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LE CHAOS DU PRINTEMPS ARABE

 

 

 

 

 

 

L’armée égyptienne revient sur le devant de la scène

Zvi Mazel

Le CAPE de Jérusalem, 20 février 2013

 

 

 

Jamais la menace de la guerre civile n’a été aussi réelle en Egypte et seule l’armée paraît en mesure d’éviter le pire. Les Frères Musulmans et l’opposition font tout pour se rallier l’armée, mais sans succès. Le ministre de la Défense, le maréchal Abdel Fattah el Sisi répète à toute occasion que l’armée n’est pas partie dans la bataille politique et qu’elle consacre toute son énergie à la défense du pays – mais ajoute qu’elle ne laissera pas l’Egypte plonger dans le chaos. L’opposition est convaincue que seule l’armée peut ramener l’ordre auquel elle aspire : vendredi dernier, les manifestants scandaient des slogans demandant aux soldats « de sortir des casernes pour forcer Morsi à démissionner et à organiser de nouvelles élections présidentielles ». Une situation qui met le président et la Confrérie des Frères dans l’embarras. Au cours des dernières semaines, ils ont du faire face à la réalité : au cas où le régime viendrait à perdre sa légitimité, l’armée ne se mettrait pas à son service pour lui permettre de se maintenir par la force. Il y a une dizaine de jours, le bruit a couru que Morsi s’apprêtait à démettre le ministre de la Défense de ses fonctions ; en réponse selon « une source militaire bien informée » une telle mesure serait pour lui « un suicide politique », car soldats et officiers sont furieux contre le régime. Un porte-parole de la présidence se hâta de démentir la rumeur et les généraux prétendirent tout ignorer de la « source militaire ». Trois jours plus tard, Morsi déclara qu’il avait toute confiance en l’armée et la « plus profonde appréciation » pour le ministre de la Défense. Une déclaration reprise par la plupart des journaux et publiée à côté d’une photo du ministre assis en face du président dans le bureau de ce dernier. Pourtant, beaucoup en Egypte se demandent si « la rumeur » n’était pas un ballon d’essai des Frères désireux de jauger la réaction que provoquerait une mesure aussi radicale. En fait, l’incident est peut-être à évaluer dans le contexte de la série de crises ayant opposé l’armée à la Confrérie ces derniers mois.

 

C’est lors de la campagne pour le référendum de la Constitution que Morsi a pris conscience du problème. Descendus dans la rue, les manifestaient protestaient contre le caractère ouvertement islamique du texte mais aussi contre le décret présidentiel par le quel Morsi s’attribuait le pouvoir législatif tout en se donnant pleine immunité contre toute poursuite. L’armée lança un appel au dialogue entre « les deux parties » tout en insistant sur « la légitimité du peuple ». Elle se posait ainsi en force indépendante distincte du régime ; plus grave encore, elle osait dire que la légitimité était du côté du peuple et non du régime, pourtant élu dans des élections libres et démocratiques. Au terme de négociations aussi urgentes que discrètes, l’armée fit marche arrière mais les Frères n’ont pas oublié que l’armée n’avait pas reconnu la légitimité du président élu. D’autant qu’à la suite des émeutes qui ont opposé à Port Saïd, en janvier, manifestants et forces de l’ordre, faisant 60 morts, El Sisi a proclamé que l’armée était prête à intervenir « pour éviter l’effondrement du pays » si une solution politique n’était pas trouvée. Peu après, il aurait déclaré qu’il ne laisserait pas les Frères Musulmans prendre le contrôle de l’armée. Une déclaration qui provoqua la colère des Frères ; leur Guide Suprême, Mohammed Badie condamna « la corruption qui avait envahi l’armée ». Ce fut au tour de l’armée de protester et Badie s’excusa. Peu après, le commandant en chef de l’armée, le général Sedki Sobhi, jetait de l’huile sur le feu en affirmant que « l’armée n’intervient pas en politique mais descendra dans la rue si le peuple a besoin d’elle ».

