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ISRAËL ET SON COMBAT POUR LA PAIX

 

 

 

 

 

 

 

 

En ce Jour de notre Indépendance le combat

pour la paix se poursuit avec force!

Freddy Eytan

Le CAPE de Jérusalem, 15 avril 2013

 

Cette année nous célébrons le 65e anniversaire de notre indépendance mais notre combat pour aboutir à la paix avec nos voisins arabes est loin d’être achevé.

 

Comme chaque année nous célébrons le Yom Haatsmaout, au lendemain du Yom Hazikaron, et une semaine après les cérémonies du souvenir de la Shoah. Ces grands événements de l’histoire de notre peuple seront toujours liés et soudés dans notre mémoire collective. Ils marquent à la fois nos douleurs, nos souffrances, notre délivrance et notre espérance. Nous pensons au passé et à nos chers disparus de la guerre et ceux tombés aux combats, mais aussi à notre avenir, à nos enfants et aux générations futures.

 

Le peuple israélien demeure unique, riche de sa jeunesse, de sa diversité et de son histoire trimillénaire. Nous avons accompli un long et pénible chemin pour pouvoir accéder à notre indépendance. Nous pouvons être fiers d’avoir réussi, d’avoir le privilège d’appartenir à cette génération qui a vu et observé Israël en marche. Toutefois, nous ne devons toujours compter que sur nous-mêmes car les menaces sont toujours omniprésentes et des dirigeants de la planète, des groupes terroristes et des islamistes extrémistes et sanguinaires souhaitent notre disparition de la carte. En dépit de notre présence sur cette terre, ils nous ignorent et pensent que l’Etat juif est éphémère, une sorte de parenthèse de l’Histoire contemporaine. Eh bien, tous nos ennemis, tous nos détracteurs doivent savoir que nous sommes ici, dans le pays de nos ancêtres pour toujours, jusqu’à la fin des temps. Ils ne pourront jamais réécrire ou falsifier notre Histoire. 

 

Notre Etat a été construit par nos propres mains, par le sang, la sueur, la rage de vaincre et en versant des larmes. Nous avons fait fleurir le désert et séché les marécages. Des pionniers et des survivants de la Shoah, des hommes et des femmes venus de tous les pays et les continents ont forgé une société, une culture et une langue. Un exemple formidable et admirable que nul au monde ne pourra ignorer ou contester.

 

En 1948, certaines chancelleries furent sceptiques et affirmaient que notre Etat sera tué dans l’œuf par les armées arabes. En juin 1967, le général de Gaulle nous mettait en garde contre les menaces de Nasser, mais en dépit de l’embargo imposé, ce général aussi fut étonné et stupéfait par la victoire écrasante et spectaculaire de Tsahal durant la guerre des Six Jours.

 

Nous avons survécu et gagné toutes les batailles, dont la plus meurtrière, celle de Kippour, grâce toujours à notre foi inébranlable dans notre juste et noble cause. Notre volonté est de fer et inépuisable et elle a rendu notre Etat fort et invulnérable. En 1948, nous n’étions que 600 000 âmes ; aujourd’hui notre population dépasse les 8 millions. Enfin, nous avons aussi un grand privilège, unique au monde, car les communautés juives nous sont toujours solidaires et nous apportent un soutien incontestable et un réconfort fraternel.

 

Soutenir Assad

Daniel Pipes

The Washington Times, 11 avril 2013

Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

 

Les analystes conviennent que «l'érosion des moyens du régime syrien est en train de s'accélérer», que petit à petit il continue à battre en retraite, rendant chaque fois de plus en plus probable une percée des rebelles et une victoire islamiste. En réponse à cela, je vais changer ma recommandation politique partant de la neutralité pour parler en faveur de quelque chose qui, comme philanthrope et ennemi depuis plusieurs décennies de la dynastie Assad, me fait faire une pause avant d'écrire:

 

Voici ma logique pour cette suggestion faite à regret. Les forces du mal présentent moins de danger pour nous quand elles se font la guerre les unes aux autres. Ceci (1) les maintient concentrées localement et (2) empêche l'une ou l'autre de sortir victorieuse (et ce qui constitue un danger encore plus grand-). Les puissances occidentales devraient guider les ennemis vers un affrontement interminable en aidant le côté qui perd quel qu'il soit, de manière à prolonger leur conflit.

