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ISLAMO-GAUCHISME: QUATRE CAS

  

    

 

 

BLACK LIVES MATTER ACCUSE ISRAËL DE ‘GÉNOCIDE’ ET SOUTIENT LE BDS

Eric Cortellessa

 4 aout, 2016

 

Suite aux conventions nationales républicaine et démocrate, des groupes associés au mouvement Black Lives Matter (les vies des Noirs comptent) a publié lundi une plate-forme qui étiquette Israël comme un « état d’apartheid » et crucifie les Etats-Unis pour leur alliance avec un pays qui pratique selon eux un « génocide » contre les Palestiniens.

 

La plate-forme, qui réclame « la fin de la guerre contre les Noirs », marque la première entrée officielle de l’association dans le débat sur des politiques fédérales particulières américaines. Dans le passé, Black Lives Matter a été remarqué pour ses manifestations contre les inégalités du système pénal du pays qui désavantagent les afro-américains et les autres minorités.

 

Le document présente 40 propositions politiques, dont l’abolition de la peine de mort, des inscriptions gratuites dans les universités publiques, la promulgation de dédommagement pour les Américains noirs, et aborde la politique étrangère des Etats-Unis dans une section intitulée « Investir – Désinvestir ».

 

Très critique de l’Etat juif, qui selon elle « pratique une discrimination systématique et a maintenu une occupation militaire de la Palestine depuis des décennies », la plate-forme a dédié une section à la relation israélo-américaine. « Les Etats-Unis justifient et promeuvent la guerre mondiale contre le terrorisme par ses alliances avec Israël et leur complicité dans le génocide qui a lieu contre le peuple palestinien », est-il écrit dans le texte.

 

La plate-forme continue en suggérant que la relation étroite entre les Etats-Unis et Israël, et l’engagement américain à sa sécurité, rendent « les  coupables américains des agressions commises par le gouvernement israélien. »

 

« Israël est un état d’apartheid avec plus de 50 lois qui sanctionnent la discrimination contre le peuple palestinien, est-il écrit. Les maisons et terres palestiniennes sont régulièrement rasées pour faire de la place à des colonies israéliennes illégales. Les soldats israéliens arrêtent aussi régulièrement des Palestiniens âgés de seulement quatre ans sans procédure régulière. Chaque jour, les Palestiniens doivent passer des checkpoints militaires le long d’un mur d’apartheid financé par les Etats-Unis. »

La barrière de sécurité d’Israël a été construite pendant la deuxième intifada, entre 2000 et 2005, pour empêcher les terroristes kamikazes palestiniens d’entrer dans le pays. Plus de 1 000 civils israéliens ont été tués pendant cette période, selon l’institut international du contreterrorisme.

 

A la fin de cette section, la campagne de Boycott, Désinvestissements et Sanctions (BDS) contre Israël est citée comme une ressource, ainsi qu’un site internet pour la solidarité entre Noirs et Palestiniens.

La plateforme a été publiée par The Movement for Black Lives (le mouvement pour les vies noires), qui comprend le réseau Black Lives Matter, le Collectif pour la libération noire, et le Centre pour les droits conditionnels, qui promeuvent souvent la cause palestinienne.

 

Ces deux dernières années, il y a eu beaucoup de spéculations sur des tentatives du mouvement pro-palestinien de converger avec Black Lives Matter et d’autres campagnes de justice sociale.

Pendant des manifestations sur le traitement par la police des afro-américains à Ferguson (Missouri) et à Baltimore (Maryland), des militants se sont plaints aux journalistes que la présence de policiers lourdement armés dans ces villes était comparable à la situation à Gaza.

 

Cette réclamation avait eu lieu presque un an après la guerre entre Israël et le Hamas en 2014 dans la bande de Gaza. A l’époque, le centre de recherche Pew avait montré que 43 % des Afro-américains se positionnaient en faveur d’Israël dans le conflit, contre 20 % en faveur des Palestiniens.