 

Des propos bientôt suivis d’effets. Lorsqu’à la suite des émeutes de Port Saïd Morsi décréta l’état d’urgence dans la zone du Canal et imposa un couvre-feu, l’armée refusa d’en superviser l’application et le président fut contrait d’annuler l’état d’urgence.

 

El Sisi avait déjà pris Morsi par surprise, le mettant dans l’embarras, en promulguant le 23 décembre 2012 un décret ministériel faisant de la frontière orientale de l’Egypte avec Israël et Gaza une zone militaire interdite de cinq kilomètres de profondeur – la ville de Rafah exceptée. Il était interdit de vendre ou louer des terres dans cette zone vue son importance stratégique. Il s’agissait de renforcer le contrôle égyptien sur la zone frontalière pour empêcher le passage de Jihadistes venus de Gaza et prévenir des attaques contre Israël à partir du territoire égyptien, mais aussi pour surveiller de près les tunnels de contrebande. Trois problèmes qui sont vitaux pour la sécurité de l’Egypte. Or, quelques jours auparavant, le gouvernement égyptien, qui cherchait à apaiser les tensions dans la péninsule du Sinaï en améliorant les conditions de vie des Bédouins les avait informés qu’ils pourraient désormais acquérir, vendre ou louer des terres. Le ministre de la Défense avait tout simplement « oublié » de consulter le président avant de publier son décret. Certes, il agissait dans le cadre des prérogatives de son ministère, mais la mesure a déclenché une nouvelle vague de protestations de la part des Bédouins qui menacent de lancer une campagne de désobéissance civile si elle n’est pas annulée. Des discussions sont en cours entre les généraux et les Bédouins pour trouver un compromis mais elles n’avancent guère et la situation reste tendue. Par ailleurs, la presse s’est faite l’écho de réunions du Conseil Suprême des Forces Armées pour discuter de ce qui se passe dans le pays, discussions auxquelles n’avait pas été invité Morsi, qui préside pourtant officiellement le Conseil. Les généraux ont eu beau dire qu’il s’agissait de réunions « informelles », cela n’a pas rassuré le président.

 

Les tensions avec l’armée préoccupent profondément le régime. Morsi s’était débarrassé du haut commandement avec rapidité et efficacité quelques semaines à peine après son entrée en fonction et avait nommé El Sisi et Sobhi, tous deux considérés comme de pieux Musulmans ; on disait même que le nouveau ministre de la Défense appartenait à la Confrérie. Ce n’est pas le cas. La femme d’El Sisi porte le voile, mais lui n’est pas Frère Musulman. D’ailleurs, des membres influents du parti « Justice et Liberté » ont immédiatement essayé de le faire démettre de ses fonctions ; le journal du parti l’a complètement ignoré pendant des semaines. Il a fallu que Morsi intervienne pour leur faire comprendre qu’il n’était plus possible de faire machine arrière. Alors aujourd’hui les Frères se rappellent que, tout au long de leur histoire, l’armée a été contre eux – de Nasser à Moubarak – et que le président Sadate a été assassiné par des extrémistes islamiques formés à l’école des Frères et de leur doctrine. Selon des rumeurs persistantes, la Confrérie serait en train de créer une milice clandestine et aurait établi des postes d’écoute pour surveiller l’armée afin d’être en mesure de lui faire face si le salut du régime était en jeu.

 

Alors que la tension est à son comble, le président vient enfin d’annoncer la date des nouvelles élections parlementaires : elles débuteront le 22 avril mais s’étendront sur deux mois ! Du jamais vu en Egypte. Le nouveau parlement ne sera donc pas en place avant juillet. Morsi veut se donner le temps de parachever son emprise sur le pays. L’opposition proclame son indignation et menace de boycotter les élections si un gouvernement d’union nationale n’est pas formé au plus vite pour superviser le processus électoral. Pendant ce temps, l’économie est en chute libre et l’insécurité grandissante.

 

La question est de savoir quelle va être l’attitude de l’armée. La nouvelle constitution lui confère des prérogatives qui vont au-delà de toutes ses espérances ; seulement cette armée qui est depuis si longtemps le symbole de la grandeur et de la puissance de l’Egypte peut difficilement rester indifférente à la lente dégradation du pays.

