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DISCOURS ET RÉALITÉS POLITIQUES

 

 

 

 

 

Netanyahou et l'Iran nucléaire: 8 choses à retenir

Richard Marceau

Le Huffington Post, 07 mars 2015

           

Le discours du premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou devant le Congrès américain a suscité beaucoup de réactions. Au-delà de tout le brouhaha, huit points devraient être retenus.

 

1- L'enjeu n'est pas Netanyahou lui-même, mais bien la possible nucléarisation de l'Iran. Certes, Israël a connu des premiers ministres qui suscitaient davantage de sympathie dans le monde. Il n'en demeure pas moins qu'au lieu de se braquer sur le messager comme l'ont fait plusieurs, l'attention devrait être portée sur les failles importantes de l'accord en devenir sur le nucléaire iranien.

 

2- Le régime de restrictions envisagé sur le programme nucléaire iranien permettrait à Téhéran de conserver ses milliers de centrifuges, son programme de recherche et développement, de même que son réacteur à Arak et son usine d'enrichissement à Natanz (contrairement aux positions du P5+1 jusqu'à tout récemment). Autrement dit, les paramètres connus de l'accord permettent à l'Iran de demeurer sur le seuil de devenir une puissance nucléaire et ne réduisent guère le temps nécessaire pour produire une arme nucléaire. De plus, le refus obstiné du régime iranien de collaborer avec l'enquête de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), après avoir dissimulé pendant des années son programme nucléaire et menti à son sujet, indique que Téhéran n'a toujours pas renoncé à ses ambitions nucléaires militaires. Le président Rouhani a même affirmé : « Nous n'avons fait aucun compromis sur le droit de l'Iran à l'énergie nucléaire et nous ne le ferons jamais. »

 

3- Le régime de restrictions serait levé au bout de 10 ans en vertu d'une clause crépusculaire qui laisserait toute la latitude au régime islamiste d'étendre sa production d'uranium enrichi de grade militaire. Or, 10 ans, c'est vite passé.

 

4- En dépit du fait que le Conseil de sécurité de l'ONU ait adopté une résolution contraignante interdisant à l'Iran de produire des missiles balistiques capables de porter une ogive nucléaire, l'accord en devenir ignore complètement cette facette militaire du programme nucléaire iranien. Il convient de rappeler que l'AIEA a déclaré le 2 mars dernier que « l'agence n'est pas en mesure de fournir d'assurance crédible sur l'absence de matériel et d'activités nucléaires non déclarées en Iran et donc de conclure que tout le matériel nucléaire en Iran est de nature pacifique.»

 

5- Il serait erroné de croire que seul Israël entretient des craintes quant à la capacité de l'accord à enrayer efficacement la menace nucléaire iranienne. Il suffit de constater qu'au lendemain du discours de M. Nétanyahou au Congrès américain, le Secrétaire d'État John Kerry s'est précipité à Riyad pour tenter de rassurer les pays de la péninsule arabique qui partagent les mêmes inquiétudes qu'Israël quant aux fruits des négociations irano-américaines et aux velléités hégémoniques et déstabilisatrices de l'Iran dans le monde arabe. L'Arabie saoudite a notamment mis en garde le chef de la diplomatie américaine contre la subjugation iranienne en Irak et appelle désormais à un front sunnite contre l'Iran et l'État islamique. Les activités subversives et les ambitions hégémoniques de l'Iran en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen (tous passés dans l'orbite iranien) préoccupent au plus haut point les pays arabes de la région, tant et si bien que des pays arabes sans relations diplomatiques avec Israël ont des discussions avec l'État juif sur le défi commun iranien.

 

6- Il est faux de prétendre que les positions sur l'Iran correspondent au clivage partisan à Washington. Les inquiétudes suscitées par la possibilité d'un mauvais accord ont poussé démocrates et les républicains à appuyer la semaine dernière un projet de loi exigeant que tout accord avec l'Iran fasse l'objet d'une révision par les élus américains. Dans un billet d'opinion publié le 5 mars dans USA Today, l'ancien conseiller du président Barack Obama sur l'Iran, le démocrate Dennis Ross, a appelé le président américain à prendre en considération les nombreuses inquiétudes suscitées par l'accord et à formuler des conséquences punitives pour des violations iraniennes de l'accord. De plus, dans son éditorial du 3 mars, l'influent Washington Post (démocrate) a énoncé les nombreuses inquiétudes d'une part non négligeable de la gauche américaine.