 

A la convention nationale républicaine il y a deux semaines, une tentative de présenter une telle coalition a été exposée. Abbas Hamideh, 41 ans, de la Coalition du droit au retour en Palestine, avait déclaré au Times of Israël qu’il était à Cleveland pour manifester contre Donald Trump, le candidat républicain, aux côtés des militants de Black Lives Matter.

 

« En tant que Palestiniens, nous sommes solidaires d’eux. Nous avons été colonisés depuis 68 ans, donc c’est un lien naturel, c’est une alliance naturelle pour nous », a-t-il déclaré. Hamideh avait continué en déclarant son opposition à une solution à deux États et à la notion même d’État juif, et qu’il promouvait « une Palestine libre de la rivière à la mer », répétant un chant associé au Hamas, organisation terroriste qui dirige la bande de Gaza.

 

 

 

AMIR N'EST PAS QU'UN NOM DE RESTAURANT               

Lise Ravary

Journal de Montreal, 12 juin, 2012

 

 

Pour un parti politique qui n'a réussi qu'à faire élire un seul député et dont la popularité s'est limité à quelques centaines de votes aux partielles hier, malgré le vent révolutionnaire qu'on croit entendre souffler, Québec Solidaire occupe une place gigantesque dans le discours politique québécois. Une place démesurée. À l'image de son co-chef, Amir Khadir.

 

Hier, mon collègue Joseph Facal a publié ici-même une fiction politico-futuriste, assez drôle merci, sur un Québec dirigé par Amir Khadir et ses troupes. La réaction fut aussi intense que rapide: D'un côté,  les censeurs de la rectitude politique, ceux qui innondent Twitter et Facebook de leurs "vous avez pas le droit de dire ça", et de l'autre, appelons-les par leur nom, des racistes et autres pourfendeurs de l'immigration. Entre les deux, quelques personnes qui n'avaient pas encore congédié leur gros bon sens.

 

Misère de misère. Je sais ce qu'on va me dire: Vous dénoncez les exagérations de style "Charest, c'est Hitler" mais vous approuvez les énormités au sujet d'Amir Khadir. Tout d'abord, le texte de Facal, c'était une parodie. Une branche de l'humour avec laquelle les Québécois sont très mal à l'aise. Ici, on aime mieux s'en tenir au premier degré. Ensuite, si quelqu'un le comparait à un quelconque tortionnaire de l'Histoire, je serais la première à le défendre.

 

AJOUT: Par contre, je ne trouve pas très drôle cette interprétation du tableau de Delacroix qui montre Amir Khadir en guerrier, Charest étendu au sol, mort et les mots Martineau mort. Un député ne devrait pas avoir une telle chose chez lui. C'est pas une parodie, c'est de la provocation.

 

Amir Khadir, dont je ne suis pas du tout une fan, n'est pas un islamiste. Il ne complote pas derrière notre dos collectif avec des ayatollahs pour renverser la démocratie et installer une théocratie iranienne.  C'est si farfelu que je n'en reviens pas que je doive l'écrire noir sur blanc.

 

Joue-t-il le jeu des sympathisants islamistes dans une perspective de realpolitik, celle qui veut que les "les ennemis de mes ennemis sont mes amis" ? Sans aucun doute. Les liens entre la mouvance gauchiste, altermondialiste, anti-Israël et les islamistes sont bien documentés. On a qu'à penser à Hugo Chavez, que monsieur Khadir admire, et qui fréquente sans retenue aucune, Mahmoud Ahmadinejad.

 

L'extrême-gauche et les islamistes  sont tous unis contre le Grand Capital et surtout, contre le Grand Satan américain: Après la victoire, on décidera de ce qu'on fera avec les gais, les Juifs, les femmes émancipées, les photographes canadiennes trop curieuses. Comme les vainqueurs se sont partagés l'Europe et le Moyen-Orient après la deuxième guerre mondiale.

