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LÉGISLATIVES ISRAÉLIENNES, ET PLUS : POURQUOI IL FAUT REMPLACER ABBAS

 

Résultats des élections législatives du 22 janvier 2013
 

Partis
politiques
Têtes de liste Votes Sièges
Voix % Nb. +/-
  LikoudIsraël Beiteinu
(droite et extrême droite ultranationaliste)
Benyamin Netanyahou 832 099 23,25 % 31 -12
  Yesh Atid
(centre laïque)
Yaïr Lapid 507 879 14,19 % 19 +19
  Parti travailliste
(centre-gauche)
Shelly Yachimovich 409 685 11,45 % 15 +2
  La Maison juive
(extrême droite religieuse)
Naftali Bennett 313 646 8,76 % 12 +5
  Shass
(orthodoxes sérafades (ultraorthodoxes religieux))
Eli Yishaï 316 151 8,83 % 11 =0
  Judaïsme unifié de la Torah
(orthodoxes ashkénazes (ultraorthodoxes religieux))
Yaakov Litzman 189 931 5,31 % 7 +2
  Hatnuah
(centre)
Tzipi Livni 179 818 5,02 % 6 +6
  Meretz
(gauche)
Zehava Gal-On 164 150 4,59 % 6 +3
  Liste arabe unie
(arabe religieux)
Ibrahim Sarsur 135 830 3,80 % 4 =0
  Hadash
(communiste juif-arabe)
Mohammad Barakeh 111 685 3,12 % 4 =0
  Balad
(arabe laïque)
Jamal Zahalka 95 312 2,66 % 3 =0
  Kadima
(centre)
Shaul Mofaz 74 735 2,09 % 2 -26
 
  Total inscrits   5,6 millions   120
  Blancs et nuls      
  Total exprimés   3 330 921 100,00 %

 

 

Pourquoi il faut remplacer Abbas

Efraim Inbar

Jerusalem Post, 23 janvier 2013

 

En refusant de venir en aide aux réfugiés palestiniens de Syrie, Abbas prouve une fois de plus son refus de parvenir à la paix.

 

Selon un article peu remarqué, publié par l’agence de presse Reuters le 10 janvier, Mahmoud Abbas aurait rejeté une belle offre de la part d’Israël : laisser les réfugiés palestiniens d’une Syrie déchirée par la guerre se réinstaller en Judée-Samarie et à Gaza. Ce qui, selon le leader de l’Autorité palestinienne, reviendrait à compromettre leur « droit au retour » dans les maisons perdues en Israël, pendant la guerre de 1948.

 

D’après la publication, Israël aurait autorisé les descendants des réfugiés à se réinstaller dans la bande de Gaza et en Judée-Samarie, mais à une condition : qu’ils signent une déclaration renonçant à un droit au retour en Israël.

 

Condition rejetée par qui a décrété : « Qu’ils meurent en Syrie plutôt que de renoncer à leur droit au retour ».

 

Ce n’est pas nouveau. Par le passé, les Palestiniens ont rejeté d’autres tentatives d’alléger les conditions de vie de leurs réfugiés. Car ils préfèrent les garder, eux, et des millions de leurs descendants, comme atout politique. Par ailleurs, les réfugiés constituent une composante importante de leur sempiternelle image, forgée par leurs soins, de victimes et de martyrs.

 

Ainsi, au lieu d’aider son peuple en détresse, Abbas, dans la meilleure tradition palestinienne, préfère se cramponner au droit au retour – une requête qu’aucun gouvernement israélien n’acceptera jamais. Même la majorité de la communauté internationale rejette cette demande palestinienne, comprenant bien le large consensus de la société israélienne, opposée à un afflux massif de Palestiniens susceptibles de détruire son caractère juif.

 

Les Palestiniens ont donc manqué une autre occasion de démontrer qu’ils étaient capables d’adopter un comportement constructif en faveur de leur peuple. Évitant comme à l’accoutumée une politique pragmatique, ils choisissent une fois de plus des positions radicales, qui ne font que perdurer leur souffrance sur une voie jalonnée d’obstacles à la paix.

 

On ne plaisante pas avec le droit au retour

 

Abbas, le « modéré», a récemment fourni une autre démonstration d’un tel choix typique palestinien, lorsqu’il s’est adressé à ses compatriotes le 4 janvier dernier, évitant de mentionner la formule « terre contre paix », ou encore la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël, qui pourrait mettre un terme au conflit et aux souffrances de son peuple.

