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LES ONG ET ISRAËL

  

    

 

 

13 ONG ANTI-ISRAEL SONT FINANCÉES DIRECTEMENT

PAR L’EUROPE ET PAR L’AUTORITÉ PALESTINIENNE

Shraga Blum                                   

israenews, 3 jan., 2016

 

 

Un rapport choquant compilé par le groupe sioniste Im Tirtzu examine 20 ONG israéliennes qui reçoivent des fonds étrangers et sont activement impliquées dans des activités anti-Israéliennes. Le rapport donne une idée sur la somme d’argent reçue par chacune des organisations d’extrême gauche, qui participent ou créent activement des programmes médiatiques qui nuisent à Israël. Cette activité comprend la diffusion de la propagande anti-Israëlienne à travers le monde, travaille en vue de prévenir la punition des terroristes, et de défendre les terroristes des meurtres de citoyens israéliens.

 

Le financement étranger vient du New Israel Fund (NIF), des gouvernements étrangers, de l’UE – et plus de 13 millions de shekels d’une fondation palestinienne basée à Ramallah. Matan Peleg, le PDG de Im Tirzu, a parlé à Arutz Sheva sur le pourquoi d’accepter de l’argent provenant de gouvernements étrangers et de la promotion de ces organisations qui se disent «pro-israéliennes» aux donateurs est un tel problème.

 

Peleg a dit:  » Les dégâts que le New Israel Fund, en particulier, fait au pays, c’est qu’il donne une légitimité à revendiquer aux mouvements d’extrême gauche ainsi qu’aux organisations qui nuisent effectivement au pays, et qu’ils se revendiquent comme sionistes. Les bailleurs de fonds en Amérique ne connaissent peut-être pas tous les détails de ce que chaque organisation fait, lorsque le NIF se présente comme un fonds sioniste qui donne de l’argent pour aider Israël, mais la réalité est différente cet argent  donné est redistribuer à des organisations qui nuisent à Israël, c’est là le problème « .

 

Peleg a admis que  le FNI ne donne pas tout l’argent à des organisations qui nuisent à Israël, il donne aussi de l’argent à des causes nobles, une méthode pour avancer masqué et en profondeur.

 

En ce qui concerne la question d’un gouvernement étranger, Peleg dit cela est un problème encore plus grand. Les gouvernements étrangers prennent un rôle actif dans la politique israélienne par l’intermédiaire de ces organisations  causant des dommages internes à Israël. « C’est tout simplement abjecte », a déclaré Peleg, « et cela doit cesser. »

 

« Nous savions que ces organisations sont parrainées par des gouvernements étrangers, mais nous avons été très surpris de l’énorme quantité d’argent étrangère qui va à ces organisations. Les mots me manquent pour décrire à quel point la situation est grave », a dit Peleg.

 

Les organismes énumérées dans le rapport incluent:

Breaking the Silence, B’Tselem, Adalah, l’Association pour les droits civils en Israël, Yesh Din,

Médecins pour les droits de l’homme, Rabbis for Human Rights, Stoptorture, Gisha, Bimkom,

Machsom Watch, Hamoked , Zochrot, Coalition des Femmes pour la Paix, Who Profits, Ir Amim,

Amnesty International, et Worker’s Hotline.

 

 

 

C’EST LA MEILLEURE :

AMNESTY INTERNATIONAL A UN PROBLÈME JUIF

Jean-Patrick Grumberg

Dreuze, 22 avril 2015

 

 

Amnesty International vient de faire la preuve que son action est plus dominée par son idéologie gramsciste anti-blancs qu’humanitaire, s’écartant de son glorieux et noble passé. Lors de sa conférence internationale annuelle, les adhérents devaient voter une résolution qui proposait de s’attaquer à l’antisémitisme en Grande Bretagne. Ils ont refusé.

 

Amnesty International, mais c’est une tare commune aux ONG de gauche, a régulièrement été soupçonné de défendre les Droits de l’homme de façon sélective. Les Français connaissent bien cela avec par exemple, SOS Racisme, qui se concentre sur le racisme, pourtant en baisse, et ignore la lutte contre la christianophobie, en forte hausse. La proposition de lutte contre l’antisémitisme a été rejetée par 468 voix. 461 personnes ont voté pour.