 

Cette politique a des précédents. Pendant la majeure partie de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne nazie ouvrit l'offensive contre la Russie soviétique et le fait de garder les troupes allemandes immobilisées sur le front de l'Est était essentiel à la victoire des Alliés. Franklin D. Roosevelt a donc aidé Joseph Staline à approvisionner ses forces et à coordonner l'effort de guerre avec lui. Rétrospectivement, cette politique moralement répugnante, mais stratégiquement nécessaire, a réussi. Et Staline était un monstre bien pire qu’al-Assad.

 

La guerre Iran-Irak de 1980-1988 a créé une situation similaire. Après la mi-1982, lorsque les forces de l'ayatollah Khomeiny passèrent à l'offensive contre les forces de Saddam Hussein, les gouvernements occidentaux ont commencé à soutenir l'Irak. Oui, le régime irakien avait commencé les hostilités et a été plus brutal, mais le régime iranien était passé à l'offensive et était idéologiquement plus dangereux. Ce qui arriva de mieux fut que les hostilités tinrent les deux côtés occupés et empêchèrent l'un ou l'autre de sortir victorieux sur l'autre. Selon les mots apocryphes de Henry Kissinger: «C'est dommage que les deux ne puissent pas perdre."

 

Dans cet esprit, j'ai défendu alors l'aide américaine à la partie perdante, quelle qu'elle puisse être, comme dans cette analyse de mai 1987: "En 1980, quand l'Irak menaçait l'Iran, nos intérêts coïncidaient au moins en partie avec l'Iran. L'Irak a été mis sur la défensive depuis l'été 1982, et Washington se situe maintenant fermement de son côté…. Quant à l'avenir, si l'Iraq une fois de plus prend l'offensive, un changement peu probable mais pas impossible, les États-Unis devraient changer de nouveau et envisager de prêter l'appui à l'Iran."

 

L'application de cette même logique à la Syrie d'aujourd'hui trouve des parallèles remarquables. Assad joue le rôle de Saddam Hussein – le dictateur brutal baathiste qui a commencé la violence. Les forces rebelles ressemblent à l'Iran – la victime initiale se renforce au fil du temps et constitue un danger islamiste croissant. La poursuite des combats met en danger le voisinage. Les deux parties s'engagent dans des crimes de guerre et présentent un danger pour les intérêts occidentaux.

 

Oui, la survie d'Assad avantage Téhéran, le régime le plus dangereux de la région. Mais une victoire des rebelles relance énormément le gouvernement turc de plus en plus voyou tout en permettant aux djihadistes de triompher et de remplacer le gouvernement d'Assad par des islamistes triomphants et illuminés. La poursuite des combats fait moins de dégâts aux intérêts occidentaux que leur prise de pouvoir. Il y a des perspectives pires que les islamistes sunnites et chiites se mélangeant, que les djihadistes du Hamas tuant les djihadistes du hezbollah, et vice-versa. C'est mieux qu'aucune des parties ne gagne.

 

L'administration Obama tente une politique trop ambitieuse et subtile consistant à aider en même temps les bons rebelles avec les armes meurtrières clandestines et 114 millions en aide tout en se préparant pour d' éventuelles frappes de drones contre les mauvais rebelles. Bonne idée, mais manipuler les forces rebelles via la télécommande a peu de chance de succès. Inévitablement, l'aide va se retrouver avec les islamistes et les frappes aériennes tueront les alliés. Mieux vaut accepter ses propres limites et aspirer au faisable: appuyer le côté qui bat en retraite.

