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ÉLECTIONS AMÉRICAINES, NAÏVETÉ ET FAUSSES ÉQUIVALENCES

 

 

Les élections américaines et Israël
Jacques Benillouche
Guysen.com, 11 avril 2012

L’américain modéré Mitt Romney, favori dans la course à l'investiture du Parti républicain, vient d’être désigné pour s’opposer à la réélection de Barack Obama. Il aura la lourde tâche de convaincre la majorité des juifs à voter pour lui alors que, pour l’instant, 30% sont prêts à lui faire confiance. Contrairement à la France, les juifs qui représentent 2% de la population peuvent influer sur le vote de la présidentielle car ils vivent dans deux importants États, la Floride et la Pennsylvanie, où ils peuvent faire basculer le résultat. Ils ont toujours voté pour le candidat démocrate, et pour l’instant, il semble qu’ils ne comptent pas modifier leurs habitudes.

 

Questions économiques

 

Les juifs ne vont pas voter selon la position des candidats vis-à-vis d’Israël mais en fonction des solutions qui leur sont proposées sur les questions économiques. En période de récession, la politique étrangère est leur dernier souci. Un sondage du Public Religion Research Institute précise d’ailleurs que 51% des électeurs juifs mettent la situation économique au premier plan, 4% se prononcent en fonction de l’avenir d’Israël et 2% jugent les problèmes liés à l’Iran. Ce sondage confirme ainsi que, à l’instar de la France, les préoccupations internes au pays priment sur la stratégie des politiques à l’étranger.

 

Cela n’empêche pas les républicains de multiplier les déclarations contre l’Iran et de confirmer leur soutien à Israël. Mitt Romney s’est engagé à soutenir Israël et à s’opposer à l’Iran. Mais, depuis 1967, tous les candidats avaient affirmé durant leur campagne électorale que, s’ils étaient élus, ils transfèreraient l’ambassade des États-Unis à Jérusalem. Seuls ceux qui les ont écoutés ont cru à cette promesse et l’ambassade trône toujours au milieu de la rue Hayarkon, la rue des clubs et bars et des restaurants.

 

Refus de la faiblesse

 

L’histoire a montré que la faiblesse vis-à-vis des ennemis d’Israël pourrait être défavorable à un candidat, fut-il sortant. Jimmy Carter en avait fait les frais puisqu’il n’avait pas été réélu. Il avait montré à la fin de son mandat une grande faiblesse dans l’abandon du Shah d'Iran, dans la crise des otages de l'ambassade américaine à Téhéran et dans l'intervention soviétique en Afghanistan. Israël y avait vu un avertissement dans ses relations avec les États-Unis, nécessitant une plus grande indépendance.

 

Jimmy Carter l’avait d’ailleurs constaté : «Tout membre du Congrès qui désire se faire réélire est quasiment dans l’impossibilité de dire qu’il adoptera une position équilibrée entre Israël et les palestiniens, ou qu’il insistera auprès d’Israël afin qu’il se retire à l’intérieur des frontières internationales, ou encore qu’ils s’attèleront à la protection des droits humains des palestiniens – car s’il lève la langue sur ces questions, il est pratiquement certain de ne pas être réélu». C’est pourquoi, Mitt Romney a annoncé qu’il ferait sa première visite officielle à l’étranger en Israël s’il était élu. Il avait d’ailleurs attaqué le discours de Barack Obama devant l’AIPAC, le lobby pro-israélien, le 4 mars: «Si Barack Obama est réélu pour un second mandat, l’Iran se dotera de l’arme atomique».

Le président Obama savait, dès le départ, que le danger viendrait de Mitt Romney et il avait conseillé à ses stratèges d’axer leurs attaques sur lui tout en s’attelant aux solutions des problèmes économiques qui pourraient seuls lui faire perdre l’élection.

