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LE FINANCEMENT OCCULTE DES ONG ANTI-ISRAÉLIENNES

  

    

 

 

 

 

LE PARLEMENT SUISSE OUVRE UNE ENQUÊTE SUR LE FINANCEMENT D'ONG ANTI-ISRAÉLIENNE

Noga Bar-Noye

Alliance, 25 mai 2016 

          

L'histoire en première page du journaliste Dominik Feusi, intitulé «Résistance au Parlement contre l'argent en faveur de campagnes de critiques contre Israël», a déclaré que le député Christian Imark avait présenté une motion soutenue par 41 législateurs de tout bord politique au DFAE pour arrêter tout financement direct ou indirect d’organisations qui parrainent "des actions racistes et antisémites» ou qui sont impliquées dans des campagnes du BDS.

 

La mesure pourrait provoquer un changement dans le financement suisse des ONG anti-Israéliennes opérant en Israël et dans les territoires contestés.

 

Le Prof. Gerald Steinberg, président de NGO Monitor basé à Jérusalem, s’est exprimé sur la question :

 

"L'article détaillé et sans précédent … reflète les préoccupations de nombreux députés en Suisse, qui ont été surpris d'apprendre de l'impact très négatif et contre-productif du financement de leur gouvernement d’ONG radicales anti-paix» a déclaré Steinberg.

 

"Comme dans le cas de l'Union européenne et de nombreux Etats, le processus de financement, qui soutient Al-Haq [une ONG basée à Ramallah] – et mène la campagne de « lawfare » et de Breaking the Silence, ainsi que d'autres groupes israéliens, a été strictement caché aux médias et aux députés jusqu'à maintenant ", a-t-il dit.

 

Steinberg, avec Olga Deutsch, responsable du bureau européen de recherche de NGO Monitor, a informé les parlementaires suisses à Berne en Mars sur la faute présumée de certaines ONG et leurs irrégularités financières.

 

"Comme indiqué dans l’article [Basler], le financement supplémentaire de la Suisse va à Islamic Relief Worldwide," a-t-il poursuivi. "Plus tôt cette année, HSBC a coupé tous les liens avec cette ONG en raison de préoccupations au sujet de son implication dans le terrorisme. Israël a déclaré l’IRW une entité soutenant le terrorisme en 2014, citant le financement du Hamas. Le gouvernement suisse doit maintenant revoir ce financement ".

 

L'article a allégué que le DFAE a remis l'équivalent de près de 182,000 $ à l'IRW l’an dernier. Il a également noté que les fonds suisses avaient été envoyés directement ou indirectement à 44 ONG qui "sont opposées aux négociations avec Israël et à la paix, et œuvrent pour un boycott des produits israéliens."

 

L'organisation anti-Israélienne Badil a été citée en tant que bénéficiaire des fonds suisses. Badil rejette "avec des mots et des images l'existence d'Israël, et cela contredit la politique étrangère officielle suisse», dit l'article.

 

Le reportage a cité les ONG Adalah et Guisha en tant que bénéficiaires de près de 71.000 $ et 61.000 $, respectivement. Il a déclaré que Guisha lutte "contre les mesures de sécurité israéliennes» et Adalah combat "le caractère juif d'Israël.» Le site Web de Guisha affirme que son "objectif est de protéger la liberté de mouvement des Palestiniens" et le site Web d’Adalah affirme qu'il "travaille à promouvoir et à défendre la droits des citoyens arabes palestiniens d'Israël ".

 

Steinberg a ajouté: «Les Suisses sont les principaux bailleurs de fonds [ainsi que le Danemark, la Suède et la Hollande] du secrétariat international des droits de l’homme à l'Université Bir Zeit à Ramallah. Cet argent va à plus de 20 ONG radicales impliquées dans le BDS, dans la guerre politique contre Israël et, dans certains cas, comme Badil, l'antisémitisme. Ce financement arrive à échéance à la fin de 2016 et les Suisses sont en train de débattre de son renouvellement ".

 

Selon l'article, le Bundesrat, le conseil exécutif du gouvernement suisse, a l’obligation de répondre à la motion présentée par les députés.

 

«Les révélations incluent des cas de« double jeu »- le financement de différents organismes gouvernementaux suisses pour les mêmes ONG, qui a été rendu possible par le secret extrême», a ajouté Steinberg.

 

 

 

POURQUOI LA FRANCE FINANCE-T-ELLE DES ONG ANTI-PAIX?

NGO Monitor, 13 janvier 2016

 

 

 

Imaginez qu'une organisation non-gouvernementale (ONG) en France recueille les témoignages anonymes de soldats ayant combattu au Mali, à travers lesquels ils accuseraient le gouvernement français de crimes de guerre de façon systématique. A présent, ajoutez-y les financements fournis par les gouvernements allemand, britannique et suisse, qui permettent aux dirigeants de cette ONG de parcourir le monde afin de prétendre y exposer des démonstrations de ces crimes de guerre, et de participer aux efforts ayant pour but d'imposer un boycott punitif à Paris.