 

Dans le même temps, les Occidentaux doivent être fidèles aux valeurs morales qu'ils prêchent et aider à mettre fin à la guerre contre les civils, les millions d'innocents qui subissent gratuitement les horreurs de la guerre civile. Les gouvernements occidentaux devraient trouver des mécanismes pour contraindre les parties hostiles à respecter les règles de la guerre, en particulier celles qui permettent d'isoler les combattants des non-combattants. Ceci pourrait entraîner une pression sur les fournisseurs des rebelles (Turquie, Arabie Saoudite, Qatar) et les partisans du gouvernement syrien (Russie, Chine) conditionnant l'aide au respect des règles de la guerre; cela pourrait même impliquer l'usage occidental de la force contre les contrevenants de chaque côté. Ce serait assumer la responsabilité de protéger.

 

Le jour heureux quand Assad et Téhéran combattront les rebelles et Ankara jusqu'à l'épuisement mutuel, le soutien occidental pourra alors aller aux éléments non-baathistes et non-islamistes en Syrie, leur permettant d'offrir une alternative modérée aux choix malheureux d'aujourd'hui et conduire à un avenir meilleur.

 

L’Iran, Israël et l’exemple nord-coréen

Dore Gold

Le CAPE de Jérusalem, 11 avril

 

Une fois encore, sans surprise, les dernières négociations tenues au Kazakhstan entre l’Iran et les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne se sont achevées sans aucun résultat.

 

Le chef de la délégation iranienne, Saïd Jailli, a accusé implicitement l’Etat d’Israël d’être responsable des difficultés en cours. Selon ses propos, Israël agit dans les coulisses pour faire pression sur les pays occidentaux et saboter tout compromis.

 

Ce genre d’accusation et le prétexte qu’elle induit ne sont pas nouveaux. Les prédécesseurs de Jailli ont toujours accusé Israël d’être responsable de l’impasse diplomatique entre l’Occident et l’Iran. Dans un article publié en janvier 2012 dans le New York Times, nous pouvons lire que le seul moyen d’assouplir les positions de Téhéran dans le domaine nucléaire serait la création d’une zone exempte d’armes nucléaires ; en clair : braquer les projecteurs sur  Israël… Fort heureusement, l’administration américaine a bien compris le message et a refusé de tenir une conférence internationale sur ce sujet. Le président Obama avait bien compris que devant les turbulences au Moyen-Orient et le tournant négatif pris par le “printemps arabe” le but de cette conférence n’était plus propice ni productif.

 

Il faut dire que l’idée même selon laquelle la détermination de l’Iran à acquérir des armes nucléaires serait liée à Israël est complètement fausse et erronée.La République islamique a renouvelé son programme nucléaire dans les années 1980 suite à l’expérience amère de la guerre Iran-Irak (1980-1988), pendant laquelle l’armée iranienne a été attaquée à plusieurs reprises, notamment par des armes chimiques utilisées par Saddam Hussein.

 

Après cette guerre qui a duré 8 longues années et a fait plus d’un million de victimes, Téhéran a cherché par tous les moyens à acquérir des armes nucléaires. Sa volonté était de devenir la première puissance du Moyen-Orient après la chute du régime irakien.

 

Cette aspiration de l’Iran à l’hégémonie régionale reste d’actualité et le rôle des Gardiens de la Révolution est crucial pour atteindre cet objectif. Le Bahreïn, par exemple, est décrit par des responsables iraniens comme l’une de leurs provinces… tandis que des milliers de soldats des Gardiens de la Révolution sont déployés sur le sol syrien afin d’empêcher la chute de Bachar el-Assad.

 

En réalité, l’ambition de l’Iran pour acquérir des armes nucléaires n’a plus pour objectif qu’elles deviennent un moyen de dissuasion, mais un moyen de répondre à ses aspirations régionales au Moyen-Orient. Les efforts de Jailli et de certains observateurs et chercheurs occidentaux pour détourner l’attention sur l’Etat juif ne changeront en rien la motivation iranienne de franchir la ligne rouge et de devenir, tôt ou tard, une puissance nucléaire.

