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LES ÉLECTIONS AMÉRICAINES VUES D’ISRAËL

  

    

 

 

FACE À LA REMONTÉE DE TRUMP,

CLINTON VOIT ROUGE

Michael Mathes                      

Agence France-Presse, 1 nov., 2016

 

 

Hillary Clinton a tiré mardi à boulets rouges sur Donald Trump afin de stopper la dynamique en faveur du républicain, dopé par des sondages serrés qui ont mis les Américains sur les nerfs, à une semaine exactement de l'élection présidentielle américaine. Reflétant la crainte des marchés d'une victoire du milliardaire populiste, Wall Street a terminé en légère baisse mardi, l'indice S&P 500 reculant de 0,7%. «Les prix du marché s'adaptent à une plus forte probabilité que Trump gagne la Maison-Blanche», analyse Jack Ablin, chez BMO Private Bank.

 

La candidate démocrate, qui faisait office de grande favorite jusqu'à la semaine dernière, reste la probable prochaine présidente des États-Unis: elle conserve 88% de chances de gagner mardi prochain, selon le modèle du New York Times, et 71% selon celui du site FiveThirtyEight. Mais le rebondissement du week-end, avec la relance par le FBI de l'affaire de ses courriels, l'a forcée à changer de script pour la dernière ligne droite, en revenant aux attaques au vitriol contre l'impulsivité et l'impréparation de son adversaire, au lieu d'un message plus positif de mobilisation et de rassemblement.

 

Selon un sondage ABC-Washington Post, Donald Trump recueille 46% des intentions de vote contre 45% pour Hillary Clinton, une quasi-égalité statistique. D'autres gardent l'avantage à la démocrate. La tendance est au resserrement.  Présentée par Alicia Machado, la reine de beauté 1996 qui raconte l'humiliation publique infligée par Donald Trump en raison de ses kilos en trop, Hillary Clinton a fait le florilège des propos outranciers, insultants et sexistes prononcés par son adversaire.

 

«Nous devons parler de choses qui, franchement, sont douloureuses. On ne peut pas passer l'éponge», a-t-elle dit à Dade City, en Floride, le grand État le plus disputé de cette élection, où les candidats ne cessent d'aller et venir. «Il a passé sa vie à dénigrer, dégrader, insulter et agresser les femmes», a poursuivi la candidate, citant encore et encore des paroles de Donald Trump. «Il nous a montré qui il était vraiment. Mardi, montrons-lui qui nous sommes», a martelé Hillary Clinton, appelant inlassablement ses partisans à se rendre aux urnes dès maintenant, ce qui est possible dans la majeure partie du pays.

 

«Rien n'indique selon nous que l'affaire du FBI ait un impact», assurait-on dans l'entourage d'Hillary Clinton, dans l'avion qui l'emmenait en Floride, évoquant des sondages internes confidentiels. «Nous pensons toujours avoir une avance substantielle». Dans le camp républicain, on cherchait à dissiper l'impression que le parti était moins organisé que les démocrates dans le maillage du terrain. Chris Carr, directeur politique du parti, a annoncé que la petite armée de bénévoles républicains avait frappé à plus de portes qu'en 2012, au même stade de la course.

 

Donald Trump, lui, continuait de braconner sur les terres démocrates, par où une victoire le 8 novembre passe forcément. Après un discours près de Philadelphie, en Pennsylvanie, il est arrivé à Eau Claire, dans le Wisconsin, où il tente une percée grâce aux cols bleus.

 

Pour l'ancienne secrétaire d'État, la campagne se termine comme elle avait commencé, en avril 2015, dans l'ombre de sa décision malheureuse d'utiliser un serveur privé au lieu d'un compte courriel gouvernemental et sécurisé pour communiquer de 2009 à 2013, lorsqu'elle dirigeait la diplomatie, au risque de disséminer des informations confidentielles sur des réseaux privés.

 

L'enquête subséquente du FBI avait été classée sans suite en juillet, mais les détracteurs républicains d'Hillary Clinton n'ont jamais abandonné leurs critiques, et se sont sentis vengés par la relance des investigations par le FBI, annoncée par son directeur James Comey vendredi et créant une tempête politique.

