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DÉCLARATION DU PREMIER MINISTRE AU SUJET

DE LA VIOLENCE SURVENUE DANS LA BANDE DE GAZA

16 mai, 2018

 

Le premier ministre Justin Trudeau a fait aujourd’hui la déclaration suivante au sujet de la violence survenue dans la bande de Gaza :

 

« Le Canada déplore la violence survenue dans la bande de Gaza qui a mené à la perte tragique de plusieurs personnes et fait de nombreux blessés. Nous sommes profondément inquiets de cette situation. C’est avec consternation que nous avons appris que Dr Tarek Loubani, un citoyen canadien, se trouve parmi les blessés, tout comme plusieurs personnes qui étaient non armées, dont des civils, des journalistes, des premiers répondants et des enfants.

 

« Nous faisons tout notre possible pour aider Dr Loubani et sa famille, et pour déterminer comment un citoyen canadien a pu être blessé. Nous sommes en contact avec les autorités israéliennes pour mieux comprendre comment ces événements ont pu se produire.

 

« L’emploi présumé d’une force excessive et de munitions réelles est inexcusable. Il est impératif d’éclaircir les faits concernant la situation à Gaza. Le Canada réclame qu’une enquête indépendante soit réalisée immédiatement afin d’évaluer la situation sur le terrain, notamment la violence, l’incitation à la violence, et l’emploi de force excessive.

 

« Le Canada est prêt à contribuer à cette enquête. Nous travaillerons de près avec nos partenaires internationaux et au sein d’organismes internationaux afin de répondre à cette grave situation. »

 

LE CIJA CRITIQUE LA DÉCLARATION DU GOUVERNEMENT SUR LES AFFRONTEMENTS ENTRE ISRAËL ET LE HAMAS

CIJA, 16 mai, 2018

 

Le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA) a critiqué aujourd’hui une déclaration émise par le premier ministre Justin Trudeau au sujet des récentes violences à la frontière entre Israël et Gaza. Le CIJA a demandé une réunion urgente avec le premier ministre pour lui transmettre les préoccupations de la communauté juive à ce sujet.

 

Le PDG du CIJA, Shimon Koffler Fogel, a fait la déclaration suivante:

 

« Nous sommes profondément déçus que la déclaration du gouvernement ignore la responsabilité directe du Hamas pour les récentes violences à la frontière entre Israël et Gaza. Ceci contredit la position de longue date du gouvernement selon laquelle, en tant qu’allié proche et démocratie libérale, Israël peut compter sur le soutien du Canada lorsque sa sécurité est menacée. En outre, la déclaration du premier ministre ne tient pas compte des affirmations du Hamas selon lesquelles 50 des 62 victimes des dernières tentatives de violation de la frontière étaient des membres du Hamas.

 

« Le Hamas n’a laissé aucune autre alternative à Israël que le recours à la force pour protéger les dizaines de milliers d’Israéliens qui vivent près de Gaza. Nous sommes indignés et attristés que le Hamas utilise de nouveau des boucliers humains civils. Pour les Israéliens et la communauté juive, les pertes palestiniennes sont des tragédies douloureuses. Pour le Hamas, les pertes palestiniennes sont de répugnants succès de relations publiques. Transférer la faute à Israël risque d’encourager le Hamas à alimenter la violence, à rendre la paix plus difficile à atteindre et à imposer des épreuves supplémentaires aux Gazaouis – qui sont les premières victimes de la tactique du Hamas ».

 

 

 

UNE SCÈNE QUE LES MÉDIAS INTERNATIONAUX NE MONTRERONT JAMAIS

Shraga Blum      

LPH Info, 14 mai, 2018

 

Le site www. mivzakim.co.il a diffusé sur sa page Facebook un nouvel épisode du feuilleton interminable Pallywood, destiné à tromper l’opinion internationale et attirer les condamnations  contre Israël. Dans cette nouvelle et courte vidéo, l’on aperçoit un jeune homme de Gaza qui marche difficielement en s’aidant de béquilles et narguant les soldats de Tsahal. Soudain, “l’handicapé” recouvre l’usage de ses jambes et se met à courir à toute vistesse. S’il avait été abattu, le Hamas aurait diffusé des images montrant un “malheureux handicapé froidement abattu par les soldats israéliens”.