 

Bon gestionnaire

 

La force du candidat Mitt Romney est de dominer les problèmes économiques. Ancien gouverneur du Massachusetts, millionnaire enrichi grâce à sa société d’investissement et doté d’une fortune de 250 millions de dollars, il est réputé pour être un bon gestionnaire. Diplômé de droit de l’université Harvard et titulaire d’un M.B.A, il a créé sa propre société d’investissement Bain Capital. Sa gestion de l’organisation des Jeux Olympiques de Salt Lake City en 2002 avait dégagé beaucoup de profits. De même, en tant que gouverneur de l’État de Massachusetts de 2003-2007, il a non seulement équilibré les finances mais il a quitté son poste en laissant des excédents. C’est dire sa capacité à gérer les finances publiques qui représentent actuellement la préoccupation majeure des américains.

 

Mormon pratiquant, Mitt Romney était évêque de la paroisse (sorte de pasteur) puis éparque (responsable d’un évêché). Il est classé parmi les conservateurs modérés qui savent faire preuve de souplesse politique si nécessaire. David Axelrod, qui avait mené Barack Obama à la victoire, a trouvé un qualificatif pour le définir: «occuper deux positions sur chaque question, une à gauche et une autre loin à droite, ne fait pas de vous un centriste. Cela fait de vous un charlatan». Certains membres de son parti lui attribuent une étiquette de «charognard» (Rick Perry) ou de «menteur» (Newt Gingrich).

Il ne néglige pas les problèmes internationaux puisqu’il s’est engagé à modifier la politique internationale américaine qui a «perdu sa foi dans les idéaux américains». Il veut redonner aux États-Unis la grandeur et la force qu’ils ont perdues ces dernières années. Il estime nécessaire de renforcer la puissance militaire et nucléaire des États-Unis et de lutter contre le terrorisme et l’extrémisme islamique alors que «les nations telles que la Russie et la Chine s’efforcent de neutraliser notre primauté militaire.» Malgré cela, Israël n’attend pas un changement notable en cas d’alternance. Benjamin Netanyahou a déjà assimilé ce principe et il peaufine sa propre politique de sécurité en fonction des seuls intérêts de son pays. Il conseillera aux juifs américains de voter en fonction de leur conscience.

(Jacques Benillouche est le correspondant à Jérusalem du site internet français SLATE.fr, chroniqueur au sein de la chaîne GUYSEN TV, à la Radio nationale KOL-ISRAEL et auprès de plusieurs autres médias francophones d'Israël.)

US Jews and Obama: sorry, folks, but they're for him!
Dépêche
Philosemitisme.blogspot.ca, 11 avril 2012

Brian Goldfarb commente l'article paru dans le Jewish Forward sur un sondage sur les intentions de vote des Juifs à l'approche de l'élection présidentielle américaine.

 

Le plus intéressant n'est pas que 62% des Juifs américains soutiennent l'actuel président Barack Obama contre 30% (les chiffres sont identiques à un sondage effectué en juin 2008, alors qu'en novembre de la même année il étaient 78% contre 21%), mais le fait que ce qui motive leur vote sont les questions sociales et pas Israël. Israël figure bien bas dans leur liste de préoccupations:

 

«Une majorité de 51% ont indiqué que l'économie est la question la plus importante dans leur décision de vote, suivie par l'écart entre riches et pauvres (15%), la santé (10%) et le déficit fédéral (7%). A peine 4% des électeurs juifs ont déclaré qu'Israël est la question la primordiale lorsqu'ils décident quel candidat aura leur suffrage.»

 

Bien entendu, le rapport est beaucoup plus nuancé. On apprend également que la focalisation des Républicains sur l'attitude d'Obama envers Israël et les relations difficiles qu'il entretien avec le Premier ministre israélien ont eu peu ou pas d'impact sur les électeurs juifs. Brian Goldfarb conclut que ces résultats vont décevoir tous ceux qui n'approuvent pas la politique d'Obama envers Israël. Cependant, ils apportent un démenti cinglant à des gens comme Mearsheimer et Walt (auteurs du Israel Lobby) et au détestable Gilad Atzmon.