 

La résolution était soutenue par Andrew Thorpe-Apps, qui a déclaré au Jewish Chronicle britannique qu’il n’est pas juif, mais qu’il a mis sur pied la proposition parce qu’il est consterné par l’envolée des discriminations et des attaques contre les Juifs britanniques.

 

La semaine dernière, un rapport confirmait la recrudescence de l’antisémitisme européen, la France et la Grande Bretagne en tête, recrudescence en réalité tout à fait naturelle, puisqu’elle existe depuis plus de 2 000 ans sans discontinuité, a connu son paroxysme avec l’extermination de 6 millions de juifs avec la complicité des Etats européens, et est largement maintenue vivace par le biais anti-israélien des médias.

 

Thorpe-Apps a précisé à notre confrère que de toute la conférence, c’est la seule proposition qui a été rejetée. Cela montre combien l’antisémitisme, qui a été chuchoté dans les conversations pendant cinquante ans, a maintenant repris sa place au grand jour, mal grimmé en antisionisme radical.

 

“Je savais que l’organisation a été ouvertement « pro-Palestine » dans le passé, et qu’elle ne s’est pas manifestée en défense du peuple juif, et je pensais que c’était une bonne idée qu’elle le fasse,” a ajouté Thorpe-Apps qui a récemment adhéré au mouvement, notant « la tendance à condamner plus particulièrement Israël [que les pays qui violent grossièrement les Droits de l’homme] dans ses rapports ».

 

“Non je ne suis pas juif moi-même, mais je suis consterné de ce que je lis dans la presse et une organisation comme Amnesty devrait vraiment ajouter sa voix comme elle le fait pour les autres violations des Droits de l’homme.”

 

Cet article vous a intéressé ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi. La réponse de Neil Durkin, d’Amnesty International GB, est un modèle d’hypocrisie : “Nos membres ont décidé de rejeter cette résolution qui proposait de faire campagne sur un sujet unique… Amnesty International combat les discriminations sous toutes ses formes, et il va continuer à le faire.”

 

Perversion mentale qui explique mon dégoût pour la gauche. Neil Durkin explique que le groupe a ainsi voté du fait qu’il ne veut pas se concentrer sur une discrimination, pourtant, Amnesty a publié, entre autres nombreux dossiers spéficiques, un rapport de 123 pages contre la discrimination des Musulmans en Europe. Un bon gauchiste tentera de vous expliquer que l’un n’a rien à voir avec l’autre, puis devant votre résistance, il vous insultera, dira que vous êtes xénophobe et fasciste, et mettra fin à la conversation.

 

Le double standard est, avec le mensonge, une des tares dégoutantes de la nature humaine. Etrangement, ces tares dégoutantes sont monnaie courante à gauche. Cela ne veut pas dire qu’on doit l’accepter sans le dénoncer. Les responsables d’organisation humanitaires en vue devraient s’imposer un niveau de morale irréprochable, et être particulièrement attentifs à ne pas tomber dans le « un poids deux mesures ».

 

C’est tout le contraire. Ces ONG « humanitaires » se servent de leur prestige et de leur supposée neutralité pour tricher, mentir, accuser les uns et oublier les autres, et faire de la propagande. C’est à nous, journalistes internet, pour pallier les renoncements des médias, de le dénoncer. L’an dernier, Amnesty GB a comparé Israël à l’Etat islamique.

 

 

 

LE HAMAS EXPLOITE WORLD VISION À GAZA

Ambassade d'Israël en France, 5 aout, 2016

 

 

   

World Vision est une ONG américaine, une des plus grandes organisations charitables et humanitaires au monde, qui opère dans plus de 100 pays. Elle reçoit le soutien principalement de la part des Nations Unies et des gouvernements occidentaux.

