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ISRAËL: RÉTROSPECTIVE DE L’ANNÉE 2018

RÉFUGIÉS PALESTINIENS :

POURQUOI TRUMP COUPE LES VIVRES À L’UNRWA

Pierre Rehov

Figaro, 18 jan., 2018

Dans le cadre de coupes budgétaires annoncées, l’administration américaine va réduire de façon drastique sa participation financière à l’UNRWA, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens. L’ambassadrice aux Nations unies, Nikki Haley, souhaitait la suppression pure et simple des 364 millions de dollars attribués chaque année à l’agence onusienne, tant qu’elle n’aurait pas mis en œuvre les réformes nécessaires à son bon fonctionnement et à sa transparence, mais le secrétaire d’État aux affaires étrangères Rex Tillerson, s’est contenté pour l’instant de réduire de moitié la première tranche d’aide, originellement fixée à 125 millions.

Au cœur de cette affaire, il y a évidemment la volonté du président Trump d’arrêter de financer toute agence et organisation internationale qui ne contribuerait pas directement aux intérêts américains. Mais il y a surtout le virage à 180 degrés de des USA dans le conflit israélo-arabe depuis que la nouvelle administration s’est engagée à ne pas refaire les mêmes erreurs que les gouvernements précédents.

Créée en décembre 1949 pour un mandat d’un an, la «United Nation Relief and Work Agency for Palestine Refugees in the Near East» ou «Office de secours et d’aide des Réfugiés palestiniens», avait pour but à sa naissance d’aider à s’établir les quelque 600 000 Arabes de Palestine ayant fui la zone de conflit à la renaissance de l’État d’Israël.

Parmi ces réfugiés, selon un article de Tibor Mende dans Le Monde en 1951, «certains ne voulaient pas vivre dans un État juif, d’autres ont fui la bataille et, une fois celle-ci terminée, n’ont pas pu rentrer chez eux. Beaucoup plus nombreux sont ceux qui sont partis parce qu’on leur avait dit que c’était pour quelques jours, quelques semaines au plus, et qu’ils reviendraient avec les armées arabes triomphantes»

On s’étonnera du fait qu’aucun office n’ait été créé en parallèle pour prêter secours aux 870 000 Juifs expulsés et spoliés par la majorité des pays arabo-musulmans entre 1948 et 1974, y compris ceux chassés militairement de Judée-Samarie par le royaume Hachémite, qui s’empressa de renommer cette région «Cisjordanie» après l’avoir annexée.

Ces Juifs en exode furent accueillis par l’État d’Israël et dans le monde occidental tandis qu’à l’exception de la Jordanie, aucun pays arabe limitrophe de l’État hébreu ne fit le moindre geste pour ses propres victimes du conflit, préférant au contraire, pour des raisons politiques, les laisser croupir dans les pires conditions.

Tant que nous compterons sur l’ONU pour faire quelque chose de sérieux pour l’établissement des réfugiés, nous ne ferons que nous leurrer, car l’ONU est une organisation politique.

En 1950, alors que le général canadien Kennedy, et Sir Henry Right, premiers responsables de l’UNRWA, devaient constater que leur travail était rendu impossible par la politisation de la crise humanitaire dont ils avaient la charge, et que leur mandat ne pourrait s’achever en un si court laps de temps, un parlementaire anglais travailliste, Richard Crossrian, fut appelé à expliquer leur échec devant la Chambre des Communes.

Sa réponse fut éloquente: «Tant que nous compterons sur l’ONU pour faire quelque chose de sérieux pour l’établissement des réfugiés, nous ne ferons que nous leurrer, car l’ONU est une organisation politique. Il y a la ligue arabe, et toute la politique de la ligue arabe. La ligue arabe a besoin du problème des réfugiés pour maintenir la cohésion contre Israël. L’établissement des réfugiés la priverait de son sujet de plainte le plus important…»

Depuis 70 ans, la petite agence humanitaire est devenue un monstre.

