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DÉVELOPPEMENTS ÉTONNANTS

 

 

 

 

 

SHIN BET :

L’ATTAQUANT SOUDANAIS ÉTAIT INSPIRÉ DE L’ETAT ISLAMIQUE

Raoul Wootliff

Times of Israel, 25 fev., 2016

 

L’agence de sécurité du Shin Bet a déclaré jeudi que l’homme soudanais tué pendant qu’il menait récemment une attaque au couteau avait été influencé par le groupe radical Etat islamique (EI). Kamel Hassan Mohammed, 32 ans, avait poignardé et légèrement blessé en début de mois un soldat de 20 ans près de la station de bus d’Ashkelon avant de fuir la scène.

 

Un autre soldat qui avait été témoin de l’attaque l’avait poursuivi et avait abattu Hassan quand celui-ci avait ignoré ses appels à s’arrêter. Mohammed avait été emmené à l’hôpital dans un état sérieux puis déclaré mort.

 

Le Shin Bet a déclaré que l’enquête sur l’incident, menée en coordination avec la police israélienne, a conclu que l’attaque avait été inspirée par les actions brutales du groupe terroriste EI. « Entre autres choses, est-il écrit dans un communiqué, il a été découvert que Hassan était un musulman pieux et avait des photos d’agents de l’EI du monde entier dans son téléphone. »

 

Les médias palestiniens avaient au moment de l’attaque identifié Hassan comme un « martyr », un terme habituellement réservé aux Palestiniens tués dans le conflit avec Israël. Contrairement à beaucoup des attaques menées par des assaillants palestiniens pendant les troubles dans tout le pays et la Cisjordanie ces derniers mois, la police n’a pas annoncé officiellement de motif pour l’attaque au couteau.

 

Des représentants de la communauté soudanaise ont déclaré qu’il souffrait de problèmes de santé mentale non traités, et n’était pas un terroriste. Vingt-neuf Israéliens et trois ressortissants étrangers ont été tués pendant la vague de terrorisme palestinien et de violence depuis octobre, pendant laquelle près de 170 Palestiniens ont également été tués, dont les deux tiers pendant qu’ils attaquaient des Israéliens, et les autres pendant des affrontements avec les soldats, selon l’armée israélienne.

 

Des ressortissants étrangers n’avaient encore jamais participé à de telles attaques. Mohammed était entré illégalement en Israël en 2008. Il avait été arrêté par des policiers et emmené au centre de détention semi-ouvert de Holot en avril 2014.

Le Shin Bet a déclaré qu’il s’était échappé de Holot quelques mois après et avaient vécu dans les villes d’Ashdod et Ashkelon. Un grand nombre d’immigrants illégaux sont arrivés en Israël depuis le Soudan via la péninsule égyptienne du Sinaï. Les chiffres officiels montrent que 45 000 immigrants sont en Israël, presque tous originaires de l’Erythrée et du Soudan. Environ deux tiers sont érythréens.

 

 

         DES MILLIERS DE PERSONNES FONT LE DEUIL

         DU RESERVISTE TUE PAR UNE BALLE PERDUE                                

Times of Israel, 25 fev., 2016

 

 

Des milliers de personnes ont assisté aux funérailles mercredi soir d’un soldat réserviste israélien tué plus tôt dans la journée par une balle perdue tirée par Tsahal lors d’une attaque au couteau en Cisjordanie. Eliav Gelman, 30 ans, un capitaine en réserve de l’armée de l’air israélienne, a été abattu par les troupes qui tentaient d’arrêter un Palestinien qui l’attaquait avec un couteau à l’intersection du Gush Etzion au sud de Jérusalem. Il a été inhumé au cimetière de Kfar Etzion en Cisjordanie.

 

Un Palestinien a poignardé Gelman alors qu’il attendait un bus en rentrant de la base. Des soldats stationnés à proximité ont ouvert le feu sur l’homme mais une ou plusieurs balles ont accidentellement touché Gelman, le blessant grièvement. Il a été emmené à l’hôpital Shaare Zedek à Jérusalem, où les médecins l’ont déclaré mort environ deux heures après l’attaque.

 

Gelman, un père de deux garçons Yoav et Yair, 2 et 5 ans, vivait avec sa femme Rina, qui est enceinte, dans l’implantation cisjordanienne (sic) de Karmei Tzur au Gush Etzion dans le sud de Jérusalem. Il était originaire de Kiryat Arba, une implantation en périphérie de Hébron et avait étudié à la yeshiva Mekor Haim, également au Gush Etzion.