 

Israël a découvert que Mohamed El-Halabi, l'actuel directeur de la branche de World Vision à Gaza, est en réalité une figure majeure dans l'arme terroriste et militaire du Hamas. El-Halabi a profité de cette position pour détourner les fonds et ressources de l'organisation humanitaire au bénéfice des terroristes du Hamas et de leurs activités militaires.

 

Plus de la moitié des ressources de World Vision dans la bande de Gaza – provenant de l'aide financière de pays occidentaux tels que les Etats-Unis, l'Angleterre et l'Australie – ont été transférées au Hamas pour renforcer leur bras militaire.

Les détails

Mohamed El-Halabi (du village de Jabalya), directeur de la branche de l'organisation d'aide humanitaire internationale World Vision à Gaza, a été arrêté au poste-frontière d'Erez entre Israël et la Bande de Gaza le 15 juin 2016. Il est suspecté d'une grande atteinte à la sécurité pour son lien avec la branche terroriste du Hamas et l'exploitation de ses visites en Israël dans cet objectif. Pendant son instruction, El-Halabi a révélé avoir été un membre du Hamas depuis sa jeunesse et avoir suivi un entraînement organisationnel et militaire dans les années 2000.

 

En 2005, le Hamas a exigé d'El-Halabi qu'il infiltre l'organisation World Vision. El-Halabi a rapporté que le Hamas pensait qu'il avait de grandes chances d'infiltrer l'organisation d'aide humanitaire étant donné que son père travaillait pour les Nations Unies, et lui-même avait travaillé pour le Programme des Nations Unies pour le Développement. En cette qualité, il a employé des "paysans" dans certaines zones aux alentours de la frontière de Gaza avec Israël, qui agissaient en réalité comme des guetteurs pour le Hamas.

 

Il a ajouté que son père, Halil El-Halabi, qui avait été dirigeant des institutions éducatives de l'UNWRA dans la Bande de Gaza pendant des années, est un membre du Hamas et profitait de son poste au sein des Nations Unies pour fournir une aide à l'organisation terroriste. Peu de temps après avoir été employé par World Vision, El-Halabi a commencé à utiliser sa fonction au bénéfice de l'organisation terroriste islamiste, premièrement en détournant des fonds pour renforcer la branche terroriste du Hamas.

 

Au cours des années, El-Halabi a avancé dans la hiérarchie de World Vision jusqu'à ce qu'il soit nommé à la tête de la branche de Gaza. En cette qualité, il a contrôlé le budget, l'équipement et l'enveloppe financière d'un montant de dix millions de dollars.

 

El-Halabi a employé un dispositif particulièrement sophistiqué pour transférer les fonds de World Vision au Hamas, à hauteur de 60% du budget annuel de la branche de Gaza, selon El-Halabi. Il a mis en place des projets humanitaires et des associations agricoles fictives qui agissaient comme couverture pour le transfert de fonds au Hamas. Parmi ces projets et associations se trouvent la construction d'une serre, la restauration de terres agricoles, la santé mentale et des projets de santé publique pour les résidents gazaouis, de l'aide aux pêcheurs, un centre de traitement pour handicapés, et des associations de paysans. Tous ces projets et associations ont été utilisés afin de transférer des fonds au Hamas.

 

La somme allouée par World Vision pour ses projets et associations de paysans parviennent au Hamas par divers moyens, tels que le faux enregistrement des terroristes du Hamas comme des employés dans les projets de charité.

 

L'enquête a révélé que la principale méthode employée pour détourner des fonds au Hamas était de mettre en place des offres fictives pour les projets supervisés par World Vision dans la Bande de Gaza. L'entreprise "gagnante" était alors informée que 60% de ces sommes étaient destinées au Hamas. De cette manière, El-Halabi assurait un flux continu de liquide dans les caisses du Hamas.

 

Selon El-Halabi, les fonds qu'il a détournés au Hamas étaient prévus principalement pour renforcer le bras terroriste de l'organisation. A cet égard, ils étaient utilisés pour financer la construction de tunnels destinés à l'attaque de civils dans le Sud d'Israël ou des forces de sécurité israéliennes, ou la construction de bases militaires comme celle appelée sous son nom de code "Palestine", ainsi qu'à la vente d'armes. Une partie des sommes servaient à financer les salaires des terroristes du Hamas, et dans certains cas, les personnalités à la tête du Hamas encaissaient des sommes pour leur propre usage.

