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ÉMEUTES EN TURQUIE, PROSPÉRITÉ EN ISRAËL

 

 

 

 

Que signifient les émeutes en Turquie ?

Daniel Pipes

The Washington Times, 19 juin 2013

Adaptation française: Johan Bourlard

 

 

Peut-on comparer la rébellion qui secoue la Turquie depuis le 31 mai aux soulèvements arabes qui ont renversé quatre dirigeants depuis 2011, ou au mouvement vert iranien de 2009 qui a conduit, la semaine dernière, à l'élection d'un apparent réformateur, ou encore au mouvement Occuper Wall Street dont les répercussions ont été négligeables ?

 

Alors que le gouvernement d'Istanbul demandait aux mères de « ramener leurs enfants à la maison », celles-ci ont, au contraire, rejoint les manifestants sur la place Taksim.

 

Les troubles constituent un événement de grande ampleur aux conséquences durables. La Turquie est devenue un pays plus ouvert et plus libéral, un pays dont les dirigeants doivent faire face comme jamais auparavant aux contraintes démocratiques. Toutefois le premier facteur de changement du rôle de l'islam en Turquie réside dans l'économie.

 

La principale réalisation de Recep Tayyip Erdoğan et du parti qu'il dirige, l'AKP, a été une croissance matérielle comparable à celle de la Chine. Le revenu des particuliers a plus que doublé durant les dix années où il a été au pouvoir, changeant ainsi la face du pays. Ayant visité la Turquie à plusieurs reprises depuis 1972, j'ai pu constater l'impact de cette croissance dans pratiquement tous les aspects de la vie des gens, comme la nourriture ou la conception de l'identité turque.

 

Cette croissance impressionnante explique le nombre accru de suffrages en faveur de l'AKP lors des trois scrutins nationaux qui l'ont porté au pouvoir, soit 34 pour cent en 2002, 46 pour cent en 2007 et un peu moins de 50 pour cent en 2011. Cela explique également comment, après 90 ans de contrôle de la vie politique par les militaires, ce parti a été capable de faire plier les forces armées.

 

Dans le même temps, deux faiblesses sont clairement apparues, particulièrement depuis les élections de juin 2011, et mettent en péril la mainmise ininterrompue d'Erdoğan sur le gouvernement.

 

D'une part, il y a la dépendance vis-à-vis des crédits étrangers. Pour soutenir la consommation, les banques turques ont largement emprunté à l'étranger, en s'approvisionnant surtout auprès de précieux soutiens musulmans sunnites. Le déficit des paiements courants qui en a résulté a créé un tel besoin de liquidités que le secteur privé à lui seul doit emprunter 221 milliards de dollars américains en 2013, soit près de 30 pour cent du PIB du pays qui s'élève à 775 milliards de dollars. Si le flux d'argent vers la Turquie venait à s'arrêter, cela annoncerait la fin de la partie et (sans mauvais jeu de mots) du parti et pourrait conduire à un effondrement boursier, une chute de la monnaie et un arrêt brutal du miracle économique.

 

D'autre part, il y a la conception digne d'un sultan que se fait Erdoğan de son mandat démocratique. Le Premier ministre voit son élection – notamment celle de 2011, où l'AKP a remporté la moitié des suffrages – comme une carte blanche lui permettant de faire ce que bon lui semble jusqu'aux élections suivantes. Ainsi il livre ses émotions personnelles (en rappelant sa confrontation avec Shimon Peres en 2009), il se mêle de tout (comme sa décision d'utiliser un parc urbain qui a déclenché les troubles actuels), pratique l'ingénierie sociale (en disant aux couples mariés de faire au moins trois enfants), engage la Turquie à l'étranger dans une expédition aussi hasardeuse qu'impopulaire (la Syrie) et diabolise la moitié des électeurs qui n'ont pas voté pour lui (en les qualifiant de buveurs de bières qui copulent dans une mosquée). Cette attitude lui a fait gagner le soutien fervent de sa base électorale autrefois opprimée mais a également attisé la fureur d'un nombre croissant de Turcs qui désapprouvent aussi bien son autoritarisme que les critiques des dirigeants européens, comme celle de la chancelière allemande Angela Merkel, qui s'est dite « choquée » par les récentes mesures répressives de la police.