L’UNRWA a aujourd’hui la charge de plus de cinq millions d’âmes, dont seulement quelques 20 000 devraient être considérés comme réfugiés selon la définition internationale des Nations unies, qui s’applique aux millions d’exilés dans le monde… Exception faite des Palestiniens.

Le statut de «réfugié» ne saurait être transmissible de génération en génération, comme c’est les cas pour les Palestiniens aujourd’hui.

Un Palestinien possédant un passeport européen, américain ou jordanien n’a donc aucune raison d’être considéré comme réfugié. Sauf pour l’UNRWA.

Que l’on compare alors quelques chiffres de la plus haute importance.

– Tous les réfugiés de la planète (à l’exception des Palestiniens) sont pris en charge par le Haut Conseil aux Réfugiés des Nations unies (UNHCR). Un staff de 10 966 cadres et employés tente de porter secours à 65,6 millions de victimes, depuis le Congo jusqu’à Myanmar.

– L’UNRWA quant à elle déploie 30 627 exécutifs et 21 571 chargés d’éducation pour s’occuper des descendants de «réfugiés» palestiniens, dont le nombre quoiqu’en inflation à cause de la nature perverse du système, reste dix fois inférieur à celui de tous les autres déplacés.

Autrement dit, chaque bénéficiaire reçoit une aide en assistance humaine et en argent environ 50 fois supérieure à celle d’un Africain ou d’un Asiatique directement victime de persécutions!

Le budget annuel de l’UNRWA avoisine le milliard de dollars. Dont, nous l’avons vu, plus d’un tiers est financé par les USA. Mais il y a plus. Contrairement aux autres agences humanitaires onusiennes, celle en charge des descendants de réfugiés palestiniens dispose d’un fonds de pension et de retraite placé en bourse dans divers pays pour un montant de plus d’un milliard et demi de dollars.

Ces chiffres astronomiques ne font que souligner et compléter plusieurs aberrations de l’UNRWA.

Tout d’abord, et non des moindres, selon l’UNRWA “un réfugié de Palestine est une personne dont le lieu de résidence habituelle était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 et qui a perdu à la fois son domicile et ses moyens de subsistance en raison du conflit israélo-arabe de 1948.»

Les Palestiniens se sont mis à enterrer leurs morts la nuit, sans les déclarer, afin de se partager leurs rations.

Clairement, tout travailleur immigré ou visiteur, quelle que soit son origine, pouvait entrer dans les statistiques de l’UNRWA et transmettre ce droit, dès lors qu’il pouvait justifier avoir passé ces deux dernières années à l’intérieur de ce qui était devenu Israël.

Interrogé sur ce sujet par l’auteur de cet article, le biographe d’Arafat et ancien conseiller de Saddam Hussein, Saïd Aburish, lui-même réfugié de la région du nord d’Israël, a révélé d’autres aberrations du même ordre.

«Dès lors que l’ONU les a pris en charge, les Palestiniens se sont mis à enterrer leurs morts la nuit, sans les déclarer, afin de se partager leurs rations. Ce qui fait que pendant près de 20 ans, le taux de mortalité officiel dans les camps était proche de zéro. De plus, il y avait beaucoup de mouvements entre les camps. Mais ces déplacements étaient rarement répertoriés, de sorte qu’un Palestinien pouvait apparaître dans plusieurs camps au même moment, multipliant ainsi les aides financières auxquelles il avait droit.»

Mais dès qu’il s’agit de l’UNRWA, les termes employés pour décrire leur mission perdent rapidement leur sens. Par exemple, les banlieues de Djénine et de Ramallah, composées de petites maisons cossues, avoisinant quelques résidences surpeuplées, continuent d’être appelées «camps de réfugiés» alors que les tentes et les réchauds ont depuis longtemps été remplacés par des constructions en dur, le tout à l’égout et l’électricité.

