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LA 73E ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS-UNIES SOUS LE SIGNE DE L’UNITÉ AMÉRICANO-ISRAÉLIENNE

DISCOURS INTÉGRAL DE NETANYAHU DEVANT LA 73E ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ONU

Times of Israel, 28 sept., 2018

Retranscription du discours prononcé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le 27 septembre, fournie par le bureau du Premier ministre.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le jeudi 27 septembre 2018, s’est adressé à l’Assemblée générale des Nations unies :

Illustres délégués, mesdames, messieurs,

 

Quand je m’étais exprimé ici, il y a trois ans, Israël se défendait seul entre les nations. Sur les presque 200 pays assis dans cette salle, seul Israël s’était opposé à l’accord sur le nucléaire avec l’Iran. Nous nous y opposions parce qu’il menace notre avenir, et même notre propre survie. Nous nous y opposions parce que l’accord pavait la voie à un arsenal nucléaire. Et la levée des sanctions a attisé la campagne de carnages et de conquêtes iraniennes à travers tout le Moyen-Orient.

Nous nous y opposions et nous nous y opposons parce que l’accord s’est basé sur un mensonge fondamental – à savoir que l’Iran ne cherche pas à développer des armes nucléaires.

Maintenant, Israël a exposé ce mensonge au début de l’année. Au mois de février dernier, Israël a mené une opération audacieuse sur des archives atomiques secrètes en Iran.

Nous avons obtenu plus de 10 000 documents et vidéos qui avaient été dissimulés dans des coffres, dans un bâtiment d’apparence anodine au coeur de Téhéran.

Au mois de mai, j’ai présenté un court résumé de ce que nous avions obtenu devant les médias internationaux. J’ai montré des preuves infaillibles, que l’Iran avait pour programme de construire des armes nucléaires, et ses plans pour leurrer la communauté internationale.

Israël a partagé cette information et d’autres preuves plus accablantes encore que nous avons découvertes avec les membres du P5+1, et avec l’Agence internationale d’énergie atomique (AIEA).

Les mois ont passé. L’AIEA n’a rien entrepris encore. Elle n’a encore posé aucune question à l’Iran. Elle n’a pas demandé à inspecter un seul nouveau site découvert dans ces archives secrètes.

Alors, au vu de cette inaction, j’ai décidé de révéler aujourd’hui un autre élément que nous avons partagé avec l’AIEA et quelques agences de renseignement.

Ce que je m’apprête à dire n’a encore jamais été partagé publiquement auparavant.

Aujourd’hui, je vais dévoiler pour la première fois que l’Iran possède une autre structure secrète à Téhéran – un entrepôt atomique clandestin pour stocker la quantité massive d’équipements et de matériels issue du programme nucléaire secret de l’Iran.

Au mois de mai, nous avons exposé le site où se trouvaient les archives atomiques secrètes de l’Iran, ici, dans le quartier Shor-abad de Téhéran. Aujourd’hui, je révèle le site d’une seconde structure – l’entrepôt atomique secret de l’Iran. Il est situé juste ici, dans le quartier Turquz-abad de Téhéran, à seulement cinq kilomètres.

Laissez-moi très exactement vous montrer à quoi ressemble cet entrepôt.

Le voilà. Vous pouvez voir que, comme pour les archives atomiques, il s’agit d’un bâtiment qui semble tout à fait ordinaire. Maintenant, pour ceux d’entre vous qui, chez eux, utilisent Google Earth, cet entrepôt atomique – qui n’est plus secret – se trouve dans l’allée Maher, rue Maher. Vous en avez les coordonnées, vous pouvez tenter de vous y rendre. Et pour ceux d’entre vous qui tenteront d’y aller directement, il se trouve à 100 mètres du Kalishoi, là où se nettoient les tapis. Au fait, j’ai entendu qu’ils font un travail fantastique de nettoyage des tapis, là-bas. Mais aujourd’hui, ces tapis pourraient bien être radioactifs.

C’est le second site secret.

Maintenant, les pays possédant des capacités satellite pourraient bien remarquer un renforcement des activités sur l’allée Maher, dans les jours et les semaines à venir. Les gens qu’ils verront aller et venir précipitamment sont les responsables iraniens qui tenteront désespérément de finir de nettoyer le site. Parce que, voyez-vous, depuis que nous avons mené l’opération dans l’entrepôt des archives atomiques, les mêmes se sont affairés à nettoyer l’entrepôt.

Le mois dernier seulement, les Iraniens ont enlevé 15 kilos de matériel radioactif. Savez-vous ce qu’ils en ont fait ? Ils avaient 15 kilos de matériel radioactif, il fallait qu’ils le sortent du site, alors ils l’ont pris et ils l’ont répandu autour de Téhéran pour tenter de dissimuler les preuves.

Ils ont mis en danger les résidents de Téhéran qui pourraient bien vouloir savoir qu’ils peuvent obtenir un compteur Geiger sur Amazon pour seulement 29,99 dollars. Aujourd’hui, cette somme correspond seulement à 4 millions de rials iraniens – mais nous en parlerons plus tard. Je parlerai dans une minute de l’économie iranienne. Et donc, les responsables ont pris ce matériel radioactif et l’ont répandu autour de Téhéran.

