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DE GAZA À TOULOUSE: ANTISÉMITISME ET PROPAGANDE

 

 

MAIS QUI EST MOHAMED MERAH?
SUR LA PISTE DU MEURTRIER DE TOULOUSE-MONTAUBAN

Dépêche
Guysen International News, 21 mars 2012

Les antécédents de l'auteur présumé des tueries qui ont causé la mort de sept personnes en France, retranché mercredi dans un immeuble de Toulouse cerné par la police, ont éveillé les soupçons des enquêteurs dès la première attaque, le 11 mars dernier.

Mohamed Merah, âgé de 24 ans, est soupçonné d'être derrière la mort de trois militaires, un le 11 mars à Toulouse et deux le 15 mars à Montauban, ainsi que du meurtre d'un rabbin et de trois enfants dans une école juive de Toulouse lundi dernier. A chaque fois, l'auteur est arrivé en scooter et a tué ses victimes en tirant à bout portant dans la tête. Le 11 mars, le maréchal des logis chef Imad Ibn Ziaten, qui a mis en vente sa moto sur internet en précisant qu'il était militaire et en donnant son prénom, est abattu d'une balle dans la tête à Toulouse par un homme qui s'enfuit aussitôt.

«Après son assassinat, la police a épluché les communications qu'il avait reçues de la part de personnes qui étaient intéressées par l'acquisition de cette moto», a indiqué le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, lors d'une conférence de presse, à Toulouse. «Et le croisement de ce fichier et des renseignements dont disposait la DCRI a fait apparaître une adresse IP correspondant à la mère de la personne que nous sommes en train d'interpeller», a-t-il dit précisant que 575 acheteurs potentiels avaient consulté l'annonce.

Mohamed Merah était sous surveillance de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) depuis longtemps pour appartenance à un mouvement salafiste sans qu'il y ait toutefois d'élément permettant de penser qu'il était sur le point de passer à un acte criminel, a précisé le ministre. A la suite de l'attaque lundi du collège-lycée juif de Toulouse, plusieurs membres de la famille du suspect sont mis sur écoute sur ordre du parquet. A partir des éléments recueillis par le biais de ces écoutes, la décision est prise de mener l'opération du raid dans la nuit de mardi à mercredi.

Selon une source policière, les enquêteurs auraient remonté la piste du suspect présumé par le biais de son frère qui se serait rendu chez un concessionnaire Yamaha et aurait demandé comment désactiver le «tracker» du scooter, un dispositif électronique installé pour le localiser en cas de vol.

La découverte la semaine dernière que la même arme avait été utilisée lors des deux attaques visant les militaires a permis de déterminer qu'il s'agissait du même tueur et de mettre en place une vaste opération de recherche. «L'élément déclenchant a été le jeudi soir de l'assassinat de Montauban, la découverte par les services de police judiciaire de l'identité de l'arme entre celle qui avait frappé à Toulouse et celle qui avait frappé à Montauban», a dit le ministre de la Défense Gérard Longuet au micro de RTL. «A cet instant s'est déclenché un énorme effort de mobilisation, près de 200 enquêteurs», ajoute-t-il.

Après la tuerie survenue au collège-lycée juif de Toulouse, la piste d'une attaque visant essentiellement l'armée est abandonnée par les enquêteurs. «Dans un premier temps, nous avons cru, et surtout au soir de Montauban, que c'était l'armée qui était en quelque sorte (visée)», a indiqué Gérard Longuet. «Nous avons regardé 20.000 dossiers de soldats, la première idée était de se dire ‘peut-être un règlement de compte, peut-être une rancune’, nous avons examiné 20.000 dossiers».

Les enquêteurs se recentrent alors sur des informations liées aux milieux islamistes extrémistes et les informations des données informatiques permettent de se rapprocher de Mohamed Merah, qui se revendique d'Al Qaïda. «C'est le croisement (de ces) informations (…) et le travail d'examen des fichiers des adresses internet des interlocuteurs de la première victime qui a permis de se rapprocher» du suspect, selon le ministre de la Défense. Prié de dire si des morts auraient pu être évitées, il a répondu: «Je ne pense pas, sauf à transformer la France en État policier.»