Dans les années soixante, l’administration israélienne avait développé un projet humanitaire destiné à l’auto-réhabilitation des réfugiés de Gaza. L’idée était simple: il s’agissait de construire des quartiers résidentiels modernes dans les terrains encore inexploités de l’enclave. Les 160 000 Palestiniens vivant alors dans des camps auraient obtenu des prêts gratuits, leur permettant d’accéder rapidement à la propriété, tandis que nombre d’entre eux auraient participé à la construction des unités, des infrastructures, des écoles et des hôpitaux, en échange d’un salaire qui leur permettrait de rembourser le prêt. La réaction ne se fit pas attendre. Yasser Arafat en appela immédiatement à la ligue arabe qui fit aussitôt pression sur les Nations unies, entraînant l’organisation à condamner Israël une fois de plus pour son initiative, et concluant sa résolution par l’injonction suivante «Renvoyez les réfugiés dans les camps!»

Le projet fut avorté après que seulement 7 500 Palestiniens ont pu en profiter.

Les partisans de l’Agence, tel le porte-parole des Nations Unies Stéphane Dujarric, ont cependant raison de dire que, d’une certaine manière «l’UNRWA est une présence stabilisante sur le terrain». Car, si demain les plus de 30 000 employés de l’UNRWA, à 95% palestiniens, se retrouvaient sans travail, tandis que les rations, aides, et accès à l’éducation pour les personnes à charge étaient supprimées, la situation déjà explosive dans les «camps» pourrait tourner au drame, et déclencher des vagues de violence sans précédent.

Le 12 février 2017, l’ONG «UN WATCH» a dénoncé auprès du secrétaire général des Nations unies Antonio Gutteres, la prise de position d’une quarantaine de responsables de l’UNRWA dont les pages Facebook font l’apologie du nazisme, vénèrent Hitler, appellent à l’extermination des Juifs, célèbrent le meurtre et l’enlèvement d’Israéliens, publient la propagande du Hamas à la gloire des «martyrs» et, plus généralement, refusent le droit à l’existence d’Israël, quelles que soient ses frontières.

Pendant les guerres opposant Israël aux organisations terroristes qui dirigent Gaza, des roquettes étaient couramment tirées depuis les écoles de l’UNRWA, ou à proximité de ses hôpitaux. Les accès à plusieurs tunnels ont été creusés sous ses infrastructures. Des munitions ont été retrouvées dans un collège. Évidemment, interrogés sur ce point, les responsables de l’UNRWA se sont empressés de condamner l’intolérable utilisation de leur neutralité à des fins guerrières. Ce qui n’a pas empêché l’UNRWA de rendre au Hamas les roquettes et autres mortiers trouvés dans ses infrastructures…

Plusieurs reportages vidéo conduits par le Center For Near East Policy auprès d’élèves d’écoles de l’UNRWA sont encore plus inquiétants. Aucun enfant, interrogé sur ce point, ne reconnaît le droit à l’existence d’Israël. Tous, filles comme garçons, rêvent de devenir un jour des martyrs à la cause palestinienne, certains affirment sans honte que leur plus grand souhait est de tuer des Juifs. Interrogés sur la source de leur motivation, la plupart répondent que leurs enseignants leur ont appris l’histoire de leur pays «volé par les Juifs».

Alors, que faire face à une telle situation?

Le retrait progressif des fonds alloués par les USA semble une mesure positive à condition toutefois que l’UNRWA réforme sa structure et son mode de fonctionnement.

Une première solution logique serait de fusionner l’UNRWA avec le Haut-Commissariat aux Réfugiés, mettant ainsi fin à l’exception palestinienne, tout en étalant les budgets de façon plus équitables entre les vrais réfugiés souffrant les pires misères sur cette planète.

Malheureusement, l’UNRWA dépend de l’Assemblée Générale des Nations unies, où la majorité automatique anti-israélienne conduite par la ligue arabe empêche toute modification de son statut actuel.