 

Monsieur Khadir dénonce peu ou pas du tout les barbaries des ennemis de l'Occident. Ça, c'est un problème. Je viens de terminer la lecture de La face cachée d'Amir Khadir par l'enseignant à la retraite Pierre K. Malouf. Il paraît que l'ouvrage se vend comme des petits pains chauds, malgré les appels à la censure par les amis du député. Un grand ouvrage de référence ? Non. Mais un brûlot efficace, qui fesse dans le tas, comme on dit. Bien écrit aussi. Monsieur Malouf possède un vocabulaire volcanique. C'est aussi très drôle par moments. Trop pour en faire un ouvrage "sérieux". Mais ce qui le rend incontournable, c'est la qualité de la recherche effectuée par l'auteur. Il y a des références pour tout: Les faits sont facilement vérifiables.

 

Quiconque croit les canards à l'effet qu'Israël est un état d'apartheid parce que que Desmond Tutu et Jimmy Carter l'auraient dit un jour (ce qui est moins que certain), vont en prendre pour leur rhume. Les faits étalés par monsieur Malouf sont convaincants et jettent un éclairage nouveau sur le rôle de monsieur Khadir dans le boycottage honteux de la boutique Le Marcheur sur la rue Saint-Denis. Il s'en est pris à un petit commercant de son propre comté, allant même jusqu'à le calomnier en l'accusant, sans l'avoir vérifié, d'être à la solde des Libéraux. M. Khadir s'est excusé par la suite mais ce que cet épisode révèle sur l'impétuosité maladive du député de Québec Solidaire n'est guère reluisant.

 

La face cachée d'Amir Khadir fait aussi la lumière sur les fréquentations qu'il entretient avec des éléments extrémistes, à gauche de la gauche. Comme la présidente du Parti communiste du Canada, Sandra Smith, qui estime que la Corée du nord est une splendide réussite et Kim Jong Il, un grand homme. Merci monsieur Malouf de m'avoir fait découvrir l'existence de cette charmante personne et d'avoir inclut dans votre livre sa lettre au dictateur nord-coréen disparu. Et bien d'autres. Le carnet d'adresses de monsieur Khadir semble bien garni d'infréquentables extrémistes de gauche, ennemis d'un Québec modéré.

 

Je n'aime pas beaucoup ce que je vois et entends d'Amir Khadir et je n'aime pas ses idées. Mais si je ne l'aime pas, lui, ce n'est pas à cause de ses idées. Je n'ai rien contre Françoise David qui partage pourtant ses idées. Clair ?

 

Je n'aime pas la manière de faire de la politique de monsieur Khadir que je trouve bassement opportuniste, hypocrite, menteur, désinformateur et Kid Kodak au-delà de ce qui est décent. (Tous les politiciens le sont à différents degrés. M. Khadir dépasse les bornes). On en sort toujours avec l'impression qu'il fait tout cela au fond pour son bénéfice personnel, pour rehausser son image de marque et pas tant pour faire avancer le Québec. Contrairement à un Denis Coderre, par exemple. Avez-vous vu Amir Khadir avec les travailleurs d'Aveos ? Pas moi. SVP, faites-moi signe si je me trompe. Il devrait aussi mettre un arrêt final à ses références à Ghandi, Luther King et compagnie. C'est franchement gênant.

 

Nous sommes plusieurs à croire qu'Amir Khadir nuit à Québec Solidaire et au Québec. Monsieur Malouf nous rappelle dans son livre le comportement odieux d'Amir Khadir envers Gilles Duceppe aux dernières élections fédérales, lâchant le Bloc au profit du NPD, tout en tenant un indigeste discours mielleux envers son "ami" "qui ne méritait pas de perdre." Quel drôle de concept: Milite pour quelqu'un d'autre et va pleurer sur la tombe de l'ami que ton candidat vient de planter … Ils sont nombreux au Parti Québécois à ne pas croire au discours indépendantiste d'Amir Khadir. Comme on dit, la preuve est dans le poudding.

