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ISRAËL, PAYS PROSPÈRE

 

 

 

Israël, pays prospère

Daniel Pipes

The Washington Times, 5 juin 2013

Adaptation française: Johan Bourlard

 

 

Dans une déclaration typiquement maladroite, le Secrétaire d'État américain John F. Kerry a récemment déploré le fait que les Israéliens sont trop heureux pour mettre fin au conflit qui les oppose aux Palestiniens : « En Israël, les gens ne se lèvent pas chaque matin en se demandant si la paix sera pour demain car il règne dans le pays un sentiment de sécurité, de réussite et de prospérité. »

 

Si M. Kerry ne comprend pas les Israéliens (c'est la politique palestinienne du refus, et non la prospérité, qui les a poussés à abandonner la diplomatie), il a tout de même raison quand il dit que les Israéliens éprouvent « un sentiment de sécurité et… de prospérité » car ceux-ci sont d'une façon générale des gens heureux. Un sondage récent a révélé que 93 pour cent des Juifs israéliens sont fiers d'être israéliens. Il est vrai que l'armement nucléaire iranien constitue une menace et qu'une confrontation avec Moscou n'est pas impossible. Toutefois, la situation n'a jamais été aussi bonne. Faisons ici un état des lieux, non sans remercier Efraim Inbar de l'Université Bar-Ilan à qui nous devons une partie des informations données dans cet article.

 

Pour maintenir le renouvellement de la population d'un pays, les femmes doivent donner naissance à 2,1 enfants. Avec un taux de natalité de 2,65 enfants par femme, Israël est le seul pays avancé dépassant le seuil de remplacement (la France vient juste derrière avec un taux de 2,08 ; Singapour est le dernier avec un taux de 0,79). Alors que les Haredim et les Arabes expliquent en partie cette vitalité, les juifs laïcs en sont la clé.

 

· Pendant la récession des années 2008-2012, Israël a bénéficié d'une croissance de 14,5 pour cent du produit intérieur brut, enregistrant ainsi le taux de croissance économique le plus élevé de tous les pays de l'OCDE (les économies avancées ont au contraire connu dans leur ensemble un taux de croissance de 2,3 pour cent, avec 2,9 pour cent pour les États-Unis et moins de 0,4 pour cent pour les pays de la zone euro.). Israël investit 4,5 pour cent de son PIB dans la recherche et le développement, soit le taux le plus élevé de tous les pays.

 

· En raison des découvertes de gaz et de pétrole, Walter Russel Mead observe que « du point de vue des ressources naturelles, la Terre promise pourrait être … progressivement le pays le plus précieux et énergétiquement le plus riche au monde. » Autant de ressources qui renforcent la position d'Israël au niveau mondial.

 

La Syrie et l'Égypte étant confrontées à des problèmes internes, la menace que ces deux pays représentaient à une certaine époque pour l'existence d'Israël, a pour le moment pratiquement disparu. Grâce à des stratégies novatrices, les attaques terroristes ont été pratiquement éliminées. L'armée de défense d'Israël possède des ressources humaines exceptionnelles et se situe à l'avant-garde des technologies militaires. Quant à la société israélienne, elle a prouvé qu'elle était prête à affronter un conflit de longue durée. M. Inbar, qui est expert en stratégie, conclut que « l'écart entre la puissance d'Israël et celle de ses voisins arabes ne cesse de grandir ».

 

· La question diplomatique palestinienne qui a dominé la politique nationale pendant des décennies après 1967, a rétrogradé dans l'ordre des priorités. Ainsi, seuls 10 pour cent des Juifs israéliens considèrent les négociations de paix comme une priorité absolue. M. Kerry s'obstine sur cette question alors que, pour reprendre les termes d'un politicien, « débattre du processus de paix équivaut, pour la plupart des Israéliens, à débattre de la couleur de la chemise que vous porterez quand vous atterrirez sur Mars. »

 

· Même le dossier nucléaire iranien s'avère moins terrible qu'il n'y paraît. Étant donné la puissance tellement plus destructrice de l'arsenal nucléaire israélien et son système de missiles défensif en pleine croissance, Anthony Cordesman, spécialiste des questions militaires, prédit qu'un échange de tirs nucléaires causerait de lourds dommages à Israël mais détruirait la civilisation iranienne. « Le redressement de l'Iran est impossible, dans le sens normal du terme » L'obsession du gouvernement iranien conduira-t-elle celui-ci à risquer le tout pour le tout ?

