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LES CHRÉTIENS AU PROCHE-ORIENT

  

    

 

 

LES CHRÉTIENS D’IRAK EN VOIE D’EXTINCTION… 

Abbé Alain Arbez

Dreuz, 8 dec., 2012

 

L’Irak est en effet un Etat récent : c’est une création des Occidentaux voulant répondre à la conjoncture du début du 20e siècle, après l’effondrement de l’Empire ottoman et face à un nationalisme arabe en effervescence. Anglais et Français ont alors cherché à imposer une transition à la région en arbitrant la concurrence interne à l’islam entre musulmans turcs et arabes, entre sunnites et chiites, mais cela s’est fait sur le dos des chrétiens autochtones présents sur place depuis l’antiquité.

 

C’est donc au début du 20e siècle – époque marquée par le génocide arménien et chaldéen perpétré par les Ottomans (près de 2 millions de victimes chrétiennes) – que fut créée la Jordanie sur 70% de l’ancienne Palestine historique, et qu’à l’instigation de Churchill, furent dessinées, sur des territoires assyro-chaldéens, arabes, kurdes et perses, les frontières de l’Irak actuel …

 

Si cela eut pour effet de calmer le jeu des revendications nationalistes arabes, au prix injuste de l’oubli des Kurdes et de leur ancien territoire, le Kurdistan, la communauté historique des chrétiens autochtones (assyro-chaldéens) fut encore davantage marginalisée et condamnée dès lors à la disparition progressive.

 

Alors qu’il avait été projeté de donner naissance à un état assyro-chaldéen pour assurer la survie des autochtones chrétiens, la SDN en 1925 n’eut pas le courage de donner suite à cette solution relativement équitable. Ainsi, le Hakkâri avait été ce bastion montagneux de repli salutaire pour les chrétiens qui – on l’oublie trop souvent – ont été séculairement harcelés par les Kurdes qui les ont spoliés de leurs territoires fertiles et de leurs économies locales. Le Hakkâri, devenu ghetto chrétien, fut donc rattaché à la Turquie.

 

Ce problème spécifique de survie pour les chrétiens indigènes a commencé à vrai dire à une époque déjà ancienne : car il y a environ vingt siècles, la Mésopotamie était un vaste territoire de riche civilisation héritée de l’antiquité. Une population nombreuse, composée de Juifs depuis l’exil à Babylone, et de Zoroastriens présents depuis longtemps, avait vu se développer sur ce terreau favorable de très nombreuses communautés chrétiennes dynamiques : Assyriens, Chaldéens, et Nestoriens, parlant tous une langue hébraïque semblable à celle du temps de Jésus: l’araméen.

 

L’invasion brutale de l’islam au 7e siècle dans cette région judéo-chrétienne florissante a (malgré quelques rares périodes tolérantes) provoqué le déclin inexorable des non-musulmans. En raison du djihad, fer de lance de la colonisation islamique, les chrétiens ainsi que les juifs disparurent progressivement au gré des persécutions, mises en esclavage, expropriations, conversions forcées, etc.

 

Pourtant, sous l’empire abbasside aux 8e et 9e siècles, Bagdad était devenue un centre islamique réputé. Mais on a souvent occulté le fait que cette gloire revendiquée par l’islam était essentiellement due aux chrétiens locaux enrôlés par les califes et les sultans. C’est en raison de leurs connaissances bibliques (hébreu et grec) que les nestoriens furent appelés à traduire en arabe les œuvres majeures de la science et de la philosophie gréco-romaine. Humaïn al Hishaq, célèbre intellectuel chrétien, animait la « maison de la sagesse » (Beit a hikma) du calife de Bagdad Al Mamoun. Le premier ouvrage d’ophtalmologie écrit en arabe le fut par le chrétien Youhanna Ibn Massawayh, médecin personnel d’Haroun al Rachid.

 

Mais les chrétiens, utilisés par les califes comme ressources d’appoint pour développer leur domination, étaient d’abord des « dhimmi« , citoyens inférieurs pour lesquels la considération était très aléatoire. De nombreux épisodes sanglants marquèrent donc cette région au fil des décennies, par exemple avec Tamerlan, qui enterra vivants des milliers de chrétiens, ou encore le féroce Sélim 1er et d’autres sultans qui massacrèrent très massivement les populations chrétiennes de Mésopotamie occupée.

 

Ainsi, cette terre qui avait été spirituellement et culturellement rayonnante devint peu à peu, sous domination arabe puis turque, le plus grand champ de ruines de monastères et d’églises, et aussi le plus grand cimetière chrétien du Moyen-Orient, selon l’expression d’un spécialiste incontestable : l’historien jésuite, le père J.M. Fiey.

