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LA BRAVOURE MYTHIQUE DES JUIFS VS. L’ANTISÉMITISME DÉLIRANT EN TERRES D’ISLAM

 

 

 

 

 

 

 

Le mythe, la bravoure, et toujours l’audace

Dore Gold

Le CAPE de Jérusalem, 22 avril 2013

 

La semaine passée, nous célébrions la Révolte des Juifs contre l’Empire romain dirigée par Shimon Bar Kohva. Cette révolte historique qui s’est déroulée dans les années 132-135 de notre ère symbolise notre combat inlassable pour notre libération nationale. Au fil des ans, Bar Kohva est devenu un héros légendaire et une source d’inspiration pour les futures générations. Cependant, la défaite de Bar Kohva, le résultat néfaste de la rébellion, notamment la dévastation du pays et le nombre impressionnant des pertes humaines, ont déclenché un débat public sur l’utilité du combat contre une grande puissance. Ne serait-il pas dans les circonstances voué à l’échec et perdu d’avance ?

 

Le Premier ministre David Ben Gourion, comme d’ailleurs la majorité de sa génération, a décrit Bar Kohva comme un dirigeant courageux et audacieux, source d’inspiration pour la nouvelle jeunesse israélienne ; ces sabras et nouveaux immigrants qui ont participé en 1948 à l’effort de la guerre de l’Indépendance et l’établissement de l’Etat juif. Quant aux Révisionnistes, dirigés par Zeev Jabotinsky, ils décidèrent que le nom de leur mouvement de jeunesse soit pris de Bétar, la dernière forteresse de Bar Kohva. En 1982, Menahem Begin avait honoré les derniers survivants de la Révolte par une cérémonie militaire de Tsahal. Soulignons que le mouvement Bétar fut aussi inspiré par un autre héros légendaire, Joseph Trumpeldor.

 

Dans les années 70, Yehoshafat Harkavi, ancien chef du renseignement militaire, et spécialiste de la question palestinienne, est de ceux qui avait accusé Bar Kohva et ses partisans d’être responsables du désastre national qu’à provoqué leur révolte. Il avait évoqué leur naïveté flagrante et leur engagement irresponsable dans une guerre sans espoir contre l’Empire romain.

 

Sans aucun doute, la tactique de la terre brulée employée par les Romains, les pertes humaines et les dégâts commis suite à trois longues années de guerre furent monstrueux. Selon l’historien romain Dion Cassius, 985 villages juifs ont été pillés et détruits et plus de 580 000 Juifs ont été tués ! Après la révolte, l’empereur Hadrien avait interdit à tous les Juifs le libre accès à Jérusalem. L’Autorité religieuse de l’époque, les membres du Sanhédrin et notamment le célèbre Sage Rabbi Akiva, qui considérait Bar Kohva comme le messie, ont été torturés et exécutés par les Romains.  

 

Il faut dire que les opinions du général Harkavi ont influencé toute une génération de politiciens et d’hommes de lettres. L’ancien ministre des Affaires étrangères Shlomo Ben Ami, connu pour ses opinions sur la solution du problème palestinien, a souvent évoqué « l’érosion des mythes antiques ». Selon lui, il est possible de changer « l’obsession messianique » d’Israël dans les Territoires.

 

Certains historiens et observateurs prétendent également que les Juifs auraient dû se résigner après la destruction du Deuxième Temple et se contenter d’une identité spirituelle, comme la construction d’une Yeshiva par le Rabbin Yohanan Ben Zaccaï à Yavné. Selon eux, les Juifs de l’époque auraient pu ainsi bénéficier d’une certaine tolérance de la part des Romains. Mais en réalité, les Romains avaient manifesté haine et hostilité envers les Juifs en Judée mais également partout ailleurs dans les communautés de la diaspora.

 

Sous l’empereur Domitien (81-96) les armées romaines ont poursuivi tout dirigeant potentiel de la dynastie du roi David. Sous l’empereur Trajan (98-117) les forces romaines ont massacré des communautés juives installées en Mésopotamie, en Egypte, en Cyrénaïque (Libye) et à Chypre. Et 15 ans plus tard, l’empereur Hadrien interdit la circoncision et décide de construire un temple romain sous les décombres du Deuxième Temple détruit. Par tous les moyens, Rome a écrasé la volonté nationale du peuple juif et a déraciné toute présence hébraïque. Ainsi, Hadrien change le nom de Judée en Syrie-Palestine, et Jérusalem deviendra Aelia Capitolina.

 

Concernant la Révolte, l’un des grands mystères demeure dans la motivation extraordinaire de Bar Kohva et de ses compagnons de combattre courageusement contre pas moins de 12 légions romaines sur les 28 existantes au sein des provinces de l’Empire.