Dossier halal: Éric Duhaime réplique au porte-parole d’Olymel
Dépêche
Pointdebasculecanada.ca, 5 avril 2012

 Le porte-parole d’Olymel, Richard Vigneault, a écrit au Journal de Québec que si son entreprise avait le moindre doute que les montants versés pour la certification halal servent l’islam radical, elle renoncerait à cette certification. Éric Duhaime lui rappelle que les liens entre la certification halal et le terrorisme sont établis à partir de documents gouvernementaux. En conséquence, il demande à M. Vigneault de passer de la parole aux actes.

 

Le 1er avril dernier, dans son article Financer le terrorisme en achetant halal?, Éric Duhaime s’attardait au dossier du halal et posait la question suivante à Richard Vigneault, porte-parole d’Olymel, une entreprise dont une partie de la production de poulets est accréditée halal par une agence affiliée à la Muslim Association of Canada (MAC):

 

Monsieur Vigneault, (…) Combien donnez-vous d’argent et à qui pour profiter de l’accréditation de l’Association des viandes Halal (AVH)? Les consommateurs ont le droit de savoir!

 

Dans son édition du 3 avril, le Journal de Québec a donné la parole à Richard Vigneault qui réplique à Éric Duhaime:

 

Je passerai rapidement sur les amalgames que vous faites avec une facilité déconcertante entre la certification halale d’un établissement d’Olymel et le financement de l’islamisme radical et le terrorisme. Si chez Olymel, nous avions le moindre soupçon et la plus infime preuve que les sommes marginales que l’établissement de Saint-Damase verse pour une certification halale se trouvaient à financer des activités terroristes, nous n’hésiterions pas une seconde à le dénoncer et à renoncer à cette certification. Vos sources sont peu crédibles.

 

Interviewé un peu plus tard par Richard Martineau dans le cadre de l’émission Franchement Martineau, Éric Duhaime a répété que les liens entre la certification halal et le financement de l’islam radical sont fondés sur des documents officiels disponibles auprès de trois agences gouvernementales: le registre des entreprises du Québec, l’Agence du revenu du Canada, le Service de l’évaluation foncière de la Ville de Montréal.

 

Registre des entreprises du Québec: Cette première source établit clairement que l’Association des viandes halal (l’agence de certification – dossier 1165515017) est dirigée par des individus liés à la Muslim Association of Canada (MAC). Dans son dossier au registre des entreprises, la MAC utilise le nom français d'Association musulmane du Canada:

 

Lazhar Aissaoui, identifié par le registre des entreprises comme un administrateur de l’agence de certification, a été trésorier de la MAC jusqu’au début 2011 selon les dossiers de l’Agence du revenu du Canada. Le dossier 1160478880 de la MAC qu’on retrouve dans le registre des entreprises du Québec identifie toujours Lazhar Aissaoui comme le trésorier de la MAC. La dernière mise à jour annuelle fournie par la MAC au registraire date du 8 juin 2010. Mohamed Hamrani, également identifié par le registre des entreprises comme un administrateur de l’agence de certification, a été un des directeurs de la MAC en 2006 selon les dossiers de l’Agence du revenu du Canada. L’actuel président de l’agence de certification, Mohamed Habib Marzougui, a signé en 2007 une pétition initiée par la MAC et d’autres de ses organisations affiliées lors de l’épisode des accommodements raisonnables.

 

Agence du revenu du Canada (ARC): Cette seconde source permet de confirmer que la MAC a transféré des fonds à IRFAN-Canada, le collecteur de fonds du Hamas au pays. Les rapports financiers soumis par la MAC à l’ARC de 2000 à 2011 sont tous facilement accessibles sur le site de l’ARC. C’est également sur le site de l’ARC qu’on retrouve l’avis de révocation du statut d’organisme de bienfaisance d’IRFAN-Canada pour avoir transféré 14,6 millions $ au Hamas.