 

7- Si l'Iran est entré en négociations avec l'Occident, ce n'est pas par modération, mais parce que le régime de sanctions fragilise la théocratie iranienne. Depuis l'accession au pouvoir du président Rouhani, aucun progrès notable n'a été noté en matière des droits de la personne, comme l'a noté Shirin Ebadi, lauréate iranienne du Prix Nobel de la Paix. Et pour cause. Le véritable pouvoir repose entre les mains des purs et durs de l'idéologie khomeyniste, à savoir l'Ayatollah Khamenei et l'organisation paramilitaire des Gardiens de la révolution.

 

8- L'alternative à un mauvais un accord, n'est pas la guerre, mais l'exercice de pressions supplémentaires sur le régime iranien qui devra choisir entre la stabilité de son pouvoir et la poursuite de ses ambitions nucléaires. Seul un accord qui éloigne durablement la République islamique du seuil nucléaire pourra freiner les ambitions hégémoniques iraniennes et écarter le risque d'une course à l'armement nucléaire dans un Moyen-Orient plus instable que jamais.

 

 

Elections israéliennes: les voix françaises courtisées par les partis politiques

Réd.

i24news, 12 mars 2015

           

Alors que les Israéliens sont appelés aux urnes dans moins d'une semaine, la campagne fait rage entre les différents partis, qui, pour la première fois courtisent les électeurs franco-israéliens.

 

Ainsi, plusieurs rencontres avec la communauté francophone ont été organisées par les formations politiques, de droite comme de gauche, qui n'hésitent pas à s'adresser à ce public, fort de 50.000 électeurs potentiels, directement en français.

 

Le Premier ministre sortant, Benyamin Netanyahou, lui-même, a fait salle comble le 8 février avec les Français à Jérusalem devant lesquels il a renouvelé – en hébreu – son appel à immigrer en Israël, un mois après l'attentat contre l'Hypercacher qui a coûté la vie à 4 Juifs.

 

"Netanyahou comprend l’importance de la communauté française en Israël et veut lui tendre la main", explique à l’AFP, Binyamin Lachkar, porte-parole francophone du Likoud, le parti du chef de gouvernement sortant.

 

Pour la première fois, la France a été en 2014 le premier pays de provenance pour les Juifs venant vivre en Israël.

 

Qu’ils viennent de France ou d’ailleurs, ces nouveaux arrivants sont confrontés aux mêmes problèmes d’intégration ou de logement.

 

"Si l’Etat d’Israël sait intégrer correctement les immigrants, d’autres arriveront", dit Yoni Chetboun, numéro deux du nouveau parti religieux d’extrême-droite Yahad (Ensemble), crédité de 4 députés sur 120 par les sondages. Yahad a multiplié les rencontres électorales avec les Français à travers le pays. Il veut obtenir le ministère de l’Intégration "afin de résoudre les difficultés des immigrants de France", dit Yoni Chetboun, fondateur d’un lobby parlementaire francophone.

 

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Baissant dans les sondages, Netanyahou joue la carte de la sécurité

Réd.

i24news, 12 mars 2015

 

A moins d'une semaine des élections israéliennes, le Premier ministre sortant arrivant derrière son rival de centre-gauche dans les derniers sondages, Benyamin Netanyahou a admis jeudi qu'il n'avait pas fait assez pour résoudre la grave crise du logement dans le pays au cours de son dernier mandat.

 

Toutefois, il a souligné que la sécurité d'Israël serait en danger si l'opposition de centre-gauche remportait les élections, refusant également de se joindre à un gouvernement d'union nationale.

 

Les remarques de Netanyahou émergent à cinq jours du vote du 17 mars, les derniers sondages donnant au moins trois points d'avance à l'Union Sioniste. Selon Haaretz, le parti travailliste devrait remporter 24 des 120 sièges au Parlement, contre 21 pour le Likoud.

 

Dans deux entretiens séparés diffusés simultanément par les chaînes israéliennes 1 et 2, le Premier ministre a pointé du doigt un effort "international" pour le déloger du pouvoir et instiller un gouvernement de gauche. Il a refusé de parler avec la troisième grande télévision israélienne, Channel 10, percevant apparemment le journaliste désigné, Raviv Drucker, comme hostile.

 

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EMAILGATE : HILARY CLINTON RISQUE LA PRISON

Jean-Patrick Grumberg

http://www.dreuz.info, 12 mars 2015

 

Les grandes manœuvres judiciaires ont déjà commencé autour de l’EmailGate, le scandale des emails de la probable candidate démocrate à la présidence des Etats Unis, Hilary Clinton.