 

Quoi qu'il arrive, les Américains se réveilleront le 9 novembre dans un pays déchiré. Environ six électeurs d'Hillary Clinton sur dix disent avoir du mal à éprouver du respect pour les partisans de Donald Trump, selon un sondage Pew Research. La proportion est encore plus élevée chez les femmes, et chez les hauts diplômés.

 

Chez les supporteurs du républicain, beaucoup moins (40%) disent avoir du mal à respecter les partisans de l'autre bord. Dans ce climat à feu et à sang, la chaîne de cafés Starbucks a dévoilé mardi un nouveau «gobelet de l'unité», vert, avec en motifs les silhouettes mêlées d'une centaine de personnes de divers milieux.

 

 

EMAILS PIRATÉS DE CLINTON : APRÈS LA VICTOIRE DE NETANYAHU AUX ÉLECTIONS « ISRAËL EST DÉPRIMANT », « LES FOUS DE DROITE SONT IMPITOYABLES DANS TOUS LES PAYS »

Europe Israel, 29 oct. 2016

 

 

Révélée par l’organisation Wikileaks, la 21e salve de courriels piratés du directeur de campagne d’Hillary Clinton révèle de nouveaux détails sur l’entourage de la candidate démocrate à la Maison Blanche, notamment autour de la question israélienne.

 

La nouvelle publication, le 28 octobre, d’emails fuités de John Podesta met en lumière de nouvelles conversations au sujet notamment du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, de la position de Bernie Sanders sur Israël, ou encore de la stratégie d’Hillary Clinton pour attirer les «jeunes».

«Israël est déprimant»

 

Dans un mail datant du 18 mars 2015, date à laquelle le parti israélien de droite Likoud, de Benjamin Netanyahou, a remporté une victoire surprise lors des élections nationales, la conseillère d’Hillary Clinton Neera Tanden commente, dans un email envoyé à John Podesta : «Israël est déprimant.» «C’est une bonne leçon que les fous [de droite] sont simplement impitoyables dans tous les pays», ajoute Neera Tanden. «Nul», répond John Podesta.

 

Bernie Sanders sur Israël ? «Mauvais, mauvais, mauvais !» Dans une chaîne de courriels échangés en février 2016, Sarah Bard, la directrice de la Communication de Clinton spécialiste de la communauté juive, se moque du manque de soutien à Israël du rival de la candidate, Bernie Sanders.

 

«Bernie Sanders a un bilan atroce depuis 25 ans sur Israël», commente en retour l’homme d’affaire américano-israélien Haim Saban, l’un des grands donateurs de Clinton, avant d’ajouter : «Demandez à vos collaborateurs de trouver certaines des choses atroces que ces deux-là [sic] ont dit sur la relation USA/Israël, et vous aurez pleins de munitions sur la question […] Il est mauvais, mauvais, mauvais !» «Les conneries auxquelles les jeunes font attention»

 

Le même mois, John Podesta reçoit, toujours par courriel, un conseil de la part de la responsable marketing de la candidate, Wendy Bronfein, qui lui dit qu’Hillary Clinton n’est «peut-être pas le meilleur visage» pour attirer les jeunes votants. Pour remédier à cela, la démocrate devrait s’entourer de personnalités à la mode, précise Wendy Bronfein, parce que «c’est les conneries auxquelles les jeunes font attention», avant d’ajouter : «Je déteste généraliser sur une génération, mais par [la] nature de[s] réseaux sociaux, ils « suivent ».»

 

Au total, 50 000 emails fuités du directeur de campagne d’Hillary Clinton, John Podesta, seront rendus publics par le site de lanceurs d’alerte Wikileaks avant le 8 novembre, date de l’élection présidentielle américaine. Pour l’heure, 35 594 courriels ont déjà été publiés.

 

 

TRUMP BAT CLINTON CHEZ LES AMÉRICAINS D’ISRAËL

Lahav Harkov

Jerusalem Post, 3 nov, 2016

 

   

Si les Américains vivant en Israël ou les double-nationaux israélo-américains devaient choisir le prochain Président des Etats-Unis, c’est le candidat Républicain Donald Trump qui l’emporterait, selon les résultats d’un sondage à la sortie des urnes en Israël, obtenu exclusivement par le Jérusalem Post.