 

Soulignons que le comportement de la Corée du Nord et la retenue des réactions occidentales influencent considérablement le dialogue présent entre l’Iran et les pays concernés. Rappelons que la Corée du Nord a expulsé les inspecteurs de l’AIEA, elle a produit du plutonium enrichi de qualité militaire, et elle a effectué trois essais atomiques. Le monde occidental n’a réagi qu’avec de nouvelles sanctions. Aujourd’hui, la Corée du Nord menace les Etats-Unis par l’arme atomique et donc chaque diplomate qui tente de dialoguer avec son homologue iranien devrait prendre en compte que le pays des ayatollahs pourrait facilement se retirer de tout éventuel accord. L’Iran trouvera toujours des prétextes et des excuses et se présentera toujours comme un “bouc émissaire” face à Israël.

 

John Baird brise un tabou à Jérusalem-Est

Radio-Canada, 11 avril 2013

 

Le ministre des Affaires étrangères du Canada, John Baird, minimise l'importance de sa rencontre avec la ministre de la Justice israélienne, Tzipi Livni, à Jérusalem-Est, la partie de la ville occupée et annexée par Israël depuis 1967.

 

À Londres jeudi matin, John Baird a réagi aux révélations du quotidien israélien Haaretz voulant que, lors de sa tournée au Moyen-Orient la semaine dernière, le ministre canadien s'était rendu au bureau de la ministre Livni, dérogeant ainsi à la politique de la plupart de ses homologues occidentaux, qui s'abstiennent de visiter les bureaux du gouvernement israélien à Jérusalem-Est pour ne pas sembler donner leur aval à l'annexion israélienne.

 

Sa priorité, a-t-il dit, était de rencontrer des responsables israéliens et de l'Autorité palestinienne pour parler du processus de paix. Sa visite à Jérusalem-Est n'est, selon lui, qu'une « discussion sémantique ».

 

« Le lieu où j'ai pris un café avec Tzipi Livni n'est pas pertinent et n'indique aucun changement dans la position canadienne. » — John Baird, ministre des Affaires étrangères du Canada

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a reconnu que des rencontres dans la partie occupée de la ville étaient peu communes, mais qu'« Il ne devrait y avoir rien d'anormal à rencontrer la ministre israélienne de la Justice à Jérusalem-Est. Ce qui est étrange, c'est que cela soit l'exception », a-t-il ajouté.

 

Le quotidien Haaretz révèle également que, lors de sa visite dans la région, M. Baird s'est aussi rendu dans une base militaire israélienne établie sur le Golan syrien, une autre zone occupée et annexée par Israël en 1981, une annexion non reconnue par la communauté internationale.

 

Un haut responsable du ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé au quotidien israélien que M. Baird avait effectué ces deux visites contre les recommandations de l'ambassade du Canada en Israël.

 

Interrogé par Radio-Canada, le porte-parole de John Baird, Rick Roth, a déclaré que le ministre « voulait connaître le point de vue » de Mme Livni sur le processus de paix au Proche-Orient, étant donné qu'elle est la ministre responsable des négociations avec les Palestiniens. Il a affirmé que le ministre, à titre d'invité, avait rencontré ses hôtes « au moment qui leur convenait le mieux ».

 

À l'issue de sa visite, mardi, M. Baird a réaffirmé l'alliance « étroite et spéciale » entre le Canada et Israël.Le Canada est l'un des soutiens les plus solides d'Israël, en particulier face au programme nucléaire iranien, et a été l'un des rares pays à s'opposer à l'accession de la Palestine au statut d'État observateur à l'ONU. Au sein du Cabinet, M. Baird est l'un des plus fervents partisans d'Israël.

 

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