 

Je n'aime pas son air suffisant, son discours à deux vitesses, cette façon qu'il a de s'auto-proclamer victime de ses ennemis, la méchante droite capitaliste, néolibérale. Et des sionistes maudits, son obsession première, croit monsieur Malouf. Je le pense aussi. Mais je déteste surtout son discours sur la désobéissance aux lois "injustes" à ses yeux. Ces lois ont été votées par l'Assemblée nationale dont il est un membre. C'est répugnant.

 

Québec Solidaire a le droit d'exister. Même si leurs idées sur un Québec idéal sont aussi farfelues que fausses à mes yeux. Les Québécois savent très bien que la proposition, entre autres, de Québec Solidaire de réinventer les rapports entre les êtres humains, c'est du délire de classe olympique. Amir Khadir, co-premier ministre, ça n'arrivera pas.

 

Et sa fille Yalda, ainsi que l'hystérique grand-mère qui compare les étudiants québécois aux enfants palestiniens, ont mis un gros clou dans le cercueil de ses ambitions politiques. Ce que les policiers disent avoir trouvé chez les Khadir inquiète au plus haut point. Cet homme a prêté serment de loyauté envers le peuple du Québec, ne l'oublions pas.

 

La gauche grand guignol a la faveur de plusieurs journalistes et commentateurs. C'est de bonne guerre. Et ils ont trouvé en Amir Khadir un type qui aime plus que tout faire parler de lui. C'est un mariage "made in heaven".

 

Mais nous serions en droit de nous demander si on ne lui accorde pas trop d'attention ? Aurais-je dû écrire ce blogue ? Un ouvrage dénonciateur était-il nécessaire ? Oui. Car si on se fie à Amir Khadir pour nous donner l'heure juste sur ses intentions, ses fréquentations et ses opinions, on en ressort avec la nette impression qu'il ne dit jamais tout. Sans doute pour de très bonnes raisons.

 

 

 

PARTI DE GAUCHE ET ANTISÉMITISME:

MÉLENCHON EN PLEINE DÉRIVE?

Frédéric Haziza

Huffington Post, Feb. 23, 2015

   

 

Le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon en vient donc à pousser des cris d'Orfraie quand on ose constater les dégâts que son discours provoque chez ses militants. Le PG a ainsi annoncé le 17 février étudier « les conditions de déposer une plainte en contre Dominique Reynié », le directeur général de la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol) , coupable d'avoir considéré ce même jour sur France Inter, « le Front de gauche et les électeurs de Jean-Luc Mélenchon en 2012 » comme un « foyer d'expression de l'antisémitisme ».

 

A l'origine de ce constat, une étude déjà ancienne de Fondapol (elle date de novembre 2014) qui constate que « la société française comprend trois foyers d'expression de l'antisémitisme très forts. Le premier, ce sont les proches du Front national et les électeurs de Marine Le Pen en 2012, qui occupent une espèce de sommet en la matière. Le second groupe, c'est parmi les Français musulmans, où on trouve également une opinion antisémite qui se partage plus facilement. Et puis le troisième groupe ce sont les proches du Front de gauche et les électeurs de Jean-Luc Mélenchon en 2012, où là aussi on trouve, à un degré moindre et sur des ajustements ou des agencements différents, l'expression d'un antisémitisme fort ».

 

« Une calomnie » a donc répondu Mélenchon avant de préciser : « Si vous trouvez qu'il n'y a pas assez d'antisémites et qu'il faut en inventer, on est vraiment dans la névrose. Ça va mal tourner : petit à petit, on installe une certaine banalité de l'antisémitisme ». Eric Coquerel le secrétaire national du PG de se sentir même « insulté » par les conclusions de l'étude de Fondapol et l'analyse de Reynié.