 

 Trump a obtenu 49% des suffrages israélo-américains, alors que la candidate Hillary Clinton ne bénéficie que de 44%, selon ce sondage mené par l’organisation Incitons-les à voter:  iVoteIsrael et  le groupement de recherche internationale KEEVOON Global Research.

 

2% autres pour cent ont voté pour le Libertarien Gary Johnson, et le reste des électeurs a choisi la catégorie « autre » ou dit qu’ils voteraient pour le Congrès, mais pas pour un de ces candidats présidentiels.  Les résultats complets de ce sondage de sortie des urnes, comprenant les résultats Etat-par-Etat, ne sera disponible que jeudi en courant de journée. Le sondage s’est déroulé entre lundi et mercredi de cette semaine, parmi 1140 sondés, avec une marge d’erreur de 3%.

 

Selon la Fondation pour le vote américain, une organisation internationale d’incitation à voter destinée aux électeurs par correspondance, les dix principaux Etats pour les électeurs qui envoient leurs suffrages d’Israël sont New-York – d’où provient un tiers de ces électeurs- le New Jersey, la Californie, la Floride, l’Ohio, la Pennsylvanie, l’Illinois, le Massachusetts, le Maryland et le Texas. La Floride et l’Ohio sont considérés comme des Etats Alternants (swing States) qui peuvent bouleverser la donne (aucun parti ne domine la partie).

 

Le nombre total de votants provenant d’Israël, qui est de 30.000 personnes, est significativement plus faible que celui des électeurs d’Israël en 2012, où 80.000 Américains en Israël avaient utilisé les services d’aide aux électeurs d’iVoteIsrael.

 

Eitan Charnoff, directeur exécutif d’iVoteIsrael, déclare que ce taux relativement faible, malgré le fait que son organisation a organisé des dizaines d’événements et que des représentants des partis israéliens ont été très actifs, lors de soirées importantes, ne tient qu’au peu d’intérêt suscité par les deux candidats eux-mêmes. « Je pense que beaucoup de personnes ont exprimé leur manque d’enthousiasme autour de chacun des candidats, quel qu’il ou qu’elle soit », a t-il déclaré. Ce serait intéressant de voir si cela se reflète dans le scrutin aux Etats-Unis, la semaine prochaine, également.

 

Les résultats également diffèrent largement : en 2012, le sondage à la sortie des urnes d’iVoteIsrael trouvait que 84% des Américains en Israël avaient voté pour le Républicain Mitt Romney contre à peine 14 pour Obama. Le changement dans le modèle de vote montre « la nature dynamique de la politique et comment les individus choisissent de voter pour le Président », tient Charnoff.

 

 

 

TRUMP, CLINTON, LES JUIFS AMÉRICAINS ET ISRAËL

Manfred Gerstenfeld

Times of Israel, 8 mai, 2016

 

 

Questions et Réponses :  1.     Quels sont les problèmes les plus importants posés par l’élection présidentielle américaine, en ce qui concerne Israël? (Savoir si  le prochain président continuera à poser son veto contre les résolutions anti-israéliennes au Conseil de Sécurité de l’ONU

 

Est-ce que le(la) prochain(e) demandera à nouveau à Israël de faire des concessions unilatérales? Le prochain Président exigera t-il d’Israël de stopper la construction dans les implantations, comme Obama l’a fait?

 

Est-ce que le prochain Président réagira négativement, face à l’énorme degré de criminalité qui imprègne les cercles dirigeants palestiniens et une proportion importante de la société palestinienne elle-même? Le Président fera t-il pression sur les Etats Arabes, afin qu’ils cessent leur incitation contre les Etats-Unis et Israël?

 

2.         Pourquoi pensez-vous que la plupart des Juifs Américains restent favorables à Clinton et opposés à Trump? Traditionnellement, la plupart des Juifs Américains est Démocrate et Libérale. Au cours des cinquante dernières années, dans toutes les élections présidentielles, la majorité des Juifs a voté pour le candidat démocrate, plutôt que pour le candidat Républicain. De plus, beaucoup de Juifs qui vivent dans des milieux sociaux cultivés, raffinés n’aiment pas le style rude et « brut de décoffrage » de Trump.

