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LES PLUS GRANDS MENDIANTS ET LES PIRES ANTISÉMITES

 

 

 
 
 
 
Les Palestiniens sont t-ils les plus grands mendiants de la terre ?
Ftouh Souhail
europe-israel.org, 7 janvier 2013
 
Le monde a ses chouchous, ses préférés et ses souffrances symboliques. Parmi les petites joies du peuple palestinien : le fait de recevoir des cadeaux de Noël toute l’année et de la part du monde entier.
 
Comme chaque année, en 2012, ce sont encore les Palestiniens qui ont particulier bénéficié d’une attention soutenue faisant d’eux les champions de la mendicité. La Communauté internationale continue de financer, nourrir et veiller en permanence sur les Palestiniens avec une constance remarquable. Dans le même temps, des millions d’individus dans la Corne de l’Afrique meurent dans l’indifférence générale.
 
Pour ne prendre que quelques exemples ; en termes d’APD (aide publique au développement) par habitant, un Palestinien a reçu en 2012 par exemple , 621 dollars d’aide ( source l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine ou l’UNRWA) alors qu’ un Afghan 186 dollars, un Congolais 12 dollars, un Pakistanais moins de 7 dollars.
 
De prime à bord, une question se pose : les Palestiniens n’en ont-il pas marre de faire appel à la charité publique ?
 
La Ligue Arabe a indiqué le lundi, 31 décembre 2012, que l’Algérie a offert une aide financière de 26 millions de dollars à l’Autorité Palestinienne pour aider le peuple palestinien à surmonter la crise financière, dans laquelle il s’enfonce. Une aide qui sera effective dès le mois d’avril 2013, a précisé le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Ahmed Benhelli.
 
Déjà une aide de 2,5 millions de dollars vient d’être versée aux Palestiniens le mois dernier par le Croissant rouge algérien (CRA). Cette somme d’argent a été collectée dans les fonds de la Zakat « aumône » et les ventes des timbres au nom du Croissant-Rouge algérien (CRA).
 
Le mois dernier, le gouvernement du Japon a fait aussi don de 2 millions de dollars à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les « réfugiés de Palestine » dans le Proche-Orient (UNRWA), pour financer des projets et des travaux d’urgence dans la bande de Gaza. Rien qu’en 2012, le Japon a fourni plus de 22,5 millions de dollars pour l’UNRWA, ce qui en fait le plus grand donateur de l’UNRWA.
 
Le Luxembourg avait annoncé, le 8 février 2012, qu’il faisait un don de 15 millions d’euros à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les « réfugiés de Palestine » au Proche-Orient (UNRWA). L’accord a été signé par la ministre luxembourgeoise du Développement Marie-Josée Jacobs et le commissaire général de l’UNRWA, Filippo Grandi.
 
Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, en tournée en janvier 2012 dans la région avait signé dans la Bande de Gaza un accord financier avec Filippo Grandi, le directeur de l’office onusien chargé des « réfugiés », pour accorder une aide de 72 millions de dollars aux Palestiniens. L’Union Européenne a offert un total de 80 millions d’euros en 2012 à l’UNWRA.
 
L’Australie, pour sa part a décidé de verser, en 2012, une aide de 90 millions de dollars à l’UNRWA pour financer l’embauche d’enseignants et médecins supplémentaires pour les  »réfugiés palestiniens » en Jordanie, au Liban, en Syrie, à Gaza et en Judée-Samarie. L’accord a été signé à Canberra le 27 mai 2012 par le ministre australien des Affaires étrangères Bob Carr et Filippo Grandi, le commissaire général de l’UNRWA. L’Australie a déclaré qu’elle va étaler le versement sur 5 ans.
 
L’Autorité palestinienne avait aussi bénéficié en 2012 d’une aide financière de 9,75 millions de dollars du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) pour les deux prochaines années, destinée à soutenir des projets de développement dans les territoires sous contrôle de l’Autorité palestinienne.
 