 

 

 

 

 

 

Pourquoi la mort d’un seul terroriste arabe dans une confortable prison israélienne suscite-t-elle tant d’intérêt ?

Souhail Ftouh

identitejuive.com, 26 février 2013

 

Vous avez constaté comment tous les médias ont récupéré la mort d’un détenu terroriste à l’intérieur de sa cellule de la prison israélienne de Megiddo, près d’Afula, en Israël. Comme d’habitude, les médias continuent leur propagande éhontée contre Israël en provoquant une nouvelle campagne de désinformation qui risque d’entraîner un nouvel embrasement de la région.

 

Quelques 4500 prisonniers palestiniens ont commencé, ce dimanche 24 février 2013, une grève de la faim après la mort du détenu la veille. Arafat Jardat, était incarcéré à la prison de Meggido en attendant d’être jugé pour avoir jeté des pierres sur des civils pendant l’opération Pilier de Défense contre le Hamas à Gaza. Résidant d’un village près de Hébron, il est soupçonné d’avoir lancé des pierres et blessé un citoyen israélien lui causant des blessures graves. Il avait même reconnu les faits.

 

Dans toute la Judée Samarie, des centaines de Palestiniens ont lancé des émeutes violentes ce week-end. Des heurts ont eu lieu autour de l’autoroute 60, quand des émeutiers arabes ont tenté de la bloquer. Ils ont caillassé les forces de Tsahal qui tentaient de maintenir l’ordre, obligeant celles-ci à prendre des mesures de contrôle de foule. Les soldats israéliens ont répliqué à coup de tirs de gaz lacrymogène.

 

Mêmes scènes d’affrontements à Hébron au sud de la Judée Samarie, à Tulkarem dans le nord et dans le village Saair d’où était originaire le détenu Arafat Jaradad, décédé samedi. Israël a demandé à l’Autorité palestinienne de ramener le calme dans ses territoires. Pour leur part les services de sécurité israéliens restent en état d’alerte. D’autres manifestations sont prévues lundi pour les funérailles du terroriste arabe.

 

Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a demandé à connaître les « vraies raisons » de la mort du détenu palestinien. Il a souligné la nécessité de « divulguer promptement les vraies raisons qui ont conduit à son martyre ».

 

L’ONG israélienne Betselem (qui est à la solde des gauchistes anti-israéliens) demande même une enquête internationale indépendante.

 

Le Shin Bet, le service de la sécurité intérieure israélien, a publié un communiqué dans lequel il affirme qu’Arafat Jaradat, âgé de trente ans a été victime d’un « malaise ». Quoi qu’il en soit, une enquête de police a été ouverte pour éclaircir les circonstances de la mort du détenu.

 

Des bandes d’émeutiers palestiniens comptent multiplier les incidents en Judée Samarie pour faire monter la tension juste avant la visite du Président américain,Barack Obama, programmée pour le 20 mars prochain.

 

Plusieurs médias arabes et étrangers ont déjà lancé des accusations contre les autorités israéliennes en l’accusant d’avoir torturé le détenu. Pourtant une autopsie a été pratiquée au Centre national médico-légal d’Israël sur le corps d’Arafat Jarabat, à laquelle a participé un médecin palestinien. Les conclusions ne montrent aucune trace de torture.

Mais quand il s’agit de mensonge, de désinformation et de propagande politique, certains médias montent en première ligne pour reprendre les accusations palestiniennes comme des vérités absolues.

 

Radio France International rapporte hier avec certitude que le détenu palestinien, qui est mort samedi dernier, dans une prison en Israël a subi des «tortures». Europe 1 titre : « un détenu palestinien est torturé à mort », quant au journal le Point il pleure le sort du « jeune père de famille ».

 

Sans prendre la distance nécessaire, des médias étrangers ont repris intégralement les accusations lancées lors d’une conférence de presse à Ramallah, par le ministre palestinien des Prisonniers, Issa Qaraqaë. Plus encore le détenu palestinien est qualifié dans ces médias d’« activiste » alors que d’autres lui attribuent le titre de «militant».