Maintenant, les responsables iraniens qui nettoient le site ont encore beaucoup de travail devant eux parce qu’ils ont eu au moins, au moins 15 conteneurs de navire – Ils sont gigantesques – 15 conteneurs de navire remplis d’équipements et de matériels liés au nucléaire qui y ont été stockés. Maintenant, dans la mesure où chacun de ces conteneurs peut accueillir jusqu’à 20 tonnes de matériel, cela implique que ce site contient jusqu’à 300 tonnes – 300 tonnes d’équipements liés au nucléaire.

Juste ici.

Ainsi, illustres délégués,

Vous devez vous poser une question. Pourquoi l’Iran a-t-il conservé des archives atomiques secrètes et un entrepôt atomique clandestin ? Parce que, après tout, quand l’Afrique du sud et la Libye, quand ces deux pays ont abandonné leur programme nucléaire, la toute première chose qu’ils ont faite a été de détruire les archives ainsi que les matériels et les équipements.

Et la réponse à la question est simple. La raison pour laquelle l’Iran n’a pas détruit ses archives et ses entrepôts atomiques est parce que ce pays n’a pas renoncé à son objectif de développer des armes nucléaires. En fait, il prévoir d’utiliser ces sites dans quelques années lorsque le moment sera venu de fabriquer une bombe atomique.

Mais, mesdames et messieurs, dormez tranquilles : Cela n’arrivera pas. Cela n’arrivera pas parce que ce que cache l’Iran, Israël le découvrira.

Mesdames et messieurs,

J’ai un message à transmettre au chef de l’AIEA, M. Yukiya Amano.

Je pense que c’est un homme bien. Je pense aussi qu’il veut faire ce qui est juste.

Eh bien, M. Amano, faites ce qui est juste. Allez inspecter cet entrepôt atomique, immédiatement, avant que les Iraniens aient fini de le nettoyer et de le vider.

Illustres délégués,

Vous souvenez-vous de ce moment où il nous avait été promis que les inspections pourraient avoir lieu n’importe quand, n’importe où ? Vous en souvenez-vous ?

Eh bien, pourquoi pas des inspections ici, et maintenant ?

Et M. Amano, pendant que vous les mènerez, inspectez donc les autres sites secrets dont nous vous avons parlé. Une fois pour toutes, dites la vérité au monde sur l’Iran.

Et maintenant, j’ai également un message aujourd’hui pour les tyrans de Téhéran :

Israël sait ce que vous êtes en train de faire, et Israël sait également où vous le faites. Israël ne laissera jamais un régime appelant à notre destruction développer des armes nucléaires. Pas aujourd’hui, pas dans dix ans. Jamais.

Et Israël saura quoi faire pour se défendre contre l’agression de l’Iran. Nous continuerons à agir contre vous en Syrie. Nous continuerons à agir contre vous au Liban. Nous agirons contre vous en Irak. Nous agirons partout et à chaque fois que nous devrons le faire pour défendre notre Etat et pour défendre notre population.

Illustres délégués,

Il y a trois ans, quelques semaines après la signature de l’accord sur le nucléaire, j’avais posé cette question depuis cette même tribune : Quelqu’un croit-il sérieusement que fournir à la théocratie radicale iranienne des armes et des liquidités réduira son appétit pour l’agression ? Mais un grand nombre de soutiens du pacte le croyaient. Ils croyaient que le régime d’Iran deviendrait plus modéré, plus pacifique. Ils croyaient que l’Iran utiliserait les milliards de dollars reçus contre l’allègement des sanctions pour améliorer la vie de sa population – en résolvant le problème de l’eau, en résolvant le problème du transport routier, en résolvant le problème de l’électricité, des hôpitaux, des écoles… C’est ce qu’ils croyaient, et cela a d’ailleurs peut-être été le cas d’un grand nombre d’entre vous.

En bien, cela ne s’est pas produit.

A la place, l’Iran a utilisé l’argent pour renforcer sa vaste machine de guerre.

L’année passée seulement, l’Iran a attaqué des Kurdes en Irak, a massacré des sunnites en Syrie, a armé le Hezbollah au Liban, a financé le Hamas à Gaza, lancé des missiles en Arabie saoudite, et menacé la liberté de navigation dans les détroits de Hormouz et dans le détroit de Bab al Mandeb.

Une démonstration de paix. De modération.

Et si vous pensez, si vous pensez que l’agression de l’Iran s’est arrêtée aux frontières du Moyen-Orient, réfléchissez bien. Le mois dernier, deux agents iraniens ont été arrêtés parce qu’ils complotaient des attentats terroristes ici, aux Etats-Unis. Et il y a plusieurs semaines, des agents iraniens ont été arrêtés pour avoir prévu de commettre des attentats terroristes au coeur de l’Europe.

Et pourtant, alors que les Etats-Unis font face à l’Iran avec de nouvelles sanctions, l’Europe et d’autres apaisent l’Iran en tentant de l’aider à contourner ces sanctions.

Je viens à l’instant d’utiliser un mot, un mot dur, un mot très fort – apaisement, et je l’utilise avec réticence, mais malheureusement, c’est exactement ce que nous voyons aujourd’hui encore en Europe.

Pensez à cela : La même semaine où l’Iran a été pris en flagrant délit alors qu’il tentait d’assassiner des citoyens européens, les leaders européens sortaient le tapis rouge au président Rouhani, promettant de donner encore plus d’argent à l’Iran.