 

La plupart des gens admettraient que ce scénario est tout à fait irréaliste. Mais si nous changeons l'objectif de l'ONG, attribuant ces accusations à Israël et désignant les sources de financement comme les démocraties européennes, dont la France, cette image correspond bel est bien à la réalité. En 2015, le consulat français à Jérusalem a financé le groupe israélien "Briser le Silence" (Breaking the Silence – BTS) avec une somme d'à peu près 15.000 euros.

 

BTS est un petit groupe d'Israéliens qui parcourent le monde pour y propager rumeurs et "témoignages" anonymes qui ont pour objectif de dénoncer les Forces de défense israéliennes en tant que criminels de guerre. Ces derniers mois, BTS a présenté son agenda au Parlement européen, dans une église de Zurich (un programme de propagande d'une durée de deux semaines comprenant une exposition de photos et un flux continu de conferenciers anti-israéliens), dans un événement organisé par le Parti national écossais, dans un cours au groupe britannique anti-israélien Medical Aid for Palestinians (MAP)- et ailleurs.

 

En général, lorsque des gouvernements étrangers contribuent avec l'argent des contribuables au financement d'une organisation non-gouvernementale (ONG) dans une autre démocratie afin de promouvoir une position politique particulière, on considère cet acte comme une violation des normes fondamentales de comportement. En donnant des fonds publics à ce groupe marginal israélien, le consulat français à Jérusalem, en tant qu'organe du gouvernement français, facilite et permet la tenue de cette campagne de diabolisation d'un pays ami qui fait face à des menaces terroristes semblables à celles auxquelles la France est au jour d'aujourd'hui confrontée.

 

Bien entendu, le gouvernement français ne finance aucun groupe tenant des accusations similaires envers les forces de sécurité impliquées dans des opérations anti-terroristes à Paris, à Bruxelles, à Londres ou ailleurs. Et on pourrait facilement imaginer l'indignation publique si un État-tiers, pour quelque raison que ce soit, se permettait de financer une organisation similaire à Briser le Silence faisant le tour du monde pour affirmer que la France serait en train de commettre des crimes de guerre au Mali ou bien pour dénoncer les actions des forces de l'ordre suite aux attaques terroristes du 13 novembre à Paris.

Le consulat français à Jérusalem n'est pas la seule source de financement du contribuable étranger pour BTS et d'autres ONG impliquées dans ces campagnes de diabolisation. Les tournées mondiales de BTS sont également financées par un certain nombre de groupes chrétiens "d'aide" qui perçoivent leur fonds des gouvernements – tels que Broederlijk Delen (Belgique), Dan Church Aid (Danemark), Christian Aid (UK), Trocaire (Irlande), et Misereor (Allemagne).

 

Pendant de nombreuses années, BTS n'était qu'une petite organisation n'ayant que peu d'influence. Mais ces dernières années, à compter depuis 2013, son budget – fourni par des sources étrangères – a plus que doublé, atteignant à la fin de l'année 2014 (où a été opéré le dernier rapport disponible), une somme de plus de 500.000 euros, dont une grande partie est utilisée pour financer les campagnes de l'ONG et les déplacements à l'internationale. En plus de la France et des groupes chrétiens, BTS reçoit l'appui généreux du "Secrétariat des droits de l'homme et du droit international", financé conjointement par les gouvernements (et le contribuable) de la Suède, du Danemark, des Pays-Bas et la Suisse. Ce consortium est géré par l'Institut de droit de l'Université de Bir Zeit à Ramallah, qui finance des ONG anti-pacifistes et, dans certains cas, antisémites.

 

Parmi ses cadres, dont l'hostilité à Israël est documentée en détail, le soutien aux ONG israéliennes radicales qui divulguent de fausses accusations de crime de guerre, est chose commune. Cette diabolisation, et le rôle essentiel dans cette propagande qu'occupent les bailleurs de fonds comme le consulat français à Jérusalem, ont alimenté une colère grandissante de la part d'un large spectre de la population dans la société israélienne.

 

Le 19 Novembre, un officier de Tsahal publie une vidéo montrant un représentant officiel de BTS, Avner Gvaryahu, monter des histoires de toutes pièces sur les troupes des FDI au cours de soi-disant "visites éducatives", près d'Hébron. La vidéo a provoqué l'indignation dans l'opinion publique israélienne, où plus de 400 officiers de réserve à Tsahal ont signé une pétition qui stipulait que "l'objectif de BTS ne consistait plus en une simple discussion publique entre la droite et la gauche… Il s'agit de diaboliser Tsahal et ses soldats". Même Ben Dror Yemini, un journaliste israélien de centre-gauche, s'est élevé contre le groupe, en affirmant: "Il est nécessaire que la gauche saine d'esprit monte au créneau, car ces campagnes perpétuent le conflit."

