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LE MOYEN-ORIENT : BOURBIER D’ABSURDITÉS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Sinaï plonge l’Egypte dans un bourbier

Zvi Mazel

Le CAPE de Jérusalem, le 24 mai 2013

 

Le 22 mai dernier, sept Egyptiens – six policiers et un soldat – kidnappés dans le Sinaï ont été libérés sains et saufs. De longues tractations ont été menées entre un représentant de la sécurité militaire, un cheikh salafiste et un dignitaire de la tribu bédouine Swarka. Selon la version officielle, aucune concession n’a été faite ; cependant les ravisseurs courent toujours. Ils ont compris combien leur position était intenable : l’Egypte a refusé de céder à leur chantage. Pour une fois, la classe politique toute entière et l’opinion publique ont condamné l’opération. L’armée a massé hélicoptères, blindés et forces spéciales en vue d’un assaut ; furieux de l’attaque contre leurs collègues, les policiers ont bloqué le poste frontière de Rafah, et des milliers de Palestiniens se sont trouvés pris au piège. Inquiet, le Hamas a proclamé qu’il n’était pour rien dans l’affaire.

 

On attend toujours un communiqué de revendication. On sait que les ravisseurs ont réclamé la remise en liberté de dizaines de terroristes djihadistes impliqués dans les attentats de Taba et Charm al-Cheikh en 2004 et du nord Sinaï en 2011. Certains sont sous le coup d’une condamnation à mort. Selon des « sources provenant de milieux salafistes » publiées dans les médias, ces terroristes se réclament de l’organisation « Al Tawrid wa al Jihad », la plus puissante du Sinaï. Se réclamant d’al-Qaeda, elle regroupe des djihadistes égyptiens, des salafistes de Gaza et des Bédouins traditionnellement hostiles au pouvoir central. Tous appartiennent à la faction la plus dure de l’Islam, les « Takfiri », apparus en Egypte dans les années soixante-dix sous l’impulsion de Frères musulmans.

 

L’un des chefs du djihadisme en Egypte, le cheikh Nabil Naim, a déclaré au quotidien AlShark alAwsat que la Confrérie des Frères musulmans, au pouvoir en Egypte, entretient des liens étroits avec les djihadistes au Sinaï et se garde bien de les heurter. Deux raisons à cela : tout d’abord, ils partagent la même idéologie et aspirent au rétablissement du califat ; ensuite le régime se réserve la possibilité de faire appel à eux dans sa lutte contre l’opposition. C’est pourquoi le président Morsi a freiné les tentatives de l’armée pour libérer les otages par la force. Les généraux pensent, eux, que les organisations terroristes au Sinaï sont un danger pour l’Egypte. Ils n’oublient pas le massacre de seize soldats en août dernier par des djihadistes toujours en liberté. Une vaste opération a pourtant été lancée à l’époque : l’armée a engagé des blindés – en violation de l’annexe militaire au traité de Camp David – avant de les retirer sous la pression d’Israël. Cependant, Israël a accepté l’augmentation du nombre de soldats dans la zone démilitarisée.

 

Quelques 2 000 terroristes appartenant à des formations djihadistes regroupant des Egyptiens et des Palestiniens associés à des Bédouins opèrent toujours dans le Sinaï. Difficile de les repérer dans un territoire aussi vaste. Ils n’hésitent pas à lancer des raids contre des postes de police, des barrages routiers ou des patrouilles militaires ; opérations qui font peu de victimes mais portent atteinte au moral des troupes et au prestige de l’armée. C’est en vain que l’état-major attend le feu vert du régime pour y mettre fin. On le voit bien dans l’affaire de la dernière prise d’otages : Morsi n’a jamais condamné les kidnappeurs, se contentant de demander la libération des otages. Face à l’indignation publique qui a grandi contre son inaction, il a finalement donné son accord à une opération militaire. Sans attendre, les ravisseurs ont alors libéré les sept hommes.

 

A l’origine de la situation actuelle, il y a bien sûr l’état catastrophique de la péninsule du Sinaï, négligée depuis des années par le pouvoir central. La frustration née du manque d’infrastructure et de développement fait des Bédouins une proie facile pour les islamistes cherchant à infiltrer la région. Le Hamas, à la tête des réseaux de contrebande d’armes mis en place en coopération avec l’Iran, encourage cette infiltration.

 

La Confrérie se trouve bien embarrassée, partagée entre la nécessité de pacifier la péninsule et la crainte d’ouvrir un nouveau front alors que grandit l’opposition intérieure. Et puis comment ramener le calme sans s’opposer au Hamas, qui appartient aux Frères musulmans, les a aidés à renverser Moubarak et reste leur allié contre Israël ?