Je suis fils d’historien, et je dois le demander. Je ne le demande pas simplement en tant que fils d’historien mais je le demande en tant que Juif, en tant que citoyen du monde, en tant qu’individu ayant vécu au 20e siècle : Les leaders européens n’ont-ils tiré aucune leçon de l’histoire ? Comptent-ils se réveiller un jour ?

Nous, en Israël, n’avons pas besoin d’un rappel de réveil, parce que l’Iran nous menace chaque jour. Parce que malgré les meilleurs des espoirs – et il y avait de nombreux espoirs autour de l’accord sur le nucléaire – l’accord n’a pas éloigné la guerre. Il a au contraire amené la guerre plus proche encore de nos frontières.

En Syrie, l’Iran s’efforce d’établir des bases militaires permanentes contre nous et a d’ores et déjà lancé des missiles et des drones sur notre territoire. A Gaza, l’Iran arme les groupes terroristes pour qu’ils lancent des attaques à la roquette contre nos villes et des attentats terroristes contre nos civils. Au Liban, l’Iran dirige le Hezbollah dans la construction de sites secrets pour transformer des projectiles aléatoires en missiles de précision, des missiles qui peuvent cibler les profondeurs d’Israël avec une précision de dix mètres.

Le Hezbollah, écoutez cela, le Hezbollah utilise délibérément la population innocente de Beyrouth, en en faisant des boucliers humains. Il a placé trois de ces sites de transformation de missiles le long de l’aéroport international de Beyrouth.

Voilà une photo qui vaut mille missiles.

Voilà l’aéroport international de Beyrouth.

Voilà le premier site de missiles. Il se trouve dans le quartier d’Ouzaï, au bord de l’eau, à quelques blocs d’immeubles de l’autoroute.

Voilà le second site. Il a été enterré sous un stade de football et voilà le stade de football, à deux blocs d’immeubles.

Et voilà le troisième site. Il est adjacent à l’aéroport lui-même, juste à côté.

Alors, j’ai également un message pour le Hezbollah aujourd’hui : Israël sait, Israël sait ce que vous êtes en train de faire. Israël sait où vous le faites. Et Israël ne vous laissera pas faire.

Mesdames et messieurs,

Tout comme ceux qui soutenaient l’accord sur le nucléaire avaient tort sur ce qui pourrait arriver lors de la levée des sanctions, ils avaient tort, terriblement tort, sur ce qui arriverait lorsque les sanctions ont été réinstaurées.

Ils ont affirmé que les sanctions américaines seules auraient peu d’impact, peu d’impact économique sur l’Iran. C’est ce qu’ils ont dit. Vraiment ?

Eh bien, voyons ce qui est arrivé à l’économie iranienne maintenant que le président Trump a obligé les entreprises à choisir entre faire des affaires avec l’Iran et faire des affaires avec les Etats-Unis, dont le PIB représente cinquante fois celui de l’Iran.

Il y a un an, l’économie iranienne était florissante. Elle s’écroule dorénavant. La devise du pays s’effondre. L’inflation et le chômage prospèrent. Les compagnies aériennes britanniques, les banques allemandes, les compagnies pétrolières françaises, les importateurs pétroliers japonais et de nombreux autres tentent de trouver une porte de sortie.

S’il s’agit d’un « petit » impact économique, alors je vous laisse imaginer ce qu’il va se passer avec la prochaine série de sanctions américaines qui seront imposées au mois de novembre.

Les partisans de l’accord avaient également tort lorsqu’ils avaient affirmé – il faut y croire, qu’ils avaient affirmé cela. Nous allons avoir de nombreuses discussions avec eux… Ils ont également affirmé que restaurer les sanctions rassemblerait la population iranienne autour du régime.

Eh bien, il est vrai que la population se rassemble – mais pas autour du régime. Elle se rassemble contre le régime.

Elle ne scande pas : « Mort à l’Amérique ». Elle scande « Mort au dictateur ».

Elle ne scande pas : « Exportez la révolution islamique ! ». Elle scande : « Quittez la Syrie ! Quittez le Liban ! Quittez Gaza ! Occupez-vous de nous en Iran ! »

J’écoute ces protestations. Je parle aux Iraniens. Je diffuse ces vidéos et j’ai un si grand nombre de réponses de la part des Iraniens ! D’abord, j’avais cru qu’il s’agissait d’exilés iraniens, en sécurité à Londres, ou à Paris, ou à Los Angeles. Non. Ce sont des Iraniens d’Iran, qui approuvent Israël et qui critiquent le régime. Et c’est un euphémisme. Avec leurs noms. Et je demande à mes agents du renseignement : Que se passe-t-il ?… Et peu de temps après les manifestations ont éclaté, pas à cause de ce que j’avais dit, mais cela a été l’indication que quelque chose d’extraordinaire était en train de se passer là-bas. Parce que dans ces mouvements de protestation, les Iraniens montrent un courage incroyable.

Des centres urbains aux villages isolés – et le mouvement touche maintenant le pays entier – des marchands dans les bazars en grève à ces jeunes femmes qui dévoilent leurs cheveux, la population iranienne entière se dresse avec bravoure contre un régime qui la réprime brutalement depuis quatre décennies et qui a pillé son argent, qui le pille encore en finançant des guerres sanglantes dans tout le Moyen-Orient.