CATHERINE ASHTON, TOULOUSE ET GAZA:
UNE COMPARAISON OBSCÈNE

Éditorial
UPJF.org, 21 mars 2012

L’UPJF demande au gouvernement français d’élever une protestation officielle à l’encontre de Catherine Ashton, responsable de la diplomatie de l'Union Européenne qui a osé comparer la tuerie d’enfants devant une école juive de Toulouse, et l’accident de bus survenu en Suisse, avec les massacres perpétrés par le dictateur syrien Bachar Al Assad, et les éliminations ciblées de terroristes du Hamas qui utilisent les boucliers humains pour accomplir leurs forfaits, pour finalement…honorer la cause palestinienne.

 

On se souvient que Catherine Ashton, avait fait l’apologie des Kamikazes palestiniens en 2004, qu’elle recourait en 2006 aux stéréotypes antisémites classiques du complot juif international en accusant le lobby pro-israélien de tenir le monde occidental dans ses serres financières, qu’elle a apporté son soutien au Hamas en 2008 lors du blocus de Gaza, qu’elle a rencontré illégalement Khaled Meshaal , le chef du Hamas, en 2009 après avoir stigmatisé «l’agression israélienne» et qu’elle n’a pas hésité en janvier 2010 à accuser les israéliens de trafic d’organes lors de l’aide apportée par Israël aux Haïtiens.

 

Le stade de la bêtise et de l’indécence est largement dépassé. Pour Catherine Ashton, la détestation du juif et des israéliens va de pair avec son amour immodéré de la cause palestinienne et de son terrorisme aveugle. Tout est bon pour le rappeler. Dans son délire, la lutte contre le terrorisme, ou un accident de bus, deviennent équivalents aux massacres perpétrés par des assassins et des dictateurs.

 

Salir la dépouille d’enfants juifs français et belges par des comparaisons obscènes sur la base du plus petit dénominateur commun relève pour elle de l’évidence tant que cela sert la cause palestinienne. Le Parlement Européen et les pays qui en sont membres ne sont comparables, ni à la Syrie, ni à la bande de Gaza. Les représentants européens ont une obligation de respectabilité et de dignité.

 

Madame Ashton qui est la politicienne la mieux payée au monde sans avoir jamais été élue démocratiquement, vient de démontrer sa vilénie, et son inaptitude à assurer avec clairvoyance et dignité les hautes fonctions qu’elle représente. Trop, c’est trop! Nous ne voulons plus que l’idéal européen et sa représentation internationale soient trahis et pervertis par des représentants «munichois» aux idées rances. Madame Ashton doit être démise sans délai de toutes ses fonctions parlementaires.

CATHERINE ASHTON:
LA FEMME QUI RIT DANS LES CIMETIÈRES

François Miclo
UPJF.org, 21 mars 2012

Quand l’Europe n’a rien à dire, elle envoie Catherine Ashton le dire à sa place. C’est son job. On la paie pour ça – et même très bien: elle occupe l’emploi politique le mieux rémunéré au monde. Ne chipotons pas sur les 360 000 euros annuels qu’elle perçoit. C’est peut-être plus que les indemnités d’un Nicolas Sarkozy, d’une Angela Merkel ou d’un Barack Obama, mais elle le vaut bien: la baronne travailliste a été nommée, en 2009, Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, autrement dit chef de la diplomatie européenne.

 

Catherine Ashton se retrouve donc depuis quatre ans être cheftaine d’un truc qui n’existe pas. Autant le reconnaître: elle y excelle. Sa capacité instinctive à viser à côté de la plaque force le respect. Son zèle à être absente de tous les grands dossiers géostratégiques relève de la prouesse. Quant aux questions de sécurité et de défense, son incompétence est unanimement saluée.

 

Ne noircissons toutefois pas le tableau: Catherine Ashton représente, à elle seule, une grande victoire du féminisme. Elle réalise la prophétie que Françoise Giroud formulait il y a trente ans dans Le Monde: «La femme sera vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente.» Catherine Ashton est comme un aboutissement.

 

Cependant, le grand malheur n’est pas que la Haute représentante soit incompétente, mais dotée de la parole. C’est que Madame parle, cause, bavarde. Elle s’exprime. Jamais à bon escient. La boucler est pourtant le b.a.-ba du métier de diplomate: «A diplomat, cancanait le sénateur américain Frederick Sawyer dans les années 1880, is a person who thinks twice before he says nothing» (Un diplomate est une personne qui réfléchit deux fois avant de ne rien dire). Bref, Catherine Ashton ne maîtrise pas ce que les Grecs avaient quasi-divinisé: le kaïros, le moment opportun, le right time.