 

Les médias ne leur mettent sous les yeux que les parties émergées de l’iceberg, amnésie sélective qui victimise les uns au détriment des autres. Qui aujourd’hui – en voyant les ruines et les clichés de désolation quotidiens – aurait la moindre idée du rayonnement pluriséculaire de cette région du Moyen Orient ? Les désastres successifs ont été totalement occultés par une arabisation forcée au temps de la dictature de Saddam Hussein, sous les yeux d’une Europe plus soucieuse de ses alliances commerciales et de ses moyens énergétiques, que des fondements d’anciennes valeurs humanistes et spirituelles aujourd’hui reniées.

 

Les martyrs musulmans d’aujourd’hui sont certes des victimes de la furie sanguinaire des clans islamiques adverses. Leurs morts et leurs blessés méritent considération. Qu’ils ne fassent cependant pas oublier le passé massivement tragique des chrétiens désormais effacés de ce qui reste du paysage de leurs ancêtres.

 

 

PALESTINIENS : LE CAUCHEMAR DES CHRÉTIENS

Khaled Abu Toameh

Gatestone Institute, dec. 27, 2015

 

   

Samir Qumsieh est sans aucun doute un leader chrétien parmi les plus courageux au Moyen-Orient. Il est l'un des rares qui, au risque de sa vie, dénonce les persécutions que les musulmans infligent aux chrétiens dans les territoires palestiniens et au Moyen-Orient, en général.

 

Samir Qumsieh est issu d'une vaste et très respectée famille chrétienne de Bet Sahour, près de Bethléem. Depuis quarante ans, il lutte pour faire respecter les droits de la minuscule minorité chrétienne palestinienne. Il a même osé protester contre l'asservissement des chrétiens vivant sous la coupe du Hamas dans la bande de Gaza.

 

La détresse des chrétiens qui vivent dans les territoires sous contrôle de l'Autorité palestinienne et du Hamas est un sujet vraiment tabou. Mais Qumsieh persévère – et en paie le prix. Il est régulièrement menacé de mort, et a échappé de peu à une bombe incendiaire. Les extrémistes musulmans l'ont également dénoncé dans une campagne de tracts dans la région de Bethléem pour ses opinions et le soutien qu'il apporter aux chrétiens persécutés.

 

Mais ces intimidations multiples n'ont pas découragé Qumsieh. Cette personnalité chrétienne de premier plan qui a fondé la chaîne de télévision de la Nativité à Bet Sahour, accuse, dans un entretien exclusif au Gatestone Institute, l'administration Obama de ne pas combattre l'Etat islamique ni l'islam radical. Qumsieh se dit convaincu que le futur président Trump va « éliminer » l'Etat islamique.

 

Qumsieh révèle aussi qu'une « mafia musulmane » a entrepris de spolier les chrétiens des terres qu'ils possèdent dans la région de Bethléem.

 

En tant que personnalité chrétienne de la société palestinienne, quelle analyse faites-vous de l'action de l'administration Obama dans la guerre contre l'Etat islamique ?

 

Le président Obama est le père spirituel de l'Etat islamique. Ni lui, ni son administration n'ont jamais rien entrepris de sérieux contre l'Etat islamique. Voilà ce que je crois, et de nombreux faits étayent ma conviction. Quand Obama a vu que la vérité risquait d'éclater, il s'est décidé à agir, mais pas de manière significative. Il a ainsi mis à prix la tête d'Abu Bakr Al-Baghdadi (chef de l'Etat islamique) et a commencé à nous dire qu'il avait bombardé l'Etat islamique, et ainsi de suite.

 

Comment expliquez-vous le refus d'Obama d'utiliser le terme Islam radical ?

 

Puisque vous me posez la question, je vais vous dire la vérité : je doute qu'Obama soit un chrétien. Je ne peux pas croire une chose pareille. Pendant son mandat, l'Etat islamique a émergé, et les chrétiens ont beaucoup souffert. Laissez-moi vous poser la question. Qu'est-ce que l'Etat islamique ? Comment expliquer qu'une mobilisation mondiale n'a pas été en mesure de les éradiquer ? Qui peut me convaincre ? Quand l'Amérique a renversé Saddam Hussein, qui avait une armée nombreuse et puissante, il s'est effondré. Mais l'Etat islamique, comment expliquer qu'ils existent encore ?

 

Croyez-vous que le futur président Donald Trump aura une position différente envers l'Etat islamique ?

 

Absolument. Trump va effacer l'Etat islamique. Si Hillary Clinton avait gagné, croyez-moi l'Etat islamique aurait continué et prospéré. À mon avis, le président turc Recep Tayyip Erdogan est le « père » de l'Etat islamique, et Clinton sa « mère ».