 

Pourtant, Jean-Luc Mélenchon a prononcé des phrases terribles, inacceptables, lourdement connotées le 24 août à Grenoble en clôture du "Remue-méninge" du Parti de Gauche. S'adressant à la communauté juive de France à travers le Crif et donc aux Juifs français, il a osé dire: "La République, c'est le contraire des communautés agressives qui font la leçon au reste du Pays". Qui doit donc se sentir insulté par une personnalité de premier plan qui aspire à devenir Président de la République sinon les Juifs français ?

 

Que n'aurait-on dit si Marine Le Pen, son père ou l'un des responsables du Front national avait tenu de pareils propos ? Où sont les défenseurs des valeurs de la République ? Du côté de M. Mélenchon qui a réduit l'été dernier, avant même la tuerie antisémite de l'HyperCacher, avant la profanation antisémite du cimetière de Sarre-Union, que les attaques de synagogues à Paris et à Sarcelles aux cris de "Mort aux Juifs", à "quelques excès" provenant de "quelques énergumènes" ou du côté de ceux qui ne sont-ils pas plutôt comme Manuel Valls considèrent que "l'antisémitisme se répand dans nos quartiers populaires, auprès d'une jeunesse souvent sans repères, sans conscience de l'histoire qui cache sa "haine du Juif" derrière un "antisionisme de façade et derrière la haine de l'État d'Israël et que "la haine du Juif, la haine d'Israël et l'antisionisme sont les moteurs de l'antisémitisme dans notre pays, ce mal en train de ronger notre société ».

 

Un mal, qui n'en déplaise à Mélenchon et à ses camarades du Parti de gauche, a même transcendé les clivages politiques. Mélenchon a d'ailleurs ressorti au même rassemblement de Grenoble du 24 août cette vieille antienne : il serait la victime d'un procès en antisémitisme intenté par le Crif à lui comme à tous ceux qui auraient "l'audace de critiquer l'action d'un gouvernement" en l'occurrence du gouvernement israélien. Il n'a pas besoin de claironner : "Je ne suis pas antisémite", qu'il soit rassuré, on veut bien le croire.

 

Mais un constat s'impose: Monsieur Mélenchon n'en finit pas de surfer sur la vague populiste. Pourquoi avoir désigné comme il l'a fait dans ce discours de Grenoble, un bouc-émissaire. Celui qui dans l'imaginaire de certaines personnes cristallise toutes les haines et toutes les critiques. S'il est tout à fait légitime et salutaire de critiquer la politique du gouvernement israélien, en France comme d'ailleurs c'est le cas en Israël, Monsieur Mélenchon devrait savoir que les mots ont un sens et que l'Histoire a laissé des traces dans les mémoires.

 

Défendre comme il l'a fait (le 24 août) devant "ses" militants, "les populations martyrisées de Gaza" en précisant : "Nous ne croyons pas aux Peuples supérieurs aux autres" est lourd, trop lourd de sous-entendus. Il suggère ainsi que les "crimes" de Gaza sont motivés par l'idée que les Juifs seraient un peuple élu. Or cette relation entre les deux (théologie et politique sécuritaire israélienne) est établie par Alain Soral. Ceux qui ont incarné la France républicaine, c'est ceux qui défendaient en fidélité à la mémoire du passé où déjà nous avons vu des petites communautés humaines être massacrées du seul fait de leur appartenance à une communauté.

 

Quand le même Jean-Luc Mélenchon clame dans le même discours de Grenoble qu'"en fidélité à ces combats du passé, en fidélité au souvenir des meurtres de masse qui ont été commis dans le passé, nous nous sommes portés aux avant-postes du soutien à cette malheureuse population", il s'agit d'un second parallèle totalement inadapté entre la Shoah et la guerre de Gaza.

 

Non l'opération israélienne de cet été à Gaza et au-délà, la guerre Israël-Palestine n'est pas un génocide. C'est une guerre avec ses horreurs, ses tragédies, ses morts et ses victimes innocentes. Monsieur Mélenchon le sait bien Et dire le contraire, c'est souffler sur les braises de l'antisémitisme et du négationnisme.