 

El-Halabi a aussi utilisé les ressources de World Vision pour fournir de l'aide logistique à la branche terroriste du Hamas. Ceci est également le résultat d'un dispositif très sophistiqué qui a permis de transférer 60% des ressource de l'organisation à Gaza au Hamas. El-Halabi transférait régulièrement au Hamas des équipements qu'il avait commandés pour le compte de World Vision, et qui étaient supposés être prévus pour de l'aide agricole. Il transférait en réalité entre autres des barres de fer, des instruments pour creuser la terre, des tuyaux et des matériaux de construction. Ils étaient par la suite utilisés pour construire les avant-postes militaires du Hamas et creuser des tunnels.

 

Tout comme El-Halabi exploitait les projets humanitaires qu'il entreprenait afin de détourner des fonds pour le Hamas, il organisait aussi la provision d'un soutien logistique au Hamas. A titre d'exemple, son projet de construction d'une serre était utilisé pour dissimuler des sites où des tunnels terroristes étaient en train d'être creusés. De plus, le projet de réinsertion de soi-disant pêcheurs était en réalité utilisé pour fournir des bateaux à moteur et des combinaisons de plongée à l'unité navale du Hamas.

 

Une autre méthode régulière d’acquisition d'équipements pour le Hamas consistait à faire passer les entrepôts de l’organisation terroriste pour ceux de Vision Mondiale. Les camions apportant des fournitures à la Kerem Shalom, entre Israël et Gaza, déchargeaient leurs marchandises dans les entrepôts du Hamas au lieu des entrepôts légitimes de Vision Mondiale. Les agents du Hamas venaient alors récupérer les fournitures dans le milieu de la nuit.

 

Selon El-Halabi, l'aide humanitaire attribuée aux habitants de la Bande de Gaza était en réalité presque exclusivement allouée aux terroristes du Hamas et leurs familles. Les individus qui n’étaient pas membres du Hamas n’ont quasiment jamais pu bénéficier d’une quelconque aide, en dépit de leur relative situation de nécessité. Inutile de préciser que cela est en contradiction avec la pratique acceptée des organisations d'aide humanitaire. Chaque mois, El-Halabi distribuait des milliers de paquets de nourriture, des produits de base et des fournitures médicales aux terroristes du Hamas et leurs familles, les produits que Vision Mondiale avait l'intention de faire acheminer aux nécessiteux.

 

Cette aide humanitaire a également été détournée par El-Halabi aux terroristes du Hamas pendant le conflit de l'été 2014 [Opération Bordure protectrice]. Pendant les combats, ces derniers ont reçu des colis alimentaires pour les soutenir au-dessus et en dessous du sol, y compris dans les tunnels terroristes.

 

En plus d’avoir fourni une aide financière et logistique au Hamas, El-Halabi a également exploité ses visites en Israël – autorisées au vu de son travail légitime pour Vision Mondiale – afin de se livrer à une activité terroriste grave : la localisation et le marquage [via GPS] de sites près du passage d'Erez qui pourraient potentiellement être utilisés comme points de sortie pour les tunnels d'attaque du Hamas.

 

L'enquête a révélé beaucoup d'informations concernant d’autres personnalités de la bande de Gaza ayant exploité leur travail dans les organisations, y compris les organisations d'aide humanitaire et les institutions des Nations Unies, au nom du Hamas. Les déclarations de El-Halabi dépeignent une image troublante dans laquelle les institutions des Nations Unies à Gaza sont en réalité contrôlées par le Hamas, organisation terroriste islamiste.