En France surtout, en plein crise de croissance, des voix comment aussi à s’indigner sur la dilapidation de l’argent du contribuable au profit des Palestiniens (1). Le mois dernier l’Agence française de développement (AFD) a octroyé 2 millions d’euros supplémentaire au développement de la zone industrielle de Bethléem qui va coûter à la France une dizaine de millions d’euros. Le 14 octobre 2012 à Ramallah une convention d’aide budgétaire a été signée pour la contribution directe de la France à la hauteur de 10 millions d’euros au budget de l’Autorité palestinienne.
 
En mars 2012 Paris avait décidé de participer à hauteur de cinq millions d’euros pour la construction de l’usine de dessalement de Gaza. L’ancien Premier ministre François Fillon avait annoncé cette nouvelle à son homologue palestinien M.Salam Fayyad, lors de leur entretien en marge du Forum mondial de l’eau à Marseille.
 
L’UE a versé le 10 avril 2012 , un montant de 22,5 millions d’euros à l’Autorité palestinienne en contribution à ses dépenses en salaires et pensions dans la fonction publique (84 000 personnes) aussi bien en Cisjordanie qu’à Gaza. Cette contribution est accordée au titre du mécanisme d’aide PEGASE (Mécanisme Palestino-européen de gestion de l’aide socio-économique). L’UE aura ainsi versé 1,3 milliard d’euros depuis 2008, démarrage du programme.
 
L’Union européenne avait débloqué aussi, le 19 mars 2012, une aide de 35 millions d’euros pour « améliorer les conditions de vie des Palestiniens ».. La chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton et le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Salam Fayyad avait signé un accord à Bruxelles permettant de financer, à hauteur de 22 millions d’euros, une station d’épuration des eaux et de moderniser, à hauteur de 13 millions d’euros, le point de passage frontalier de Kerem Shalom entre Israël et Gaza pour les marchandises.
L’Union européenne et la Suède avaient transféré en février 2012, 24,7 millions d’euros à l’Autorité palestinienne afin de payer les traitements et les pensions des 84.300 fonctionnaires palestiniens de Judée-Samarie et de Gaza .
 
Le 12 février 2012 la Ligue Arabe a appelé ses membres, lors d’une réunion au Caire, à soutenir l’Autorité palestinienne financièrement à hauteur de 100 millions de dollars par mois. Ces fonds sont nécessaires « en raison des pressions financières auxquelles font face la direction et la population palestiniennes », car « Israël ne transfère pas les fonds revenant à l’Autorité palestinienne », selon l’organisation panarabe.
 
Le Congrès américain a débloqué le 24 mars 2012 la somme de 192 millions de dollars pour les Palestiniens venant directement de L’Agence américaine du développement (US Agency for International Development ).
 
La Banque mondiale a annoncé pour sa part, le 5 mars 2012, trois dons d’un total de 50 millions de dollars à l’Autorité palestinienne pour des projets dans le développement de l’administration centrale et des municipalités ainsi que dans l’électricité. C’est la première fois depuis mai 2010 que l’institution, dont le siège est situé à Washington, débloque des fonds pour les Palestiniens.
 
Le don le plus important, de 40 millions de dollars, devrait « soutenir les progrès de réformes essentielles de l’Autorité palestinienne qui aboutiront à offrir de meilleurs services aux citoyens », avait indiqué la Banque mondiale dans un communiqué. Il vient de l’Association internationale de développement (IDA), filiale de la Banque qui travaille avec les pays les plus pauvres.
 
La Banque mondiale a déclaré aussi, le 7 avril 2012, avoir attribué 55 millions de dollars pour le développement palestinien. Mariam Sherman, directrice en charge du dossier de la Judée-Samarie et de Gaza, a déclaré que l’argent serait utilisé pour aider les entreprises, aider les diplômés et soutenir les institutions du gouvernement palestinien. La Banque mondiale a versé encore, le 9 mai 2012, un autre montant de 3 millions de dollars à l’Autorité palestinienne pour l’aider à développer son commerce, notamment celui des petits et moyens entrepreneurs et des femmes.
 