 

La situation n’est pas moins inquiétante pour Israël. Confronté à des tirs de missiles et à des attaques dans le sud, sans parler du flot d’armes et de munitions qui inonde la péninsule et Gaza, il prend sur lui de ne pas riposter. Heureusement, la coopération discrète entre les services de renseignement des deux pays se poursuit – pour le moment.

 

Des voix s’élèvent en Egypte pour demander la révision du traité de paix avec Israël. Apparemment les Frères musulmans ne saisissent pas que la solution ne passe pas par davantage de soldats à la frontière avec Israël, mais par une politique de développement économique et sécuritaire dans le Sinaï.

 

Dura : Israël s’exprime ; mieux vaut tard que jamais

Stéphane Juffa

menapres.org, 24 mai 2013

 

Le ministère israélien des Relations Internationales et de la Réflexion stratégique a publié, le 19 mai dernier, un rapport établissant la position du gouvernement hébreu sur la Controverse de Nétzarim. Durant sa rédaction, il avait invité Fr2 à participer au comité chargé de l’établir, proposition qui fut rejetée par la chaîne du service public français.

 

Avant sa publication, le brigadier-général de réserve et directeur adjoint du ministère, Yossi Kupperwasser, avec lequel j’ai eu un tête-à-tête mardi, avait soumis le rapport dont il est l’initiateur à l’ambassade de France à Tel-Aviv pour recueillir ses éventuels commentaires.

 

Difficile, dans ces conditions, de prétendre aujourd’hui que le ministère ait agi en vase clos, fermant la porte à d’éventuelles critiques, voire à des mises au point. Ce qui n’empêche pas le clan des enderlinards de se plaindre de ce qu’aucun représentant indépendant n’ait participé à l’élaboration du document.

 

C’est l’hôpital qui se moque de la charité, car il qualifie précisément le mode opératoire de la chaîne et de son correspondant permanent à Jérusalem depuis treize ans. Du premier contact que nous avions pris avec Olivier Mazerolle, début des années deux mille – à l’époque directeur de l’info sur Fr2 -, auquel nous proposions, avec des gages de discrétion, de corroborer les éléments que nous possédions mutuellement sur l’affaire afin d’aider à la recherche de la vérité, Mazerolle avait répondu qu’il "n’en avait strictement rien à foutre".

 

Et en 2004, lorsque celle qui lui avait succédé, Arlette Chabot, avait posté des gardes armés à l’entrée de l’immeuble de France-Télévisions, dans le seul but d’empêcher les journalistes de la Ména de participer à la conférence de presse qu’elle organisait. Plus récemment encore, quand le Dr. Richard Prasquier, en qualité de président du CRIF, avait passé un accord avec Patrick de Carolis, alors PDG de France Télévisions, en vue de faire examiner Jamal Dura et ses cicatrices par un médecin légiste à Paris, l’accord n’a pas été respecté.

 

Depuis, la société de télévision publique a tout fait pour que cet examen n’ait pas lieu. Carolis avait d’abord fallacieusement prétendu qu’Israël empêchait le "père" de la mise en scène de quitter Gaza, pour finir par déclarer par écrit – et au mépris de toutes les évidences – qu’il n’avait jamais passé d’accord avec Prasquier. Entre-temps, Jamal Dura, sur lequel Fr2 possède une influence certaine, a quitté plusieurs fois Gaza pour se rendre à l’étranger, mais chaque fois, en évitant consciencieusement de passer par la ville des lumières.

 

Aujourd’hui, Jamal suggère à l’AFP qu’une commission d’enquête internationale "comprenant des Arabes" ouvre la "tombe de Mohamed", procède à une analyse d’ADN et à l’examen du corps. Mais quelle autorisation attend-il donc ? Si j’étais à sa place, publiquement accusé depuis treize ans d’avoir participé à la mise en scène de la mort de mon fils et d’avoir feint être blessé par des balles, j’aurais effectué cette exhumation depuis longtemps. J’aurais aussi, très probablement, montré mes cicatrices à un médecin français dès la première occasion qui s’offrit à moi.

 

Le rapport du gouvernement israélien, dans le souci de ne pas envenimer les relations avec la France, épargne l’organe télévisuel du service public dans ses conclusions, de même que l’Etat français.

 

Il répond ainsi aux contraintes de la diplomatie auxquelles nous ne sommes pas tenus en tant que journalistes totalement indépendants. Car nous différencions deux affaires distinctes au sein de la Controverse de Nétzarim : d’une part, le tournage et la diffusion d’une fausse nouvelle ayant participé à provoquer des guerres et des assassinats et à éloigner les perspectives d’un règlement pacifique du conflit moyen-oriental. De l’autre, les efforts incessants de Fr2 afin d’entraver la marche de la justice, y compris par les pressions qu’elle a exercées sur des témoins et leur instrumentalisation dans le cadre de procès liés à l’affaire, doublés de faux intellectuels.