Alors voilà ce que j’ai à dire aux leaders européens et aux autres : Au lieu de choyer les dictateurs de l’Iran, rejoignez les Etats-Unis, Israël et la plus grande partie du monde arabe en soutenant les nouvelles sanctions contre un régime qui nous met en péril ainsi que le monde entier.

Israël est fortement reconnaissant envers le président Trump pour sa décision pleine de courage de se retirer de l’accord désastreux sur le nucléaire avec l’Iran. Beaucoup, beaucoup de nos voisins arabes sont également reconnaissants. Et tous ceux qui se préoccupent de la paix et de la sécurité dans le monde devraient également éprouver de la reconnaissance.

Mais, mesdames et messieurs, j’ai une importante confession à vous faire.

Cela pourra sans doute vous surprendre mais je dois admettre que l’accord avec l’Iran a eu une conséquence positive, une conséquence non-intentionnelle mais toutefois positive. En redonnant de la vigueur à l’Iran, il a rapproché plus que cela n’avait jamais été le cas auparavant Israël de nombreux pays arabes, qui sont plus proches aujourd’hui que jamais, avec une intimité et une amitié que je n’avais jamais vus durant toute mon existence et qui aurait été inimaginable il y a seulement quelques années.

Et vous savez, quand une amitié naît autour d’une menace, on voit rapidement apparaître de nouvelles opportunités, pas seulement en termes de sécurité, mais également sur le moyen d’amener une vie nouvelle pour nos populations, là où Israël peut et veut aider.

Israël accorde une valeur profonde à ces nouvelles amitiés et j’espère que le jour arrivera bientôt où Israël pourra élargir la paix, une paix officielle, au-delà de l’Egypte et de la Jordanie à d’autres voisins arabes, notamment aux Palestiniens. Je suis impatient de travailler avec le président Trump et son équipe de paix dans cet objectif.

Je veux également utiliser cette opportunité, nous sommes ici aux Nations unies – c’est un lieu que je connais parce que j’y ai été ambassadeur il y a de nombreuses années et durant de nombreuses années, je connais donc bien l’ONU.

Je veux utiliser cette opportunité pour exprimer la gratitude d’Israël envers le président Trump et l’ambassadrice Haley pour leur soutien sans faille à Israël aux Nations unies. Ils ont sans ambiguïté appuyé le droit à l’auto-défense d’Israël. Ils ont quitté, à juste titre, l’UNESCO qui nie l’histoire, et le conseil des droits de l’Homme, moralement corrompu. Il y a là-bas plus de résolutions contre Israël que contre le reste du monde tout entier, je pense. Et il y a en a dix fois plus que, je ne sais pas, l’Iran, la Syrie. Pas dix, parce qu’on ne peut multiplier zéro par aucun chiffre.

Ils ont stoppé les financements, le président Trump et l’ambassadrice Haley. Ils ont mis un terme à leur financement d’une UNRWA jamais réformée, une organisation qui, au lieu de résoudre le problème des réfugiés palestiniens, ne cesse de le perpétuer.

Jour après jour, l’administration s’est dressée contre ce qui a longtemps été une spécialité ici, à l’ONU – la calomnie d’Israël. Même si la résolution honteuse qui avait comparé le sionisme au racisme avait été rejetée il y a 25 ans, j’ai le regret de dire que sa puanteur infâme est encore accrochée à ces murs.

Israël a amené les Juifs éthiopiens à la liberté, vers une nouvelle vie en Israël, au sein de l’Etat juif. Et pourtant ici, à l’ONU, Israël est absurdement accusé de racisme.

Les citoyens arabes israéliens votent dans nos élections, ils servent dans notre Parlement, ils président nos tribunaux et ils ont très exactement les mêmes droits individuels que les autres citoyens israéliens. Et pourtant ici, à l’ONU, Israël est scandaleusement accusé d’apartheid.

Aujourd’hui, il y a approximativement cinq fois plus de Palestiniens qu’il n’y en avait en 1948, année de la fondation d’Israël. Et pourtant ici, à l’ONU, Israël est scandaleusement accusé de nettoyage ethnique.

Mesdames et messieurs, savez-vous de quoi il s’agit ?

Il s’agit de ce même antisémitisme ancien qui a adopté un tout nouveau visage. C’est tout.

Dans le passé, c’est le peuple Juif qui a été diffamé et soumis à une norme différente.

Aujourd’hui, c’est l’Etat juif qui est diffamé et soumis à une norme différente.

Voilà un exemple : Prenez les attaques incongrues qui ont été menées contre Israël après que notre Knesset, notre parlement, a récemment adopté une loi déclarant qu’Israël est l’Etat-nation du peuple juif.

Souvenez-vous, Israël est un pays libre. On peut s’opposer à une loi – et des gens l’ont fait. On peut demander une formulation différente dans telle ou telle clause, ou on peut appeler à ajouter ou à enlever une clause. On peut faire ça. Mais quand Israël est qualifié de raciste, qu’Israël est qualifié de raciste pour faire de l’hébreu sa langue officielle et de l’étoile de David son drapeau national, qu’Israël est qualifié d’Etat d’apartheid pour se déclarer l’Etat-nation du peuple juif, c’est absolument grotesque. Et vous savez pourquoi ?