 

Ces deux faiblesses indiquent l'importance de l'économie pour l'avenir d'Erdoğan, de l'AKP et du pays. Si les finances de la Turquie devaient survivre aux manifestations, le programme islamiste qui constitue le fond de commerce de l'AKP continuera sa progression, même si c'est de façon plus prudente. Erdoğan lui-même se maintiendra peut-être au pouvoir, en devenant l'année prochaine le président du pays avec des pouvoirs récemment élargis ; ou peut-être le parti sera-t-il fatigué de lui et – comme cela s'est passé pour Margaret Thatcher en 1990 – le poussera-t-il vers la sortie au profit d'une autre personne capable de réaliser le même programme sans provoquer autant d'hostilité.

 

Mais si « l'argent facile » quitte la Turquie, si les investisseurs étrangers s'en vont et si les mécènes du Golfe persique cessent d'aider l'AKP, les manifestations pourraient alors mettre fin à la domination de l'AKP et interrompre le mouvement vers l'islamisme et l'application de la loi islamique. Les luttes au sein du parti, notamment celle qui oppose Erdoğan et le président Abdullah Gül, ou les luttes au sein du mouvement islamiste, notamment celle qui oppose l'AKP et le puissant mouvement de Fethullah Gülen, pourraient affaiblir les islamistes. Plus profondément, les nombreux électeurs non islamistes qui ont voté pour la bonne gouvernance économique de l'AKP pourraient abandonner le parti.

 

L'emploi salarié a baissé de 5 pour cent. Les dépenses réelles de consommation durant le premier trimestre 2013 ont diminué de 2 pour cent par rapport à 2012. Depuis le début des manifestations, la bourse d'Istanbul a perdu 10 pour cent et les taux d'intérêt ont augmenté d'environ 50 pour cent. C'est notamment à l'aune de ces indicateurs économiques que l'on pourra juger de l'avenir de l'islamisme en Turquie.

 

 

Pourquoi Israël échappe à la crise ?

Yonit Mozes

juif.org, 3 Septembre 2012

 

Deux raisons pour lesquelles, malgré la crise économique mondiale, Israël prospère : son nombre symbolique de prix Nobel, signe de la qualité de l’enseignement supérieur israélien ; et les capitaux investis dans les startups du pays. Ces jeunes pousses, entreprises à fort potentiel de croissance. Deux facteurs clés de succès qui font la force de la Silicon Wadi.

 

Il ne vous reste plus qu’à mettre les deux ensemble. C’est le rôle, non négligeable, de Yissum, une société lancée en 1964 par de jeunes étudiants de l’Université hébraïque de Jérusalem dans l’optique de protéger et de commercialiser la propriété intellectuelle de leurs professeurs.

 

Hervé Bercovier est le vice-président de la section Recherche de l’entreprise Yissum depuis huit ans. Il rappelle : “Tout ce qui est élaboré par un professeur de l’université, appartient à l’université et donc à Yissum !”. En premier lieu, Yissum vérifie s’il est nécessaire de breveter l’idée. Ensuite, il convient selon lui de porter une attention extrême à la vente de ce brevet, à qui le vendre et pour quelle somme. Un brevet vendu rapporte 40% du prix de revient au professeur. Son laboratoire en tire, lui, 20%. Naturellement, ce processus d’exportation de la propriété intellectuelle est un moyen comme un autre d’engendrer des recettes pour l’Université, souvent déficitaire. Mais le but ultime est, comme le dit Bercovier, de “tester nos idées”.

 

Le site de la société nous fournit même des chiffres impressionnants : les découvertes scientifiques du laboratoire et de Yissum ont généré 7000 brevets et ont permis à des centaines de personnes de monter leur propre entreprise: 72 entreprises au total. Les produits Yissum “rapportent plus de 2 millions de dollars de ventes annuelles” affirme Bercovier.