 

C’est l’agence d’information Associated Press qui a tiré la première et poursuit le Département d’Etat américain en justice à l’échelon fédéral, car ce dernier a fait échouer l’équivalent de cinq ans de demandes d’emails de Mme Clinton, et n’a jamais expliqué à l’agence d’information ni au tribunal, que Clinton avait son propre serveur – ce qui signifie qu’aucune recherche n’a été faite par l’administration dans ses emails, en violation avec le Freedom of Information Act, FOIA (qui autorise chaque citoyen à obtenir une copie de documents et informations contrôlés par le gouvernement américain).

 

Quand elle a été nommée à la tête du Département d’Etat, Hilary Clinton a immédiatement ouvert un compte email personnel.

 

Ce faisant, elle violait la loi qui impose à tous les employés de l’administration des Etats Unis d’utiliser ses serveurs hyper-sécurisés et un compte email officiel.

 

Les conséquences de cette infraction sont au nombre de quatre :

 

1.         Des documents et échanges de la plus haute importance, des secrets d’état, ont été potentiellement exposés aux attaques de hackers. Des hackers se sont-ils introduits sur son serveur ? On l’ignore à ce jour, ce qui ne veut pas dire qu’aucune brêche n’a été ouverte par un pays hostile aux Etats Unis – et il n’en manque pas.

 

2.         La totalité des emails envoyés et reçus par Hilary Clinton dans le cadre de son emploi appartiennent à l’ensemble de la nation américaine, et non à Clinton, qui n’est pas autorisée à en disposer librement, ce que son compte personnel lui a permis de faire.

 

3.         En vertu du Freedom of Information Act mentionné plus haut, chaque citoyen peut se faire communiquer des documents d’Etat. Comme l’Etat n’avait pas accès à son compte personnel, il ne peut remplir sa mission.

 

4.         Lors des demandes passées pour ses emails au titre du FOIA, le Département d’Etat n’a pas révélé que Clinton utilisait un compte personnel. Les fonctionnaires sont donc ainsi à la fois complices de la couverture d’une fraude, et ils doivent expliquer pourquoi, lorsqu’ils ont constaté que Clinton violait la loi, ils n’ont pas prévenus les services du FOIA ni même l’intéressée.

 

Pour tenter de calmer le jeu, Hilary Clinton a demandé à ses aides de trier entre ses emails personnels et professionnels, et a livré environ 50 000 emails à son ex employeur, qui s’est engagé à les rendre public dès qu’il les aura examiné.

 

Les critiques ont immédiatement répliqué que ce n’est pas à Clinton de faire le tri et de décider ce qui est privé et ce qui est public, et que cela ouvrait la voix à une intolérable opacité que l’ex secrétaire d’Etat et candidate probable à la présidentielle ne peut assumer, selon les critiques de son propre camp.

Trey Gowdy, le député Républicain responsable de la commission d’enquête sur l’attentat de Benghazi de la Chambre des représentants, qui réclame l’intégralité des documents pour son enquête, a immédiatement signalé que plusieurs périodes complètes d’emails manquent dans ce qu’a fourni Clinton.

 

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LA GESTION PRÉSIDENTIELLE DU DOSSIER PALESTINIEN VA ADOPTER UNE ATTITUDE BEAUCOUP PLUS AGRESSIVE

Alex Fishman

http://www.europe-israel.org, 12 mars 2015

           

Maintenant qu’il est libéré des pressions électorales et a été défié par Netanyahou, Obama fait clairement savoir à Israël et à ses partisans que la gestion présidentielle du dossier palestinien va adopter une attitude bien plus agressive.

 

Lorsque le président Barack Obama a nommé Robert Malley conseiller de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, il a fait un bras d’honneur non seulement à Netanyahou, mais également aux responsables de la communauté juive américaine.

 

Robert Malley est à l’opposé de Dennis Ross pour ce qui concerne le processus de paix. Il donne du fil à retordre à Israël quant à sa responsabilité dans l’échec des pourparlers lors du mandat de Bill Clinton, et il estime qu’un dialogue avec le Hamas est crucial pour aboutir à un accord global avec les Palestiniens. Il n’est pas surprenant que les dirigeants de la communauté juive le craignent.

 

Bien qu’Obama l’ait voulu à la Maison Blanche, le président a été forcé de prendre en compte la campagne menée par les dirigeants de la communauté juive contre sa nomination.