Le retrait progressif des fonds alloués par les USA semble une mesure positive à condition toutefois que l’UNRWA réforme sa structure et son mode de fonctionnement.

Il s’agirait alors pour l’avatar onusien de faire preuve de transparence, de s’assurer qu’aucun membre d’aucune organisation terroriste ne fasse plus désormais partie de ses employés, de changer son curriculum scolaire douteux pour une éducation engageant à la paix, de dénoncer l’entraînement paramilitaire qui se déroule parfois dans la cour de ses écoles et, en gage de bonne foi, de commencer par annuler la tournée mondiale de son «jeune ambassadeur», Muhammad Assaf, qui, lors de ses interventions ne fait qu’encourager à l’insurrection et à la violence.

Concluons par une citation du porte-parole de l’UNRWA, Chris Gunness: «L’UNRWA continuera de travailler inlassablement pour s’assurer de l’application intégrale de notre mandat, tel que défini par l’assemblée générale».

Autrement dit, dans trente ans, si rien n’est fait, l’UNRWA gérera le destin de quarante millions de réfugiés palestiniens.

 

2018, UN TOURNANT DANS LA DIPLOMATIC D’ISRAEL ?

Albert Soued

Dreuz, 16 mai, 2018

Depuis sa renaissance, Israël était sur la bonne voie économique, mais c’est seulement en 2009 que le pays a amorcé la voie exponentielle qui l’a mené en moins de 10 ans à un revenu par habitant supérieur à celui de la France. La question qu’on se pose aujourd’hui concerne l’évolution de la diplomatie.

Informer les nations des problèmes de sécurité d’Israël est devenu une gageure. Car qui ne veut pas comprendre est atteint de surdité. Il faut vaincre les « mantras islamo-gauchistes », mais aussi les « affaires étrangères » (Quai d’Orsay, Foreign Office, Us State Department), les médias et les agences de presse, acquis à l’antisionisme pour des raisons diverses, pas forcément idéologiques. Sans tomber dans une vulgaire propagande, utilisée par l’ennemi, cette information nécessite beaucoup de relations et de persuasion. Et aujourd’hui le pays ne manque pas d’atouts matériels et immatériels pour parvenir à expliquer qu’il n’est plus candidat au suicide, et ne veut plus faire plaisir à une série d’antisémites attardés.

Bien que la diplomatie ne soit pas comparable à l’économie, il semble – depuis la venue au pouvoir d’une administration américaine favorable, notamment le couple Nikki Haley/Mike Pence (Nikki Haley est ambassadrice des Etats-Unis, à l’Onu et Mike Pence est vice-président) et la décision du gouvernement israélien de prendre le problème à bras-le-corps et d’y consacrer des moyens adéquats – que la situation évolue favorablement et qu’au printemps 2018, nous nous trouvons à un tournant décisif (voir en note 1, la série d’évènements  positifs qui se succèdent en peu de temps).

En fait, le pays avait des difficultés tant du fait de sa culture que de ses moyens. Un Juif n’aime pas faire de la propagande, considérant qu’il s’agit d’un moyen peu moral de leurrer l’autre, et le prosélytisme par exemple est interdit. L’Israélien est d’un abord difficile, ayant vécu en guerre imposée quasi permanente depuis de nombreuses générations. Ce problème de communication avec les pays tiers a néanmoins tendance à s’atténuer.

Mais les diplomates israéliens ne connaissent pas forcément la langue du pays où ils vont prêcher la bonne parole et défendre leur pays, ne connaissent pas les bons arguments pour répondre aux propos de leurs medias, ne traitent pas leurs interlocuteurs comme il faudrait le faire … Il y a encore du chemin à parcourir, mais Israël est un pays jeune qui a tout à apprendre. Aujourd’hui, vu les changements intervenus sur le plan international – dus en grande partie à la nouvelle administration américaine — certains pensent que dans une dizaine d’années même la majorité automatique à l’Onu se renversera en faveur d’Israël….