 

Étrange en tout cas de constater qu'il reprend désormais à son compte la rhétorique récurrente et habituelle des sites d'extrême-droite, de ceux d'Alain Soral, de Dieudonné M'bala M'bala ou encore de la mouvance islamo-salafiste. La communauté juive serait-elle devenue pour lui, comme pour d'autres, la communauté à jeter en pâture à la nation avec un langage, des paroles et des arguments fallacieux.

 

On sait où cela a conduit par le passé. On sait aussi où cela peut conduire dans cette France de 2014 où quelques jihadistes de retour du Califat islamique peuvent à tout moment passer à l'acte. Les crimes antisémites de Mérah à Toulouse, de Nemmouche au musée juif de Bruxelles, de Coulibaly à l'HyperCacher l'ont prouvé. Et que Monsieur Mélenchon ne m'accuse pas d'islamophobie ou "de montrer du doigt tous les musulmans de France".

 

D'élection en élection, de discours en discours, de dérapage en dérapage, Jean-Luc Mélenchon en finirait-il par oublier les valeurs de la République dans lesquelles il est si prompt à se draper ?

 

 

 

MERCI ANGELA ! SON PARTI QUALIFIE BDS D’ANTISÉMITE,

« COMME DANS LES ANNÉES 30 »

CoolamNews, 13 dec., 2016

 

L’Union chrétienne démocrate, la CDU, a adopté la semaine dernière, lors de son congrès annuel, une résolution contre le mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), au motif que son action anti-israélienne est antisémite.

 

«Ceux qui, au nom du mouvement BDS appellent au boycott des produits et services israéliens parlent de la même façon que ceux qui appelaient à ne rien acheter chez les Juifs».

 

Le parti d’Angela Merkel compare ainsi les activistes du BDS aux nationaux-socialistes qui boycottaient les Juifs dans les années 1930, car selon lui le mouvement se contente de revêtir l’antisémitisme d’un nouveau masque : l’antisionisme.

 

 

ACTUALITÉ

 

 

POUR NETANYAHU, LA DELOCALISATION DE L’AMBASSADE

AMERICAINE SERAIT « GENIALE »

Raphael Ahren et Tamar Pileggi

Times of Israel, 13 décembre 2016

 

 

Le Premier ministre à Benjamin Netanyahu a déclaré mardi que ce serait « génial » si le président élu tenait sa promesse de campagne de déplacer l’ambassade américaine à Jérusalem.

 

Netanyahu, en visite en Azerbaïdjan, a été interrogé sur sa réaction au propos de Kellyanne Conway, directrice de campagne de Trump, qui a déclaré que la délocalisation de l’ambassade est une « priorité ».

 

« J’ai réagi par un mot : ‘génial’ », a déclaré Netanyahu aux journalistes. Les médias ont évoqué l’inquiétude des agents de sécurité et des diplomates. En effet, ils s’inquiètent des conséquences immédiates de la délocalisation de l’ambassade américaine de Tel Aviv. Ils craignent les réactions du monde arabe et des rues des quartiers arabes de Jérusalem-Est.

 

L’équipe de transition de Trump a commencé à réfléchir à la logistique de déplacer l’ambassade américaine de Tel Aviv, et étudient des lieux dans lesquels elle pourrait s’installer, a indiqué la télévision israélienne lundi soir.

 

Le ministère des Affaires étrangères israélien s’est déjà impliqué dans cette affaire. Des responsables à Jérusalem étudient l’éventualité d’implanter l’ambassade dans le quartier de Talpiyot, dans le quartier de l’hôtel Diplomat, selon la Deuxième chaîne. L’équipe de Trump affirme que les réflexions sur la délocalisation de l’ambassade se font sans coordination avec le département d’État américain, les politiques sur place « n’approuvant pas du tout l’idée » selon le reportage.