 

En outre, Yediot Ahronot -le plus grand quotidien israélien affilié aux forces politiques de centre-gauche-, a rapporté le 9 Décembre que la tête de l'un des plus grands programmes d'éducation de la jeunesse du pays, largement identifié avec la gauche sociale israélienne, a décidé de cesser de coopérer avec BTS. Il a ainsi expliqué: "Au lieu de promouvoir une discussion critique en Israël, vous [BTS] vous êtes transformés en un outil dans les mains d'intérêts étrangers visant à diaboliser Israël."

 

Récemment, Yaïr Lapid, chef du parti d'opposition "Yesh Atid", a déclaré qu'il était temps "de leur dire [à BTS] vous mentez, vous diffamez, vous utilisez des témoignages anonymes et de financements étrangers pour porter préjudice au Pays. Cela ne veut pas servir les efforts de paix, ces histoires sont fabriquées dans le but de blesser la légitimité d'Israël".

 

En Israël, une demande de plus en plus croissante se fait entendre afin que le gouvernement élu mette un terme à cette forme très dommageable de guerre politique, qui alimente la diabolisation et les attaques contre les Israéliens et les juifs. En réponse à quoi, le ministre de la Justice Shaked a proposé une législation -semblable aux règlementations mises en œuvre aux États-Unis- imposant aux ONG qui font du lobbying pour leur cause d'afficher clairement qu'elles sont financées par des gouvernements étrangers, ainsi que de déposer des rapports périodiques à cet égard.

 

Les réactions israéliennes à la guerre politique des ONG financées par l'étranger mettent également en évidence le secret qui entoure ces financements, y compris l'argent pour BTS fourni par le consulat français à Jérusalem. Qui prend ces décisions, sur la base de quelles informations et dans quel but? Est-ce que toute institution indépendante crédible contrôle de manière effective la façon dont cet argent est utilisé ou abusé?

 

Ni les citoyens israéliens, dont la vie et la sécurité sont directement touchés par ces campagnes de propagande, ni les citoyens français et européens qui paient pour elles, ont une idée sur les réponses à ces questions. Ce manque de transparence démocratique est en conflit évident avec les justifications morales pour le financement de groupes israéliens comme BTS.

 

Au-delà de la transparence et du respect de la souveraineté, nous avons besoin de lignes directrices de financement des ONG pour garantir la bonne utilisation de l'argent du contribuable. Le financement des groupes d'opposition marginaux dans un pays allié n'a guère de sens et est moralement répréhensible. La mise en œuvre de lignes directrices permettra d'éviter de telles situations, en prévenant la violation de la souveraineté ou des normes diplomatiques, tout en renforçant les relations saines entre pays amis.

 

 

 

 

LE RÔLE DE L'EUROPE DANS LE DÉBAT SUR LES ONG, UN POINT DE VUE ISRAÉLIEN

Gerald M.

Huffington Post, 10 mai 2016

 

 

 

 

Depuis presque 20 ans, l'Union européenne et les états européens ont transféré plus d'un milliard d'euro d'argent du contribuable à un petit groupe d'organisations non-gouvernementales (ONG) en Israël et en Palestine.

 

La nature et la proportion de ces interférences dans la vie publique israélienne sont uniques, et leur impact est d'autant plus important que cet argent est principalement utilisé pour s'opposer aux politiques mises en place par un gouvernement démocratiquement élu.

 

La récente proposition de loi de la Ministre de la Justice Ayelet Shaked est une tentative de rendre l'implication européenne dans la société israélienne plus visible aux yeux du public israélien.

 

En Europe, les ONG sont utilisées pour exercer un pouvoir alternatif, un "pouvoir doux", que les officiels pourraient définir comme la dimension centrale de leur politique étrangère en Israël.

 

Et parmi les Européens impliqués au Moyen-Orient, soutenir les ONG israéliennes qui cherchent à influencer la politique du gouvernement dans les "territoires occupés" est considéré comme un important facteur de pression.

 

Cependant, dans de nombreux cas, ces ONG financées par des fonds européens vont bien au-delà de prérogatives liées aux Droits de l'Homme, et au lieu de cela, mènent des campagnes de diabolisation d'Israël, y compris en soutenant des boycotts discriminatoires que les gouvernements européens rejettent officiellement.

 

Au lieu de représenter la société civile dans la vie démocratique, ces organisations mènent une dangereuse guerre politique, en utilisant des termes comme "crimes de guerre" et "apartheid" sous la façade des Droits de l'Homme.

 

Cette question a récemment fait les titres dans les médias israéliens et été examinée par la Knesset en session urgente, y compris l'introduction de législations qui, si adoptées, exigeraient des ONG de déclarer quels sont les donateurs gouvernementaux qui soutiennent leurs activités publiques.

 

En réponse, les responsables d'ONG et leurs soutiens, dont des politiciens européens, ont répliqué aux critiques, en les appelant anti-démocratiques et fascistes, et en comparant les restrictions proposées à celle de la Russie de Poutine ou en Turquie.

 

L'Inde – une démocratie qui a des règles strictes en matière de financements étrangers des ONG – n'a pas été citée, et la comparaison avec les Etats-Unis, qui exigent des agents des gouvernements étrangers des comptes rendus détaillés sur leurs activités, a été rejetée.