Israël a de meilleures relations avec les pays arabes sunnites au Moyen Orient, des relations avec Bahrein et Oman, ainsi que les Emirats (2). Le pays a construit des relations d’amitié avec de nombreux pays africains et asiatiques, notamment l’Inde et la Chine, avec les pays de l’Est et du Centre européen…., avec la Grèce et Chypre.

Mais les difficultés se situent surtout au niveau de l’Europe occidentale. L’engouement des technocrates européens et des élites occidentales, pour les citoyens d’un État de Palestine fantôme (3) et destructeur, au détriment du seul État démocratique du Moyen Orient, semble relever d’une ignorance de la situation sur le terrain, d’une corruption « qatarisée », d’un début de soumission à l’Islam ou d’un antisémitisme latent.

Elles se situent aussi au niveau de certaines universités en Occident où la propagande des groupes pro BDS (Boycott, désinvestissement, sanction), organisée par les Palestiniens, est virulente.

Néanmoins globalement, Israël est de plus en plus perçu objectivement comme un pays qui se construit, qui construit et aide de nombreux autres pays défavorisés à se construire, notamment sur le plan de la pénurie d’eau, de l’agriculture et de la santé. La concentration et le développement de « start-up » a contribué à donner au pays son vrai visage et une image très favorable.

Parallèlement, les exagérations dans la destruction et le mal entraînant la mort, des différentes composantes de l’Autonomie palestinienne ont aussi contribué à la détestation de ses citoyens par les pays arabes (4). La corruption de ses dirigeants a entraîné une forte diminution des contributions financières internationales, source de survie de cette entité.

Aujourd’hui, la diplomatie israélienne est devant un tournant très favorable pour l’écoute des menaces à l’égard du pays et des risques qu’il encourt au Moyen Orient et de la prise en considération de sa capacité à contribuer à l’essor d’autres nations (5)

Notes

(1) Evènements médatiquement favorables en peu de temps :

  • Le Mossad a osé en Iran la plus belle opération d’espionnage de tous les temps, une ½ tonne de documents et de CD-ROM secrets sur le nucléaire iranien enlevés en quelques heures la nuit.
  • L’armée Israélienne riposte en Syrie contre une attaque iranienne au Golan ratée: en 1h30 presque toute l’infrastructure de l’Iran en Syrie est détruite.
  • Trump donne raison à Benjamin Netanyahu et se retire de l’accord « pourri » appelé JCPOA, signé par Obama et menaçant Israël.
  • L’ambassade américaine à Jerusalem est inaugurée devant Ivanka, la fille de Trump, et son gendre Jared Kuchner, ainsi que les représentants d’une cinquantaine de nations et les journalistes du monde entier.
  • Israël a retrouvé sa terre depuis déjà 70 ans et la Knesset a déclaré Israël comme la nation juive.
  • Netanyahu est invité d’honneur par la Russie pour commémorer la victoire russe contre les nazis, et la Hatiqva jouée par l’orchestre de l’armée sur la Place Rouge.
  • Le Giro d’Italia part de Jérusalem et sillonne Israël pendant 3 jours
  • Eurovision est gagné par une Israélienne, Netta Barzilai

(2) – Le grand mufti d’Arabie saoudite, Cheikh Abdulaziz ibn Abdallah Al-Sheikh, a récemment émis une fatwa disant que « combattre les Juifs est contraire à la volonté d’Allah et le Hamas est une organisation terroriste ».

– De plus en plus de religieux et universitaires musulmans de par le monde, et en particulier Khalil Mohamed, professeur de Religion à « San Diego State University » , reconnaissent aujourd’hui que le Coran précise en pers versets que la Terre Sainte revient au peuple juif, le peuple de Moïse.