Parce que représentés dans cette salle aujourd’hui, il y a plus de cent pays qui ont une seule langue officielle, même si d’autres langues y sont communément parlées. Il y a plus de 50 pays qui ont des croix ou des croissants sur leurs drapeaux, même s’il y a de nombreux non-musulmans et de nombreux non-chrétiens, un grand nombre d’entre eux, qui vivent entre leurs frontières. Et il y a des douzaines de pays qui se définissent comme État-nation d’une population particulière, même s’ils accueillent également de nombreuses minorités ethniques et nationales.

Aucun de ces pays n’est dénigré ou diffamé pour célébrer cette identité nationale unique. Seul Israël est dénigré. Seul Israël est diffamé.

Ce qui est unique pour le peuple juif n’est pas que nous ayons aujourd’hui un État-nation. Ce qui est unique, c’est qu’un grand nombre s’oppose encore au fait que nous ayons un État-nation.

Il y a quelques instants, le président Abbas a honteusement dit que la loi de l’Etat-nation d’Israël prouvait qu’Israël était un État raciste d’apartheid.

Président Abbas, vous devriez pourtant le savoir mieux que les autres. Vous avez écrit une thèse niant la Shoah. Votre Autorité palestinienne impose la peine de mort aux Palestiniens qui vendent leurs terres en Israël. Vous entendez cela ? Si un Juif achète un appartement, une parcelle de terrain où que ce soit dans les Territoires palestiniens, le Palestinien qui le lui a vendu est exécuté.

C’est ce que dit la loi.

Président Abbas, vous payez avec fierté les terroristes palestiniens qui assassinent des Juifs. En fait, plus ils massacrent, et plus vous payez. C’est dans la loi, ça aussi. Et vous condamnez la moralité d’Israël ? Vous qualifiez Israël de raciste ?

Ce n’est pas le chemin qui mènera à la paix. Ce n’est pas le chemin qui mènera à la paix que nous voulons tous, dont nous avons besoin et à laquelle Israël reste attachée. Cette instance ne devrait pas applaudir le chef d’un régime qui rémunère des terroristes. L’ONU devrait condamner une politique si méprisable.

Et les Nations unies, les Nations unies qui ont négocié un cessez-le-feu en 2014, devraient demander au Hamas de rendre nos soldats tombés au combat, Oron Shaul et Hadar Goldin, qui ont été kidnappés quand le Hamas a violé ce cessez-le-feu.

Le Hamas doit aussi libérer les deux citoyens israéliens qu’il détient en captivité, Abera Mengistu et Hisham al Sayed.

Mesdames et messieurs,

A chaque fois que je me tiens ici, à cette tribune, j’éprouve le même sentiment qu’aujourd’hui. J’ai le privilège de me tenir ici en tant que Premier ministre de l’Etat juif et démocratique d’Israël.

Certains pensent qu’Israël ne peut être Juif et démocratique. C’est faux. Israël est les deux, et Israël restera les deux.

Depuis qu’Abraham et Sarah ont fait leur voyage vers la Terre promise, il y a presque 4 000 ans, la terre d’Israël est notre foyer. C’est ce lieu où Isaac et Rebecca, Jacob, Leah et Rachel ont établi leur engagement éternel avec Dieu.

C’est ce lieu où Josué nous a institué une nation souveraine, où a régné David et où Isaïe a prêché, où les Maccabées se sont battus et où Masada est tombé. C’est ce lieu dont nous nous sommes exilés et où nous sommes retournés pour reconstruire notre ancienne et éternelle capitale de Jérusalem.

L’Etat-nation d’Israël est le seul lieu où le peuple juif peut exercer avec fierté son droit collectif à l’auto-détermination. Ce droit avait été reconnu il y a presque un siècle par la Société des nations et il y a plus de 70 ans par les Nations unies, lorsque l’organisation avait voté en faveur du soutien à l’établissement d’un Etat juif. C’est ce dont avait parlé cette résolution – d’un Etat juif.

En même temps, Israël est une démocratie vibrante où tous les citoyens – Juifs et non-Juifs de la même manière – profitent de l’égalité des droits, et ces droits sont garantis par la loi.

En Israël, que vous soyez Juif ou arabe, chrétien et musulman, druze ou bédouin, vos droits individuels sont exactement les mêmes et ils resteront toujours les mêmes.

Au Moyen-Orient, ce n’est pas évident – c’est un euphémisme – au Moyen Orient où les femmes sont souvent traitées comme un bien, où les minorités sont persécutées, où les homosexuels sont pendus – Israël est un exemple frappant de liberté et de progrès.

Mesdames et messieurs,

Je ne peux pas être plus fier de représenter mon pays, Israël.

Je suis fier que nous ayons fait d’Israël une puissance économique mondiale d’une créativité à couper le souffre, dans les technologies de l’information, dans l’agriculture de précision, savez-vous de quoi il s’agit ? Nous dirigeons le fertilisant et l’eau vers la plante individuelle – pas le champ, ni une partie du champ – directement vers la plante. Je suis fier de ces génies qui amènent ces développements incroyables dans la gestion de l’eau, dans la cyber-sécurité, dans les véhicules autonomes, dans la santé numérique, dans les dispositifs médicaux et dans tant d’autres secteurs qui améliorent la vie de milliards de personnes du monde entier.