 

En résumé, les faits découverts au cours de cette importante enquête illustrent, avant tout, l'exploitation cynique du Hamas de l'aide et des ressources offertes par les pays occidentaux qui sont destinés à aider les résidents nécessiteux de la bande de Gaza, mais qui, en fait, sont détournées et profitent au renforcement des capacités terroristes et militaires de l’organisation palestinienne. Par ses propres actions, le Hamas porte atteinte à la population civile dans la bande de Gaza en affichant ses priorités destructrices, y compris concernant Gaza.

 

 

COMMENT L’EUROPE COMBAT LE TERRORISME TOUT

EN FINANÇANT CEUX QUI L’EXCUSENT

Gerald M. Steinberg

Times of Israel, 8 mai, 2016

 

 

« Nous sommes en guerre, nous subissons depuis plusieurs mois en Europe des actes de guerre, » a déclaré le Premier ministre Manuel Valls lorsque des terroristes ont tué des dizaines de personnes innocentes suite aux explosions meurtrières à Bruxelles. Des dirigeants du monde entier ont présenté leurs condoléances et ont affirmé leur détermination à vaincre le terrorisme.

 

Mais les mots sont une chose et les actions en sont une autre. A titre d’exemple, l’Union européenne et ses Etats membres continuent de financer des organisations non-gouvernementales (ONG) qui justifient, glorifient et encouragent le terrorisme palestinien. Un rapport du 27 mars dernier a mis en évidence le fait que « des milliers de terroristes palestiniens, y compris les hommes qui ont orchestré des attentats-suicides et qui ont assassiné des enfants, reçoivent des fonds provenant de financements publics [étrangers] » du gouvernement britannique. Dans de nombreux cas, ces fonds sont transférés aux ONG problématiques liées à des groupes terroristes.

 

En 2013, par exemple, le Royaume-Uni a transféré 1,25 million de livres à l’Islamic Relief Worldwide (IRW); peu après, en Juin 2014, le ministre de la Défense d’Israël déclarait l’IRW illégale, à cause de son rôle présumé dans le transfert de fonds vers le Hamas et lui a interdit d’opérer en Israël et en Cisjordanie (le Hamas est une organisation classée comme terroriste par Israël, les États-Unis, l’Union européenne et le Canada).

 

Ce dangereux phénomène ne concerne pas uniquement le Royaume-Uni, d’autres Etats membres de l’Union européenne font un usage irresponsable de l’argent du contribuable européen. Depuis plusieurs années, l’UE et les gouvernements des pays européens financent des campagnes d’ONG qui suppriment volontairement le contexte du terrorisme à l’encontre de civils, tout en favorisant un artificiel et dangereux « droit de résistance ». Certains, comme Saif Abu Keshek (anciennement de l’International Solidarity Movement), qui a déclaré que les Palestiniens ont le droit de « choisir la lutte armée » dans le cadre de leur résistance, utilisent ainsi ce droit inventé pour justifier les attentats dirigés contre des Israéliens innocents.

 

En octobre 2015, par exemple, alors que les attentats au couteau, les fusillades et d’autres attaques contre des Israéliens s’intensifiaient, la plupart des ONG financées par l’Union européenne prétendant défendre les droits de l’Homme se sont abstenues de condamner immédiatement ces actions. Au lieu de cela, elles ont publié des communiqués quelques jours après, condamnant principalement la réponse des forces de sécurité israéliennes aux attaques. Certaines ONG ont également noté que les droits israéliens avaient été violés. Cependant, cela était presque exclusivement dans un contexte de création d’équivalence immorale entre les attentats terroristes et les réponses défensives, et en plaçant le blâme sur Israël pour la violence palestinienne.

 

Par exemple, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède et la Suisse ont versé des dizaines de millions d’euros au  Secrétariat des droits de l’homme et du droit international de l’Université de Bir Zeit à Ramallah. La mission du Secrétariat est ouvertement biaisée et sa mise en œuvre consiste essentiellement à diaboliser Israël et à effacer les crimes commis contre des civils israéliens. Plusieurs représentants d’ONG financées par le Secrétariat ont des liens présumés vers des groupes terroristes mais les bailleurs de fonds européens sont manifestement désemparés.