 

Mais on ne trouve aucun précédent, du moins à un niveau comparable, de financement d'ONG en provenance d'états étrangers, et ce dans aucune autre démocratie – la politique consistant à fournir des dizaines de millions d'euros aux ONG israéliennes est unique.

 

Beaucoup considèrent ceci comme une attaque contre la souveraineté israélienne et une tentative de manipuler le processus démocratique en Israël via la société civile.

 

Les procédures d'octroi de subventions à l'échelle européenne manquent généralement de transparence démocratique élémentaire – les attributions et les évaluations sont secrètes et de nombreuses demandes de libre-accès à l'information concernant des documents de financement d'ONG ont été refusées, sous des prétextes contestables de sécurité.

 

Cette bataille a couvé depuis la publication, en 2009, du rapport Goldstone sur la guerre à Gaza, ensuite discrédité, et basé sur des centaines d'allégations d'ONG, parmi lesquelles beaucoup étaient fausses ou invérifiables. Ces allégations ont alimenté les boycotts, et les tentatives, en Grande-Bretagne et ailleurs, d'arrêter des Israéliens en tant que "criminels de guerre", incluant l'ancienne ministre des affaires étrangères Tzipi Livni et des officiers militaires.

 

En réaction, les Israéliens furent inquiets d'être isolés, et se sentirent en état de siège, alimentant une critique accrue de ces organisations et de leurs donateurs.

 

Quelques politiciens de droite ont alors proposé une législation pour pénaliser ces ONG, mais ces propositions ont échoué, et les préoccupations se sont estompées temporairement.

 

Fin 2015, le débat sur les ONG a refait surface, après que l'ONG Breaking the Silence (BTS), composée de 10 activistes, mais avec un budget d'un million de dollars en provenance de l'Europe (incluant le Consulat français de Jérusalem), a attaqué les Forces de Défenses Israéliennes (FDI) lors d'un certain nombre de conférences dans le monde.

 

Au cours de ces événements dans des églises, des universités et des parlements nationaux ont été cités des "témoignages anonymes" non confirmés ou clairement faux, alléguant de l'immoralité systématique des soldats.

 

Les allocutions de BTS en Irlande, Écosse et Afrique du Sud, se sont déroulées en partenariat avec des groupes anti-israéliens, voire antisémites, et ont été lourdement critiquées dans des médias israéliens.

 

En réponse, des centaines d'officiers de réserve des FDI ont adressé une pétition au Ministre de la Défense, exigeant que ces activistes radicaux se voient interdire de prendre la parole dans des bases militaires. En parallèle, les proches de soldats tués à la guerre ont exigé que le Ministre de l'Éducation nationale interdise aux membres de BTS d'intervenir dans des lycées.

 

Ces développements ont alimenté les soutiens à la législation sur la transparence des financements étrangers dans les ONG proposée par Ayelet Shaked.

 

Une autre étape a été franchie lors d'une émission de télévision sur la deuxième chaine israélienne, dans un programme généralement considéré comme proche de la gauche. Des caméras cachées ont enregistré les agissements d'un groupe anti-colonisation d'extrême-gauche, connu comme Ta'ayush, et dirigé par Ezra Nawi. On le voit expliquer comment dénoncer un arabe impliqué dans une vente de terrain à des juifs auprès des forces de contre-espionnage palestiniennes, un délit que l'AP peut punir de la peine de mort.

 

Dans cet extrait, Nawi (qui sera ensuite arrêté à l'aéroport) est rejoint par un palestinien employé par Betselem, une des principales ONG droit-de-l'hommiste en Israël.

 

Dans un deuxième extrait, Nawi reçoit de l'argent de BTS dans ce qui semble être un plan pour payer les Palestiniens impliqués dans des émeutes violentes contre les troupes des FDI.

 

En outre, la vidéo a montré un chèque à l'ordre de Nawi émis par l'organisation Rabbis for Human Rights (RHR), visiblement pour des prestations de transport.

 

Betselem, BTS et RHR sont tous financés en grande partie par l'Union européenne et les gouvernements des Etats européens, ce qui a alimenté en Israël les soutiens en faveur de la loi visant à limiter ces transferts de fonds.

 

L'argent de l'Europe, et le contraste entre sa rhétorique moralisatrice et son comportement moins moral, sont l'assurance que cette question restera prioritaire dans la vie démocratique israélienne.

 

Ce débat sera long et amer, mais soutenue par près de 20 ans d'accès illimité à des financements étrangers, l'influence d'ONG non élues et radicales qui s'ingèrent dans la vie politique israélienne, et mènent des guerres contre Israël dans le monde, est susceptible de décliner.