 

Elle vient de nous en apporter une nouvelle fois la preuve. Lundi, elle a rendu un bien curieux hommage aux victimes de l’école Ozar Hatorah: «Quand nous pensons à ce qui s’est passé aujourd’hui à Toulouse, quand nous nous souvenons de ce qui s’est passé en Norvège il y a un an, quand nous savons ce qui se passe en Syrie, quand nous voyons ce qui se passe à Gaza et dans différentes parties du monde, nous pensons aux jeunes et aux enfants qui perdent leur vie…» Elle poursuit par un hommage aux victimes du terrible accident de car en Suisse ainsi qu’aux jeunes Palestiniens qui «contre toute attente, continuent à apprendre, à travailler, à rêver et aspirent à un meilleur avenir».

 

Les autorités israéliennes ont aussitôt réagi – qu’est-ce qu’ils sont susceptibles, ces gens-là! La Haute représentante en a pris acte. Elle a fait modifier, sur son site, son texte, rajoutant Sderot à Gaza, tout en dépêchant son porte-parole pour dire que jamais elle n’avait osé établir le moindre parallèle entre «les circonstances de l’attaque de Toulouse et la situation à Gaza». La baronne Ashton essaie de se raccrocher aux branches comme elle peut. Mais elle a parlé. Et son propos fut odieux.

 

Odieux, parce qu’il est des moments où la simple humanité consiste à respecter la douleur des familles et le deuil d’un pays. Et respecter cette douleur et ce deuil, c’est d’abord en accepter la singularité: les trois enfants et le professeur morts à Toulouse n’ont pas été tués par accident. Le «tueur au scooter» les a abattus délibérément, ni par hasard ni parce qu’ils se trouvaient à portée de tir, mais parce qu’ils étaient juifs. On appelle ça de l’antisémitisme. Quelqu’un peut-il informer Mme Ashton qu’ils ne sont pas morts d’un gros rhume?

 

C’est une manifestation abjecte d’antisémitisme qui s’est produite à Toulouse. L’une des plus hautes responsables européennes s’en moque comme de sa première voiture de fonction, jusqu’à en diluer le caractère spécifique parmi une série d’événements tout aussi tragiques, mais d’une autre nature. L’antisémitisme n’est plus, selon Mme Ashton, qu’une libre variation de la mortalité humaine. Elle invente une catégorie: «les jeunes et les enfants qui perdent la vie» pour dissimuler l’antisémitisme opérant à Toulouse et, au final, le banaliser. Ses contempteurs reprochaient indûment à Raymond Poincaré de rire dans les cimetières, Catherine Ashton, elle, s’y fend la poire.

 

Mais pourquoi la Haute représentante établit-elle un parallèle entre Gaza et Toulouse? Quelles sont les arrière-pensées de Mme Ashton – terme impropre au demeurant, puisqu’il suggère l’impossible: qu’elle ait seulement une pensée… Où veut-elle en venir en établissant des parallèles fâcheux? Veut-elle insinuer que les élèves assassinés à Toulouse n’ont eu, après tout, que ce qu’ils méritaient? Parce qu’Israël. Parce que Gaza.

 

Est-ce désormais une précaution oratoire d’évoquer la situation palestinienne chaque fois qu’un acte antisémite se produit? Pour faire bonne mesure. Pour rétablir l’équité. Pour que les juifs ne soient plus les seuls à être, selon l’expression d’Alain Finkielkraut, les «rois du malheur».

 

Mais faut-il aller, lorsqu’on parle d’enfants juifs morts parce qu’ils étaient juifs, à faire la laudatio de la jeunesse palestinienne. Il y a quelque chose d’incongru et de scandaleux même dans les propos de Catherine Ashton. Faut-il réclamer, pour autant, la démission de la chef de la diplomatie européenne? Et pourquoi pas lancer une pétition, pendant qu’on y est! On a confié la politique étrangère de l’Union, c’est-à-dire d’une puissance qui aurait, si elle en avait la volonté, son rôle à jouer au Proche Orient et dans l’ensemble méditerranéen, à la femme la plus incompétente et la plus gauche de sa génération. Ce n’est pas un hasard, mais un aveu: nos États ne tiennent tout bonnement pas à ce que l’Union dispose d’une diplomatie. Avec Catherine Ashton, nous sommes assurés de ne point en avoir.

 

(François Miclo est rédacteur en chef de Causeur magazine.)