 

Il ne semble pas préparer les siens à la nécessité de faire des concessions au nom de la paix. Au lieu de cela, il insiste sur la nécessité d’emprunter la voie de la lutte, pour réaliser « le rêve du retour » des réfugiés palestiniens et de leurs descendants.

 

Une seule explication à ce comportement : le mouvement national palestinien ne plaisante pas avec le droit au retour.

 

Ignorer le comportement et la rhétorique des Palestiniens, ou dénigrer leur importance n’est qu’une politique de l’autruche. Malheureusement, dans l’ADN du mouvement national palestinien est inscrite la demande irréelle de ce droit au retour. Il faudrait des générations pour recodifier ce comportement génétique et y introduire un peu de pragmatisme.

 

Car personne ne renonce facilement à ses rêves.

 

C’est pourquoi Abbas a rencontré Khaled Mashaal, le chef du Hamas, au Caire, le 10 janvier. En dépit de leurs différences idéologiques fondamentales, ils partagent le même idéal – la destruction de l’État juif. Les deux leaders, malgré leurs nombreux différends, seraient ainsi prêts à trouver un moyen de coopérer pour parvenir à leur objectif suprême, même si cela devait signer la fin de leur espoir de créer leur propre État.

 

Il encourage au contraire, par ses actes, la lutte armée contre Israël, même si celle-ci sape les efforts de l’Autorité palestinienne pour établir un État. Pour preuve : les défilés qu’il a tolérés, fin décembre 2012, de membres armés des Brigades des martyrs d’al-Aqsa, la milice du Fatah, en l’honneur de l’anniversaire de la fondation du mouvement.

 

En fermant les yeux devant la résurgence des groupes armés dans la société palestinienne, Abbas érode la principale réalisation de l’AP ces dernières années – la restauration de la loi et de l’ordre public suite au démantèlement des milices.

 

Car ces groupes armés palestiniens pourraient être tentés de se livrer à de violents affrontements avec Israël, qui s’avéreront alors désastreux pour l’autodétermination de leur peuple et ses chances de vivre en paix. Grand promoteur de non-violence sur la scène internationale, Abbas incite à la lutte, dans l’espoir évident qu’une troisième Intifada apporte de meilleurs résultats que la seconde.

 

Certes, il avait bien sûr promis négociations et modération après l’obtention pour l’AP du statut de pays observateur par l’Assemblée générale des Nations unies en novembre 2012. Mais au lieu de cela, nous assistons à une rhétorique provocatrice et irresponsable, et à une politique autodestructrice.

 

Les Palestiniens, comme la plupart des pays arabes, ont un besoin urgent de leadership politique, qui seul saura les sauver d’un comportement pathologique et irresponsable.

 

 

Le rôle que devrait assumer l’Occident dans le conflit palestino-israélien

Dr Zvi Tenney

terredisrael.com, 24 janvier 2013

 

Le ministre de l’Autorité palestinienne chargé des Affaires religieuses, Mahmoud Al-Habbas, a déclaré ces jour-ci, à l’agence de presse officielle palestinienne Wafa : » Les récentes déclarations du Premier ministre israélien sur la propriété du mur occidental ne sont rien de plus qu’un non sens et une tentative de manipulation historique; ces déclaration n’ont aucun fondement historique, religieux ou juridique ». Pour Mahmoud Al-Habbas, aussi bien Jérusalem, que le mur occidental relève « du seul droit des Palestiniens ».

 

Ce genre de déclaration niant le lien historique du peuple juif avec Jérusalem et la Terre d’Israël en général est repris sans cesse par les dirigeants palestiniens, le Président Mahmoud Abbas en tête.

 

Qu’il s’agisse des tentatives bien connues de réécrire l’histoire pour éradiquer les sites historiques et religieux juifs en territoires palestiniens, ou de ce type de déclarations, tout démontre, qu’au-delà des affirmations de principe à destination de l’opinion publique internationale, les Palestiniens et leurs responsables politiques n’ont encore pas accepté et reconnu ni Israël en tant qu’Etat du peuple juif, ni son lien historique avec cette Terre d’Israël, la Palestine.

 

Il s’agit là indiscutablement d’une rhétorique qui ne peut permettre des véritables négociations de paix qui puissent aboutir à la coexistence pacifique de deux Etats, l’un juif et l’autre palestinien.

 

C’est là que le Monde occidental, porteur de la tradition judéo-chrétienne, pourrait réellement contribuer à faciliter un acheminement vers la paix en veillant à rejeter, ouvertement, sans ambages et en toute occasion, la tentative arabe de dénier le lien historique d’Israël avec la Terre d’Israël et en veillant à faire à chaque occasion, des mises au point historiques appropriées et détaillées.