 

Comment considérer autrement l’envoi par Chabot d’un caméraman salarié de la chaîne, pour filmer, avec du matériel appartenant à la chaîne, les cicatrices apparaissant sur le corps de Jamal Dura ? Des cicatrices, séquelles de blessures qu’il avait subies en 1992, les faisant passer, à grands renforts de communication, pour les conséquences de balles que le "père" aurait reçues des mains des militaires israéliens en septembre 2000.

 

Comment nommer autrement le refus, quatre ans durant, de présenter les rushes que Fr2 prétendait détenir, censés montrer l’agonie de l’enfant, alors que ces images n’existent pas.

 

Les personnes concernées par les suites de cette affaire ne se limitent donc pas au menteur Charles Enderlin et au metteur en scène Talal Abou Rahma, loin s’en faut, avec ou sans rapport gouvernemental israélien. Lequel rapport n’a pas été établi sur la base de nouvelles enquêtes mais par la vérification de documents existants, procédant des enquêtes Shahaf-Ména, les seules à avoir été réalisées sur la Controverse.

 

En octobre 2000, il n’avait en effet fallu que quelques jours au physicien Nahum Shahaf pour présenter les preuves suffisantes de ce que le reportage français relevait d’une mise en scène. Début décembre, le gouvernement israélien possédait tous les éléments nécessaires pour affirmer qu’on était en présence d’une imposture.

 

A la mi-2003, l’investigation principale de la Ména était terminée et le même gouvernement se trouvait en situation d’émettre le même rapport que celui qu’il vient de rendre public, à l’exception des dossiers concernant le faux rapport médical jordanien et la question de l’origine des cicatrices, que nous avons révélés quelques années plus tard.

 

Yossi Kupperwasser ne nie pas les faits, il ajoute simplement – et on ne saurait lui donner tort – que les choses recèlent un poids différent lorsqu’elles sont présentées par un Etat ou par une agence de presse.

 

Quant au retard dans la présentation des faits, le haut-fonctionnaire l’attribue aux décisions de ceux qui ont précédé l’équipe actuelle au niveau de la prise de décisions. "Après avoir constaté que le reportage continuait à faire d’innocentes victimes, comme à Otzar Hatorah à Toulouse, il nous paraissait urgent de faire connaître le point de vue d’Israël de manière claire et précise", a poursuivi Kupperwasser.

 

Les premiers effets du rapport ont été immédiats : la plupart des media tricolores, dans leurs articles et autres dépêches, ont cessé de parler de "l’enfant mort en septembre 2000 au carrefour de Nétzarim" pour passer au conditionnel.

 

Dommage que l’Etat hébreu ne nous ait pas aidés entre 2001 et 2006, alors que la Ména était le seul media à soutenir que l’assassinat de Mohamed procédait d’une mise en scène. Pour être tout à fait précis, les cabinets successifs ne nous ont pas mis les bâtons dans les roues, mais ils n’ont pas levé le petit doigt afin de nous faciliter la tâche.

 

Dany Seaman, l’ex-directeur du bureau gouvernemental de la presse, faisait figure d’exception, qui s’en allait punaiser nos articles sur l’Affaire sur le tableau des communications de l’immeuble des Jerusalem studios pour s’assurer personnellement qu’Enderlin, de même que les autres journalistes des TV étrangères qui y sont concentrés, ne puissent éviter leur lecture au sortir de l’ascenseur.

 

En France, les dirigeants du CRIF, très majoritairement acquis à la thèse d’Enderlin, envoyaient des faxes aux associations qui accueillaient nos conférences sur la Controverse, les enjoignant de les annuler, au risque de se voir poursuivre devant les tribunaux. Il aura fallu attendre la présidence de Richard Prasquier pour que le Comité Représentatif des Juifs de France prenne enfin ses responsabilités.

 

J’ai lu que le même CRIF demande désormais à Fr2 d’ouvrir une enquête sur l’Affaire Dura ; à notre sens, il s’agit d’une erreur, car, ce faisant, l’on met en doute sans la moindre raison l’enquête existante – or on ne recommence une enquête que lorsqu’il y a des raisons de penser que la précédente a été bâclée ! -. Etrangement, je n’ai jamais vu les soutiens d’Enderlin mettre en cause la factualité de nos conclusions. Mais aussi, comment, sur quelles bases, pourraient-ils le faire ?

 

Nous amassons les évidences : nous en sommes, si je compte bien, à dix-huit preuves et plus de cent-cinquante éléments concordants, contre zéro chez nos adversaires. Iceux s’emploient à intenter des procès ad hominem, à stigmatiser politiquement les partisans de la vérité, à leur intenter des vices de forme et à faire l’apologie du courage et de la probité de Charles.