 

L'un de mes amis est peintre. Il est musulman. Il fait des portraits de présidents. Nous avons envoyé des portraits au roi Abdallah, à Mahmoud Abbas et au pape. Il a peint un portrait d'Obama devant l'église de la Nativité. Il a travaillé sur cette toile pendant deux mois ce qui représente un investissement important. Lorsque le portrait a été présenté à Obama par le consul général américain à Jérusalem, ils n'ont même pas envoyé une lettre de remerciement au peintre. J'avais dit moi-même au consul : « Messieurs, c'est indigne, envoyez au moins une lettre de remerciements ». Le consul général est venu à mon bureau et a pris le portrait. Le peintre ne méritait-il pas au moins un mot de remerciement ?

 

Voulez-vous dire qu'Obama n'a rien fait pour aider les chrétiens du Moyen-Orient ?

 

Rien du tout. Je le dis et le répète : il n'a rien entamé de sérieux contre l'Etat islamique qui a meurtri profondément les chrétiens.

 

Quelle est la meilleure façon de lutter contre l'extrémisme religieux ?

 

La solution à l'extrémisme, je l'ai toujours dit, ne passe pas par l'armée ou plus de sécurité. La lutte contre l'extrémisme commence au jardin d'enfants, puis à l'école élémentaire, mais aussi à l'église et à la mosquée. Les programmes d'enseignement – juif, chrétien et musulmans – jouent également un rôle très important. Ils doivent accorder une importance particulière à l'acceptation de l'« autre ». Si cette idée passe, la génération future sera libérale et ouverte d'esprit.

 

Mais les troubles et la violence au Moyen-Orient ne sont-ils pas le résultat de l'extrémisme religieux ?

 

La région toute entière est traversée par une guerre religieuse et sectaire. La Turquie, l'Arabie Saoudite et le Qatar sont sunnites. Ils sont contre l'Iran, le Hezbollah au Liban et le régime alaouite de Bachar al Assad en Syrie. On assiste donc à une guerre religieuse et sectaire. Il ne s'agit pas seulement d'un conflit entre sunnites et chiites.

 

Que ressentez-vous en tant que chrétien face aux exactions dont sont victimes les chrétiens du Moyen-Orient, et notamment le récent attentat contre une église copte en Egypte ?

 

Tout ceci est extrêmement triste, et l'attentat contre cette église m'a particulièrement affecté. Je crois que les autorités égyptiennes devraient agir de manière décisive. Chaque jour, nous entendons et voyons des cheiks radicaux s'en prendre aux chrétiens. Récemment, un de ces cheiks affirmait que les coptes chrétiens devaient être abattus comme des moutons. Que fait la sécurité égyptienne ? Si je dirigeais la police égyptienne, ce cheikh aurai immédiatement été arrêté et envoyé pourrir dans un cachot.

 

Savez-vous si des responsables religieux palestiniens lancent également des attaques verbales contre les chrétiens ?

 

Oui. Vendredi dernier, l'un de ces cheiks a tenu des propos menaçants dans une mosquée. Il a dit que les jeunes musulmans ne devaient pas imiter les jeunes chrétiens, et ne devraient pas leur souhaiter un joyeux Noël. Il a également dit que les musulmans ne devaient pas entrer en relations d'affaires avec les chrétiens. Les propos de ce cheikh ont été très intimidants pour les chrétiens.

 

Les chrétiens ont-ils protesté contre les propos du cheikh ?

 

Mon cousin, un officier à la retraite des services de renseignement de l'Autorité palestinienne, a protesté sur Facebook. Le lendemain, il a dû supprimer son post sans doute en raison de menaces qui pourraient avoir été proférées. J'ai dit à mon cousin que j'allais parler avec le procureur général de l'Autorité palestinienne, mais il m'a demandé de ne rien faire. Mon cousin m'a dit : « s'il te plaît n'en parle pas, il y a 40 familles chrétiennes dans le coin (où habite le cheikh) ». Il me parait clair qu'il a reçu des menaces, même s'il ne veut pas l'admettre.

 

Comment décririez-vous les relations entre chrétiens et musulmans dans la région de Bethléem ?

Objectivement parlant, il existe des millions de musulmans qui sont de bonnes personnes. J'ai beaucoup d'amis musulmans que je considère comme mes frères. Le problème ne vient pas des musulmans. Il vient de l'islam radical. Dans le Coran, plusieurs discours coexistent, et chaque musulman, en fonction de ses croyances et de sa vision du monde, sélectionne le discours qui lui convient. Certains versets appellent à la paix et parlent des chrétiens comme des « gens du Livre » et de bonnes personnes. Mais d'autres versets nous décrivent comme des infidèles et des pêcheurs. Chacun opte pour la version qui lui convient. A mon humble avis, ces versets ne sont pas datés. Je pense que s'ils l'étaient, les plus récents s'imposeraient par rapport aux plus anciens.