 

 

 

Actualité 

 

 

 

DES MILLIERS DE PERSONNES AUX FUNÉRAILLES DES 2 POLICIERS « BIEN-AIMÉS » TUÉS AU MONT DU TEMPLE

Judah Ari Gross

Times of Israel, 14 juillet 2017

 

 

 

Les deux agents de police druzes israéliens assassinés lors d’un attentat à l’arme à feu perpétré sur le mont du Temple dans la Vieille ville de Jérusalem ont été inhumés lors de deux cérémonies de funérailles séparées dans leurs villages respectifs, au nord d’Israël, vendredi en début de soirée.

 

Haiel Sitawe, 30 ans, a été enterré dans la ville de Maghar, une municipalité majoritairement druze et arabe du nord d’Israël, dans l’après-midi de vendredi. L’adjudant Kamil Shnaan, 22 ans, a pour sa part été inhumé dans le village druze de Hurfeish, également dans le nord d’Israël.

 

Sitawe avait rejoint la police des frontières dans le cadre de son service militaire obligatoire au lieu de servir au sein de l’armée. Il était entré dans la police israélienne en 2012 et avait intégré depuis l’unité responsable de la sécurisation du mont du Temple. Il laisse derrière lui une épouse, Irin, un fils de trois semaines, ses parents et trois frères.

 

Shnaan avait rejoint la police directement après le lycée. Il avait décidé de rester au sein des forces de l’ordre il y a sept mois, signant pour une carrière d’officier.

 

Il était le plus jeune fils d’un ancien membre de la Knesset issu du parti travailliste, Shachiv Shnaan. Sa cérémonie de fiançailles avec sa petite amie devait avoir lieu la semaine prochaine. Shnaan laisse derrière lui ses parents, un frère et trois soeurs.

 

Shnaan et Sitawe ont été tous deux promus adjudants à titre posthume.

 

S’exprimant lors des funérailles de Sitawe, le chef de la police Roni Alsheich a salué l’agent « aimé » par ses pairs.

 

« Aujourd’hui, vous êtes sortis à la tête d’une patrouille. Vous n’étiez même pas censés être dans cette patrouille où vous avez trouvé la mort, mais un ami vous avait demandé votre aide et vous avez immédiatement répondu. C’est ainsi que vous étiez – un véritable ami… », a-t-il dit.

 

« Vos amis ne parviennent pas à réaliser le fait que vous n’êtes plus en vie… Les membres de la famille ne trouvent pas les mots pour qualifier leur douleur. Leur douleur est notre douleur, leur chagrin est notre chagrin… Nous vous embrassons, nous vous promettons que jamais, vous n’avancerez seuls », a-t-il déclaré aux familles.

 

Le ministre de la Sécurité intérieure Gilad Erdan a également pris la parole lors de ces funérailles, disant de Sitawe que par ses actions courageuses, ce dernier avait sauvé de nombreuses vies.

Lors de la cérémonie d’inhumation de Shnaan, plus tard dans l’après-midi, son père a expliqué aux médias qu’il avait élevé son fils à « aimer son pays, aimer la vie, aimer les gens ».

 

Il a ajouté que la mort de son enfant « marquait un moment où nous remercions Dieu pour tout ce qu’il a donné, 22 ans. ». Après un bref silence marqué par le chagrin, il a indiqué que son fils n’était plus « avec nous » et qu’il priait « pour qu’il soit la dernière victime du terrorisme, pour que les gens comprennent que trop, c’est trop ».

 

L’attaque qui a entraîné la mort de Sitawe et Shnaan a commencé juste après 7 heures du matin, vendredi, lorsque trois terroristes arabes israéliens ont ouvert le feu sur un groupe d’agents de police dans une allée située aux abords du mont du Temple.

 

Les deux hommes ont été grièvement blessés lors de l’attentat, et ont succombé plus tard à leurs blessures.

 

Les terroristes, originaires de la ville arabe d’Umm al-Fahm, se sont enfuis dans le complexe du mont du Temple avant de tomber sous les balles des agents de police sur les lieux, a fait savoir un porte-parole des forces de l’ordre.

 

Une séquence filmée par des caméras de surveillance diffusée dans la soirée de vendredi montre les premiers moments de l’attentat, lorsque les terroristes se sont montrés, tirant dans le dos de l’un des agents.

 

S’exprimant devant la presse après l’attentat, le chef de la police israélienne, Roni Alsheich, a déclaré : « Cette matinée a été dure pour la police. Nous avons perdu deux hommes, des agents, qui ont payé le prix le plus cher dans cette attaque ».

 

Suite à l’information de leurs décès, les politiciens israéliens et d’anciens responsables de la Défense ont offert leur soutien à la communauté druze d’Israël.

 

Le ministre de l’Education Naftali Bennett a indiqué dans une déclaration que « le peuple juif a un lien éternel avec nos frères, les druzes », ajoutant qu’il était en deuil de Shnaan et Sitawe.

 

Le ministre des Finances Moshe Kahlon a écrit sur Twitter que son « coeur est aux côtés des familles des policiers, nos frères druzes héroïques assassinés au cours de cet attentat méprisable ».

 

L’ancien général Noam Tibon a écrit dans un Tweet qu’il « salue les soldats druzes, ayant constaté « leur grande contribution à la défense d’Israël au cours de longues années passées au sein de l’armée israélienne ».