 

L’ONG Al Haq, bénéficiaire d’une subvention de 710 000 dollars du Secrétariat, maintient sur son site internet une liste appelant les attaques terroristes des crimes « présumés » et met en avant la fiction selon laquelle les Palestiniens ont été tués arbitrairement au lieu de préciser qu’ils l’ont été alors qu’ils assassinaient des Israéliens. Al Haq ne qualifie pas les attaques terroristes palestiniennes de criminelles ou illégales, ni ne tente de connaitre les identités et l’état des victimes israéliennes.

 

Dans un autre exemple flagrant, le Centre palestinien pour les droits de l’homme (Palestinian Center for Human Rights ou PCHR), qui a reçu plus de 700 000 dollars du Secrétariat, a nié l’existence des attentats au couteau à Jérusalem, les qualifiant de « présumés » et a déshumanisé les victimes civiles qualifiées de « colons », comme si ce statut était pertinent ou justifiait leur assassinat.

 

Un troisième exemple est celui d’Addameer, qui a reçu  325 000 dollars du Secrétariat (2014-2016), qui s’ajoutent aux 75 000 euros versés par l’Irlande en 2013. En octobre 2015, cette ONG a refusé de se prononcer contre le terrorisme palestinien, qualifiant chaque attaque contre les citoyens israéliens de « prétendue » attaque. En outre, dans une lettre qu’elle a co-signé avec une douzaine d’ONG après que des dizaines d’attaques terroristes aient eu lieu, cette ONG a supprimé toute mention de la violence palestinienne contre les Israéliens, en déclarant « les deux dernières semaines ont été le témoin d’une alarmante escalade de la violence contre les Palestiniens, à la fois dans la fréquence et dans la gravité. » Non seulement les attentats ont été ignorés, mais les auteurs sont allés jusqu’à déclarer qu’« Israël utilise la sécurité comme prétexte » pour cibler les Palestiniens.

 

Ce faux récit, construit par des ONG grâce à des années de travail financées par l’Europe, repris par des articles de journaux, par la radio et par la télévision en Europe, a finalement pénétré l’ONU et les parlements en Europe. En novembre 2015, par exemple, la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, a déclaré que l’alternative qui se présente aux Palestiniens est qu’ils « doivent accepter une situation désespérée ou recourir à la violence », tandis que le secrétaire de l’ONU Ban Ki Moon a déclaré que le terrorisme palestinien était compréhensible, car c’est « la nature humaine de réagir à l’occupation ». En d’autres termes, les attentats terroristes visant des civils dans les cafés, les bus ou les supermarchés sont compréhensibles.

 

Face au terrorisme, l’Europe doit comprendre qu’il n’y a pas de différence entre un attentat dans un bus à Tel Aviv et celui dans une station de métro à Bruxelles, entre une attaque dans un café à Jérusalem ou à Paris : le mode opérationnel est le même, et les mesures prises pour lutter contre le terrorisme sont similaires. Dans les deux cas, les groupes qui soutiennent ces attentats odieux doivent cesser d’être financés.

 

La lutte contre l’apologie du terrorisme exige un changement de mentalité chez les dirigeants et les hauts fonctionnaires. Ils ne peuvent tout simplement pas lutter contre le terrorisme en Europe avec une main et l’excuser en Israël avec l’autre. De même que l’UE ne pourrait à la fois dénoncer le racisme et financer des groupes qui prônent la suprématie blanche, elle doit cesser de financer les ONG palestiniennes encourageant le terrorisme.

 

 

ACTUALITE

 

JERUSALEM: COMMENT L’UNESCO EFFACE LES JUIFS

Oudy Ch. Bloch

Causeur, 25 oct., 2016

 

 

 

On aura beau jeu de dire que les Juifs sont paranoïaques, qu’ils voient des antisémites partout et que le dernier vote à l’Unesco n’intéresse finalement pas grand-monde. On aura tort. La résolution votée le 13 octobre 2016 à l’Unesco, comme celle votée le 16 avril dernier, ne vise qu’un seul objectif: réécrire l’histoire. Pas pour un effet immédiat mais pour plus tard, parfaite illustration de l’aphorisme touareg « vous avez la montre, nous avons le temps ». Car une fois que les quelques vagues de colère et d’indignation seront retombées, il ne restera que ces résolutions scélérates offrant des mensonges qui s’inscriront dans l’esprit des gens comme autant de vérités.