 

Par contre aucune mention n’est faite sur la recrudescence des jets de pierres palestiniennes contre des Israéliens en Judée Samarie. Ce type d’acte est en recrudescence depuis que Mahmoud Abbas a obtenu de l’ONU la reconnaissance de l’État palestinien. Tous les jours des familles et des enfants sont visés , sous le prétexte qu’ils sont juifs, par des jets de pierres et de cocktails incendiaires sur les routes principalement en Judée et Samarie. Les agressions à l’encontre d’Israéliens dans les quartiers arabes de Jérusalem se sont aussi intensifiées.

 

Le pire c’est que les médias passent sous silence sur ce type de crimes contre les habitants juifs. Ils préfèrent titrer sur les éternelles victimes palestiniennes en omettant sciemment les actes barbares des lanceurs de pierres arabes. Ces sauvages agissent de la même manière dans les zones de non droit de France et d’Europe ou ils caillassent policiers, pompiers, médecins, ambulanciers etc…

 

Certains milieux journalistiques se rangent consciemment, encore une fois aux cotés des jeteurs de pierre et des émeutiers. Les responsables israéliens savent que la situation pourrait dégréner surtout que des commentateurs parlent d’un probable déclenchement d’une nouvelle intifada.

 

En lançant une gréve de faim des milliers de prisonniers veulent maintenant exercer un "chantage" contre Israël. Les autorités pénitentiaires israéliennes notent cependant que les prisonniers ont le droit de conserver de la nourriture dans leur chambre. En septembre 2011 une grève de la faim similaire a été aussi lancée. Israël avait libéré des centaines de prisonniers… sans rien obtenir en retour.

 

Il faut ici rappeler que les prisons israéliennes sont beaucoup trop confortables et gratuites pour ces terroristes bien nourris, bien chauffés et distraits. C’est aussi et surtout que dans les seules prisons israéliennes où on soigne ces personnages haineux et criminels. Les prisons israéliennes, c’est un véritable club méd par rapport à d’autres prisons dans la région ! Et certains Palestiniens préfèrent y rester. Logés, nourris, éduqués, cigarettes, télévisions, visites de la famille, et même souvent des études sont payées par le contribuable israélien.

La question qui se pose : pourquoi les médias restent silencieux sur ce qui se passe en Syrie, en Libye, au Yémen ou partout ailleurs sur la planète dans l’un des multiples conflits dans lesquels des civils, des femmes et des enfants auraient bien besoin qu’on défende leur cause ? Pourquoi la mort d’un seul terroriste arabe dans une relativement confortable prison en Israël suscite t-elle tant d’intérêt ? Jusqu’à quand tout cela durera-t-il ? Jusqu’à quand une partie de la communauté internationale continuera à nier le sort tragique réservé aux centaines de milliers de prisonniers dans les pays islamiques ?

 

Syrie: requiem pour un massacre
David Bensoussan
Huffington Post, 26 février 2013

 

70 000 morts. Probablement quatre à cinq fois plus de blessés et de mutilés. Selon l'ONU, plus de 600 000 réfugiés et quatre millions de Syriens qui ont besoin d'assistance. Le massacre continue.

 

 Cela a commencé par une manifestation d'écoliers arrêtés pour avoir entonné les slogans de la révolution égyptienne. La réponse musclée du pouvoir syrien a déclenché une réaction en chaîne qui a dégénéré en guerre civile. Les tentatives d'accord pour un cessez-le-feu s'ensuivent, mais sans succès.

 

La Ligue arabe a proposé un plan de paix le 3 novembre 2011, mais il n'a guère été respecté. Neuf jours plus tard, la Syrie a été expulsée de la Ligue arabe. Le gouvernement syrien a alors permis à des observateurs de rester dans le pays, mais leur mission a été suspendue le 28 janvier suivant. Deux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU (31 janvier et 4 février 2012) appuyant le plan de la Ligue arabe ont échoué en raison du veto sino-soviétique. Deux résolutions de l'Assemblée générale dénonçant la situation des Droits de l'homme (19 décembre 2011) et condamnant la répression en Syrie (16 février 2012) ont été adoptées, mais elles n'engagent en rien les Nations-Unies.