 

« J’embrasse les familles Shnaan et Sitawe pour la perte de leurs fils », a-t-il ajouté.

Le chef de la police a qualifié cet attentat « d'extraordinaire et extrême ».

 

Tandis que les fusillades et les attaques au couteau sont fréquentes dans la Vieille Ville de Jérusalem depuis deux ans, les attentats perpétrés sur le mont du Temple lui-même ou à proximité sont excessivement rares.

« Une attaque à l’arme à feu sur le mont du Temple est un événement grave, sensible et rempli de signification que ce soit au niveau de la politique nationale ou internationale », a dit Alsheich.

 

 

 

 

MACRON : “NOUS NE CÈDERONS RIEN À L’ANTI-SIONISME, CAR IL EST LA FORME RÉINVENTÉE DE L’ANTISÉMITISME”

AFP ET TIMES OF ISRAEL STAFF, 16 juillet 2017

 

 

 

Emmanuel Macron a déclaré dimanche qu’il ne « cèderait rien à l’anti-sionisme, car il est la forme réinventée de l’antisémitisme », lors de la commémoration de la rafle du Vél’ d’Hiv’, en présence de Benjamin Netanyahu, Premier ministre d’Israël.

 

« Nous ne cèderons rien aux messages de haine, nous ne cèderons rien à l’antisionisme car il est la forme réinventée de l’antisémitisme », a dit le chef de l’Etat, suscitant les applaudissements de l’assistance.

 

« Nous ne cèderons rien à toutes et celles et ceux qui, sur tous les continents, cherchent à nous faire renoncer à la liberté, à recréer les divisions, cherchent à nous faire renoncer à cette humanité, à notre démocratie, notre République », a déclaré Macron.

 

« Ce sont toutes ces haines qui se fondent sur ce que l’on est, sur d’où l’on vient, sur ce que l’on croit que nous devons combattre », a-t-il dit.

 

Macron a réaffirmé dimanche que « c’est bien la France qui organisa » la rafle du Vél’ d’Hiv’en juillet 1942 et la déportation de milliers de Juifs, lors d’une cérémonie en présence du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

 

« Pas un seul Allemand » ne participa à l’organisation de cette rafle, a ajouté le chef de l’Etat, qui a dit être « ici pour que se perpétue le fil tendu en 1995 par Jacques Chirac », le premier président de la République à reconnaître en 1995 la responsabilité de la France dans les persécutions antisémites et non celle du seul régime de Vichy.

 

« Il est si commode de voir en Vichy un monstruosité née de rien […] mais c’est faux », a dit le chef de l’Etat.

 

« Récemment encore, ce que nous croyons établi par les autorités de la République, sans distinction partisane, avéré par tous les historiens, […] s’est trouvé contesté par des responsables politiques français prêts à faire reculer la vérité », a rappelé Macron, sans citer nommément la présidente du FN, Marine Le Pen.

 

Cet épisode tragique de l’histoire de la France avait suscité la polémique pendant la dernière campagne présidentielle, Marine Le Pen ayant été vivement critiquée pour avoir affirmé que la France n’était « pas responsable du Vél’ d’Hiv' ».

 

« Ce serait faire beaucoup d’honneur à ces faussaires que de leur répondre. Mais se taire serait pire, ce serait être complice », a lancé Macron.

 

« Alors oui, je le redis ici, c’est bien la France qui organisa la rafle puis la déportation et donc, pour presque tous, la mort des 13 152 personnes de confession juive arrachées les 16 et 17 juillet à leur domicile », a déclaré le président de la République.

 

« Je récuse les accommodements et subtilités de ceux qui prétendent que Vichy n’était pas la France », a ajouté Macron.

 

« Vichy, ce n’était pas tous les Français, mais c’était le gouvernement et l’administration de la France », a-t-il dit.

 

 

 

 

 

L'AFFAIRE SARAH HALIMI ET LE TABOU DU «NOUVEL» ANTISÉMITISME

FIGAROVOX, 2017

 

 

 

Dans la nuit du 4 avril 2017, à Paris, Sarah Halimi, une femme de confession juive de 65 ans, est sauvagement assassinée. Son meurtrier, Kobili Traoré, un musulman radicalisé d'origine malienne au casier judiciaire long comme le bras, s'acharne sur elle pendant 40 longues minutes, d'abord dans le salon de de Sarah Halimi, puis sur son balcon. Il hurle «Allah Akbar», insulte sa victime, la traite de «grosse pute», de «sheitane» (démon en arabe). Plusieurs voisins entendent puis assistent, de leurs fenêtres ou de la cour, épouvantés, au massacre. Dans l'excellent article que Noémie Halioua a consacré à cette affaire dans le dernier numéro de Causeur, elle rapporte le témoignage de l'un d'entre eux: «la première chose qui m'a réveillé, c'est des gémissements d'un être vivant en souffrance. C'était de la torture. Au début, je pense que c'est un animal ou un bébé. Mais après, en ouvrant le rideau et en ouvrant la fenêtre, je comprends que c'est une femme qui gémit sous les coups qu'elle reçoit. A chaque coup, j'entends un gémissement, elle n'a même plus de force pour pousser un cri». Kobili Traoré tape tellement fort que son poing droit est tuméfié. Puis, apercevant dans la cour la lumière des lampes torche de la police, il hurle «attention, il y a une vieille dame qui va se suicider», saisit sa victime – encore vivante – par les poignets et la fait basculer par-dessus la balustrade de son balcon. Sarah Halimi gît dans la cour, morte, ensanglantée.