Voir le video ici : https://www.mivzaklive.co.il/archives/174298

 

 

ÉMEUTES À LA FRONTIÈRE ENTRE LA BANDE DE GAZA ET ISRAËL, FACE À UNE INSTRUMENTALISATION CRIMINELLE DES GAZAOUIS PAR LE HAMAS TERRORISTE, VOIR LE DOCUMENTAIRE DE PIERRE REHOV

Hélène Keller-Lind

Des Infos, 14 mai, 2018

 

« Des dizaines de Palestiniens, dont des enfants, tués et des centaines de blessés, par des tirs israéliens lors de manifestations de masse se déroulant près de la clôture de Gaza », déclare la représentante et vice-présidente de l’Union européenne en ce 14 mai 2018, pour en appeler toutes les parties à « la plus grande retenue », demandant à Israël de « respecter le droit à manifester pacifiquement et le principe de proportionnalité dans l’utilisation de la force. » Le Hamas, poursuit-elle, « doit s’assurer que – les manifestations- restent strictement non-violentes et ne soient pas exploitées à d’autres fins. »* Bel exercice en hypocrisie.

 

Calquées sur la déclaration de ce jour de Federica Mogherini, grande admiratrice et inconditionnelle de Yasser Arafat puis de Mahmoud Abbas, celles de maints pays européens seront tout aussi hypocrites dans leur déformation voulue des faits. Dans sa déclaration faite le même jour, pour sa part, Jean-Michel Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, ne se donnera même pas la peine de faire mine d’interpeller le Hamas, organisation terroriste, qui règne d’une main de fer, sur la Bande de Gaza…Il en profite pour redire que « La France désapprouve la décision américaine de transférer l’ambassade des Etats-Unis en Israël de Tel Aviv à Jérusalem, comme l’a rappelé à plusieurs reprises le président de la République. » Comme si ce transfert et cette reconnaissance de la réalité par les États-Unis, soucieux de réitérer dans le même temps leur volonté de paix, à savoir que Jérusalem est la capitale d’Israël, avaient provoqué des émeutes qui durent depuis des lustres, avec des variations dans leur intensité et leur violence. Car tout prétexte est bon pour le Hamas pour organiser des émeutes, l’ouverture de l’ambassade des États-Unis dans la capitale d’Israël n’en étant qu’un parmi d’autres. Mais une occasion à saisir au mieux, ici au pire avec le plus de victimes possibles, alors que l’attention des médias est tournée vers Israël.

Derrière l’écran de fumée

 

Le cinéaste Pierre Rehov, dont on connaît les documentaires essentiels sur cette région du monde, qui démontent point par point les mythes et la propagande palestiniens, trop souvent repris comme vérités par les médias,, a réalisé un court-métrage d’un peu plus de dix minutes avec des images tournées dans la bande de Gaza, qui remettent les pendules déréglées de la plupart des Européens à l’heure : « Behind the Smoke Screen », « Derrière l’écran de fumée ». Une référence aux nuages épais de fumée que provoquent les centaines de pneus brûlés près de la clôture qui sépare la bande de Gaza et Israël, avec ses villages, ses habitants et leurs cultures à moins de 2 kilomètres de là. On y voit l’endoctrinement systématique des habitants de Gaza, dès leur jeune âge. Parfois bonhomme, autour d’un thé ou d’un pique-nique à la campagne, avant de passer à l’action avec l’utilisation éhontée d’enfants comme boucliers humains. Parfois barbare, comme avec ce dirigeant du Hamas qui incite à renverser la clôture pour aller « arracher le cœur des corps » des Juifs massacrés. On y voit des matrones inciter à « brûler vif les Juifs », ces « sales Juifs impurs », entre autres exemples d’un antisémitisme primitif brutal. Et, bien entendu, c’est toute la terre d’Israël, terre « volée » selon eux, qu’il faut « purger des Juifs », autrement dit annihiler Israël. Une incitation passée sous silence par des Européens de ce fait complices des violences, comme on le voit plus haut. Même silence des écologistes à propos de la catastrophe écologique provoquée par ces volutes de fumée dangereuses. Et complicité aussi des médias qui font leurs gros titres du nombre de morts et blessés – vrais ou faux-, la plupart des membres du Hamas, ce qui est rarement dit- sans aucune analyse, sans condamner l’instrumentalisation des Gazaouis par leurs dirigeants sans scrupules, dont le seul propos est qu’il y ait le plus de morts possibles pour faire condamner Israël… Les victimes ou leur famille seront rétribuées. Et, bien entendu le Paradis leur est promis, promesse faite de longue date par l’Autorité palestinienne, comme on en voit un exemple ici. Des victimes ces habitants de Gaza, certes, mais de leurs dirigeants qui utilisent cette chair à canon crédule…