 

3) Quelles pourraient être les conséquences de l’élection de Trump pour les Juifs? Si Trump l’emporte, nous pourrions probablement assister rapidement à des provocations de la part de la Russie et, éventuellement, de la Chine, afin de tester de quelle façon il se comporte et savoir si il fait un effort pour inverser la tendance au déclin du statut des Etats-Unis dans le monde, qui s’est installée durant la Présidence Obama. Ce déclin affecte la société américaine en général et, par extension, les Juifs Américains en tant que membres de cette société.

 

Sous la présidence de Trump, la plupart des organisations juives importantes pourrait obtenir un meilleur accès au Président et aux membres éminents de l’exécutif que sous Obama. Cet accès facilité peut, cependant, exclure les organisations juives les plus masochistes et  sont libérales extrémistes. En même temps, Trump va probablement être plus sélectif, concernant le type d’organisations musulmanes qu’inviterait son Administration. Dans l’ensemble, la situation des Juifs aux Etats-Unis ne changera pas énormément, du seul fait de sa présidence éventuelle. Mais elle peut même s’améliorer si son Administration commence à interdire l’entrée des migrants antisémites aux Etats-Unis.

 

En ce qui concerne Israël, il est difficile de prévoir, puisque Trump est plutôt imprévisible. Pourtant, il défendra probablement mieux Israêl que l’Administration Obama, dans les assemblées internationales. Il est probable que les condamnations unilatérales absurdes, de la part de l’Administration Obama, chaque fois qu’Israël construit quelques maisons ou étages de maisons au sein des implantations, s’arrêteront ou, du moins, diminueront. Il pourrait aussi être le premier Président capable de dire leurs quatre vérités aux Palestiniens, à propos de leur incitation, de l’étendue de leur taux de criminalité et de leurs revendications absurdes de retour de réfugiés fictifs, dans le cadre d’un éventuel accord de paix. Ceci, alors qu’il est tellement évident que les vrais réfugiés palestiniens ne représentent qu’une part infime des millions de « Palestiniens » qui prétendent mensongèrement être des réfugiés (ou descendants de réfugiés). Il y a même une possibilité que Trump emménage l’Ambassade américaine à Jérusalem. Il pourrait aussi réduire les subventions aux Palestiniens, s’ils continuent de financer les terroristes au sein des prisons israéliennes  et s’ils s’entêtent à glorifier les terroristes. Alors qu’il existe des partisans de Trump antisémites, il se fie essentiellement à lui-même et ne dépend pas d’autrui.

 

4.         Quelles seraient les conséquences de l’élection d’Hillary Clinton pour les Juifs (à la  fois aux Etats-Unis et en Israël) ? En ce qui concerne les Juifs, il est aussi probable que les organisations juives importantes obtiennent un accès facilité à la Présidente et à son entourage immédiat, bien plus que ce n’était le cas sous Obama. Dans l’ensemble, la situation des Juifs aux Etats-Unis ne changera pas énormément au cours de sa Présidence.

 

En ce qui concerne Israël, Clinton a probablement une meilleure compréhension de la réalité israélienne et elle sera avertie du degré de criminalité, tant idéologique que sur d’autres plans, au sein de la société palestinienne. Obama et son administration ont ignoré cet aspect des choses dans une très large mesure. Dennis Ross , conseiller de longue haleine des Clinton, a cependant, affirmé qu’elle pourrait demander en privé à Israël de faire des concessions aux Palestiniens, plutôt que de le faire publiquement, comme Obama l’a fait.

 

Clinton a également, dans son entourage, en plus d’amis d’Israël, de véritables propagateurs de haine anti-israélienne. La Fondation Clinton a reçu des fonds de la part des Etats Arabes et cela peut influencer certaines de ses décisions à l’avenir. On peut s’attendre à ce que Clinton ne suive pas la même politique que celle qu’elle a menée, en tant que Secrétaire d’Etat du Président Obama. Là, elle devait appliquer les instructions d’Obama. L’actuel Président a joué un rôle déterminant dans la détérioration des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Israël.

 

Une autre considération à prendre en compte consiste à évaluer si le candidat à la vice-Président=ce, Tim Kaine, aura une véritable influence sur la politique des étrangère de l’Amérique. Il fait, en effet, partie des Sénateurs qui manifestent le plus d’antipathie envers Israël. Il a fait partie des rares Sénateurs à boycotter le discours de Binyamin Netanyahu sur l’Iran, au Congrès.