 

Prenant la parole lors des funérailles, le frère de Gelman Eyal l’a décrit comme quelqu’un de profondément religieux, qui étudiait la Bible et le Talmud chaque jour. « Il était aimé et aimait, il était lié au peuple juif, à la terre d’Israël, et à la Torah d’Israël. Il s’était consacré à la Torah. Chaque jour, quand il se réveillait,quoi qu’il soit arrivé pendant la nuit, quand et où, même dans l’armée, il allait étudier sa section journalière du Talmud et de la Torah », a révélé Eyal.

 

Malgré les circonstances de la mort, la famille de Gelman a indiqué qu’elle n’était pas en colère contre l’armée, a indiqué le site Ynet. Le beau-frère de Gelman était Benaya Sarel, un soldat de Tsahal tués au cours de l’opération Bordure protectrice en 2014 dans la bande de Gaza, qui était aussi de Kiryat Arba.

 

Davidi Perl, le chef du Conseil de Gush Etzion, a déclaré que Gelman n’est pas mort en vain. « Eliav est un autre sacrifié de la guerre pour Gush Etzion, une guerre qui a commencé il y a des décennies, et, à notre plus grande douleur, qui n’est pas encore terminée », a déclaré Perl. « Nous sommes ensemble avec la famille et les habitants de Karmei Tzur dans leur grande douleur ».

 

 

APPUI A ISRAËL :

UNE MOTION CONSERVATRICE PROVOQUE DES DIVISIONS CHEZ LES LIBERAUX

La Presse Canadienne, 22 fev., 2016

 

 

Plus d'une douzaine de députés libéraux ont préféré rester assis au moment du vote à la Chambre des communes, lundi après-midi. Quelques-uns ont brillé par leur absence. Mais seulement trois d'entre eux se sont levés pour voter contre la motion : René Arsenault, du Nouveau-Brunswick, Larry Bagnell, du Yukon, et Nick Whalen, de Terre-Neuve.

 

Cette motion, présentée par les conservateurs jeudi dernier, se lisait ainsi : « la Chambre rejette la campagne du mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), qui encourage la diabolisation et la délégitimation de l'État d'Israël, et prie le gouvernement de condamner toute tentative de la part d'organismes, de groupes ou de particuliers du Canada de promouvoir le mouvement BDS, ici et à l'étranger ».

 

Durant le débat de jeudi, le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, avait annoncé que le gouvernement appuierait la motion parce qu'il est d'accord « sur le fond » même s'il a « des réserves quant à la forme ».

 

« [Les conservateurs] ont fait de l'appui à Israël et à la communauté juive canadienne un enjeu partisan. Cela n'a pas fonctionné pour eux, mais ils semblent n'en avoir tiré aucune leçon. Ils nous reviennent aujourd'hui avec cette motion et nous savons très bien que son but est de créer la division. Personne ne sort gagnant de ce genre d'exercice », prévenait le ministre Dion.

 

Lundi, le vote ou l'absence de vote de plusieurs de ses collègues libéraux démontrait qu'il y avait bel et bien division.

À sa sortie des Communes, une des abstentionnistes, Alexandra Mendes, députée de Brossard-Saint-Lambert, a expliqué qu'elle n'appuyait pas le mouvement BDS, mais qu'elle ne pouvait se ranger derrière cette motion.

 

« J'ai une circonscription extrêmement multiethnique, très diversifiée. Et je dois répondre à toutes leurs attentes, pas juste à certains groupes », a dit Mme Mendes.

 

Elle a assuré que le vote était resté libre pour les députés d'arrière-ban, qu'il n'y avait eu aucune pression, même pas de discussion sur la motion, avant le vote, bien qu'il y en ait eu beaucoup après.

 

Son collègue de Mont-Royal, Anthony Housefather, est sorti tout sourire de la Chambre, après le vote, se disant satisfait d'avoir convaincu suffisamment de députés pour que la motion soit adoptée.

 

Le député libéral avait livré, jeudi, un discours enflammé. S'exprimant sans notes, il avait parlé de son expérience de juif québécois.

 

« Lorsque je fréquentais l'école dans les années 1990, je n'ai jamais ressenti d'antisémitisme. Pendant les quatre années que j'ai passées à la faculté de droit de McGill, pas une fois je ne me suis senti visé ou mal à l'aise en raison de ma foi ou de mes origines », avait-il relaté.