 

· Les succès remportés par le mouvement du « boycott, du désinvestissement et des sanctions » sont plutôt maigres (Stephen Hawking a décliné l'invitation du président israélien ! Un organe des Nations Unies a adopté une nouvelle condamnation absurde). Israël entretient des relations diplomatiques avec 156 des 193 membres des Nations Unies. Considérant plusieurs paramètres, M. Inbar trouve que, globalement, « Israël est plutôt bien intégré. »

 

· Dans des enquêtes d'opinion publique aux États-Unis, première puissance mondiale et principal allié d'Israël, Israël bat régulièrement les Palestiniens à 4 contre 1. Et alors que les universités sont effectivement hostiles, je pose aux esprits torturés cette question : Où seriez-vous les plus forts, au Congrès américain ou sur les campus ? Poser la question, c'est y répondre.

 

· Les tensions entre Ashkénazes et Séfarades ont baissé avec le temps en raison des mariages mixtes combinés aux interpénétrations culturelles. La question de la non-participation des Haredim est finalement en cours de traitement.

 

· Les Israéliens ont apporté une contribution impressionnante sur le plan culturel, particulièrement en musique classique, ce qui a conduit un critique, David Goldman, à qualifier Israël de « superpuissance artistique de poche ».

 

Écoutez bien, antisionistes et antisémites, Palestiniens et islamistes, partisans d'extrême droite et d'extrême gauche : vous êtes en train de mener une bataille perdue d'avance. C'est l'État juif qui est en train de gagner. Comme le dit très justement en conclusion M. Inbar, « le temps semble jouer en faveur d'Israël ». Abandonnez donc votre lutte et cherchez un autre pays à tourmenter.

 

 

Crise en Syrie :

Israël se transforme en carrefour commercial du Proche-Orient

Zvi Tenney

identitejuive.com, 9 juin 2013

 

On apprend de sources douanières israéliennes que les combats en Syrie ont contraint les exportateurs de la région à éviter tout transit par ce pays. Désormais, les bateaux en provenance d’Europe ou de Turquie déchargent dans le port de Haifa les conteneurs destinés à la Jordanie ou à l’Irak.

 

Chaque jour, des centaines de camions immatriculés en Jordanie ou en Turquie, escortés de voitures de police israéliennes, circulent sur les routes du nord d’Israël, effectuant des allers-retours de 80 km entre Haïfa et un terminal à la frontière jordanienne.

 

Leur mission : transporter des marchandises jordaniennes, irakiennes et des pays du Golfe, qui sont ensuite acheminées par bateau vers la Turquie, assurant également le trafic en sens inverse.

 

Pendant les premiers mois de la guerre civile en Syrie, les entreprises de la région ont envisagé une voie de contournement par l’Irak, mais cette alternative a été abandonnée en raison, là aussi, de l’insécurité générale régnant dans ce pays. Le passage par l’Égypte s’est révélé, lui, trop long et trop coûteux.

 

Les responsables jordaniens et turcs se sont alors discrètement adressés à Israël pour ouvrir un corridor. Après quelques hésitations, en raison de possibles trafics d’armes ou d’infiltrations de commandos islamistes, Israël a donné son feu vert sous réserve de contrôles de sécurité très stricts.

 

“Ce système est désormais bien rodé. Si nous continuons au rythme actuel, nous pourrions arriver à 12 000 camions par an”, estime un responsable des douanes israéliennes, précisant :”C’est là une opération, très rentable. Les revenus tirés des taxes portuaires, des assurances, de la vente de carburants, pourraient atteindre l’équivalent de 50 millions d’euros par an “.

 

Mais, pour les diplomates israéliens, le principal bénéfice est avant tout politique, soulignant : “Nos voisins de la région, y compris des pays qui n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec nous, tels que l’Irak ou l’Arabie saoudite, se rendent compte qu’Israël peut leur être utile, et c’est là pour nous, un constat inappréciable” .

 

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