Je suis fier de ces érudits brillants, de ces entrepreneurs innovants et de ces artistes de talent en Israël. Je suis fier de ces enseignants dévoués, de ces médecins généreux, de nos équipes de secours qui sauvent des vies de Haïti au Mexique, du Népal aux Philippines.

Je suis fier, je suis tellement fier de nos soldats courageux en Israël, de ces hommes et de ces femmes qui défendent notre patrie avec bravoure tout en respectant les valeurs les plus élevées.

Et plus que tout le reste, mesdames et messieurs, plus que tout le reste, je suis fier du peuple d’Israël qui tire une force extraordinaire des sources profondes de notre patrimoine, qui possède une âme inaltérable et qui est plus déterminé que jamais à construire un avenir sûr et magnifique pour le seul Etat juif dans le monde.

Merci ».

  

CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN: “JE VOIS QUE NOUS ALLONS ABOUTIR À UN ACCORD” (TRUMP)

I24, 27 sept., 2018

“Si les Israéliens et les Palestiniens veulent un Etat, c’est OK pour moi. S’ils veulent deux Etats, c’est OK pour moi. Je suis un facilitateur”, a déclaré le président américain Donald Trump mercredi lors d’une conférence de presse à New-York en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.

Trump avait pourtant exprimé plus tôt et pour la première fois sa préférence pour une solution à deux Etats afin de mettre fin au conflit israélo-palestinien, promettant de présenter son plan de paix “équilibré” d’ici quatre mois.

“Je pense vraiment que quelque chose va se passer. C’est mon rêve d’y parvenir avant la fin de mon premier mandat”, en janvier 2021, avait-t-il lancé lors d’une rencontre avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Il s’est également dit convaincu “à 100%” que les Palestiniens, qui ont gelé tout contact avec l’administration américaine depuis qu’elle a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël fin 2017, reviendraient à la table des négociations.

“J’aime bien la solution à deux Etats”, a ajouté le président américain, qui s’était jusque-là garder de privilégier cette voie appuyée par ses prédécesseurs et la communauté internationale.

“Je pense que les deux Etats vont voir le jour”, a-t-il même ajouté un peu plus tard devant la presse. Même si c’est “un peu plus difficile”, “cela marche mieux parce que chacun gouverne de son côté”, a-t-il expliqué.

Il n’a pas précisé si c’est ce que proposera le plan de paix concocté dans le plus grand secret par son gendre et conseiller Jared Kushner.

Mais le plan sera, a-t-il promis, “équilibré”, car Jared Kushner, s’il “adore Israël”, sait que “tout le monde doit être satisfait”.

Pour la première fois également, l’occupant de la Maison Blanche a d’ailleurs donné un calendrier pour la présentation de cette proposition, maintes fois reportée. “Dans les deux, trois ou quatre mois”, a assuré Donald Trump, qui rêve d’aboutir à “l’accord ultime” entre Israéliens et Palestiniens là où tous ses prédécesseurs ont échoué.

La ligne officielle de l’administration Trump consistait jusqu’ici à soutenir une solution qui aurait la faveur des deux camps, israélien et palestinien, sans pousser ni rejeter les deux Etats.

Il s’agit donc d’un tournant. Mais malgré ce pas en direction des revendications des Palestiniens, ces derniers estiment que cela ne suffit pas pour renouer le dialogue rompu.

Ces propos “vont à l’encontre de leurs actes, et leurs actes détruisent clairement toute possibilité d’une solution à deux Etats”, a déclaré Hossam Zomlot, chef de la mission diplomatique palestinienne à Washington, récemment fermée par l’administration américaine.

La fermeture de cette représentation était la dernière d’une avalanche de mesures spectaculaires prises par Donald Trump contre les Palestiniens depuis que ces derniers lui ont dénié, après sa décision sur Jérusalem, tout rôle de médiateur dans le processus de paix moribond.

Washington a notamment coupé quasiment toute son aide bilatérale et a mis fin à son financement de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA, dont les Etats-Unis étaient le premier contributeur.

Faisant fi de ce contexte plus tendu que jamais, le président américain s’est montré obstinément confiant. “Je crois que nous allons aboutir à un accord”, a-t-il dit.

Comme il l’avait déjà assuré sans convaincre l’Autorité palestinienne, il a expliqué qu’Israël, choyé par son administration comme par aucune autre auparavant, aurait désormais “à faire quelque chose de bien pour l’autre camp”.

“Nous ne renoncerons pas au contrôle sécuritaire à l’ouest du Jourdain”, y compris en Cisjordanie, a ensuite répondu Benyamin Netanyahou devant des journalistes, sans toutefois se prononcer directement sur la création d’un vrai Etat palestinien.

 

Actualité 

 

CHARLES AZNAVOUR ET ISRAËL: UN LIEN INDÉFECTIBLE

I24, 1 oct., 2018

L’emblêmatique Charles Aznavour, décédé ce lundi après-midi à l’âge de 94 ans, avait un lien profond avec Israël et le Peuple juif qu’il affectionnait particulièrement. Lui-même se vantait lors de sa dernière conférence de presse à Tel-Aviv d'”être le premier artiste français à s’être produit en 1949 juste après la déclaration d’indépendance”.