 

5.         Y a t-il la moindre raison d’exprimer des craintes (à la fois pour les Juifs des USA et pour les Juifs en Israël), quoi qu’il en soit? Il y a de bonnes raisons d’avoir peur, à cause de la politique menée par Obama. Elle débouche sur un déclin sans précédent du statut et de l’influence des Etats-Unis dans le monde. Le fait que Poutine défie les Etats-Unis est uniquement dû aux négligences d’Obama. Il y a toujours de bonnes raisons de redouter l’augmentation exponentielle d’un ordre du monde bouleversé et d’autant plus au Moyen-Orient, qui est devenu bien plus chaotique sous l’Administration Obama. Les meilleurs environnements pour les Juifs ont historiquement toujours été au sein de sociétés où les tensions demeurent relativement faibles.

 

 

 

ACTUALITE

 

 

POUTINE LORS D’UNE TABLE RONDE DEVANT 35 PAYS:

« APPRENEZ D’ISRAËL, ILS NE LACHENT JAMAIS, ILS SE BATTENT JUSQU’A LA FIN… »

Europe Israel , 2 nov., 2016

 

 

 

Le président russe Vladimir Poutine a salué la réaction d’Israël face au terrorisme lors d’une table ronde qui a eu lieu la semaine dernière dans le cadre d’un événement organisé par Le Club de Discussion Valdaï. Il s’agit d’un forum international annuel qui vise à rassembler des experts pour débattre de la Russie et de son rôle dans le monde, auquel ont participé des dirigeants anciens et actuels ainsi que des experts de 35 pays différents, dont les États-Unis.

 

Tout en défendant le dossier militaire de son pays par rapport à celui des États-Unis, M. Poutine a cité Israël comme un exemple face aux attaques terroristes. « Apprenez d’Israël, ils ne lâchent jamais, ils se battent jusqu’à la fin.(…). Il n’y a pas d’autre option, nous devons nous battre », a-t-il déclaré, « si nous laissons les choses continuer de la sorte, nous perdrons toujours. » a-t-il affirmé.

 

M. Poutine a défendu les actions de son administration au Moyen-Orient – spécifiquement ses interventions en Syrie – en les comparant aux actions prises par les administrations américaines des présidents George W. Bush et de Barack Obama. Le président russe a souligné l’importance d’adhérer aux décisions de l’ONU, qui, selon lui, avaient été violées par les Américains à de multiples reprises. « Nous devons revenir à ce qui est écrit dans la charte de l’ONU », a-t-il insisté avant de fournir des exemples d’interventions militaires américaines dans les pays étrangers.

 

« Dans les années 1990, ils ont bombardé Belgrade. C’est une agression flagrante sur un Etat (souverain). Et en Irak, l’ONU a-t-elle donné la permission (pour envahir)? Bien sûr que non. Et avant cela, c’était l’Afghanistan, en 2001 », a-t-il ajouté. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président russe Vladimir Poutine avaient réaffirmé leur engagement à poursuivre le développement des liens entre Jérusalem et Moscou, à l’occasion du 25ème anniversaire de la restauration des relations diplomatiques entre les deux pays.

 

 

 

 

UN ADO CONDAMNÉ À PERPÉTUITÉ POUR LE “MEURTRE DE SANG-FROID” DE DAFNA MEIR

Times of Israel, 3 nov., 2016

 

 

Morad Bader Abdullah Adais, Palestinien de 16 ans, a été condamné mercredi à la prison à perpétuité et à une amende de 1,75 million de shekels (environ 417 000 euros) par un tribunal militaire israélien pour le meurtre de Dafna Meir, une mère israélienne de six enfants, en janvier dans sa maison de Cisjordanie.

 

Meir avait été assassinée par Adais pendant qu’elle peignait à l’extérieur de sa maison de l’implantation d’Otniel, dans la région de Hébron, le 17 janvier. Trois de ses enfants étaient à la maison à ce moment. Un communiqué de l’armée israélienne déclarait que la cour avait jugé qu’Adais ne devrait jamais être libéré, ce qui serait une peine appropriée à un tel meurtre mené « avec une cruauté anormale et de sang-froid ».