Je crois comprendre que vous avez-vous-même été la cible de menaces et d'attaques violentes.

 

Pouvez-vous en dire quelque chose ?

 

Oui, j'ai été victime de harcèlement, et en 2006, on m'a même attaqué à coups de cocktails Molotov. En outre, j'ai été personnellement pris à partie par une campagne de tracts.

 

De quoi vous-accuse-t-on ? Pourquoi certains musulmans paraissent-ils être en colère contre vous ?

J'ai protesté chaque fois que l'on a empiété sur les terres qui appartiennent à des chrétiens.

Est-il vrai que des musulmans se sont illégalement emparé de propriétés chrétiennes à Bethléem ?

Nous avons une mafia ici qui saisit les terres appartenant à des chrétiens. J'ai protesté contre cette mafia musulmane, et j'ai même appelé un grand rassemblement. J'ai invité 80 personnes dans ma maison. Ainsi réunis – musulmans et chrétiens -, ils représentaient l'élite de la société. Tous se sont joints à ma protestation. La même nuit, des tracts étaient distribués à Bethléem qui menaçaient de me tuer.

 

Qu'a fait l'Autorité palestinienne pour vous venir en aide contre cette mafia ?

 

De nombreux cas d'empiètement de terres sont encore entre les mains des tribunaux et en attente d'un jugement. Notre système judiciaire est très lent. Un jugement peut prendre 15 à 20 ans. Nous sommes intervenus auprès de l'Autorité palestinienne et avons clairement fait savoir que le problème nous tenait à cœur. Récemment, nous avons remarqué que les empiétements ont fortement diminué. Aujourd'hui, seuls quelques cas continuent de poser problème. Mais nous voulons que tous soient réglés.

 

Les chrétiens qui vivent dans les territoires sous contrôle de l'Autorité palestinienne sont-ils discriminés ?

 

On ne peut pas dire qu'il existe une discrimination officielle. Le Président Abbas assiste à la messe de minuit de Noël, son premier ministre participe à l'éclairage de l'arbre de Noël. Mais, au sein de notre peuple, il en est qui adhèrent à des idées extrémistes. L'Etat islamique est dans certaines têtes. Des chrétiens travaillent pour l'Autorité palestinienne, mais pas énormément. Nous avons des maires chrétiens, là où il est normal qu'il y en ait. Les maires de Bethléem, Bet Sahour et Bet Jala sont chrétiens, même si certains exigent que cela change dans la mesure où les chrétiens sont aujourd'hui en minorité. Heureusement pour nous, l'Autorité palestinienne n'a pas donné suite à ces demandes.

Les responsables de la chrétienté défendre-ils les intérêts de leur peuple autant qu'ils le pourraient ?

 

Franchement, je ne souhaite pas voir arriver le jour où les églises du Saint-Sépulcre et de la Nativité seront transformées en musées. C'est pourquoi je saisis cette occasion dans l'espoir que cela encouragera nos dirigeants à trouver une solution. Les investisseurs chrétiens intéressés par le maintien d'une population chrétienne devraient investir ici. Nous voulons qu'ils montent des projets, y compris des projets immobiliers. Ces projets créeront des emplois pour les jeunes chrétiens. Car le plus gros problème auquel nous sommes confrontés est l'émigration des chrétiens. Certains chrétiens nous viennent en aide, mais leurs efforts sont insuffisants. Je ne saurais affirmer toutefois que les patriarches de la chrétienté font de leur mieux. Certains vivent loin de la congrégation et ne se soucient pas de nous. Nous voulons que des investisseurs chrétiens financent des projets. Il ne suffit pas de dire « j'aime les chrétiens et je me soucie d'eux. » Cet amour doit se prouver par des actes.

 

Etes-vous inquiet du nombre croissant de chrétiens qui quittent la Cisjordanie et la bande de Gaza ?

Autrefois, 5000 chrétiens vivaient dans la bande de Gaza. Lorsque le Hamas a pris le pouvoir à Gaza en 2006, les chrétiens ont commencé à souffrir de harcèlement et de discriminations. Aujourd'hui, il n'en reste plus que 1.100. Dans la région de Bethléem, on trouve encore 40.000 chrétiens, soit l'immense majorité des 42.000 chrétiens qui vivent en Cisjordanie. Deux raisons expliquent cette dépopulation. La première est une émigration continue qui est notre cauchemar ; la seconde tient au faible taux de natalité des familles chrétiennes. Pour comprendre la gravité de la situation, il faut rappeler que dans les années 1950, environ 86% de la population de la région de Bethléem était chrétienne. Aujourd'hui, nous ne sommes que 12%. En Israël, en revanche, nous avons 133.000 chrétiens et le chiffre est stable. Bien sûr, je suis inquiet de l'avenir des chrétiens ici. Les faits sur le terrain montrent qu'ils n'ont aucun avenir. Notre communauté fond lentement ; nous sommes en train de disparaître. Le jour viendra où nos églises deviendront des musées. C'est mon cauchemar.