 

Il lui suffirait par exemple de souligner à chaque fois que les Musulmans parlent de « l’esplanade des mosquées » affirmant que le Temple juif n’a jamais existé et qu’il s’agit d’un mythe, que le lieu en question est pour le Monde occidental Judéo-chrétien tout entier, (et non seulement « pour les Juifs »), « Le Mont du Temple  » et ceci en citant en référence le Nouveau Testament (Matthieu 21-23 ou 24-1, Jean 10-23, etc.,) où le lieu en question est mentionné bel et bien comme « le Temple ».

 

Il pourrait également citer l’historien romain Flavius Joseph qui en 70 racontant la destruction du Temple juif de Jérusalem par Rome, écrit « .. Les Romains se retournent alors vers les vaincus et incendient les maisons où les juifs ont fui, brûlant toute âme vivante à l’intérieur ».

Ou encore attirer l’attention sur la signification du bas-relief de l’Arc de Titus à Rome.

 

Le Monde occidentale pourrait aussi rappeler les témoignages de tous les archéologues, historiens et écrivains qui ont visité notre région dans le passé lointain et y ont tous mentionné une présence juive majoritaire.

 

Hadrian Reland,par exemple , géographe et philologue hollandais , a écrit en 1696 « PALESTINA – Voyage en Palestine », un témoignage qui contredit l’idée d’une Palestine musulmane, mentionnant ,entre autres, qu’à Jérusalem il y avait plus de 5000 habitants, presque tous Juifs, les autres Chrétiens. Reland y évoque à peine quelques familles musulmanes isolées, d’ouvriers temporaires.

 

Pour les grands hommes du XIXème siècle, comme Lamartine ou Chateaubriand, qui ont visité la Palestine, « …la Nation Palestinienne était d’abord et essentiellement la Nation Juive ».Ils ont tous exprimé leur admiration pour l’attachement du peuple juif à son héritage ancestral.

Le secrétaire d’Etat américain William Seward, sous la Présidence d’Abraham Lincoln, pour sa part, écrivait en 1871, alors qu’il se trouvait à Jérusalem : « …Les juifs sont 8000, majoritaires dans tous les quartiers de la ville ».

 

Pour conclure, s’il désire vraiment contribuer à la paix dans notre région, le Monde occidental, au lieu de répéter ces déclarations condamnant les constructions juives autour de Jérusalem, devrait se mobiliser, avec l’UNESCO en tête, pour veiller à insuffler en permanence ces faits historiques aussi bien aux dirigeants et aux Médias palestiniens qu’au système d’éducation scolaire palestinien.

 

 

Selon la Fondation Palestinienne des Droits de l’Homme,

'l’holocauste est un mythe'

Philosémitisme, 24 janvier 2013

 

Ces propos peuvent nous sembler insensés ou ridicules, mais une majorité de musulmans sont absolument convaincus que c'est vrai confie Ayaan Hirsi Ali dans un éditorial dans le New York Times: "Quand j'étais enfant, élevée dans une famille musulmane, j'entendais constamment ma mère, d'autres membres de la famille et des voisins appeler de leurs voeux la mort des Juifs qui étaient considérés comme nos pires ennemis. Nos professeurs de religion et les prédicateurs dans nos mosquées réservaient du temps pour prier pour la destruction des Juifs."

 

Arnaud Darmon @ JSSNews: La Fondation Palestinienne des Droits de l’Homme vient de publier un article sur son site internet, dans lequel l’organisation rejette la réalité de la Shoah.

 

L’article, rédigé par le Dr Mustapha Ahmed Khair Abul, président de la fondation et professeur de droit international (voir son C.V., il est entre autres 'Member of the Scientific Advisory Bmosush scientific miracle in the Koran and Sunna'), affirme qu’Israël devrait compenser l’Egypte pour les dommages qu’Israël aurait provoqué à l’Egypte ces dernières décennies (il parle d’au moins 500 milliards de dollars). Il donne d’ailleurs pour exemple l’Italie qui paye 5 milliards de dollars par an à la Libye pour les 30 ans d’occupation du pays.

 

Peut-être qu’Israël pourrait demander quelques milliards pour les siècles d’esclavagisme du peuple hébreu en Egypte? Par ailleurs, de quels dégâts parle t-il ?

 

Pour appuyer son propos, et pour justifier le chiffre exorbitant qu’il avance, Abul Khair ajoute «l’entité sioniste a extorqué Allemagne après le mythe de l’holocauste, ils peuvent bien réparer ce qu’ils doivent à l’Egypte».

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