 

Dans le contexte d’aujourd’hui comment donc qualifier la Révolte ? Bar Kohva est-il vraiment un héros légendaire comme l’ont perçu les fondateurs de l’Etat d’Israël ? Le Professeur Yadin, ancien chef d’état-major de Tsahal mais aussi archéologue, a souligné la difficulté de juger rétrospectivement la sagesse de ceux qui ont combattu contre l’Empire romain. Dans cette période précise, il n’existait pas un seul historien de la trempe de Flavius Josèphe pour apporter un témoignage crédible.

 

En analysant les conséquences de la Révolte de Bar Kohva sur les questions politiques graves auxquelles Israël est confronté depuis sa création, Yadin estime que suite à un éventuel refus de la part du leadership de 1948 d’adopter une version héroïque, il est fort probable que Ben Gourion n’aurait pas proclamé l’indépendance d’Israël par crainte d’une invasion des Etats arabes qui possédaient une force militaire supérieure à celle du Yishouv. En outre, Israël n’aurait jamais déclenché une attaque préventive avant le déclenchement de la Guerre des Six Jours, au moment où l’Egypte, la Syrie et la Jordanie concentraient des forces considérables le long des frontières.

 

L’impact de la Révolte a marqué de son empreinte les générations futures. Enfin, n’oublions pas l’héroïsme dans l’Histoire des autres peuples. Celui de Sparte contre les Perses, des Américains contre les Mexicains à Alamo, ou la victoire des Russes sur les Allemands à Stalingrad.

 

En conclusion, deux mille ans se sont déjà écoulés depuis cette Révolte et le mythe est vivace et omniprésent. Le peuple juif est retourné à sa terre et a rétabli son propre Etat grâce à l’une de ses sources d’inspiration, celle de la bravoure et de l’audace exemplaires de Shimon Bar Kohva.   

 

Leader iranien :

"les juifs se livrent à la sorcellerie"

Juif.org, 2 mai 2013

 

Un dirigeant iranien avec des liens étroits avec le "guide suprême" Ali Khamenei a récemment accusé les juifs de se livrer à la sorcellerie et de l'employer contre l'Iran, a rapporté l'Institut de Recherche Médiatique du Moyen-Orient (MEMRI).

 

"Les juifs nous soumettent actuellement à un procès sans précédent. Comme vous le verrez dans le Coran, le roi Salomon régnait sur le monde… et D.ieu a commandé à un groupe de sorciers de venir contre lui. Les juifs ont les plus grands pouvoir en sorcellerie, et ils en font usage," a déclaré Mehdi Taeb.

 

"Toutes les mesures qui ont été prises contre nous proviennent des sionistes. Les Etats-Unis sont un outil entre leurs mains. Jusqu'à présent, ils n'ont pas utilisé les pleins pouvoirs de leur sorcellerie contre nous. La sorcellerie était le dernier moyen auquel ils ont eu recours au cours de l'ère Ahmadinejad, mais ils ont été vaincus," a-t-il dit. "Cette capacité des juifs a été éliminée par l'Iran. Il y a cinq ans, ils ont essayé de chasser Ahmadinejad par ce moyen."

 

En outre, le site Rasanews.ir, qui est associé aux séminaires religieux de Qom, a affiché un article paru en mars affirmant que les juifs chérissent la connaissance de la sorcellerie, la transmette de génération en génération, et croient qu'elle peut être utilisée pour contrôler l'humanité, la nature et les décisions de D.ieu.

 

"Les juifs ont toujours eu tendance à recourir à la divination, une pratique qui a ses racines dans l'astronomie, l'astrologie et la sorcellerie, qu'ils ont ramassé quand ils se joignirent à divers peuples dans le cours de l'histoire," dit l'article traduit par MEMRI.

 

"Les juifs pensent que régner sur les hommes, sur la nature et les traditions divines ne peut être atteint que par le biais de la sorcellerie. Ils croient qu'il est possible de conquérir la nature et de contrôler le monde, et même de contrôler les décisions de D.ieu, en utilisant les méthodes de sorcellerie," ajoute-t-il.