 

La cour a recommandé que toutes les commissions qui pourraient étudier son cas dans le futur ne lui accordent jamais de libération anticipée. Adais a été arrêté le 19 janvier dans le village de Beit Amra, en Cisjordanie, deux jours après le meurtre. Il avait avoué l’assassinat. Il avait été inculpé en février pour l’assassinat de la mère de six enfants dans l’entrée de sa maison, située au sud de Hébron.

 

Il a été jugé coupable en mai de meurtre et possession illégale d’un couteau. Avant de mener son attaque mortelle, Adais avait regardé « des programmes de télévision palestiniens qui décrivaient Israël ‘tuer de jeunes Palestiniens’ », avait déclaré un communiqué de l’agence de sécurité du Shin Bet après son arrestation. « Le jour du meurtre, sous l’influence de programmes auxquels il avait été exposé à la télévision palestinienne, le mineur a décidé de mener une attaque au couteau dans le but d’assassiner un juif », avait déclaré l’agence.

 

Pendant son interrogatoire, Adais avait décrit sa lutte avec Meir, pendant que ses enfants regardaient, horrifiés. « Elle a commencé à crier, les enfants m’ont vu et ont commencé à crier aussi, puis je l’ai poignardée dans le haut du corps encore trois ou quatre fois. Elle a essayé de me repousser et de me prendre le couteau. Les deux enfants qui étaient là criaient toujours, mais elle a continué à résister, donc je l’ai poussée, et je l’ai maitrisée », avait-il raconté, selon une transcription partielle de son interrogatoire publiée par le Shin Bet.

 

Quand un enquêteur lui a demandé ce qu’il ferait s’il était libéré, Adais avait répondu qu’il se rendrait « à la mosquée Al-Aqsa, même si je suis tué, et sur le chemin, je tuerai autant de juifs sionistes que possible. » En juin, les forces de sécurité israéliennes avaient démoli la maison familiale d’Adais dans le village de Yatta, près de Hébron, en punition pour le meurtre.

 

Des membres de la famille ont placé un drapeau palestinien sur les ruines, et la mère d’Adais avait déclaré que la destruction de leur maison « ne fait que renforcer notre détermination et notre fierté. » Meir, qui a été adoptée quand elle était adolescente, travaillait comme infirmière en neurochirurgie au centre médical de Soroka, à Beer Sheva. Elle était également conseillère prénuptiale pour les futures mariées. L’attaque avait eu lieu au plus fort d’une vague d’attaques terroristes palestiniennes de plusieurs mois, qui a coûté la vie à 36 Israéliens. Plus de 200 Palestiniens sont morts pendant la même période, la plupart pendant qu’ils menaient ou tentaient de mener des attaques, selon les autorités israéliennes.

 

 

 

RIVLIN ACCUEILLE LA PREMIÈRE VISITE OFFICIELLE

DU GOUVERNEUR-GÉNÉRAL DU CANADA

Times of Israel, 2 novembre, 2016

 

 

Le président Reuven Rivlin a participé à une cérémonie officielle de bienvenue en direction du Gouverneur-Général du Canada David Johnston, à l’occasion de la toute première visite officielle d’un gouverneur général en Israël.

 

“C’est un grand honneur de vous accueillir en Israël et à Jérusalem, la capitale éternelle du peuple juif”, a déclaré Rivlin selon un communiqué de son bureau. Rivlin a salué “l’étroite amitié entre les peuples d’Israël et du Canada”, ajoutant qu’Israël “est fier des partenariats existant entre nous dans le commerce, dans la recherche universitaire, dans la culture, dans la technologie, dans la médecine et bien plus”.

 

S’adressant aux medias à Jérusalem, les deux dirigeants ont soulevé la question du processus de paix avec les Palestiniens. “Je crois que nous pouvons trouver une issue à ce conflit et construire de la confiance entre nous”, a dit Rivlin.

 

« Mais il doit avoir une fin à l’incitation, et une fin au terrorisme. Nous ne sommes pas condamnés à vivre ensemble, nous sommes destinés à vivre ensemble ». Johnston, arrive en Israël après s’être entretenu avec le roi Abdullah de Jordanie, avrait déclaré : “Je voudrais réaffirmer l’engagement du Canada à oeuvrer avec les Israéliens, les Palestiniens et d’autres partenaires pour soutenir les perspectives d’une solution à deux états et réaliser une paix juste et durable”.

 

Shabbat shalom
 

 

 

 

 

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