Des mélodies et des paroles ancrées dans la mémoire, l’amour que témoignait Charles Aznavour envers l’Etat hébreu se reflétait à travers ses chansons comme le titre “Yerushalaim” ,”la Yiddish Mama” ou encore “Sarah”.

“Entre son coeur et mon coeur, mais j’ai en moi l’espoir toutefois, que l’amour encore renaisse et vive encore, pour toi Yerushalaïm”, chantait-il pour la capitale israélienne.

Il a également joué des personnages juifs dans plusieurs films (Qu’est-ce qui fait courir David, Yiddish Connection et Mangeclous).

L’artiste s’est produit trois fois en Israël à guichet fermé attirant aussi bien les francophones que les Israéliens.

“Je ne dis pas ça parce que je suis ici mais il y a des villes dans le monde que je préfère et je dois avouer que ma ville préférée est Tel-Aviv parce que ça bouge beaucoup”, avait-il déclaré à Tel-Aviv en 2017.

De nombreuses chansons les plus célèbres ont été traduites en hébreu par des artistes tels que Matti Caspi, Achinoam Nini (Noa) et River Band.

L’an dernier, la légende aux 1200 chansons avait reçu des mains du président israélien Réouven Rivlin une médaille de la fondation Raoul Wallenberg. La famille de Charles Aznavour, qui habitait Paris pendant l’Occupation, a abrité des dizaines de Juifs et d’Arméniens pendant la Shoah.

“On peut lire dans le Talmud (texte central du judaïsme) que quiconque sauve une seule vie sauve tout un monde”, a dit le président Rivlin, “vous et votre famille, cher Charles, avez sauvé beaucoup, beaucoup de monde pendant les jours très sombres de la Seconde Guerre mondiale dans la France occupée par les Nazis”.

Le géant de la chanson française, qui a reçu son étoile à Hollywood l’an dernier, devait se produire à nouveau en Israël le 29 juin 2019 à Tel-Aviv, un an et demi après sa dernière représentation en Israël et quelques semaines après son 95e anniversaire.

 

 

PLAINTE PALESTINIENNE À LA HAYE CONTRE LE TRANSFERT DE L’AMBASSADE US À JÉRUSALEM

I24, 29 sept., 2018

L’Autorité palestinienne a déposé vendredi auprès de la Cour internationale de Justice de La Haye une plainte à l’encontre des États-Unis concernant le transfert de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem.

Les Palestiniens soutiennent que la décision américaine constitue la violation d’un traité international, a indiqué la Cour. Selon l’Autorité palestinienne, le transfert de l’ambassade à Jérusalem est contraire à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques signée en 1961, selon laquelle les États sont en droit de placer leur ambassade dans une région relevant de la souveraineté du pays hôte.

Or les Palestiniens affirment qu’Israël contrôle militairement Jérusalem, mais sa souveraineté sur la ville est contestée. Ainsi ils exigent que la Cour ordonne aux États-Unis d’annuler leur décision et de déplacer à nouveau leur ambassade.

La plainte palestinienne déposée vendredi constitue la troisième action en justice des Palestiniens au cours des six derniers mois.

Au lendemain de la fermeture du bureau de représentation palestinienne à Washington, le secrétaire général du comité exécutif de l’OLP, Saeb Erekat, avait annoncé le 11 septembre avoir fait appel à la Cour pénale internationale (CPI) contre Israël pour “crimes de guerre” à la suite de la décision d’évacuer le village bédouin illégal de Khan al-Ahmar, en Cisjordanie.

En mai, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riad al-Maliki, avait pour sa part rencontré le procureur de la CPI pour lui demander d’ouvrir une enquête immédiate sur des questions relevant des implantations juives en Cisjordanie, aux victimes civiles palestiniennes lors de la guerre de Gaza en 2014.

De son côté, “l’État d’Israël considère l’appel des Palestiniens devant la Cour internationale comme une initiative cynique qui n’est pas juridiquement valable”, avait alors déclaré le ministère israélien des Affaires étrangères.

“L’Autorité palestinienne continue d’abuser du tribunal à des fins politiques au lieu de promouvoir des négociations”, a-t-il ajouté.

Jeudi, le président de l’AP, Mahmoud Abbas, a refusé aux Etats-Unis un rôle de médiateur unique au Proche-Orient, au lendemain des déclarations de Donald Trump promettant un plan de paix “équilibré” dans les quatre mois.

Lors d’un discours devant l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, Mahmoud Abbas a aussi accusé le président américain de mettre “en péril” la solution à deux Etats, israélien et palestinien.

La reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël, la fermeture du bureau de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) à Washington et la fin de l’aide américaine à des millions de réfugiés palestiniens “mettent à mal la cause palestinienne et constituent une violation du droit international”, a-t-il martelé.

A la même tribune, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’est dit d’accord pour que les Palestiniens aient “l’autorité pour se gouverner eux-mêmes”. Mais il a répété que, dans tout scénario, Israël, et non les Palestiniens, devait rester en charge de la sécurité à l’est de leur territoire (donc en Cisjordanie) jusqu’à la frontière jordanienne.