 

Même si le rôle de l’Etat tend à diminuer d’année en année dans la Silicon Wadi, Israël s’est engagé dans l’investissement pour la Recherche des entreprises de la Silicon Wadi. Ceci dans le cadre du projet Yozma (qui signifie “initiative” en hébreu). Fondé en 1993, Yozma s’appuie sur deux apporteurs de fonds : 50 % des capitaux sont apportés par l’Etat, et l’autre partie est levée par des investisseurs privés. Avec une condition sine qua non: si la société connait une bonne santé financière, les investisseurs peuvent racheter les actions privées au bout de 5 ans. Le tout sur le modèle des chinois qui forment plus de 800 000 Ph-D (niveau ingénieur) par an…

 

Dan Senor et Saul Singer l’ont clairement écrit dans leur ouvrage best-seller, La nation startup, sous-titré les ressorts du miracle économique israélien : ” le gouvernement prend les plus grands risques et offre aux investisseurs tout ce qu’il en gagne”. C’est ce mécanisme confortable pour les investisseurs qui a attiré certains qui jouent très gros en Israël, comme Intel, Microsoft, Google, HP, etc.

 

Une chose importante est toutefois à retenir : il faut trouver le bon moment pour saisir l’attention des investisseurs. Ce “bon moment” qui nous fait prendre conscience de l’opportunité qu’on a manqué lorsque l’on voit la petite startup rachetée par son meilleur ami exploser…cette jeune pousse dans laquelle personne ne croyait, battre des records de croissance. Vous vous rappelez ? En 1998… AOL faisait l’acquisition du premier réseau social de l’histoire d’Internet : Mirabilis (qui deviendra plus tard ICQ) pour 400 millions de dollars.

 

“Je suis dans les startups depuis que je suis gosse !” affirme Yossi Vardi, le père d’un des fondateurs de Mirabilis. “Je ne comprenais pas pourquoi 100 000 personnes se mettaient sur le chat, j’ai donc décidé de percer le mystère. Ça m’a pris au total trois ans pour faire de ce réseau social quelque chose de solide”.

 

Le pays des Prophètes doit son succès à son alliance sans pareil entre les petites affaires locales et les géantes multinationales qui traquent l’innovation. Pour M. Vardi, “lorsqu’Intel investit dans 54 startups et IBM dans 11, les deux multinationales apportent aux petits entrepreneurs israéliens leurs savoir-faire managériaux et leur offrent du même coup un accès au marché mondial”. Il va sans dire que les choses ne sont pas toujours faciles pour les petits pays comme Israël.

 

Jérémie Berrebi, et Xavier Niel (actionnaire du journal Le Monde), ont lancé la firme Kima l’an dernier, une société de choix d’investissement. Pour eux, la chose la plus difficile à affronter pour les jeunes actionnaires est le caractère aléatoire du marché.

 

Le succès des startups israéliennes est assez prometteur pour attirer les investisseurs de la planète. Mais pas encore assez lourd pour réaliser un succès mondial qui fasse l’unanimité. Quel beau paradoxe !

 

 

Israël et le repli mondial de l’Amérique

Isi Leibler

upjf.org, 13 juin 2013

Adaptation française: Sentinelle 5773

   

Il se produit parallèlement à la montée en puissance de la Chine. La nomination de Samantha Power comme ambassadrice de l’Amérique à l’ONU, associée à de récentes déclarations de politique étrangère des USA, accélère leur politique de repli mondial, négociant plutôt que se confrontant aux Etats voyous, tout en cherchant le compromis avec l’extrémisme islamique. Le pouvoir atteint un sommet préoccupant de démission sur la menace nucléaire iranienne.

 

De plus, tout en favorisant une plus grande affirmation des USA sur la question des droits de l’homme, elle semble avoir une approche relativiste de mauvais aloi, mettant dans le même sac les « crimes » israéliens et palestiniens. En une occasion, elle a même appelé les USA à intervenir militairement au nom des Palestiniens contre l’Etat juif.