 

Voir le video ici : http://www.desinfos.com/spip.php?article62107

 

 

10 VÉRITÉS SUR GAZA QUE VOUS NE LIREZ PAS (OU PRESQUE) DANS LA PRESSE FRANÇAISE

Pierre Lurçat

Times of Israel, 20 mai, 2018

 

. Les récents événements à la frontière avec Gaza : il ne s’agit pas d’une lutte pacifique mais d’une lutte armée, comme vient de le reconnaître le dirigeant du Hamas, Mahmoud Al-Zahhar dans une interview sur Al-Jazira (traduite par MEMRI)[1].

 

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  1. Israël n’a pas commis un “massacre” ou un “bain de sang” (titre du journal Le Monde), mais a riposté aux attaques du Hamas sur sa frontière, conformément au droit international qui autorise tout Etat à défendre et protéger ses frontières, si besoin est par la force.

 

  1. Les victimes du côté palestinien ne sont pas des “civils sans défense” mais pour la plupart des militants et combattants du Hamas[2], organisation terroriste islamiste mue par une idéologie djihadiste radicale, guère différente de celle des autres mouvements islamistes radicaux qui commettent des attentats sur le sol français.

 

  1. L’objectif du Hamas n’est pas de résister à une agression israélienne ou de s’opposer au “blocus” ou à l’occupation (qui n’existent plus à Gaza depuis 2006), mais bien d’attaquer militairement Israël, quitte à sacrifier leurs civils et leurs combattants, chair à canon du djihad[3].

 

  1. La “crise humanitaire” régulièrement dénoncée par les médias et dirigeants occidentaux n’existe qu’en raison du cynisme brutal des dirigeants du Hamas, qui attaquent régulièrement le point de passage de Keren Shalom utilisé par Israël pour envoyer des vivres et des médicaments à Gaza.

 

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  1. Le Hamas n’a pas pour objectif de créer un Etat palestinien vivant en paix aux côtés d’Israël, mais de détruire l’Etat juif existant pour le remplacer par un nouvel Etat arabe islamiste s’étendant sur toute la Palestine, du Jourdain à la mer (conformément à l’article 11 de sa Charte qui précise que la Palestine est un waqf, c’est-à-dire une terre musulmane inaliénable).

 

  1. La “solution politique” réclamée par les dirigeants français pour mettre fin au conflit est rejetée systématiquement par le Hamas, pour la simple et bonne raison que cette notion n’existe pas dans leur lexique politique et dans leur conception du monde.

 

  1. La guerre est en effet conçue par le Hamas comme l’état naturel et normal du monde, et la paix n’est jamais qu’une situation provisoire, selon les règles du droit musulman de la guerre et conformément au modèle de la hudna (trêve) [4]. Cette conception est évidemment totalement opposée à celle qui prévaut aujourd’hui en Occident.

 

  1. Plus précisément, le Hamas considère la guerre contre Israël et contre les Juifs comme un impératif non seulement politique, mais eschatologique, c’est-à-dire lié à sa vision de la Fin des Temps. Celle-ci est exposée à l’article 7 de la Charte du Hamas, qui cite un Hadith bien connu à ce sujet, « Le Prophète, que la prière et la paix soient sur Lui, a dit : Le Temps ne viendra pas avant que les Musulmans ne combattent les Juifs et les tuent ; jusqu’à ce que les Juifs se cachent derrière des rochers et des arbres, et ceux-ci appelleront : O Musulman, il y a un Juif qui se cache derrière moi, viens et tue-le !«

 

  1. L’antisémitisme du Hamas n’est donc pas un aspect accessoire, mais bien un élément fondamental de son discours et sa conception du monde. L’invocation par la Charte du Hamas de l’impératif de la “guerre contre les juifs” rappelle les conceptions hitlériennes de l’affrontement quasi-métaphysique entre l’Allemagne et les Juifs. Je renvoie à ce sujet à mon article “Le Hamas, un mouvement islamiste apocalyptique”.