 

 

 

 

LE PÈRE GABRIEL NADAF À L’ONU : ‘ISRAËL LE SEUL ENDROIT AU MOYEN-ORIENT OÙ LES CHRÉTIENS SONT EN SÉCURITÉ’

Ari Yashar

 Arutz Sheva, 24 sept., 2016

 

 

Le prêtre grec Orthodoxe, Père  Gabriel Nadaf défend Israël devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies et lance un appel pour que cesse ‘la chasse aux sorcières’ anti-Israël.

 

Le Père Gabriel Nadaf, Prêtre orthodoxe grec, un des chefs de file de la minorité chrétienne araméenne en Israël, a parlé devant le Conseil des droits de l’homme (CDH) mardi et a marqué son solide appui à l’Etat juif.

 

Bien que parlant devant un organisme qui a toujours condamné Israël – récemment, il a nommé un comité biaisé pour enquêter sur les allégations de « crimes de guerre » d’Israël à Gaza, et a salué les « accomplissements » des droits de l’homme du Qatar – pays qui est le soutien du Hamas et de l’Etat islamique – Nadaf a parlé fermement, appelant le monde à soutenir Israël contre le terrorisme.

 

« Dans l’ensemble du Moyen-Orient, au cours des dix dernières années, 100 000 chrétiens ont été assassinés chaque année. Cela signifie que toutes les cinq minutes un chrétien est tué à cause de sa foi, » a rapporté Nadaf. « Ceux qui peuvent échapper à la persécution aux mains des extrémistes musulmans ont fui. … Ceux qui restent, existent en tant que deuxième voire troisième classe de citoyens sous la domination des dirigeants musulmans. »

 

Nadaf a poursuivi  « au Moyen-Orient aujourd’hui, il est un pays où le christianisme non seulement n’est pas persécuté, mais se voit affectueusement accorder la liberté d’expression, la liberté de culte et la sécurité. … C’est Israël, l’Etat juif. Israël est le seul endroit où les chrétiens du Moyen-Orient sont en sécurité « .

 

Prenant la parole après une discussion de groupe sur la « situation des droits humains en Palestine et autres territoires arabes occupés», Nadaf a mis en garde «il est temps que le monde s’éveille au fait que ceux qui veulent détruire l’Etat juif signent l’arrêt de mort des derniers chrétiens libres en Terre Sainte « .

 

«Dirigeants des peuples, conciliateurs de paix, mettez fin à votre chasse aux sorcières du seul pays libre dans la région », a déclaré Nadaf, mettant le CDH face à ses responsabilités.

 

Le Père Nadaf, originaire de Nazareth, qui dirige l’Eglise orthodoxe grecque à Yafia près de sa ville natale, a préconisé une forte connexion au service d’Israël et de Tsahal pour les citoyens chrétiens – malgré l’opposition féroce de la part de l’église officielle orthodoxe grecque et des députés arabes.

 

Cette condamnation va très loin, puisque le patriarcat grec-orthodoxe d’Israël lui interdit l’entrée de la basilique de l’Annonciation de Nazareth, et à plusieurs reprises a menacé de le destituer de son poste de Yafia.

 

Les députés arabes l’ont aussi condamné, le qualifiant ‘d’agent du sionisme qui cherche à diviser les Arabes.’ Nadaf a révélé qu’il a été menacé de violence, et même de mort  – Mais il insiste sur le fait qu’il représente une partie importante de la communauté israélienne chrétienne.

 

« Nous nous sentons en sécurité dans l’Etat d’Israël, » Nadaf a dit, « et nous nous considérons comme des citoyens de l’Etat avec tous les droits qui en découlent ainsi que les obligations. »

 

 

 

L’OLP CONDAMNE LE PATRIARCHE ORTHODOXE GREC POUR SON ELOGE D’ISRAËL

Times of Israel, 28 dec., 2016

 

 

 

Hanan Ashrawi, membre du Comité exécutif de l’OLP, a émis un communiqué condamnant le Patriarche Théophile III, coupable, selon elle, d’avoir salué la liberté de culte en Israël.