 

En février 2012, l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a été dépêché à titre de médiateur. Il propose un plan en six points incluant : le cessez-le-feu, l'arrêt de l'utilisation d'armes lourdes, la facilitation de l'aide humanitaire, la libération des prisonniers arrêtés de façon arbitraire, et la garantie de la liberté d'association. Or, le cessez-le-feu n'a pas survécu au massacre de Houla et Kofi Annan a démissionné le 2 août 2012 en invoquant l'intransigeance des deux parties. M. Annan a été remplacé deux semaines plus tard par le diplomate Brahimi. Ce dernier a consulté les parties et les grandes puissances, avant de proposer une trêve durant la fête d'Aïd al-Adha, trêve qui s'est avérée éphémère. Quant à la mission d'observation de l'ONU instituée par Kofi Annan en février 2012, elle a été suspendue le 16 juin de la même année en raison de l'escalade de la violence.

 

Des appels au respect de la dissidence et à la cessation de la répression violente ont été lancés par Catherine Ashton, la Haute Représentante de l'Union européenne aux Affaires étrangères et à la Politique de sécurité le 22 mars 2012. Ils ont été suivis d'appels similaires de la part du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon (3 août), du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (6 août), de l'Organisation de la coopération islamique (13 août) et de multiples appels du président Barack Obama qui a menacé d'intervenir dans le cas d'utilisation d'armes chimiques par le gouvernement syrien. De son côté, la Turquie a condamné la sauvagerie des forces gouvernementales syriennes.

 

Seuls l'Iran et le Hezbollah continuent d'offrir un support total au président syrien. Invoquant le droit de non-ingérence, la Russie et la Chine soutiennent la Syrie à l'ONU. Il est utile de rappeler que pour rétablir le contrôle de Moscou sur la Tchétchénie, l'armée russe est intervenue et le nombre de victimes se compte entre 100 000 et 300 000 morts tchétchènes comparés à 12 000 morts du côté russe. Par ailleurs, 10 % des exportations d'armes russes se font avec la Syrie, pays qui a en outre offert à la Russie d'installer une base militaire en Méditerranée. De son côté, la Chine a signé de gros contrats d'achat de gaz avec l'Iran.

Le monde assiste impuissant aux massacres qui se produisent quotidiennement en Syrie. La Ligue arabe s'est discrédité en nommant comme chef des observateurs le général soudanais Mohammed al-Dabi, reconnu coupable de crimes contre l'humanité au Darfour et partisan acharné du président soudanais Omar el Bechir, accusé par la Cour pénale internationale du crime de génocide. La rivalité entre sunnite et chiite fait que les États arabes de la région soutiennent l'opposition syrienne. quitte à faciliter son noyautage par des radicaux islamistes.

 

Les ambitions régionales de l'Iran l'amènent à tout faire pour conserver son influence sur les gouvernements irakien et syrien, ainsi que sur le Hezbollah. Les intérêts géopolitiques de la Russie et de la Chine l'emportent sur les considérations humanitaires. L'Occident soutient l'opposition syrienne contre la dictature du président Assad tout en s'en méfiant, car cette opposition a peut-être été noyautée par des islamistes d'Al-Qaïda. En Syrie même, la minorité alaouite craint la vengeance de la majorité sunnite soumise à sa dictature depuis des décennies. Elle a le support de la minorité chrétienne qui redoute l'arrivée au pouvoir d'islamistes.

 

Chaque jour de guerre civile qui passe réduit les chances d'une entente entre les protagonistes syriens. Le 19 février 2013, la commission d'enquête des Nations-Unies sur la situation en Syrie a publié un rapport évoquant les crimes contre l'humanité commis par les forces gouvernementales et les milices qui leur sont affiliées ainsi que les atteintes aux droits de l'Homme par des groupes armés d'opposition.

 

70 000 morts. Probablement quatre à cinq fois plus de blessés et de mutilés. Selon l'ONU, plus de 600 000 réfugiés et quatre millions de Syriens qui ont besoin d'assistance. La planète ne peut même pas s'entendre pour garantir une aide humanitaire au peuple syrien. Le massacre continue.

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