 

 

GAZA : RAPPEL D’EMPLOYÉS DE L’ONU POUR DES RAISONS DE SÉCURITÉ

Radio Canada, 1 oct., 2018

 

L’UNRWA a annoncé qu’elle supprimait 250 postes à Gaza et en Cisjordanie occupée, autre territoire palestinien, et qu’elle en transformait 500 autres en postes à mi-temps, après que les États-Unis eurent décidé de lui couper les fonds.

L’agence fait à présent face aux protestations dans la bande de Gaza.

Elle fait travailler dans cette enclave palestinienne sous blocus du personnel étranger, mais aussi des milliers de Palestiniens qui en font eux-mêmes vivre des dizaines de milliers d’autres.

L’agence a dû affronter au cours des dernières semaines une « série d’incidents alarmants affectant la sécurité de son personnel » international et local, a-t-elle dit dans un communiqué.

Lundi, des collaborateurs ont été « harcelés » par des manifestants qui s’en sont pris spécifiquement à certains cadres, a-t-elle rapporté, sans dire explicitement s’ils avaient été menacés ou pris à partie.

Les faits se sont déroulés lors d’une réunion de travail dans un hôtel de la ville de Gaza, perturbée par environ 200 manifestants, a mentionné un responsable de l’agence sous le couvert de l’anonymat.

Une dizaine de collaborateurs étrangers ont donc par sécurité quitté l’enclave palestinienne via Israël lundi, a-t-il dit. Un départ confirmé par les autorités israéliennes qui contrôlent toutes les frontières de Gaza, hormis celle avec l’Égypte.

Seuls le directeur des opérations et cinq autres collaborateurs étrangers, sur un effectif habituel de 19 internationaux, restent sur place, a précisé une autre source proche de l’agence.

Des femmes et des hommes agitent des pancartes et des banderoles, lors d’une journée ensoleillée. Les phrases sur les pancartes semblent être en arabe.

Dans son communiqué, l’UNRWA reproche, sans le nommer, au mouvement islamiste Hamas qui dirige l’enclave de ne pas avoir réagi à ses « appels répétés » à veiller à la protection du personnel et des équipements de l’agence. Elle met en garde contre la difficulté pour elle de continuer sa mission dans de telles circonstances.

L’UNRWA, qui vient en aide à des millions de Palestiniens dans les territoires occupés et dans la région, joue un rôle primordial dans l’enclave gazaouie, aux prises avec les guerres, la pauvreté et les pénuries, et soumise aux blocus israélien et égyptien.

La décision des États-Unis, plus gros contributeur au budget de l’UNRWA, avec 350 millions de dollars versés en 2017, a plongé l’agence dans une grave crise financière.

Israël-Palestiniens, les racines d’un conflit. Consultez notre dossier.

L’administration Trump justifie sa décision par le refus de contribuer de manière disproportionnée au fonctionnement de l’agence, et par le modèle même de l’UNRWA, qui, selon elle, amplifie d’année en année le nombre de Palestiniens admissibles au statut de réfugiés.

Elle l’a aussi accusée de parti pris « irrémédiable » en faveur des Palestiniens.

Les Palestiniens voient dans l’arrêt du financement américain un alignement de plus, dans une longue liste, de l’administration Trump sur les positions du gouvernement israélien.

 

 

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE: ISRAËL DANS LE TRIO DE TÊTE MONDIAL!

Shraga Blum

LPHInfo, Sept. 23, 2018

L’intelligence artificielle est en train de pénétrer dans tous les domaines de la vie. Des véhicules automatiques à la cybersécurité, de la médecine à l’agriculture. Elle révolutionne les modes de vie et poussera en avant les économies des pays qui sauront le mieux la développer. Israël fait indéniablement partie de ceux-là.

La société Asgard, basée à Berlin et spécialisée dans l’intelligence artificielle, a établi un classement mondial des pays en fonction du nombre de start-up dans ce domaine d’avenir. Les trois premières places sont tenues par les Etats-Unis, avec 40% des start-up mondiales en ce domaine, suivis par la Chine et Israël qui détiennent chacun 11% du nombre de start-up mondiales. Israël devance donc des pays comme le Japon, la Corée du Sud et tous les pays européens.

Dans le domaine des villes, Tel-Aviv arrive en 3e place mondiale avec la présence de 189 start-up, précédée par Londres (211) et San Francisco (596). Tel-Aviv devance des villes comme New-York (180), Pékin (150) ou encore Paris (50).

Le rapport d’Asgard est très élogieux envers Israël, affirmant “qu’Israël sera un acteur-clé mondial dans le domaine de l’intelligence artificielle dans le futur”. Les rédacteurs notent le succès prodigieux de ce pays qui compte à peine huit millions d’habitants, qui fait jeu égal avec la Chine et se permet même d’avoir quarante fois plus de start-up par tête d’habitant que les Etats-Unis dans le domaine de l’intelligence artificielle! Le rapport site également quatre grandes universités israéliennes qui consacrent d’importants budgets à la recherche sur l’intelligence artificielle: l’Université hébraïque de Jérusalem, le Technion de Haïfa, l’Université Bar-Ilan et l’Université Ben-Gourion à Beer-Sheva. Enfin, il est rappelé qu’Israël est classé 3e mondial dans le domaine de l’innovation et 1er mondial dans la part budgétaire du PIB par habitant consacrée à la recherche et au développement.

Nous vous souhaitons Shabbat Shalom!

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