 

Service de l’évaluation foncière de la Ville de Montréal: Cette troisième source permet de confirmer que le 371 Jean-Talon E., siège de l’Association des viandes halal, l’agence de certification, fait partie d’une propriété possédée par la Muslim Association of Canada. L’édifice concerné est situé à l’intersection des rues Jean-Talon et Saint-Denis à Montréal. Il comprend les adresses suivantes: sur Jean-Talon : 365, 369 et 371 et sur Saint-Denis: 7160 et 7164.

 

En 2009, à titre de trésorier de la MAC, Lazhar Aissaoui a demandé (et obtenu) une exemption de taxes foncières pour une partie de la propriété qui comprend le 371 Jean-Talon E. à Montréal. À l’époque, M. Aissaoui avait justifié sa demande en évoquant des activités religieuses, sociales et culturelles menées par le Centre dont il se déclara administrateur. M. Aissaoui identifia l’adresse du Centre comme étant 7160-7164 rue Saint-Denis.

 

Passer de la parole aux actes

 

Éric Duhaime a conclu son intervention à l’émission Franchement Martineau en invitant Olymel à renoncer à son association avec la Muslim Association of Canada:

 

Quand M. Vigneault, le porte-parole d’Olymel, me dit que s’ils ont le moindre doute ils vont arrêter ça, bien je l’invite aujourd’hui à passer de la parole aux actes parce qu’aujourd’hui les soupçons, on les a. Les sources … s’il considère que Revenu-Canada, le registre des entreprises du Québec et les documents officiels de la Ville de Montréal ne sont pas crédibles… Je ne sais pas ce que ça va y prendre.

Nucléaire israélien et iranien: les fausses équivalences de La Presse
David Ouellette
Davidouellette.net, 7 avril 2012

 La Presse publie aujourd’hui [7 avril 2012] un dossier sur les options nucléaires israélienne et iranienne marqué au coin de la fausse équivalence. La politique nucléaire d’Israël «irrite au plus haut point ses voisins du Moyen-Orient, dont l’Iran», nous dit-on. Si la République islamique d’Iran cherche à se doter d’une capacité nucléaire militaire, c’est parce qu’Israël posséderait lui-même un arsenal nucléaire. Pire encore, il serait «douteux, en matière d’éthique» pour Israël d’enrayer les ambitions nucléaires d’un régime voué à sa destruction.

 

Pourtant, pour «irritante» qu’elle soit, la capacité nucléaire israélienne n’a pas déclenché de prolifération nucléaire dans les pays arabes voisins. Pour la bonne raison que ses voisins ont compris la nature purement dissuasive du nucléaire israélien, développé à une époque où une coalition de pays arabes menaçait activement l’État juif d’annihilation. De cela, il n’est guère question dans le dossier de La Presse. Ni du succès de la doctrine dissuasive israélienne. Il n’y a plus eu de guerre conventionnelle entre Israël et des États arabes depuis 1973 et d’aucuns estiment que l’effet dissuasif de l’option nucléaire israélienne a contribué à la volonté égyptienne de conclure un accord de paix avec Israël, la clé de voute de la stabilité régionale.

 

On ne peut en dire autant du régime islamiste iranien qui articule ses ambitions nucléaires avec des déclarations génocidaires anti-israéliennes. De cela aussi il n’est guère question dans le dossier de La Presse. De plus, le programme nucléaire iranien ne répond à aucun impératif dissuasif. Depuis la chute du régime de Saddam Hussein en Irak, aucune puissance militaire ne menace l’existence de la République islamique d’Iran. Si menace il y a aujourd’hui, elle provient des millions d’Iraniens qui étouffent sous la tyrannie des ayatollahs.