 

Sarah Halimi connaissait Kobili Traoré, il était son voisin, il la menaçait constamment, elle avait peur de lui. Cinq ans auparavant, la sœur de ce dernier avait bousculé l'une des filles de Sarah Halimi en la traitant de «sale juive». Quelques jours après la mort de Sarah Halimi, les quelque cinq-cent personnes qui participent à la marche blanche organisée à Belleville en sa mémoire défileront sous les – «désormais traditionnels» relève Noémie Halouia – «morts aux juifs» et «nous on a les kalash» qui fusent des cités voisines.

 

«Désormais traditionnels» … Oui, car les précédents sont désormais nombreux. Les «morts aux juifs» avaient déjà rythmé les défilés des manifestations «pro-palestiniennes» organisées, malgré leur interdiction, en juillet 2014 notamment à Paris et en Ile-de-France. Dans le même registre, les réactions qui ont suivi les meurtres de six personnes dont trois enfants juifs en 2012 par Mohammed Merah: l'imam bordelais Tareq Oubrou a expliqué avoir dû passer des semaines de prêche sur ce cas en raison de l'empathie pour Mohammed Merah que manifestaient les fidèles de sa mosquée ; le frère de Mohammed Merah, Abdelghani, a, quant à lui, témoigné des you-yous qui ont accompagné la mort de son frère et des félicitations que certains voisins sont venus présenter à leur mère, regrettant que Mohammed n'ait pas tué davantage de Juifs. Mais cela remonte encore plus loin: Entre 1999 et 2000, année de la Seconde Intifada, le nombre d'actes antisémites a été multiplié par neuf, passant de 82 à 744. Depuis, il reste à un niveau extraordinairement élevé compte tenu du faible nombre de Juifs en France, oscillant selon les années entre 400 et 900 environ, en fonction, surtout, des soubresauts du conflit israélo-palestinien. En 2002, la publication de «Les territoires perdus de la République», montre avec force témoignage la prééminence, l'ampleur et la violence de la haine à l'encontre des Juifs dans certains quartiers sensibles. Ce ne sont ici que quelques exemples, parmi tant d'autres preuves qui s'accumulent depuis près de vingt ans maintenant. Pourtant, aucune de ces alertes n'a réussi à briser l'omerta politique et médiatique.

 

Le meurtre atroce de Sarah Halimi n'a pas davantage rompu ce silence. La France est alors en pleine campagne présidentielle, les quatre candidats en tête des sondages sont dans un mouchoir de poche. Il faut soigner ses électeurs et, disons-le tout net, les Juifs sont bien moins nombreux que les musulmans – moins de 500 000 contre près de 6 millions. De surcroît, le rapport de l'Institut Montaigne sur «l'islam de France» publié en septembre 2016 indique que «l'antisémitisme était un marqueur d'appartenance» pour un quart des musulmans et le sondage Fondapol de novembre 2014, que «Les musulmans répondants sont deux à trois fois plus nombreux que la moyenne à partager des préjugés contre les Juifs. La proportion est d'autant plus grande que la personne interrogée déclare un engagement plus grand dans la religion.»

 

 

 

 

MANDAT D'ARRESTATION À MONTRÉAL CONTRE UN IMAM JORDANIEN

La Press, 17 juillet, 2017

 

 

 

Le mandat a été autorisé la semaine dernière. Selon le Centre consultatif des relations juives et israéliennes, organisme à l'origine de la plainte initiale à la police, le cheikh jordanien Muhammad Bin Musa al-Nasr, Moh'd Moussa Hussein Nasr de son vrai nom, aurait appelé les fidèles montréalais de la mosquée Dar Al-Arkam, dans le quartier Saint-Michel, à tuer des Juifs.

 

Jusqu'à « la fin des temps, lorsque les musulmans triompheront des plus vils de l'humanité [et] des démons humains, la pierre et l'arbre diront : "O musulman, O serviteur d'Allah, O musulman, O serviteur d'Allah, il y a un Juif derrière moi; viens et tue-le" », aurait dit l'imam lors d'un prêche prononcé en décembre et dont le contenu a été filmé, puis diffusé sur Internet.

 

Selon le mandat d'arrestation, dont La Presse a obtenu copie, l'homme a été inculpé d'avoir «fomenté volontairement la haine contre un groupe identifiable», ce qui est punissable en vertu de l'article 319 du Code criminel. Il est recherché par les autorités.