 

« Aujourd'hui, malheureusement, à cause du mouvement BDS et de la Semaine contre l'apartheid israélien, ce n'est plus le cas pour les étudiants juifs et tous ceux qui appuient Israël dans les campus canadiens. C'est une honte, car tous les étudiants de notre pays devraient se sentir en sécurité dans les écoles et les campus », avait-il tonné.

 

Lundi, bloquistes et néo-démocrates ont voté contre la motion, y voyant une attaque contre la liberté d'expression.

 

 

 

OBAMA EXCLUT LES IMPLANTATIONS DE LA LOI POUR DEFENDRE ISRAËL DU BOYCOTT

Eric Cortellessa

JTA , 25 fev., 2016

 

 

Le président américain Barack Obama a signé un projet de loi mercredi qui punit la campagne internationale de boycott contre Israël mais a déclaré qu’il n’appliquera pas la partie qui étend la protection aux implantations de Cisjordanie

.

Le Trade Facilitation and Trade Enforcement Act de 2015 vise à éliminer les obstacles injustes au commerce américain. Il a été adopté par la Chambre des représentants américaine en décembre et par le Sénat le 11 février.

 

Une longue partie de la loi sur la promotion des liens commerciales entre les États-Unis et Israël exige que les négociateurs américains ne coopèrent pas avec les entités qui participent au mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël, et stipule la publication de rapports sur ces entités.

 

La section inclut dans sa définition d’une action de boycott contre Israël les actions qui viseraient les entreprises dans « les territoires sous contrôle israélien ». « J’ai demandé à mon gouvernement de s’opposer fermement aux boycotts, aux campagnes de désinvestissement, et de sanctions visant l’Etat d’Israël », a déclaré Obama dans un communiqué.

 

« Tant que je suis président, nous allons continuer à le faire. Certaines dispositions de cette loi, en confondant Israël et les ‘territoires sous contrôle israélien’, sont contraires à la politique de longue date des deux partis aux États-Unis, y compris en ce qui concerne le traitement des implantations ».

 

Obama a ajouté dans le communiqué que « de manière compatible avec la longue pratique constitutionnelle », l’administration devrait négocier avec d’autres pays en vertu de la loi « d’une manière qui ne nuit pas à mon autorité constitutionnelle pour gérer la diplomatie », un vocabulaire utilisé dans les déclarations de signature pour signaler qu’un président n’appliquera pas une partie d’une loi qui ne concorde pas avec la politique étrangère américaine.

 

Malgré les réserves d’Obama au sujet d’une partie du langage utilisée dans le projet de loi, sa signature est susceptible de plaire au Premier ministre Benjamin Netanyahu car la disposition sur le BDS ordonne explicitement aux représentants commerciaux de décourager les pays membres de l’Union européenne de se livrer à des efforts de boycott contre Israël.

 

 

 

ISRAËL PREPARERAIT UN PLAN POUR STIMULER L’ECONOMIE PALESTINIENNE        

                                    Times of Israel,  22 fev, 2016

 

 

Le ministre des Finances Moshe Kahlon a rencontré à plusieurs reprises son homologue palestinien Shukri Bishara ces dernières semaines pour négocier un plan pour stimuler l’aide économique aux Palestiniens, selon une information de dimanche.

 

Kahlon devrait à présent apporter une foule de nouvelles initiatives au Premier ministre Benjamin Netanyahu pour approbation dans les prochains jours, a annoncé la Dixième chaîne.

 

Le plan est le résultat d’une séries de réunions entre des hauts fonctionnaires israéliens et palestiniens des ministères des Finances, pendant ces derniers mois, malgré la vague de violence dans la rue. La dernière réunion bilatérale des fonctionnaires des Finances a eu lieu la semaine dernière.

 

La proposition se concentre sur des industries de la connaissance comme la santé et la high-tech, ainsi que sur l’expansion de l’intégration économique israélo-palestinienne dans le secteur de la construction.

 

Des fonctionnaires en Israël ont déclaré que la mesure est conçue en partie comme un geste envers l’administration Obama, après la promesse de Netanyahu faite au président américain Barack Obama en novembre dernier d’intensifier les efforts pour revigorer l’économie palestinienne.

 

Mais elle est également perçue en Israël comme une clef pour diminuer les tensions des derniers mois dans un contexte d’échec des négociations de paix et d’une vague d’attaques terroristes palestiniennes depuis le mois d’octobre.

 

Dans le cadre du nouveau plan, les médecins palestiniens devraient être invités à se former dans les hôpitaux israéliens, particulièrement dans les domaines pertinents de la récente vague de violence, qui a fait 166 morts Palestiniens, dont les deux tiers étaient des attaquants tentant de tuer des Israéliens au moment de leurs morts, et 31 morts Israéliens, dont trois personnes ayant une double nationalité.