– Le journaliste koweitien Abdallah Al-Hadlaq dans le quotidien al Watan : «L’Unrwa est une organisation partiale et raciste qui perpétue ledit problème palestinien de réfugiés, qui obéit aux dictats du Hamas et a comme objectif l’élimination d’Israël… Il est grand temps d’arrêter de la financer et de l’aider, afin qu’elle s’écroule et disparaisse…. »

– Il y a au moins 8 sourates coraniques qui précisent qu’il est impératif que les Juifs reviennent sur la terre d’Israël (https://quran.com/5/20-26 )

– Suite à la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, Abdulhamid Hakim, dirigeant du Centre d’études stratégiques et juridiques du Moyen-Orient à Jeddah, a déclaré sur la chaîne de TV al-Hurra : « Cette décision assénera un choc positif pour faire bouger les eaux stagnantes entourant les négociations. Nous, en tant qu’Arabes, devons parvenir à une entente avec l’autre bord et savoir ce que sont ses exigences de façon à pouvoir faire aboutir les négociations avec succès.  Nous devons admettre et réaliser que Jérusalem est un symbole religieux pour les Juifs qui est tout juste aussi saint pour eux que la Mecque et Médine le sont pour nous…La mentalité arabe doit se libérer de l’héritage de Gamal Abdel Nasser et de l’Islam politique des sectes aussi bien chiite que sunnite, qui ont instillé des intérêts purement politiques dans une culture fondée sur la haine des Juifs et qui ont dénié leurs droits historiques de vivre dans la région »

– Lors d’une rencontre qui s’est déroulée au Centre Simon Wiesenthal de Los Angeles, le Roi du Bahreïn Hamed ben Issa Al Khalifa a appelé à la fin du boycott arabe envers Israël. Rappelons que tous les citoyens du royaume de Bahreïn sont libres de se rendre en Israël.

– Mohamed ben Salman, héritier du trône d’Arabie et ministre de la Défense, dit MBS, cherche à restaurer l’Islam d’avant Médine, « à l’époque où on allait au théâtre avec les Juifs et les Chrétiens, en toute liberté et où le premier juge choisi était une femme… »

Il a dit aussi : « Le temps est venu où les Palestiniens doivent accepter les propositions qui leur sont faites et venir à la table des négociations, sinon, qu’ils la ferment et cessent de se plaindre… Il y a des sujets plus importants et plus urgents à traiter comme l’Iran! »

(3) Selon Maître Bertrand Ramas-Muhlbach, éminent juriste sur le plan international, la réalité juridique est que la Judée Samarie n’est ni palestinienne, ni occupée.

(4) La « Marche du Retour » qui consiste à envoyer, moyennant finances, le maximum de gens vers la barrière qui protège la frontière avec Israël, pour la démolir et pénétrer dans le territoire israélien, a été un échec flagrant. Elle a été payée par l’Iran, coûté plus de 100 millions $ et n’a entraîné que le 1/3 de manifestants attendus. Elle a tué plus de 100 citoyens, blessé des milliers, pollué l’atmosphère da Gaza par les incendies de pneus, brûlé quelques champs israéliens par des cerf-volant traînant des explosifs et donné quelques images sordides participant au « Palywood » quotidien.

(5) – Le ministre russe des Affaires Etrangères Sergey Lavrov : « titre « La Russie au Moyen Orient, jouant sur tous les tableaux »: « Nous avons déjà dit à plusieurs reprises que nous n’acceptons pas ces propos contre Israël, en tant qu’état sioniste, appelant à sa destruction et à son effacement de la carte. C’est la manière la plus erronée pour faire avancer ses propres intérêts »

– Leonid Frolov, vice-ambassadeur de Russie en Israël : “Si l’Iran attaque un jour Israël, Moscou se rangera du côté d’Israël. En cas d’agressivité iranienne envers Israël, ce ne sont pas seulement les Etats-Unis qui soutiendront Israël mais également la Russie… De nombreux concitoyens habitent en Israël et Israël est un pays ami de la Russie. Nous ne permettrons pas qu’Israël soit agressé”.