 

“Nous sommes sérieusement préoccupés par la déclaration faite par le Patriarche orthodoxe grec de Jérusalem Théophile III, qui a salué Israël qui est selon lui une ‘démocratie’ qui ‘respecte la liberté de culte’.

 

Théophile III est très bien informé des violations israéliennes exercées sur la liberté de culte de sa propre communauté lors de la fête de Pâque et a également conscience de l’occupation du couvent Saint Jean situé à proximité de l’Eglise du Saint-Sépulcre, transformé aujourd’hui en une autre implantation illégale israélienne, a-t-elle dit, se référant probablement à l’approbation donnée par la municipalité de Jérusalem à la construction d’une structure juive au sein du quartier de Silwan.

 

“Theophile III a également conscience de l’impact de l’occupation israélienne de Jérusalem-Est et du peuple palestinien en général, et de la population chrétienne en particulier. Ses déclarations ne peuvent être faites que par quelqu’un désireux de fausser la réalité en méprisant les droits et les aspirations de sa propre population, a-t-elle ajouté.

 

“Nous appelons le Patriarche Théophile III à oeuvrer en faveur de la justice et de la paix des opprimés, plutôt que de couvrir les violations quotidiennes des oppresseurs”.

 

 

 

NETANYAHOU SOUHAITE UN JOYEUX NOËL

ET UNE BONNE ANNEE A TOUS LES CHRETIENS

I24, dec. 22, 2016

 

 

 

 

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a envoyé jeudi ses vœux de Noël et de Bonne Année à destination des tous les chrétiens du monde.

 

"À tous nos amis chrétiens du monde entier, Joyeux Noël et Bonne Année !" a déclaré Netanyahou.

 

"Je suis si fier de nos relations avec nos frères et sœurs chrétiens. Je me demande si vous vous souvenez de l’expérience que vous avez vécue lors de votre première visite en Israël, lorsque vous avez vu l'église du Saint-Sépulcre, la Via Dolorosa, la mer de Galilée ou Nazareth." a-t-il poursuivi.

 

Le Premier ministre israélien s'est ensuite penché sur l'héritage partagé par le Christianisme et le Judaïsme, le qualifiant de "magnifique".

 

"Je suis sûr que cela vous a profondément ému. Ce lien avec vous nous émeut profondément aussi, car nous savons tous que cette terre d'Israël est la terre de notre patrimoine commun. Elle a changé l'histoire de l'humanité, elle a changé la civilisation. Quel magnifique héritage."

 Fragilité et prospérité

 

"Cependant, nous savons aussi que cet héritage est attaqué, que les forces de l’intolérance et de la barbarie qui attaquent toutes les religions, attaquent les chrétiens avec une véhémence particulière. Nous sommes avec vous et je suis fier du fait qu'Israël soit le seul endroit au Moyen-Orient où la communauté chrétienne non seulement survit, mais prospère." a souligné Netanyahou.

 

"Ce n'est pas un hasard. C'est à cause de notre engagement envers la liberté religieuse ; c'est à cause de l’étreinte de notre héritage ; c'est à cause de l’étreinte de notre avenir commun."

 

M. Netanyahou a conclu ses vœux en invitant les chrétiens à venir lui rendre visite en Israël.

 

"Alors venez en Israël. Venez me rendre visite, je vous attends. Ce sera une expérience extraordinaire pour vous. Joyeux Noël et Bonne Année !"

 

 

 

ACTUALITÉ

 

 

BAN KI-MOON COMME VOUS NE L’AVEZ JAMAIS VU

Michele Mazel

Jerusalem Post, 25 décembre 2016

 

Le diplomate sud-coréen, secrétaire général des Nations unies depuis le 1er janvier 2007, vient de faire un aveu fracassant alors que son second et dernier mandat touche à sa fin. Le 16 décembre, tout juste quinze jours avant de quitter son poste, Monsieur Ban, s’adressant pour la dernière fois au Conseil de sécurité de la vénérable institution à la tête de laquelle il se trouve depuis huit ans, s’est permis de faire la déclaration suivante : « Des dizaines d’années de manœuvres politiques ont abouti à un volume disproportionné de résolutions, rapports et conférences concernant Israël. » On se frotte les yeux, on reprend la bande-son, on relit le texte officiel. Non, il n’y a pas d’erreur : c’est bien Ban Ki-moon qui l’a dit. Et il ne s’arrête pas là : « Dans de nombreux cas, plutôt qu’aider la cause palestinienne, cette réalité a porté atteinte à la capacité des Nations unies de remplir efficacement leur rôle. » Sans doute du fait de l’abondance de nouvelles en cette fin d’année, la presse occidentale n’a pas relevé ce jugement sévère, qui ne fait que traduire une réalité bien connue et dont personne ne parle à l’ONU.