 

Au Centre consultatif des relations juives et israéliennes, on se dit rassuré par le dénouement de l'enquête menée par le Service de police de Montréal. «Ça montre que le système de justice fonctionne et qu'on prend très au sérieux les appels à la haine, que ce soit contre les Juifs ou contre n'importe quel autre groupe», dit le Vice-directeur aux affaires publiques de l'organisme, David Ouellette.

 

Il ajoute : «Quand on parle de radicalisation, ça ne se passe pas seulement sur les réseaux sociaux. Il y a des responsables de lieux de culte ici qui invitent à semer la haine.»

 

Le Centre a déposé en février deux autres plaintes pour des événements semblables contre un imam du Centre islamique Al-Andalous de Montréal, Sayyed al-Ghitaoui, qui avait, selon l'organisme, «appelé à la destruction des Juifs». Pour l'instant, l'enquête n'a mené à aucune arrestation.

 

 

 

 

LE CANADA REVIENT SUR L’INTERDICTION DES

LABELS ‘PRODUIT D’ISRAËL’POUR LES VINS DE CISJORDANIE

Jacob Magid et Sue Surkes

Times of Israel, 14 juillet 2017

 

 

 

l’inspection canadienne des aliments a renversé l’ordre donné quelques heures auparavant par les inspecteurs alimentaires canadiens de cesser la vente des vins produits en Cisjordanie, qui estimaient que le label les identifiant en tant qu’israéliens contrevenait à la politique sur les territoire mise en place par Ottawa.

 

L’agence d’inspection des aliments du Canada (ACIA) a estimé dans un communiqué émis jeudi qu’elle n’avait pas « pleinement pris en considération » l’accord de libre-échange défini entre le Canada et Israël lorsque ses inspecteurs avaient rendu ce jugement. L’agence a estimé que les vins adhèrent bien en fin de compte à l’accord et qu’ils peuvent donc être commercialisés tels quels.

 

Le bureau de contrôle chargé des alcools de l’Ontario avait notifié les vendeurs d’alcool et de spiritueux la semaine dernière qu’il était inacceptable de déclarer qu’Israël était le pays d’origine de vins fabriqués hors des frontières officielles de l’Etat juif. Le bureau avait écrit un courrier à ses commerçants, les informant de cette décision.

 

La lettre indiquait que « l’étiquette ‘produit d’Israël’ n’est pas un pays d’origine acceptable pour les produits viticoles fabriqués à partir de raisins cultivés, fermentés, transformés, mélangés et finis dans le territoire occupé de Cisjordanie ».

 

La décision s’étendait aux vins provenant de « tout autre territoire occupé par Israël en 1967 » portant une telle étiquette, et pouvant être « considérée comme trompeuse », en mentionnant spécifiquement le plateau du Golan, Jérusalem Est et la bande de Gaza, en plus de la Cisjordanie.

 

L’annonce initiale ciblait les caves de Psagot et de Shiloh, dont les vins sont fabriqués près de Ramallah. L’ACIA est un organisme gouvernemental qui contrôle tout le marketing et la vente de vin au Canada.

 

« Je demande à tous les fournisseurs d’abandonner les importations ou les ventes de produits étiquetés ‘Produits d’Israël’ provenant des établissements vinicoles mentionnés ci-dessus (ou d’autres situés dans les mêmes régions) jusqu’à nouvel ordre », indiquait la lettre de la LCBO.

 

Dans un communiqué publié le jeudi qui a précédé le renversement de cette décision, Bnai Brith Canada a déclaré qu’il « s’attendait à ce que l'[ACIA] annule bientôt sa récente décision d’ordonner le retrait de certains vins israéliens des rayons ».

 

« Bnai Brith a reçu beaucoup d’informations sur cette question provenant de sources multiples et de fonctionnaires au cours des 24 dernières heures alors que nous militions au nom de la communauté », avait déclaré Michael Mostyn, directeur exécutif de Bnai Brith Canada. « Nous pouvons dire maintenant que nous attendons que cette décision troublante soit corrigée rapidement ».

 

Les vignobles des implantations ont prospéré au cours de la dernière décennie. Selon un rapport datant de 2011, les implantations de Cisjordanie accueillent 29 de plus de 150 établissements viticoles israéliens, contre 14 dans le célèbre pays viticole du plateau du Golan.

 

Plusieurs propriétaires de vignobles des implantations en Cisjordanie ont signalé des augmentations exponentielles de la production depuis le début des années 2000, la plupart de leurs vins étant vendus en Israël.

 

Etant l’un des produits exportés les plus importants des implantations de Cisjordanie et du plateau du Golan, les vins ont été à l’avant-garde d’une bataille entre Israël et l’Union européenne sur l’étiquetage des produits.

 

En 2015, Israël a été furieux lorsque les grands magasins allemands KeDeWe ont cessé de vendre les vins du Golan pour se conformer aux réglementations sur l’étiquetage. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que cette décision constituait un boycott de l’Etat juif.

 

Nous vous souhaitons Shabat Shalom!
 

 

 

 

 

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