 

De fait, dans un article publié il y a 10 ans, intitulé « Pourquoi nous haïssent-ils ? », Samantha Powers a comparé de façon perverse le comportement des USA à celui de nazis. Tout en décrivant l’ancien chancelier Willy Brandt s’agenouillant devant le ghetto de Varsovie en signe de rédemption pour les crimes des nazis pour « anoblir et opérer une catharsis pour l’Allemagne », elle laissa entendre que les USA devraient  présenter de pareilles excuses pour leur politique mondiale.

 

Eu égard à ses condamnations précédentes excessivement sévères d’Israël, le soutien enthousiaste à sa nomination par des inconditionnels d’Israël, comme l’ancien sénateur Joe Lieberman, le dirigeant d’ADL (Anti Defamation League) Abel Foxman et Alan Dershowitz laisse perplexe. Espérons que leurs prédictions confiantes qu’elle fera face aux attaques en cours contre Israël à l’ONU se réaliseront. Mais considérant ses précédentes déclarations sur le sujet, on se serait attendu à plus de circonspection dans leur jugement.

 

Le président Barack Obama était toujours franc sur son intention de réduire le rôle interventionniste mondial de l’Amérique et de « discuter » plutôt que de se confronter avec les Etats voyous. Le choix récent de son personnel le reflète bien.

 

Le secrétaire d’Etat John Kerry, ami d’Israël, a des antécédents de politique étrangère désordonnée et en dents de scie, y compris un effort désastreux juste avant le déclenchement de la guerre civile en Syrie, pour réhabiliter Bashar Assad qu’il considérait comme un dirigeant raisonnable à l’esprit ouvert. 

 

Ses efforts naïfs pour promouvoir le processus de paix sont tolérés avec respect par les Israéliens et rencontrent un mépris absolu de la part des Palestiniens, qui se sont moqués du projet d’investissement privé de 4 milliards de dollars qu’il a récemment dévoilé.

 

Le mois dernier, Kerry a tranquillement renoncé aux requêtes des USA sur « l’exécution par l’Egypte des politiques assurant la liberté d’expression, d’association et de religion » ; il a approuvé pour l’Egypte une garantie de 1.3 milliards de dollars d’armes.

 

Quelques semaines plus tard, les Egyptiens ont montré leur appréciation en condamnant 43 employés d’ONG, dont 16 Américains, à des peines de prison de cinq ans pour financement de groupes pro-démocratie.

 

Le ministre de la défense d’Obama, Chuck Hagel, était un isolationniste qui avait des opinions anti-Israël et John Brennan, qui dirige la CIA, est le principal architecte de la politique de compromis avec l’Islam.

 

Le soi-disant « printemps arabe », accueilli avec enthousiasme par l’administration Obama, a remplacé des dictateurs autoritaires – certains pro-occidentaux – par les fanatiques les plus extrémistes des ‘Frères Musulmans’ et autres islamistes radicaux qui, malgré la confiance du soutien américain, montrent un mépris total des préoccupations des USA.

 

L’absence de pression internationale de la superpuissance des USA dans la guerre civile catastrophique en Syrie a renforcé les extrémistes des deux côtés, avec désormais pour résultat probable un régime d’Assad dominé par le Hezbollah ou dirigé par des extrémistes des ‘Frères Musulmans’ soutenus par al Qaïda.

 

La compromission des USA avec l’extrémisme islamique exige aussi maintenant d’exclure la critique du terrorisme islamique du lexique des porte-parole de l’administration.

 

Ainsi, il est interdit d’assimiler le rôle du fondamentalisme islamique avec des actes de terrorisme orchestrés par des éléments jihadistes.

 

Malgré le fait que 95 % du terrorisme mondial a pour origine des sources extrémistes islamiques, nous sommes continuellement bombardés de clichés insignifiants tels que « l’islam est une religion de paix », conçus pour minimiser et couvrir l’élément extrémiste islamique.