 

TUERIE DE TOULOUSE: L'AUTORITÉ PALESTINIENNE
DANS LE RÔLE DE POMPIER PYROMANE

Hélène Keller-Lind

France-Israel.org, 21 mars 2012

Alors que l'on met en terre les corps des trois petits enfants juifs assassinés et du jeune père de deux d'entre eux en Israël, en présence notamment des familles, de responsables israéliens mais aussi du ministre d’État Alain Juppé, on apprend que l'Autorité palestinienne affirme ne rien avoir à faire avec ces assassinats. Ce serait oublier son incitation à la haine anti-israélienne et antisémite diffusée au quotidien et qui a poussé il y a un an, par exemple, deux jeunes Palestiniens à assassiner trois enfants juifs, dont un bébé de 3 mois, égorgé dans son berceau, et leurs parents. Des Franco-israéliens aussi, la famille Fogel.

 

Dans la tuerie de Toulouse la responsabilité de l'Autorité palestinienne et de tous ceux qui incitent à la haine d'Israël et des Juifs, comme cette employée de l'ONU, Khoolod Badaw, une Arabe israélienne haineuse, diplômée de l'Université israélienne de Haïfa, qui avait publié sur son compte Twitter la photo d'une enfant palestinienne morte il y a quelques années dans un accident en accusant les forces israéliennes de l'avoir tuée il y a quelques jours à Gaza, est pleine et entière. Ce Tweet scélérat avait été en tête des messages retransmis sur ce réseau social.

 

Et c'est au quotidien que la télévision officielle palestinienne incite à la haine d'Israël, désinforme, délégitime l’État hébreu, nie la Shoah quand elle ne la justifie pas. Palestinian Watch, – Observatoire des Médias Palestiniens- http://palwatch.org/ – souvent traduit sur www.desinfos.com – en rend compte jour après jour. Pierre Rehov a montré et dénoncé ce nouvel enseignement de la haine dans une série de documentaires remarquables. http://pierrerehov.com/ Travail essentiel ne relevant d'aucune idéologie mais de la vérité dans un cas comme dans l'autre. Malheureusement trop peu repris, voir pas du tout, par les médias nationaux.

 

La Famille Fogel: cinq personnes dont trois enfants de 3 mois, 4 et 5 ans, victimes de la haine enseignée par l'Autorité palestinienne voici un an.

 

On avait eu un exemple frappant des conséquences mortelles de ce nouvel enseignement de la haine diffusé par l'Autorité palestinienne en mars dernier lorsque deux jeunes Palestiniens, remplis de haine des Juifs, avaient pénétré la nuit dans l'implantation d'Itamar pour tuer à coups de couteau de jeunes parents, âgés de 36 ans, Ruth et Oudi et leurs enfants, Yoav 11 ans, Elad, 4 ans, avant de retourner égorger dans son berceau Hadas, bébé de 3 mois, qu'ils n'avaient pas vu mais qu'ils ont entendu pleurer. C'était en mars 2011. C'était une famille franco-israélienne, les Fogel et leur enterrement avait était aussi terrible que celui de ce jour. L’indicible chagrin n'a jamais cédé la place à la vengeance…

 

En avril, avant l'arrestation des meurtriers par les forces israéliennes, ces mêmes autorités palestiniennes avaient tenté de faire porter le chapeau à des ouvriers thaïlandais, accusant même Oudi Fogel d'avoir été responsable, en quelque sorte de ces assassinats car il aurait provoqué la colère de ces ouvriers qu'il n'aurait pas payés (!).

 

Mahmoud Abbas avait déclaré alors qu'il était impossible que des Palestiniens commettent un tel acte et un ministre palestinien avait même accusé des «colons» (sic) de ces crimes qu'ils auraient commis pour faire dérailler le processus de paix en faisant faussement accuser des Palestiniens… Des mensonges courants de la part de personnes malheureusement considérées comme partenaires par mainte chancellerie occidentale… Benyamin Netanyahou avait alors répliqué, à juste titre, que l'Autorité palestinienne ferait mieux de cesser d'inciter à la haine et la violence anti-israéliennes. […]

 

Une incitation à la haine systématique par l'Autorité palestinienne et salaire des terroristes.

 

Or, en janvier de cette année, la télévision palestinienne, qui dépend directement de Mahmoud Abbas, encensait ces assassins lors d'un programme consacré aux prisonniers palestiniens. Ces barbares étaient qualifiés de «héros» et de «légendes».