 

Curieusement, comme l’a souligné Danny Danon, le représentant israélien aux Nations unies, le secrétaire général ne s’attarde pas sur les 223 résolutions condamnant Israël qui ont été adoptées pendant les longues années qu’il a passées à la barre de l’organisation. La Syrie, elle, n’a été condamnée que six fois depuis le début de la guerre civile. Il oublie sans doute aussi qu’il a été lui-même l’un des critiques les plus déterminés de l’Etat hébreu. En janvier 2016, lors de « l’intifada des couteaux », il s’est refusé à condamner les attaques perpétrées par des terroristes palestiniens contre des civils :

 

« Comme l’ont démontré les peuples à travers les âges, c’est la nature humaine que de réagir à l’occupation, qui fait souvent effet de puissant incubateur de haine et d’extrémisme », a-t-il alors déclaré. Quelques mois plus tard, en juin, il a qualifié le blocus de Gaza de « punition collective alimentant l’escalade des violences », ajoutant que « les responsables devraient rendre des comptes » ; une accusation dirigée uniquement contre Israël alors que les Egyptiens ont eux aussi fermé leur longue frontière avec Gaza.

 

Pour la petite histoire, on notera que déjà, en août 2013, l’illustre fonctionnaire onusien, s’adressant à des étudiants israéliens lors d’une visite dans l’Etat juif, avait osé déclarer : « Malheureusement, du fait du conflit, Israël a été accablé de critiques et a souffert de parti pris – parfois même de discrimination. » Quelques jours plus tard cependant, de retour au siège de l’organisation à New York, il s’était empressé de revenir sur cet aveu : « Je ne crois pas qu’il existe de discrimination contre Israël aux Nations unies. » Il est vrai qu’il était alors au milieu de son second mandat, et qu’il ne pouvait se permettre de s’aliéner l’imposante coalition des Etats arabes et des pays du tiers-monde – soutenus par bien des Européens – en se rangeant du côté d’Israël.

 

 

 

 

ISRAËL NE SE CONFORMERA PAS À LA RÉSOLUTION ANTI-IMPLANTATIONS DE L’ONU

Times of Israel, 23 dec, 2016

 

 

Israël ne se conformera pas à la résolution réclamant l’arrêt de la construction dans les Territoires palestiniens adoptée vendredi par le Conseil de sécurité de l’ONU, a annoncé vendredi le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

 

« Israël rejette cette résolution anti-israélienne honteuse des Nations unies et ne s’y conformera pas », ont fait savoir les services de M. Netanyahu dans un communiqué.

 

« Au moment où le Conseil de sécurité ne fait rien pour arrêter le massacre d’un demi-million de personnes en Syrie, il se ligue contre la seule vraie démocratie au Moyen-Orient, Israël, et qualifie le mur Occidental de ‘territoire occupé' », poursuit le communiqué.

 

La résolution votée à l’ONU exhorte Israël à « cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation en territoire palestinien occupé, dont Jérusalem-Est », où se trouve le mur des Lamentations, lieu le plus sacré du judaïsme.

 

Elle a été adoptée vendredi par le Conseil de sécurité de l’ONU après la décision des Etats-Unis de ne pas utiliser leur droit de veto.

 

Renversant leur position habituelle sur ce dossier, les Etats-Unis se sont abstenus, tandis que les 14 autres membres du Conseil de sécurité se sont prononcés en faveur du texte.

 

Dans leur communiqué, les services de M. Netanyahu accusent le gouvernement Obama de s’être « associé en coulisses » à la « ligue anti-israélienne » à l’ONU.

 

L’Etat hébreu « attend avec impatience de travailler avec le président élu Donald Trump et avec tous nos amis au Congrès, Républicains comme Démocrates, pour neutraliser les effets néfastes de cette résolution absurde », ajoute-t-on de même source.

 

 

NETANYAHOU:"LE MO S'ENFLAMME ET KERRY CRITIQUE LA SEULE DÉMOCRATIE DE LA RÉGION"

I24, dec. 29, 2016

 

 

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a estimé que le discours prononcé par le secrétaire d'Etat américain John Kerry plus tôt dans la soirée était une "grande déception", dans une allocution prononcée à Jérusalem.

 

Netanyahou a critiqué la "fausse équivalence morale" effectuée par Kerry entre les constructions à Jérusalem et le terrorisme palestinien.

 

Le dirigeant israélien a déclaré que Kerry a fait le "service minimum" en condamnant le terrorisme et que la résolution de l'ONU, qui condamnait l'"incitation" à la violence, n'attribue pas cette incitation aux Palestiniens.