 

Comprenne qui pourra :

Malgré les attentats,

les USA restent massivement plus antisémites qu’islamophobes

Chemi Shalev

Ha’aretz, 2 mai 2013

 

Même après les attentats de Boston, l’antisémitisme est bien plus répandu aux Etats-Unis que l’islamophobie, estime Abe Foxman, le directeur de l’Anti-Defamation League (ADL, ou Ligue anti-diffamation). Agé de 73 ans, il est depuis 26 ans à la tête de cette organisation fondée en 1913. Dans un entretien accordé à Ha’Aretz, il explique que l’ADL n’est pas près d’être désœuvrée. » Il y a 10 fois plus d’actes commis à l’encontre des Juifs que des musulmans », explique Abe Foxman. « Cela ne signifie pas que les musulmans ne subissent aucune hostilité, mais même après les événements qui ont touché Boston, on ne voit pas d’attaque contre des mosquées, on ne voit personne manifester dans la rue. C’est un phénomène unique dans ce pays, presque un miracle. On n’assisterait jamais à une situation similaire en Europe. » Et de poursuivre : « Lorsque la population a applaudi l’arrestation des terroristes à Boston, aucune répercussion négative ne s’est produite. Il s’est passé la même chose après le 11 septembre – nous étions si inquiets à l’époque que nous avions publié une annonce dans le New York Times dont le message était ‘On ne lutte pas contre la haine par la haine’. Pourtant, rien de tout cela n’a eu lieu, ni à l’époque ni aujourd’hui. Et cela rend dingues les islamophobes. Cela les rend fous.

 

S’en prendre aux musulmans est-il beaucoup plus acceptable dans la presse généraliste que de s’attaquer aux Juifs ? Un représentant au Congrès américain propose par exemple que les autorités tiennent un fichier pour surveiller l’ensemble de la communauté musulmane.

« Je ne crois pas qu’il s’agisse d’islamophobie », répond Abe Foxman. « C’est une réaction naturelle, qu’elle soit sage ou non. Je pense toutefois que c’est un problème aux Etats-Unis, mais aussi ailleurs. Il suffit de jeter un œil du côté de la France, de Londres ou d’Amsterdam : la plupart des incidents ont été commis par des membres de la communauté musulmane qui ont immigré dans ces pays et ne se sont pas intégrés ».

 

« Tout comme après le 11 septembre, les Américains se demandent actuellement comment trouver un équilibre entre la sécurité et la liberté d’expression. Faut-il traquer les communautés ethniques ? Faut-il surveiller les mosquées ? Ce ne sont pas des atteintes portées contre les musulmans, mais des actions motivées par la peur, par la volonté de se sentir en sûreté et en sécurité. »

 

« Le sentiment anti-juif est bien plus développé que celui contre les musulmans, car l’antisémitisme est ancré très profondément dans l’histoire, les traditions, l’Eglise, chez les parents comme les amis », affirme Abe Foxman. « Selon notre dernier sondage [qui date de 2011], 15 % des Américains sont foncièrement antisémites. Ce chiffre atteignait 30 à 35 % dans les années 1960, mais encore aujourd’hui, il concerne 40 millions de personnes. Et je pense que l’on ne fera pas mieux : la situation actuelle ne s’améliorera pas. »

 

Malgré la baisse des pourcentages dans leur ensemble, deux éléments faisant partie de l’indice de l’ADL sur les sentiments antisémites sont restés constants : un tiers des Américains continuent de reprocher aux Juifs d’avoir exécuté Jésus et un tiers considèrent que les Juifs américains sont plus fidèles à Israël qu’aux Etats-Unis. « Oui, les Juifs peuvent habiter, voyager, étudier n’importe où, épouser qui ils veulent et pratiquer la profession de leur choix. Socialement, nous avons réussi, mais nous restons le peuple qui a tué Jésus et à qui on ne peut vraiment pas faire confiance. »

 

Il signale deux groupes démographiques chez qui l’antisémitisme reste très répandu, les populations africaines-américaines et latino. Selon l’ADL, 30 à 40 % des Africains-Américains sont antisémites depuis plus de 40 ans, un phénomène qu’Abe Foxman attribue à leur « absence de représentant ».

 

« La dernière fois qu’un dirigeant africain-américain a dénoncé l’antisémitisme, c’était Martin Luther King Jr., pour qui c’était un péché. Actuellement, Louis Farrakhan est le seul qui représente cette population. Il sait rassembler 20 000 personnes plusieurs fois par an et il affiche clairement son antisémitisme. Pire, nombreux sont ceux qui nient l’existence de cette animosité, ce qui signifie que nous n’avons pas d’interlocuteur parmi eux. »

 

Quant à la communauté latino-américaine, Abe Foxman estime qu’elle « prend de plus en plus d’ampleur ». La mauvaise nouvelle, précise-t-il, c’est que presque 50 % des immigrés latinos sont « gravement infectés », selon son expression, « à cause de l’Eglise – la Nostra Ætate du Vatican [déclaration qui absout les Juifs de la culpabilité collective pour la mort du Christ] n’est pas arrivée jusqu’à Mexico – ainsi que de l’ignorance et des stéréotypes. »

 

La fin du judaïsme en terres d’Islam: une modélisation

Schmuel Trigano

octobre 2009

*À conserver pour référence* 

 

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