 

L'Autorité palestinienne glorifie d'ailleurs de mille et une façons les «martyrs» –terroristes morts en commettant des attentats ou en étant arrêtés – et, de surcroît, verse des salaires aux terroristes arrêtés, jugés et emprisonnés par Israël à raison de près de 5 millions d'€ par mois. Le salaire du terrorisme… Ces terroristes sont mieux payés que les fonctionnaires palestiniens en moyenne. Et ce sont des fonds occidentaux qui sont utilisés.  En avril 2011 des sondages indépendants avaient d'ailleurs montré qu'un Palestinien sur trois approuvait ces meurtres de membres de la famille Fogel.

 

Mais qui, en France se souvient de cette famille massacrée? Alors que tout le monde se souviendra de Mohamed Al-Dura dont la mort avait été filmée par un cameraman palestinien et attribuée à des soldats israéliens dans le commentaire qu'y avait plaqué plus tard Charles Enderlin qui n'était pas sur les lieux. Accusations invraisemblables, portées sans la moindre preuve ni la moindre enquête et offertes gratuitement par France 2 à qui en faisait la demande. Cette séquence avait fait le tour du monde et des dégâts incalculables.

 

Et qui sait aujourd'hui qu'Arlette Chabot, devenu directrice de l'information de cette chaîne, avait déclaré par deux fois au moins que l'on ne pouvait accuser ces soldats d'avoir tué cet enfant? Tout indiquant, au contraire, qu'ils ne l'avaient pas fait.

 

Autre exemple de cette désinformation médiatique: cet engouement invraisemblable avec cet anti-israélien primaire qu'est Stéphane Hessel, dont l'imposture a été démontée par Gilles-William Goldnadel dans «Le Vieil Homme m'indigne». Engouement de certains politiques aussi à l'égard de cet homme si haineux d'Israël et qui avait pleuré sur le sort des Palestiniens en rencontrant le Hamas à Gaza où il avait été invité par les services consulaires français pour une conférence dans le «Centre cultuel français de Gaza».

 

On mesure ici la responsabilité écrasante des médias. Même si la désinformation qui aurait poussé Mohamed Merah, tueur présumé des enfants et du jeune père d'Ozar Hatorah, ne lui est sans doute pas venue par les médias nationaux mais par des réseaux sociaux ou des antennes paraboles.

 

Protestations d'innocence méprisables pour quelques millions de plus et un soutien politique.

 

Quant à l'Autorité palestinienne qui se dit si innocente, c'est qu'elle a gros à perdre. D'abord en espèces sonnantes et trébuchantes alors que, justement, l'Union européenne et sa Haute Représentante, Catherine Ashton, lui consacrent actuellement une série «d'événements» à Bruxelles pour les encenser et lui verser des subventions par millions d'€ sans qu'il n'y ait le moindre contrôle sur les fonds versés. Fonds dont une partie alimente forcément les campagnes BDS et autres campagnes anti-israéliennes et antisémites.

 

Catherine Ashton qui a pour les jeunes Palestiniens les yeux de Chimène et qui, devant un parterre de ces «jeunes réfugiés», vient d'oser comparer la tuerie de Toulouse, alors que l'on ignorait qu'elle avait été commise pour soi-disant venger les enfants palestiniens, selon l'auteur présumé, avec «ce qui est en train de se passer à Gaza». Faisant sans doute référence aux tirs ciblés défensifs d'Israël il y a quelques jours alors qu'un million de civils vivaient dans la terreur imposée par les terroristes faisant pleuvoir sur eux missiles, roquettes et obus de mortiers. De cela Madame Ashton ne dit bien entendu pas un mot.

 

Ensuite l'Autorité palestinienne ment car si sa vérité était ainsi exposée, elle perdrait l'appui politique dont elle dispose. On se souvient, en effet, que la France a voté pour son entrée à l'UNESCO, organisation onusienne censée contribuer à la paix par l'éducation. Les États-Unis ont voté contre, faut-il souligner. Il faut dire que Barack Obama et Hillary Clinton ont dénoncé, eux, cette incitation palestinienne à la haine anti-israélienne que l'on semble ignorer ici.

 

Et si l'Autorité palestinienne, véritable pompier pyromane, se précipite ainsi pour protester de sa bonne foi démentie par les faits, c'est que le ministre d’État Alain Juppé a accompagné les corps, dont trois tout petits corps, dans l'avion les amenant en Israël pour qu'ils y soient enterrés et qu'il a assisté à ces terribles funérailles.

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