 

“CERTAINS MÉDIAS ONT AIDÉ LE HAMAS EN PUBLIANT SES MENSONGES” (PORTE-PAROLE DE TSAHAL)

i24NEWS

21 mai, 2018

 

Le brigadier-général israélien Ronen Manelis a publié dimanche une longue tribune au sein du quotidien américain The Wall Street Journal (WSJ).

 

L’occasion pour le porte-parole de Tsahal de revenir sur l’escalade de violences qui a lieu chaque semaine à Gaza depuis le début des protestations de la Marche du retour, et sur la responsabilité de certains médias quant à leur couverture de ces événements.

 

Dès le début de son intervention dans le WSJ, le brigadier-général rappelle qu’en tant qu’ancien chef du renseignement de la division de Gaza (2012 – 2014) il a appris à connaître le fonctionnement du Hamas et de ses porte-paroles tels que Sami Abu Zuhri.

 

Pour Ronen Manelis, “leur modus operandi est simple: mentir”. Selon le brigadier-général, “leurs mensonges soutiennent l’objectif déclaré du Hamas: la délégitimisation et la destruction d’Israël”.

 

Et pendant des semaines, de nombreux médias internationaux ont été aveuglés par cette propagande, estime-t-il.

 

Les communicants du Hamas “se sont rués vers la presse la semaine dernière pour déplorer la mort de civils innocents. Mais un haut responsable du Hamas, Salah Bardawil, a déclaré dans une interview accordée à une chaîne de télévision palestinienne le 16 mai: ‘Lors des derniers affrontements, si 62 personnes sont mortes en martyres, 50 d’entre elles faisaient partie du Hamas’”.

 

Le mouvement palestinien “a lui-même confirmé que 80% des personnes tuées lors de ses violentes émeutes lundi dernier étaient des membres d’un groupe terroriste, et non des civils innocents”, ajoute Ronen Manelis dans sa tribune.

 

Plusieurs autres victimes ont quant à elles été revendiquées par le Djihad islamique palestinien.

 

Le 13 mai, Mahmoud Al-Zahar, co-fondateur du Hamas, a déclaré dans une interview à Al Jazeera: “Quand nous parlons de ‘résistance pacifique’, nous trompons le public”, précisant que les mouvements de protestations étaient soutenus par les armes.

 

“Mise en scène et propagande”

 

“Les porte-paroles du Hamas ont orchestré une opération de propagande terroriste bien huilée”, estime Ronen Manelis. “Derrière la mise en scène, il y avait un plan qui menaçait la frontière israélienne et les civils”.

 

Dans sa tribune au Wall Street Journal, le brigadier-général précise que le Hamas a fourni un transport gratuit aux civils – comprenant des femmes et des enfants – depuis leurs domiciles jusqu’à la barrière de sécurité.

 

“Le Hamas les a embauchés comme des figurants, payant 14 $ par personne ou 100 $ par famille pour leur présence – et 500 $ à ceux qui ont réussi à se blesser. Le Hamas a forcé tous ses commandants et ses agents à se rendre à la frontière habillés en civils, chacun servant comme directeur d’une zone, comme pour diriger leurs propres opérations”.

 

“Le public, c’était les médias internationaux. Le Hamas a donné à tous ceux qui avaient accès à une caméra vidéo un accès à une pièce avec une connexion Wi-Fi gratuite”, précise le brigadier-général.

 

Selon lui, l’armée israélienne possédait alors des informations précises selon lesquelles les émeutes violentes masquaient un plan d’infiltration massive en Israël afin de perpétrer un massacre contre les civils israéliens. “Le Hamas a qualifié cette manifestation de ‘protestation pacifique’ et une grande partie du monde s’est tout simplement laissée tomber dans le piège”, précise Ronen Manelis.

 

“L’idée qu’il s’agissait d’une manifestation pacifique est le plus grand mensonge de tous […]. Sous le contrôle du Hamas, il n’y a pas de liberté de parole, pas de liberté de réunion, pas de liberté de religion, pas de liberté de la presse. Il ne peut y avoir de protestation pacifique à Gaza, mais seulement des rassemblements organisés, sanctionnés et financés par le Hamas”, poursuit le porte-parole de Tsahal.

