA DÉCERNER LE PRIX DES DROITS DE L’HOMME À L’ONG D’EXTRÊME GAUCHE B’TSELEM

I24, 5 dec., 2018

L’ONG palestinienne Al-Haq et israélienne d’extrême gauche B’Tselem figurent parmi les cinq lauréats du Prix des droits de l’homme de la République française 2018, attribué par le Premier ministre français Edouard Philippe.

Le prix de cette année est décerné “aux organisations harcelées ou soumises à des pressions pour avoir défendu et promu les droits de l’homme”.

Le prix sera remis par la ministre française de la Justice, Nicole Belloubet, et la présidente de la Commission consultative nationale des droits de l’homme (CNCDH), Christine Lazerges.

La cérémonie aura lieu le 10 décembre au ministère de la Justice à Paris qui marque également la Journée internationale des droits de l’homme, le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du 20e anniversaire de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme.

En plus des ONG Al-Haq et B’Tselem, les lauréats de cette année incluent des défenseurs des droits de l’homme originaires de Chine, de Colombie, du Bélarus et du Niger.

“C’est un grand honneur pour Al-Haq de recevoir ce prix prestigieux conjointement avec nos collègues de B’Tselem, qui sont nos partenaires dans la lutte pour la justice et un avenir meilleur contre l’oppression et l’occupation,” a déclaré Shawan Jabarin, Directeur général d’Al-Haq.

 

UN TRÉSOR DE PIÈCES D’OR DATANT DE 900 ANS MIS AU JOUR EN ISRAËL

I24, 3 dec., 2018

Un trésor de pièces d’or rares a été découvert dans le port antique de Césarée (nord d’Israël), probablement enfoui – et jamais récupéré – par son propriétaire pour le soustraire à la conquête de la ville par les Croisés il y a 900 ans.

Des fouilles ont permis d’exhumer il y a quelques jours un petit pot de bronze renfermant 24 pièces d’or et une boucle d’oreilles, placé entre deux pierres à côté d’un puits dans une ancienne maison, ont indiqué l’Autorité archéologique israélienne et plusieurs organisations impliquées dans la découverte.

Les pièces, présentées lundi à la presse et datant de la fin du XIe siècle “permettent de lier le trésor à la conquête de la ville par les Croisés en 1101, un des épisodes les plus dramatiques de l’histoire médiévale de la ville”, disent dans un communiqué les directeurs des fouilles, Peter Gendelman et Mohammed Hatar.

“Quelqu’un a dissimulé sa fortune en espérant la reprendre plus tard, mais n’est jamais revenu”, disent-ils.

“Selon des sources écrites contemporaines, la plupart des habitants de Césarée ont été massacrés par l’armée de Baudouin Ier, alors roi de Jérusalem. Il est probable que le propriétaire du trésor et sa famille ont péri dans le massacre, ou ont été vendus comme esclaves, et n’ont jamais récupéré leur or”, ajoutent-ils.

Selon Robert Kool, expert en numismatique pour l’Autorité archéologique israélienne, le trésor contient des pièces rares liées au règne de l’empereur byzantin Michel VII.

“Ces pièces ne circulaient pas localement et laissent présumer des contacts, et de possibles relations commerciales, entre Césarée et Constantinople (Byzance) à cette période”, explique-t-il.

“Une ou deux de ces pièces d’or équivalaient au salaire annuel d’un fermier, il est donc probable que la personne qui a caché le trésor était d’un milieu aisé ou pratiquait le commerce”, ajoute-t-il.

Césarée, sur les bords de la Méditerranée, a été construite au 1er siècle av. J.-C par le roi de Judée Hérode 1er, nommé par les Romains.

Les vestiges importants des époques romaine et médiévale font de cette ville l’une des attractions d’Israël.

Le site est aussi le lieu de nombreuses découvertes: en 2015, 2.000 pièces d’or vieilles de 1.000 ans avaient ainsi été retrouvées par des plongeurs, le plus important trésor numismatique mis au jour en Israël selon l’Autorité des antiquités.

Nous vous souhaitons Shabbat Shalom!

 

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