 

Dans ce qui pourrait être une stimulation significative du secteur technologique palestinien, Kahlon devrait également proposer de nouvelles opportunités d’études et de stages pour les entrepreneurs et les ingénieurs palestiniens dans l’industrie high-tech israélienne, leader mondial.

 

Les compagnies de construction palestiniennes et les promoteurs seront aussi autorisés à agir en Israël, étendant l’accès au marché israélien de la situation actuelle, où seuls les ouvriers à la journée palestiniens sont autorisés à travailler en Israël pour des entreprises israéliennes. Il n’y pas eu de confirmation palestinienne immédiate de cette initiative.

 

Les Palestiniens et d’autres ont souligné que les politiques israéliennes en Cisjordanie et à Gaza contribuaient au fort taux de chômage et à une croissance économique quasi stagnante. Un rapport du FMI publié en début de mois montre que la croissance économique pour les Palestiniens en Cisjordanie a diminué à 2,8 % en 2015, et devrait probablement rester sous les 3 % cette année.

 

 

DÉMISSION DU MINISTRE DE LA JUSTICE LIBANAIS QUI DÉNONCE UNE « MAINMISE » DU HEZBOLLAH

 

Times of Israel, 21 fev, 2016

 

 

Le ministre de la Justice libanais, Achraf Rifi, connu pour son hostilité au Hezbollah a annoncé dimanche sa démission, accusant le puissant parti chiite armé de mainmise sur les décisions du gouvernement.

 

La démission de ce ministre sunnite intervient quelques jours après l’interruption par Ryad d’une aide de trois milliards de dollars à l’armée libanaise pour protester contre des prises de position « hostiles » inspirées selon le royaume saoudien par le Hezbollah.

 

Dans un communiqué, Rifi a affirmé que le parti soutenu par l’Iran était responsable du « blocage » politique au Liban, sans président depuis 21 mois, et l’a accusé de « détruire les relations du Liban avec le royaume d’Arabie saoudite ».

 

« Il y a une mainmise d’un parti armé sur la décision du gouvernement », a dénoncé le ministre démissionnaire, en référence au Hezbollah qui a deux ministres au sein du cabinet.

 

« Le Hezbollah […] a voulu utiliser [le gouvernement] comme un instrument pour mettre la main sur l’Etat et ses décisions », lit-on dans le communiqué publié par l’Agence nationale de l’information. « Je n’accepterai pas de devenir un faux témoin et de couvrir ceux qui tentent de dominer l’Etat et ses institutions […] c’est pour cela que je présente ma démission », a conclu M. Rifi.

 

Le ministre a accusé en particulier le parti d’avoir bloqué le transfert à la Cour de justice – dont les décisions sont sans appel – du dossier de Michel Samaha, un ancien ministre et député allié du régime syrien accusé d’avoir voulu mener des « actions terroristes » au Liban.

 

Michel Samaha avait été libéré à la mi-janvier sous caution par la Cour militaire. Cette décision avait suscité fureur et consternation au Liban au sein du camp hostile au régime du président syrien Bachar al-Assad.

 

L’ex-ministre libanais de l’Information avait été condamné le 13 mai 2015 à quatre ans et demi de prison par la Cour militaire, qui l’a aussi déchu à vie de ses droits civiques et politiques, « pour avoir tenté de mener des actions terroristes et appartenance à un groupe armé ».

 

Cependant, la cour de Cassation avait annulé le jugement jugé trop clément par le procureur. Un nouveau procès est en cours. Le Hezbollah combat en Syrie aux côtés du régime de Bachar al-Assad alors que l’Arabie saoudite soutient les groupes rebelles opposés à Damas. La guerre en Syrie voisine a exacerbé les divisions au Liban entre sympathisants et détracteurs du régime de Bachar al-Assad et les tensions entre sunnites et chiites.

 

 

ISRAËL ENTERRE UN SURVIVANT DU CAMP

DE LA MORT DE TREBLINKA

Times of Israel, 22 fev, 2016

 

 

Les centaines de personnes ont participé lundi en Israël aux funérailles de Samuel Willenberg, survivant du camp d’extermination nazi de Treblinka, mort à 93 ans après avoir consacré la fin de sa vie à témoigner sur cette usine de mort.