 

Ces résolutions votées par l’Unesco avec le soutien indigne de la France sont un acte de propagande, ni plus ni moins. Le titre seul de la résolution devrait suffire à voter contre. « Palestine Occupée », voilà une belle façon pour l’Unesco de “construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes”. Mais plus encore que ce titre infâmant, c’est la réalité historique qui devrait couper court à tout débat. L’Islam est apparu au VIIème siècle de l’ère commune, soit plus de 2.000 ans après le Judaïsme et 700 ans après les premiers chrétiens. En ne faisant référence qu’aux noms musulmans des lieux saints de Jérusalem alors que les Hébreux et les chrétiens y ont vécu pendant des siècles, que l’on y trouve le Kotel (le Mur occidental du Temple) et le Saint Sépulcre, qu’un papyrus datant de 2700 ans écrit en hébreu et mentionnant Jérusalem vient d’y être découvert, les promoteurs de ces résolutions cherchent à effacer consciencieusement toute attache qui ne serait pas exclusivement musulmane. Qu’importe que Jérusalem ne soit pas citée une seule fois dans le Coran alors qu’elle l’est à 669 reprises dans la Bible. L’approche n’est pas tant religieuse. Elle est politique.

 

Portées par des pays musulmans, ces résolutions sont commanditées par l’Autorité Palestinienne. La stratégie est cousue de fil fluorescent mais ne semble choquer personne à part les Juifs : laisser infuser des mensonges, des contre-vérités, des approximations jusqu’à ce que ceux qui ne s’intéressent peu au sujet, c’est-à-dire les plus nombreux, finissent par le croire. Et dans quelques générations, qui se souviendra – si ce n’est les Juifs – que sur le Mont du Temple s’étaient élevés les deux Temples de Jérusalem dont le Kotel (le Mur occidental) reste la trace la plus visible ? Personne. On n’y verra plus que l’esplanade des mosquées Al-Aqsa/Al-Haram Al-Sharif et la place Al-Buraq.

 

Qui se souviendra que le « site palestinien Al Khalil » (ainsi que le précise la dernière résolution) se nommait autrefois Hébron et, au même titre que le Mont du Temple et le Kotel, est un lieu saint du judaïsme où se trouve le Tombeau des Patriarches ? Personne. Le temps aura fait son œuvre, attaquant les souvenirs comme il attaque les pierres, faisant d’une imposture la vérité à force de trop l’entendre. Qui remet en cause aujourd’hui la version « officielle » du massacre de Sabra et Chatila selon laquelle le responsable serait l’armée israélienne ? Personne. Ou si peu. C’est pourtant Elie Hobeika et ses Phalanges libanaises qui ont commis ces massacres alors que selon l’ancien garde du corps d’Hobeika, Robert Hatem, Sharon avait expressément demandé à Hobeika « aucun débordement, aucune action excessive » (« D’Israel à Damas », 1999, Vanderblumen Publications).

 

Effacer les racines, c’est effacer la mémoire, les spécificités qui font l’unicité d’un individu ou d’un peuple. Anéantir symboliquement Israël. Pendant la seconde guerre mondiale, les nazis profanaient les cimetières juifs en prenant soin de casser les plaques sur lesquelles les noms étaient inscrits afin d’effacer – jusque dans la mort – la présence juive sur les terres conquises. Parce qu’ils ont pris conscience de leur incapacité – pour l’heure – à faire disparaître Israël physiquement, les antisémites tentent de le faire symboliquement, mensonge après mensonge, calomnie après calomnie, laissant le temps passer et la pression démographique faire le reste. En attendant, la prochaine fois que l’Unesco parlera de culture, un des signataires sortira peut-être son révolver.

 

Shabbat shalom
 

 

 

 

 

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