 

De cet étrange reporter qui a coupé la fin des images filmées par Abou Rahma, celles sur lesquelles on voit l’enfant "mort" relever la tête et regarder en direction du metteur en scène. Qui les a remplacées par l’affirmation selon laquelle il détenait les images de l’"agonie" de Mohamed, mais qu’elles étaient par trop insupportables pour être montrées aux téléspectateurs (et à qui que ce soit d’autre, d’ailleurs). Et qui, lorsque sommé par la justice de les montrer, a été contraint de reconnaître qu’elles n’existaient pas. Le bougre ! Le mythomane ! Le journaliste-voyou !

 

Le rapport émis par le gouvernement israélien ne signifie pas la fin de la dispute, loin s’en faut. Au contraire, les esprits s’échauffent à nouveau. A la fin du document Kupperwasser, il manque les mesures à prendre.

 

En 2003, Tommy Lapid, alors ministre de la Justice, bien que convaincu par les documents de l’enquête que nous lui avions soumis, après mûre réflexion, décida de ne pas poursuivre judiciairement Enderlin, Abou Rahma et France 2. Il m’avait expliqué qu’il n’était pas sain, pour un Etat, d’assigner un journaliste étranger devant ses tribunaux. Même s’il a commis un dol aux conséquences irréparables ; Lapid père soutenait que cela présenterait une image négative du pays et une immixtion dans la liberté de la presse. Lapid avait derrière lui une longue carrière de journaliste, ce qui avait sans doute motivé sa décision.

 

Je lui demandai : "dans le principe, je partage votre point de vue, mais ne doit-il pas y avoir de limites à la liberté octroyée à un confrère, un Etat doit-il lui accorder l’impunité dans tous les cas ?". Après s’être longuement gratté le menton, le ministre répondit : "Dans ce cas, il n’y a probablement pas de limites".     

 

Il ne semble pas qu’Israël ait, pour le moment, changé d’avis sur ce point. Mais une assignation reste la seule mesure concrète à prendre. Retirer sa carte de journaliste à Charles me semble un acte pathétique, réclamer cette sanction l’est plus encore. Pour le genre d’activités qu’il mène, il n’a guère besoin de cette carte.

 

Reste qu’au lendemain de la publication du rapport gouvernemental, je suis mieux dans ma peau que dans la sienne, ou dans celle de nombreuses autres personnalités qui se sont compromises dans la Controverse. Comme le beau-fils du Président Pérès, le Professeur Raphi Walden, qui est intervenu pour soutenir le faux rapport médical jordanien. Un rapport qui détaille les soins apportés à Jamal Dura les 1er, 2, 3 et 4 octobre 2000 à Amman, alors que le "patient" se trouvait à Gaza. Et pas même à l’hôpital Shifa mais à son domicile, dans le camp de réfugiés d’El-Bourej. Après avoir été atteint par treize balles à haute vélocité !

 

Comme Avi Issacharoff, journaliste à Haaretz, qui, après avoir publié les attendus de Walden sur le rapport jordanien, se refusa de diffuser le contenu de notre analyse.

 

Les élites du camp de concentration de Gaza

aiment les voitures de luxe

Philosémitisme, 27 mai 2013

 

La version médiatico-politique officielle en Europe est que le Hamas est populaire parce que vertueux et le Fatah impopulaire parce que corrompu. Ce serait donc pour cette raison que les Palestiniens plébiscitent le Hamas.  La situation mérite d'être nuancée: les élites du Hamas et du Fatah sont aussi corrompues les unes que les autres. Elles s'enrichissent grâce à la contrebande qui passe par les tunnels et aux trafics. Avec les aides faramineuses que leur accorde généreusement, entre autres, le contribuable européen, ces élites peuvent effectivement vivre dans le luxe.

 

Clarín s'est intéressé à cette question et rapporte que 60% du parc automobile dans la bande de Gaza serait composé de voitures neuves. Les élites du Hamas et les contrebandiers peuvent s'offrir des véhicules haut de gamme des marques Mercedes Benz, BMW et Toyota dont certains modèles coûtent plus de 55.000 dollars et qui viennent d'Egypte. La classe moyenne se contente de voitures coréennes importées d'Israël.  Curieusement on nous parle de blocus de la bande de Gaza.

 

Sur un autre registre tout aussi tragique, le journaliste Khaled Abu Toameh dénonce le silence de l'Union européenne face à la torture pratiquée par le Hamas et l'Autorité palestinienne. Why Doesn't the EU Condemn Palestinian Torture?. Nous connaissons la réponse – il faut faire croire que les Israéliens sont les seuls à pratiquer la torture, les seuls à être définitivement coupables et les Palestiniens à être définitivement les victimes les plus innocentes. Voir: Le Parlement européen rend hommage à Marwan Barghouti 'homme hors du commun' et aux terroristes palestiniens et Scénario: l'Europe exige la libération du terroriste du marathon de Boston!

 

 

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