 

Déporté à l’âge de 19 ans à Treblinka, Samuel Willenberg était né en Pologne. Il a été un des instigateurs de la révolte de Treblinka, durant laquelle des déportés avaient mis le feu à une partie du camp, pris d’assaut un dépôt d’armes avant de se précipiter en masse vers la clôture électrique sous le feu des nazis qui ont tué la plupart d’entre eux. Samuel Willenberg, bien que blessé à la jambe, était l’un des rares à avoir survécu.

 

Il a combattu ensuite dans les rangs de la résistance polonaise avant de servir après la guerre dans l’armée polonaise. En 1950, il a émigré en Israël, où il est devenu fonctionnaire au ministère du Logement.

 

Dans le cimetière du village agricole d’Oudim, dans le centre d’Israël, au son de l’hymne de la résistance juive polonaise, le cercueil M. Willenberg a été mis en terre par des adolescents, membres des mouvements de jeunesse israéliens, en sandales et en jeans, venus rendre hommage à celui qui avait accompagné des dizaines de voyages scolaires de la mémoire en Pologne.

 

« Je me tiens devant ta tombe, celle du dernier survivant de Treblinka, et à tes côtés se trouvent 850.000 Juifs ( ) Ceux qui arrivaient à Treblinka ne survivaient généralement que quelques heures, vous n’étiez que 67 à en être sortis vivants et tu étais le dernier témoin », a déclaré lors de la cérémonie, très ému, le président israélien Reuven Rivlin.

 

« Chaque mois, mille survivants de la Shoah meurent, le nombre de témoins directs s’amenuise, nous n’avons plus beaucoup de temps », a ajouté Rivlin, en lançant un appel à assurer la dignité de ces survivants, dont près d’un quart vivent sous le seuil de la pauvreté en Israël.

 

 

L’ANTIQUE SYNAGOGUE D’ALEP MENACÉE

Catherine Garson

 

 

Entre partisans et opposants au président Assad, la bataille fait rage dans la ville d’Alep qui, en sus, est bombardée par l’aviation russe. De ce fait, l’ancienne synagogue centrale de la ville, bâtie au IXe siècle de l’ère commune (ce qui en fait l’une des plus vieilles du monde) est en danger. Ce, d’autant plus qu’elle est située non loin d’une position de snippers « rebelles ».

 

Pour le moment, seul un coin du bâtiment a été endommagé. « Elle a été touchée, mais elle est toujours debout », explique Motti Kahana, le fondateur d’Amaliah, une ONG dont l’un des buts est d’alléger les souffrances des réfugiés syriens, mais qui s’occupe aussi de la sauvegarde du patrimoine juif sur place. « Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir afin de sauver le plus de livres et de parchemins possibles, précise-t-il. Cette synagogue d’Alep est un site patrimonial important pour le peuple juif, contenant de nombreux articles religieux et historiques qui, si ils étaient détruits, emporteraient avec eux tout souvenir de la vie juive dans cette cité antique ».

 

Pour effectuer ce travail de sauvetage, « nous travaillons avec les forces d’opposition », ajoute le même. « Un effort qui s’est révélé très coûteux » pour celui qui a réussi l’an dernier à sauver les derniers juifs vivant encore en Syrie. Du coup, il fait appel à la générosité publique pour réunir les 100.000 dollars nécessaires à la poursuite de son action sur place.

 

Si Motti Kahana réussit à mener à bien cette opération, il a l’intention de placer ce qui aura été sauvé dans une synagogue de New York (il est lui-même américain) pour le rendre une fois le calme revenu « si tel est le souhait de la communauté juive d’Alep ». En attendant, celui-ci avoue qu’il ne craint pas tant les forces du président Assad que celles de ses alliés iraniens et du Hezbollah. « Le régime d’Assad et avant lui celui de son père, ont protégé la synagogue ces cinquante dernières années, dit le responsable d’Amaliah. Mais, je ne pense pas qu’Assad contrôle encore le pays. Je pense que ce sont les Iraniens et le Hezbollah qui prennent les décisions avec l’appui des forces aériennes russes ».

 

Or, selon lui, ces derniers se moquent des antiquités locales, juives ou non. S’ils réussissent à prendre Alep, « ils vont juste nettoyer la zone », estime-t-il. « Israël tente de faire tout ce qu’il peut, conclut-il, mais je pense qu’Israël devrait demander au président Poutine d’arrêter de bombarder cette zone. Il y a un cimetière juif vieux de 500 ans où les bombes sont tombées et Israël devrait être en contact avec Poutine pour s’assurer que le site n’est pas endommagé ».

 

Shabbat Shalom !

 

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