– John Bolton, ex-ambassadeur américain à l’Onu et conseiller de Donald Trump, lors d’un rassemblement de plus de 100 000 opposants iraniens à Paris : « Le régime des ayatollahs a échoué, à l’intérieur au niveau politique et économique, et sur le plan international ; ses échecs accélèrent sa chute et c’est pourquoi nous devons aujourd’hui saisir l’occasion pour renverser le régime des mollahs; je le dis déjà depuis 10 ans, car ce régime ne va jamais se modérer, ses objectifs étant immuables ; alors nous devons aider le peuple iranien à changer de régime, changement que nous célébrerons à Téhéran avant 2019… »

 

 

A LA VEILLE DU NOUVEL AN JUIF, LA POPULATION ISRAÉLIENNE AVOISINE LES 9 MILLIONS !

United With Israel, 5 sept., 2018

175 000 bébés sont nés en Israël au cours de l’année, et l’État hébreu peut se targuer du taux de fécondité le plus élevé de l’OCDE, une organisation internationale de pays développés, selon une enquête du Bureau central israélien des statistiques (CBS).

La population israélienne a augmenté a hauteur de 162 000 personnes depuis le dernier Nouvel An juif, soit une croissance de 1,9%, comparable à celle des années précédentes; 43 000 personnes sont décédées au cours de l’année.

Israël compte ainsi désormais 8 907 000 citoyens au total, dont la grande majorité (89%) définit son humeur personnelle comme «bonne» ou «très bonne» et un pourcentage similaire s’attend à ce que l’année juive 5779 soit au moins aussi bonne que l’année précédente.

La population juive représente 6 625 000 personnes, soit 75% de la population totale. Les citoyens arabes d’Israël constituent 20,9% de la population, soit environ 1 864 000 personnes. Les chréties non arabes et les autres groupes religieux représentent 4,7% de la population.

25 000 Juifs ont fait l’Aliyah (immigré en Israël) au cours de l’année écoulée.

Environ 3,5 millions de personnes ont fait leur Aliyah depuis 1948, soit 42% de la population totale.

Selon les prévisions de CBS, la population d’Israël dépassera la barre des 10 millions d’habitants en 2024 et la barre des 15 millions aux alentours de 2048, date du 100ème anniversaire d’Israël. La population de l’Etat hébreu atteindra 20 millions en 2065.

En 2018, plus de 70 ans après l’Holocauste, la plus grande population juive du monde vit en Israël. Ce chiffre représente 43% de la communauté juive mondiale.

La population d’Israël est jeune par rapport à d’autres pays occidentaux. Les enfants de moins de 14 ans représentent 28% de la population.

Ces chiffres ont été publiés par CBS via son rapport statistique traditionnel sur les citoyens d’Israël en l’honneur de Rosh Hashana, le nouvel an juif, qui sera célébré lundi et mardi.

Cette année, 52 809 couples se sont mariés; 14 819 ont divorcé.

 

ISRAËL: NUIT DE CÉLÉBRATIONS APRÈS LA VICTOIRE DE NETTA BARZILAI À L’EUROVISION

I24, 13 mai, 2018

20 ans qu’ils attendaient ce moment.

Deux décennies que les Israéliens rêvaient d’entendre à nouveau “Israël: 12 points”. Et leur souhait s’est réalisé.

Devant des dizaines de millions de téléspectateurs à travers l’Europe, Netta Barzilai a réalisé un exploit, celui d’apporter la 4ème victoire de l’Histoire de l’Etat hébreu à l’Eurovision.

Le suspens a été total, jusqu’à la dernière seconde.

Toute la journée les chansons israéliennes et chypriotes étaient au coude à coude sur les sites de paris en ligne.