 

“Au cours des multiples assauts sur la frontière ce printemps, le Hamas a utilisé des mitrailleuses, des cocktails Molotov, des engins explosifs improvisés et des grenades. Des centaines de Gazaouïs ont tenté de faire exploser ou de détruire la clôture entre Gaza et Israël, avec l’intention d’infiltrer notre territoire souverain et d’atteindre des Israéliens innocents qui vivent à quelques minutes de la frontière”, ajoute Ronen Manelis dans sa tribune au quotidien américain.

 

MAHMUD HAMS (AFP) A Palestinian woman holding her national flag takes part in anti-Israel protests near the Gaza Strip border on May 14, 2018 as clashes erupt nearby

MAHMUD HAMS (AFP)

 

“Le 6 avril, le chef politique du Hamas, Yahya Sinwar, a déclaré: ‘Nous allons démolir la frontière [avec Israël] et nous arracherons leurs cœurs de leurs corps […]. Sur Facebook, le Hamas a posté des cartes indiquant les itinéraires les plus rapides menant aux foyers israéliens, aux écoles et aux garderies près de la frontière. Cela vous semble-t-il une protestation pacifique ?”, questionne le brigadier-général au sein du Wall Street Journal.

 

“Certains médias ont aidé le Hamas en publiant ses mensonges plutôt que les faits. Le Hamas a obtenu une couverture médiatique négative envers Israël dès les premières émeutes violentes, le 30 mars, premier jour de cette opération de propagande. Le Hamas aurait alors pu revendiquer une victoire de propagande, stopper les violences et empêcher de nombreux morts. Mais pour le Hamas, les mensonges sont plus importants que les vies”, estime Ronen Manelis.

 

“Si pour gagner la guerre de propagande internationale j’ai besoin de mentir comme le Hamas, alors je préfère dire la vérité et perdre […]. La vraie différence entre Monsieur Abu Zuhri et moi, est qu’il s’endort chaque nuit en souhaitant la destruction de mon pays et la mort de mes enfants. Je vais me coucher avec l’espoir d’une vie meilleure pour ses enfants et les miens. Et c’est la vérité”, indique le porte-parole de l’armée israélienne, en conclusion de sa tribune.

 

 

Actualité 

 

 

DÉCÈS DE PHILIP ROTH, L’UN DES PLUS GRANDS

ÉCRIVAINS DE L’AMÉRIQUE CONTEMPORAINE

Times of Israel, 23 mai, 2018

 

Géant de la littérature américaine et mondiale, Philippe Roth est mort mardi à l’âge de 85 ans, six ans après avoir arrêté l’écriture et sans jamais avoir obtenu le Prix Nobel pour lequel il avait été si souvent cité. Sa mort a été annoncée mardi soir par plusieurs médias américains, dont le New York Times et le magazine New Yorker.

 

Après un demi-siècle à imaginer des histoires qui l’ont rendu célèbre dans le monde entier, et deux ans après son dernier roman Némésis, il avait annoncé en 2012 qu’il n’avait plus l’énergie de gérer la frustration qui accompagne la création littéraire.

 

Une décision qu’il justifiait encore ces dernières années: « Raconter des histoires, cette chose qui m’a été si précieuse durant toute mon existence, n’est plus au coeur de ma vie », expliquait-il au journal français Libération. « C’est étrange. Jamais je n’aurais imaginé qu’une chose pareille puisse m’arriver ».

 

Régulièrement, presqu’inlassablement, l’écrivain aux multiples récompenses (Pulitzer en 1998 pour Pastorale américaine, National Book Award en 1960 pour Goodbye, Columbus et en 1995 pour le Théâtre de Sabbath) était donné favori pour le Nobel. Mais le prix lui a toujours échappé.

 

Grand ténébreux au sourcil broussailleux, petit-fils d’immigrés juifs d’Europe de l’Est, Philip Roth a écrit, debout à son pupitre, près de 30 romans: récits provocateurs des moeurs de la petite bourgeoisie juive américaine, satires politiques, réflexions sur le poids de l’Histoire ou sur le vieillissement, ses oeuvres sont presque toujours entre autobiographie et fiction.