 

Mais maintenant qu’il est libéré des pressions électorales et qu’il a été défié par Netanyahou, Obama a fait clairement savoir à Israël et à ses partisans que la récréation est terminée. La gestion présidentielle du dossier palestinien pour les deux prochaines années est sur le point de prendre une attitude beaucoup plus agressive.

 

D’un autre côté, Israël, pour certaines raisons, élabore une vision du monde selon laquelle le président se rapproche rapidement du statut de “canard boîteux”.

 

Il y a ceux qui pensent qu’il est déjà hors-jeu à Washington. Et, de toutes façons, d’ici trois mois, le parti démocrate va débuter le processus des primaires pour élire son prochain candidat présidentiel et, à partir de ce moment, Obama fera partie de l’Histoire. Tous les regards seront tournés vers le QG de campagne de Hillary Clinton.

 

Il n’y a donc pas de quoi s’énerver, disent les gens ici. Nous devrions essayer de passer tranquillement les prochains trois mois, former un gouvernement et ensuite, de toutes manières, nous serons à même de torpiller toutes les décisions du président Obama.

 

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COMPLOT CONTRE MAHMOUD ABBAS : 500 MEMBRES DU HAMAS CAPTURÉS

Adaptation : Marc Brzustowski

DEBKAfile Reportage Exclusif, 10 mars 2015

 

Agissant sous les ordres directs du Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas, les forces spéciales palestiniennes ont ratissé les neuf villes de Cisjordanie-Judée-Samarie contrôlées par l’AP, au cours de ces dernières 48h et mis en détention 500 suspects de liens avec le Hamas, selon les sources militaires de Debkafile. Abbas a ordonné cette opération après avoir découvert que le Hamas fomentait un coup de force, depuis plusieurs semaines, pour déclencher une insurrection armée contre l’Autorité Palestinienne, à partir de l’une de ces villes palestiniennes – probablement même la capitale de l’AP, Ramallah. Ils l’auraient alors assassiné, au beau milieu du développement de ce coup de force.

 

Depuis lors, Abbas a gardé ses distances, à l’écart de Ramallah et du siège de son gouvernement. Il passe l’essentiel de son temps à voyager dans des pays à l’étranger, en particulier, dans les capitales arabes, où il se sent plus en sécurité, sous la protection des services de sécurité d’autres pays, que ce n’est le cas chez lui.

 

Cette vague de mise en détention, entre dimanche et mardi (8-9_10 mars) est la plus vaste que l’Autorité Palestinienne ait jamais menée contre les cellules du Hamas en Cisjordanie-Judée-Samarie. Non seulement des personnages prédominants et des terroristes connus ont été arrêtés, mais on a aussi vu apparaître de nouveaux visages.

 

Abbas a ordonné cette opération, car face à un grave dilemme concernant sa sécurité personnelle. Le chef des renseignements palestiniens, le Général-Major Majed Faraj a mis devant ses yeux des rapports révélant les préparatifs en vue de son élimination physique, un évènement qui serait signalé par des émeutes massives, orchestrées par le Hamas et le Jihad Islamique, conduisant à la prise du gouvernement, arraché à l’Autorité Palestinienne – comme cela avait été le cas dans la Bande de Gaza. D’un autre côté, Abbas n’a pas une confiance absolue dans les services de sécurité palestiniens, ni dans leur capacité à assurer sa sauvegarde et celle de son régime à Ramallah.

 

Il s’est, par conséquent, tourné vers Israël, déclenchant une réponse qui n’a rien à voir avec les élections à venir en Israël, le 17 mars – comme l’ont prétendu des opposants au gouvernement.

 

Les 3.000 soldats de Tsahal, auxquels s’ajoutent 10.000 réservistes rappelés cette semaine, n’ont pas été positionnés en Judée-Samarie, de façon à s’exercer aux tactiques anti-émeutes pour réprimer des désordres palestiniens contre des implantations juives – comme l’ont mentionné certains reportages dans les médias. Ils ont, en fait, été placés sur le qui-vive, en cas de nécessité, pour faire une incursion dans les villes arabes palestiniennes et les empêcher d’être retournées par le Hamas radical et le Jihad Islamique.

 

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Articles recommandés :

 

Syrie: les kurdes stoppent une offensive de l'EI contre Ras al-Ain: Réd.,  i24News, 12 mars 2015.

Montréal: une musulmane modérée tente de décapiter sa fille au hachoir pour laver son honneur: Christian Larnet,  www.dreuz.info, 11 mars 2015.

 

 

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