 

 

LE GARÇON DÉCÉDÉ DANS LE NÉGUEV SAUVE D’AUTRES ENFANTS GRÂCE À SES ORGANS

Times of Israel, 12 dec, 2016

 

 

Le jeune garçon de dix ans, Ilai Nir, décédé dimanche en tombant d’une falaise durant une randonnée dans le sud du pays, a donné une seconde vie à 5 personnes en faisant don de ses organes.

 

Les médecins ont indiqué qu’après deux jours d’efforts intenses pour le sauver, Elai Nir a succombé à un traumatisme crânien majeur. Vendredi, Omri Nir, le père du jeune garçon s’est tué alors qu’il tentait de le rattraper.

 

La famille a rapidement décidé de faire don de ses organes. Un marathon de greffes a aussitôt débuté au centre médical de l’hôpital pédiatrique Schneider. Almog Garibelli, un garçon de 8 ans, du centre du pays, attendait une greffe depuis longtemps. Son état est désormais stable et il récupère de la greffe de cœur dont il a pu bénéficier. Sa mère, Rivka, a déclaré à la Deuxième chaîne qu’elle a « tout de suite compris d’où venait le cœur. Je suis tellement reconnaissante de cette mère, qui a donné vie à mon fils et à d’autres enfants. »

 

Garibelli a fait l’éloge de la mère de Nir, partageant sa douleur dans une situation aussi terrible. « Le cœur de son fils battra toujours dans le cœur du mien, et, c’est le plus important, son fils continuera de vivre pour toujours », dit-elle.

 

« L’opération a été un succès et s’est déroulé sans complication », a indiqué le docteur Gabi Amir, chef de cardiologie de l’hôpital Schneider pour qui « il est toujours difficile de comprendre une telle tragédie. »

 

Une petite fille de 4 ans a reçu le foie de Nir. Les deux reins seront bientôt greffés chez de jeunes patients et une femme de 55 ans recevra ses poumons lors d’une opération qui aura lieu à l’hôpital Bellinson.

 

« Dès que nous avons eu le feu vert, l’hôpital pour enfants Schneider (près de Tel-Aviv) s’est lancé dans un marathon de transplantations simultanées » qui a duré toute une journée, a rapporté à l’AFP la porte-parole de l’établissement, Riva Shaked.

 

« Tout s’est très bien déroulé, les enfants se remettent », a ajouté la porte-parole. Elle a souligné le caractère exceptionnel de l’opération en invoquant le petit nombre des familles acceptant de donner les organes de leur enfant décédé. Le pourcentage de ces familles est inférieur en Israël à la moyenne des pays occidentaux.

 

Une grande partie des rabbins ultra-orthodoxes juifs affirment qu’une personne est toujours en vie tant que le cœur bat, l’arrêt des fonctions cérébrales ne suffisant pas. La loi israélienne retient, elle, l’arrêt de l’activité cérébrale.

 

L’équipe du centre médical Soroka de Beer Sheva a déclaré dimanche que Nir a succombé à de sévères blessures à la tête et à certains organes, après être tombé d’une échelle alors qu’il escaladait une paroi rocheuse à Nahal Tzeelim dans le Néguev.

 

Son père, maître de conférence à l’université, Dr Omri Nir, a plongé pour rattraper son fils en le voyant trébucher, et a tenté de le protéger alors qu’ils descendaient tous les deux la falaise. Le père a succombé à ses blessures durant la chute.

 

Nir, expert en histoire et politique du Liban, originaire du Moshav Kfar Vitkin dans le centre du pays, enseignait à l’université de Tel Aviv et à l’Université hébraïque de Jérusalem.

 

Plus d’un millier de personnes ont répondu présentes à l’enterrement d’Omri Nir et de son fils. Ils ont été enterrés côte à côte à Kfar Vitkin lundi 12 décembre, à 15 heures.

 

Shabbat shalom

 

 

 

 

 

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