 

Sa plume exigeante et sa lucidité implacable sur la société américaine ont fait de lui une figure majeure de la littérature d’après-guerre. C’est le seul écrivain vivant dont l’oeuvre a été éditée par la Library of America. En France, il commencé d’être édité dans la prestigieuse collection de La Pléiade.

 

Né le 19 mars 1933 dans un quartier juif de Newark (New Jersey), fils d’un agent d’assurances, il publie son premier ouvrage, « Goodbye, Columbus » en 1959, après quelques années à enseigner la littérature.

 

Ce recueil de nouvelles lui vaut un premier succès, mais aussi de premières accusations d’antisémitisme.

 

Un malentendu qui reviendra avec Portnoy et son complexe, paru en 1969, qui fait scandale mais lui vaut aussi succès immédiat et notoriété mondiale.

 

Son jeune héros y aborde sans détour face à son psychanalyste les affres de la masturbation et son rapport obsessif à sa mère, à l’Amérique et à la judéité.

 

Des représentants de la communauté juive le jugent teinté d’antisémitisme. D’autres dénoncent de la pornographie pure et simple.

 

« J’adore écrire sur le sexe. Vaste sujet! Mais la plupart des événements racontés dans mes livres n’ont jamais existé. Même s’il faut quelques éléments de réalité pour commencer à inventer », dira plus tard Philip Roth.

 

A la fin des années 1970, influencé entre autres par le romancier juif américain Saul Bellow, Roth commence une série de neuf livres ayant pour personnage central un jeune romancier juif, Nathan Zuckerman, son double.

 

Parmi ces romans, trois de ses plus grands succès: Pastorale américaine (1997), sur les ravages de la guerre du Vietnam dans la conscience nationale, J’ai épousé un communiste (1998) sur le maccarthysme, et La tache (2000) qui dénonce une Amérique puritaine et renfermée sur elle-même.

 

Il y eut aussi Les faits (1988), une autobiographie sur les 36 premières années de sa vie, entamée après une dépression. Et Opération Shylock: une confession (1993), où le narrateur se nomme…Philip Roth, encore un double de l’écrivain.

 

Le complot contre l’Amérique, sorti en 2004, imagine le destin d’une famille juive de Newark si les Etats-Unis avaient élu l’aviateur Charles Lindbergh, aux sympathies pro-nazies, plutôt que de réélire Franklin D. Roosevelt en 1940.

 

Ce roman, qui brouille constamment la frontière entre fiction et réalité, est revenu récemment dans l’actualité: beaucoup y ont vu des correspondances avec l’élection de Donald Trump.

 

Philip Roth, qui vivait seul entre sa maison du Connecticut rural (nord-est) et son appartement à Manhattan, était néanmoins sorti de sa retraite fin janvier pour balayer toute analogie avec l’accession au pouvoir du milliardaire.

 

Tandis que Lindbergh était « un grand héros » avec de la « substance », écrivait-il au New Yorker, Trump est un président « ignorant du gouvernement, de l’histoire, de la science, de la philosophie, de l’art, incapable d’exprimer ou de reconnaître une subtilité ou une nuance » et utilisant « un vocabulaire de 77 mots ».

 

Si la politique et la société américaine ont été au coeur des oeuvres de Philip Roth, la vieillesse et la mort ont hanté ses récents ouvrages comme Un homme (2006) ou Le rabaissement (2009).

 

En 2012, il annonce avoir renoncé à écrire et explique que Nemesis, paru en 2010, était son dernier roman.

 

« Je n’ai plus l’énergie pour supporter la frustration. Ecrire est une frustration quotidienne, et je ne parle pas de l’humiliation », explique-t-il alors au New York Times. « Je ne peux plus passer des jours à écrire cinq pages, que je jette ensuite ».

 

En 2014, il raconte au quotidien suédois Svenska Dagbladet avoir relu ses 31 livres pour « savoir si j’avais perdu mon temps. On ne peut jamais être sûr, vous savez ».

 

Et ce génie littéraire, sans enfant, d’ajouter avoir ressenti « un énorme soulagement: c’est une expérience presque sublime de n’avoir plus à s’inquiéter que de la mort ».