 

Si l’option nucléaire israélienne n’a pas été un facteur de prolifération dans les pays arabes, on ne peut en dire autant du programme nucléaire iranien. Il suffit de constater le nombre de pays arabes, surtout ceux de la péninsule arabique exposés aux velléités hégémoniques iraniennes, qui déclarent leur intérêt pour le développement de programmes nucléaires depuis que le programme iranien clandestin a été exposé. Les pays de la péninsule s’inquiètent du nucléaire iranien tout autant qu’Israël et redoutent que sa nucléarisation enhardisse davantage les ayatollahs à déstabiliser la région en intervenant impunément dans leurs affaires internes, comme c’est déjà le cas à Gaza, au Liban, en Syrie, en Irak, au Bahreïn, en Arabie Saoudite, au Yémen.

 

Signe de l’inquiétude croissante des Arabes, le Conseil de coopération du Golfe, qui regroupe six pays arabes dont l’Arabie Saoudite, le Koweït et les Émirats arabes unis, a annoncé aujourd’hui même via le ministre des Affaires étrangères du Bahreïn qu’il développera un système de défense anti-missiles pour «protéger les puits de pétroles et les ports de la région de possibles attaques iraniennes». Ce qui nous amène à une autre faiblesse du dossier de La Presse: la réduction de la menace nucléaire iranienne aux seules préoccupations israéliennes. Faut-il vraiment rappeler aux auteurs du dossier que «le développement clandestin par l’Iran d’un programme nucléaire en violation du Traité de Non-Prolifération constitue une crise de sécurité internationale majeure», comme l’affirme la diplomatie française?

 

Mais le plus troublant dans ce dossier demeure la fausse équivalence établie entre l’Iran et Israël. Il peut «sembler douteux, en matière d’éthique, pour un pays qui n’est pas signataire d’un traité de jouer le rôle de justicier à l’égard d’un autre», croit savoir La Presse. Comme s’il y avait la moindre équivalence entre une impitoyable tyrannie théocratique qui assujettit les femmes, exécute les homosexuels, liquide journalistes et étudiants et réprime dans le sang son propre peuple et une démocratie libérale, aussi imparfaite soit-elle. Comme si le régime de Téhéran n’était pas fondé sur l’objectif explicite de son fondateur l’Ayatollah Khomeini d’exporter son totalitarisme islamiste et d’éradiquer l’État juif. Comme si l’Iran ne proférait pas quasi quotidiennement son ambition de détruire Israël. Et comme si l’Iran n’armait et ne finançait pas des organisations islamistes comme le Hamas, le Djihad islamique palestinien et le Hezbollah vouées à la destruction d’Israël.

 

Face à un avenir incertain dans l’ombre d’une bombe nucléaire islamiste, Israël ne «joue» pas au «justicier». Il joue son existence comme chaque jour depuis sa fondation il y a 64 ans.

Comment l’Iran se moque de tout le monde
Shraga Blum

Israel7.com, 11 avril 2012

L’Iran n’est pas seulement devenu expert dans le domaine nucléaire, il s’est aussi spécialisé dans le domaine de la boulangerie: rouler l’Occident dans la farine. Cela fait des années que Téhéran va de rounds de pourparlers en rounds de pourparlers avec les puissances occidentales, après chaque fois des mois d’hésitations calculées, sans pour autant bouger d’un iota dans son emploi du temps, et la communauté internationale se laisse entraîner dans cette énorme tromperie avec un consentement coupable.

La prochaine session des palabres qui va débuter d’ici quelques jours devait être celle de la «dernière chance» si l’on s’en tient aux déclarations américaines et européennes. Mais c’était sans compter la ruse des dirigeants musulmans de Téhéran, qui n’a d’égale que la fausse naïveté occidentale, et qui annoncent mercredi «qu’ils présenteraient une nouvelle initiative de leur cru» lors de cette rencontre. Autrement dit, un plan sorti du turban que vont devoir naturellement étudier les cinq pays concernés et l’ONU, ce qui prendra encore quelques mois, avant de retourner «une dernière-dernière-mais vraiment dernière fois» à la table de négociations. Et ainsi de suite. Entre temps, l’horloge tourne et l’Iran aura avancé encore un peu plus dans son programme.

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