 

Il a réaffirmé que l'accent mis sur les implantations dans l'adresse de Kerry était "obsessionnel".

 

Le Premier ministre s'est dit "surpris" que Kerry ait consacré un de ses derniers discours au conflit israélo-palestinien, alors que le "Moyen-Orient est en flammes".

 

"Le Moyen-Orient s'enflamme, le terrorisme sévit et John Kerry critique la seule démocratie de la région", a déploré Benyamin Netanyahou en exprimant l'espoir que l'administration dirigée par Barack Obama "ne provoquera pas de dégâts supplémentaires à l'ONU".

"Israël est le seul endroit au Moyen-Orient où les chrétiens peuvent célébrer Noël", a fait valoir Netanyahou.

 

Netanyahu a de nouveau affirmé qu'il attendait de travailler avec l'administration Trump pour "abroger" la résolution de l'ONU.

"J'aimerais pouvoir être réconforté par la promesse de Kerry de ne pas mener une nouvelle action de l'ONU, mais les Etats-Unis ont dit la même chose au sujet de la résolution précédente", a expliqué le Premier ministre.

 

Il y a "des preuves absolues et incontestables que les Etats-Unis ont organisé" et ont promu la résolution de l'ONU", a souligné Netanyahou, ajoutant que la transcription qui a filtré dans les médias égyptiens était "la pointe de l'iceberg".

 

"Certaines informations sont sensibles, en tout cas est tout vrai ", a-t-il renchéri.

 

Selon Netanyahou, d'autres pays peuvent proposer une nouvelle résolution à l'ONU, téléguidé depuis l'ombre par les Etats-Unis. Par exemple, la Suède, "pas connu pour être un ami d'Israël" pourrait le faire, dit Netanyahou.

 

"Les Israéliens n'ont pas besoin de recevoir des leçons sur l'importance de la paix de la part des dirigeants du monde", a-t-il dit. "Personne ne veut plus la paix que le peuple d'Israël".

Plus tôt, le bureau du Premier ministre avait publié un communiqué dénonçant le "discours biaisé" de Kerry.

 

"Comme la résolution du Conseil de sécurité que le secrétaire d'Etat a fait avancer à l'ONU, son discours de ce soir était biaisé contre Israël", a indiqué le communiqué

"Pendant plus d'une heure il a traité de manière obsessionnelle des implantations et a à peine évoqué la racine du conflit à savoir l'opposition palestinienne à un Etat juif et ce quelles que soient ses frontières", a ajouté le Premier ministre.

 

 

QUÉBEC-ISRAËL: APPELS À PROJETS DE COOPÉRATION EN RECHERCHE ET INNOVATION.

IsraelValley, dec. 22, 2016

 

 

Le Québec et l’État d’Israël entretiennent des relations soutenues depuis plus de soixante ans.

 

Dynamiques et innovantes, les économies des deux territoires sont complémentaires. Basées sur le savoir et l’innovation, elles sont marquées par l’ouverture sur le monde et la place importante des petites et moyennes entreprises exportatrices.

 

Les nombreuses affinités entre les deux sociétés et la vitalité de leurs institutions ont permis l’établissement de coopérations fructueuses, en particulier dans les domaines de la recherche et de l’innovation. Parmi leurs créneaux d’excellence communs, mentionnons les technologies de l’information et des communications, le numérique, les sciences de la vie, les technologies médicales, l’aérospatiale et l’agroalimentaire.

 

Le ministère des Relations internationales et de la Francophonie souhaite dynamiser et accroître les liens établis au fil des ans avec Israël dans les domaines de la recherche et de l’innovation. Dans cet objectif, il lance un premier appel à projets de coopération Québec-Israël, en partenariat avec le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, qui vise à encourager, à travers la mobilité, les organismes, entreprises et institutions québécoises à élaborer des projets de coopération en recherche et innovation avec leurs vis-à-vis israéliens.

Le formulaire de présentation de projet doit être transmis au plus tard le 27 janvier 2017 (16 h), par courriel, à l’adresse électronique ci-après. Aucun dossier reçu après cette date ne sera considéré.

 

Mélanie Chartrand

Chef du pupitre Proche-Orient, Égypte et Turquie

Ministère des Relations internationales et de la Francophonie

525, boulevard René-Lévesque Est, 3e étage

Québec (Québec) G1R 5R9

Tél. : 418 649-2400, poste 57157

melanie.chartrand@mri.gouv.qc.ca

N’hésitez pas à communiquer avec Mme Mélanie Chartrand pour toute question relative au dépôt d’un projet ou au processus de sélection.

 

Nous souhaitons à nos lecteurs une excellente fin de Hanoukah

et une non moins excellente nouvelle année

 

 

 

 

 

 

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