 

LES 6 SIGNES QUI MONTRENT QUE TU N’AS

PAS ENCORE SURMONTÉ TON COMPLEXE D’ŒDIPE

Henriette Jurmann

Jewpop, 9 avr., 2018

 

Si Œdipe était Grec, c’est bien notre cher coreligionnaire Freud qui l’a glorieusement érigé en « complexe ». L’une des plus belles déclarations d’amour jamais écrite de la littérature française est celle d’un autre grand homme issu de chez nous, Romain Gary, à sa mère, l’unique femme chère à son cœur à qui il dédiera sa vie : « Avec l’amour maternel, la vie vous fait, à l’aube, une promesse qu’elle ne tient jamais ».

 

Alors, non, on a beau être pathologiquement ethno-centré, les juifs n’ont pas (dieu merci) le monopole de la passion pour son parent du sexe opposé… Mais comme pour tout problème, nous avons ce don, magistral, de nous l’approprier et de l’assaisonner à notre sauce. Voici les six signes qui montrent que toi aussi, tu as un peu de mal à couper le cordon.

 

 

Quand tu réalises, éberluée, à plus de vingt ans qu’en fait, non TON PAPA NE SAIT PAS TOUT !! (Mais bon, presque hein, et de toute façon ce truc là qu’il ne savait pas, c’était un truc nul et pas important).

Garçon

 

Quand tu as 37.7° de température, un peu mal à la tête et le nez qui coule, que tu restes au lit, au seuil de la mort et du désespoir, et que tu comptes sur ta mère (ou ta copine si tu as coupé une petite partie du cordon) pour :

 

1) T’écouter te plaindre toute la journée et te consoler

 

2) Te préparer ton bol de céréales au chocolat préféré

 

3) Te laisser ne rigoureusement rien faire comme corvée à la maison pour au moins les quinze prochains jours, le temps que tu te remettes.

 

Quand tu te rends compte, le jour où tu quittes enfin le nid familial, que tu ne sais pas monter une tringle à rideaux et que de toute façon tu n’as pas de perceuse, que tu sens monter une crise de panique à l’idée que demain, tu as ta livraison IKEA qui arrive alors que de toute ta vie tu as monté une vis pour rigoler… Et que tu finis par appeler papa parce que quoi qu’il arrive, lui, il trouvera forcément une solution.

Garçon

 

Quand, à vingt-sept ans, tu te décides à prendre ton envol, et à vivre dans ton propre chez toi et qu’un an plus tard, tu as perdu 10 kg. Bah oui… t’avais arrêté de manger vu que y avait plus personne pour faire la cuisine ! Tu n’as survécu que grâce aux réserves prises chaque shabbat chez maman et aux Tupperwares™ qu’elle te donnait en cachette pour que tu tiennes la semaine !

 

Quand tu cherches un garçon sérieux, gentil, attentionné, avec qui tu pourrais bâtir un foyer juif avec une ribambelle d’enfants comme ta mère l’a fait avant toi mais que le seul mec qui t’attire est un beau gosse rêveur, qui (rayer la mention inutile)

 

1) Est marié et heureux père de deux enfants

 

2) Part dans trois mois pour un tour du monde d’une durée indéterminée

 

3) Projette d’abandonner son poste d’ingénieur chez EDF pour partir en tournée avec son orchestre Klezmer

 

4) Est depuis 2 ans en procédure de divorce après dix ans de mariage

 

5) A juste envie de te sauter

 

6) N’est pas juif alors que pour toi c’est un critère essentiel… Because, your heart belongs to daddy

 

Quand tu laisses le choix aux filles que tu rencontres entre être ton amie ou ton plan Q, parce que tu sais au fond de toi que jamais elles ne sauront assouvir cette soif d’amour inconditionnel que seule ta maman a su étancher à gros coups de « Tu es le plus beau mon fils ! » « Mon fils le docteur, c’est le meilleur gynéco de tout Paris ! » « Tu n’as que la peau sur os, tiens reprends du couscous/pkeila/tcholent/gefilte fish/ poulet au curry (bah oui quoi, il faut bien changer un peu de temps en temps) ».

Les parents, moteur irremplaçable pour avancer dans la vie, ont parfois suivi la même formation que Maginot et Vauban pour bâtir devant nous des murailles apparemment infranchissables. Reste que ni les forts Vauban ni la ligne Maginot n’ont jamais permis d’arrêter le moindre envahisseur… Alors promis, un jour, on finira par grandir !

Shabbat Shalom!

 

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