 

Pour aller à son maximum, l’administration Obama a maintenant conçu une campagne « d’assistance » aux groupes de ‘Frères Musulmans aux USA, en y intégrant même des éléments sous investigation sous des accusations de soutien au terrorisme.

 

Cela sape bien sûr la réputation et l’influence des musulmans modérés.

 

Ces développements ont des ramifications sévères en Israël. Les Etats Unis sont l’un des rares pays dont le public demeure un soutien puissant sur une base bipartisane. La manifestation démonstrative de chaleur d’Obama envers Israël au début de son second mandat, démontrée pendant sa visite à l’Etat juif, a été sans doute largement influencée par les sentiments des Américains de base.

 

Le déclin mondial des USA est profondément troublant pour Israël. Il se produit parallèlement à la montée en puissance de la Chine, qui partage peu de valeurs avec nous et maintient une relation purement pragmatique, lourdement influencée par la puissance économique et politique du bloc arabe.

Les dirigeants russes, à l’opposé de leurs anciens homologues soviétiques, ne sont pas antisémites, mais maintiennent une forte alliance avec la Syrie et même l’Iran.

 

La plus grande préoccupation d’Israël est de savoir si, avec l’échec probable des sanctions, les USA maintiendront leur garantie de recourir à une action militaire pour empêcher l’Iran de devenir une puissance nucléaire.

 

La volonté répétée de « négocier » avec des Etats voyous est considérée par beaucoup d’observateurs comme un prélude à la substitution de la politique des USA d’empêcher l’Iran d’acquérir la bombe par une approche de contention fadasse qui ouvre la voie à une hégémonie régionale iranienne ou oblige d’autres Etats arabes à chercher à obtenir des installations nucléaires.

 

Pourtant, en dépit de leur déclin mondial, les USA demeurent la plus grande superpuissance mondiale et leur relation avec Israël demeure cruciale pour nous.

 

Il nous incombe donc de reconnaître et de travailler sur deux objectifs. Le premier est de rester conscients que dans ce nid régional de scorpions, il n’y a pas de merci pour le faible, et nous devons ne compter que sur nos propres ressources et notre force pour dissuader ces Etats – shiite autant que sunnites – qui ont pour seule obsession de nous détruire.

 

Que Tsahal soit aujourd’hui plus puissante qu’elle ne l’a jamais été est la plus grande réassurance pour la nation. Nous ne pouvons jamais nous reposer sur une tierce partie et le chaos actuel avec ‘l’U.N.DORF’ sur les hauteurs du Golan, avec les Russes offrant de se substituer au retrait autrichien souligne l’impératif de l’autosuffisance pour nous défendre.

 

Le second objectif doit être de maintenir et de renforcer notre relation avec le Peuple et le Congrès américains. S’ils continuent de soutenir nos efforts pour résister aux barbares à nos portes, l’administration US sera encline à continuer de nous apporter le soutien militaire et technologique nécessaire.

 

Pour atteindre ces objectifs, nous devons nous imposer une plus grande discipline ainsi qu’à nos politiciens. Nous devons parler d’une seule voix, en particulier en ces temps de direction palestinienne intransigeante, où dans l’avenir prévisible, un réel progrès dans le processus de paix est virtuellement inconcevable. C’est le sommet de l’irresponsabilité pour un ministre adjoint de la défense que de proclamer qu’une solution à deux Etats est hors de question ou d’appeler à l’annexion de tous les territoires. De tels éclats ne font que donner une pâture à ceux qui cherchent à éloigner les USA d’Israël.

 

Le gouvernement  doit poursuivre sa politique nuancée de renforcement de la relation avec les USA, sans concession sur les questions qui se plient à la stratégie de nos adversaires pour saper l’Etat par étapes et enhardir les extrémistes islamiques.

 

Nous espérons que nos soutiens et amis juifs aux Etats Unis continueront d’encourager l’administration à tous les niveaux pour soutenir la lutte d’Israël dans son combat contre ses adversaires jihadistes islamiques.

 

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