A 1h40 du matin, alors que les jurys européens terminent de présenter leurs votes, Netta Barzilai est toujours dans la course. Il ne reste que deux résultats à annoncer: celui de Chypre et….d’Israël. Le pays qui récoltera le meilleur résultat l’emportera.

La tension est à son comble. Les Israéliens retiennent leur souffle…

La présentatrice portugaise finit par prononcer ces quelques mots: “Le pays qui est arrivé en seconde position est….Chypre”. Israël explose de joie. Netta remporte l’Eurovision 2018 avec 529 points, sa rivale chypriote devra se contenter de 436. Un immense écart.

La chanteuse israélienne monte sur scène en larmes, elle s’empare du micro et crie: “Merci d’avoir choisi la différence! Merci de célébrer les différences”, ajoutant “I love my country, next year in Jerusalem!”, “J’aime mon pays, l’an prochain à Jérusalem!”, avant d’interpréter à nouveau sa chanson, “Toy”.

A 2h30 à Tel Aviv, la Place Rabin est noire de monde. Dans quelques heures la majorité de cette foule ira travailler. Mais pour le moment tous veulent faire la fête.

Des drapeaux d’Israël emplissent les rues. Les automobilistes klaxonnent. Les voitures s’arrêtent. Les passants s’enlacent. Des inconnus dansent ensemble, crient, pleurent, s’embrassent. La scène ressemble à la victoire de la France lors de la Coupe du Monde de 1998.

Après avoir célébré cette victoire, en rentrant chez eux les Israéliens sont sur un nuage.

Tous savent désormais qu’un défi de taille les attend: organiser l’an prochain l’Eurovision 2019 dans l’Etat hébreu et pouvoir dire: “Bonsoir l’Europe, ici Jérusalem”.

 

 

ISRAËL: LE PARLEMENT VOTE POUR SA

DISSOLUTION ET POUR DES ÉLECTIONS LE 9 AVRIL

I24, 26 dec., 2018

Le Parlement israélien a voté en deuxième et troisième lecture en faveur d’un projet de loi visant à dissoudre cette assemblée et à organiser des élections anticipées le 9 avril.

La coalition du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a décidé lundi de dissoudre le Parlement alors qu’elle ne disposait plus que d’une seule voix de majorité (sur 120) après la démission, le mois dernier, du ministre de la Défense et chef du parti Israël Beiteinou, Avigdor Lieberman.

Votée à 102 voix contre 2, cette loi prend effet immédiatement, le Parlement étant dissous jusqu’aux élections, tout juste quatre ans après le dernier scrutin en mars 2015.

Le gouvernement reste en place mais ne peut pas prendre des décisions nécessitant l’accord du Parlement comme le vote de nouvelles lois.

En poste depuis près de dix ans, après un premier mandat dans les années 1990, Benyamin Netanyahou, 69 ans, a récemment échoué à faire voter une loi sur la conscription des ultra-orthodoxes juifs dans l’armée, à laquelle s’opposent deux partis religieux de la majorité.

Le Premier ministre est par ailleurs menacé d’être inculpé pour “corruption” dans trois affaires, à la suite d’une recommandation de la police en ce sens.

La coalition actuelle conduite par M. Netanyahou est considérée comme la plus à droite de l’histoire d’Israël.

“Nous allons assister à une tentative de la gauche de renverser notre pouvoir avec l’aide des médias et d’autres”, a-t-il déclaré.

“Ils ne doivent pas réussir car sinon, le mouvement que vous représentez sera clairement en danger”, a-t-il ajouté.

Aucun des sondages ne prévoit cependant la fin du long mandat de Benyamin Netanyahou, qui serait alors en passe de battre le record de longévité (plus de 13 ans) du père fondateur de l’Etat d’Israël, David Ben Gourion.

Nous vous souhaitons Shabbat Shalom!

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