En juillet 2012, l’Arabie Saoudite a débloqué une aide de 100 millions de dollars à l’Autorité palestinienne pour l’aider à surmonter ses difficultés budgétaires. Le Qatar, quant à lui, a offert gracieusement 400 millions d’euros au gouvernement islamiste de Gaza en octobre 2012.
 
Sans parler du manque total de transparence quant à la destination de ces fonds, les Palestiniens se sont imposés comme les modèles de victimes sans que jamais personne ne vienne remettre en cause leur statut même de « victime », ou ce qu’ils reçoivent de la part des différents bailleurs de fonds internationaux. On dirait que les Palestiniens sont devenus l’opium des peuples. Tant qu’ils existeront avec leur statut actuel le monde continuera à payer.
 
Les Palestiniens souvent haineux, au lieu de travailler et renoncer à la violence acceptent l’aumône internationale, sans avoir le moindre orgueil, la main toujours tendue vers la Communauté internationale.
 
On va peut être assister en 2013 à une augmentation de ce que j’appelle un soutien inconditionnel à «ce peuple assisté » ce qui équivaut en fait a un support international sans limites à de pseudo victimes éternelles au grand désespoir de tous les peuples qui souffrent vraiment et dont les caméras ne montrent rien.
 
La Syrie après Assad
Jonathan D. Halevi.
Le CAPE de Jérusalem, 2 janvier 2013
 
Le jour de vérité approche car le régime de Bechar el Assad  a déjà perdu le contrôle sur une grande partie du pays. Le vice Président syrien, Farouk el-Shara, confirme dans une interview au journal libanais al-Akhbar que l’armée syrienne ne sera pas capable de gagner la confrontation actuelle.
 
Le régime d’Assad cherche à transférer des forces fidèles au pouvoir avec leurs armes et notamment chimiques vers  l’enclave alaouite située à l’ouest du pays. Ils serviraient de carte politique pour dissuader des actes de vengeance et  assurer le statut de la communauté alaouite dans un cadre futur.
 
Les Etats-Unis et les autres pays occidentaux ont certes reconnu la coalition nationale syrienne comme seul et unique représentant du peuple syrien, mais les rebelles l’accepteront  uniquement comme acteur temporaire pouvant mobiliser le soutien international et compléter l’effort de renverser le régime.
 
En réalité, les forces dominantes en Syrie sont des cadres militaires   opposés au régime depuis mars 2011. La majorité écrasante a adopté une perspective islamiste djiadiste et salafiste.
 
Le soutien total des forces combattantes et notamment la branche Jahbat al-Nousra, affiliée à Al Qaïda, indique cette orientation islamiste antioccidentale.
 
La période de transition sera marquée par une instabilité gouvernementale et par un manque de contrôle central sur une partie des forces combattantes.
Dans ce contexte, la chute du régime d’Assad deviendrait une menace militaro-terroriste contre Israël.
 
Le régime syrien a perdu définitivement sa légitimité à gouverner, et pourra survivre pour une période supplémentaire en utilisant sa puissance de feu destinée à infliger un grand nombre de victimes parmi les rebelles et au sein de la population civile.
 
L’armée syrienne a utilisé tous les moyens militaires et tout son arsenal à l’exception des armes chimiques. Les fortes mises en garde des Etats-Unis et d’autres pays occidentaux ont eu sans doute un effet dissuasif.
 
La majorité des forces rebelles est hostile à Israël et réitère son  appel à étendre le djihad jusqu’à  la “libération de Jérusalem”.
 
La chute d’Assad, allié proche de Téhéran, sera un coup dur pour les intérêts de l’Iran au Moyen-Orient et pourrait provoquer une onde de choc qui affaiblirait l’influence de l’Iran dans toute la région.
 
Cela concerne particulièrement le Liban, où les forces sunnites islamistes sont déjà organisées pour le jour d’après, et pour modifier l’équilibre politique et militaire et affaiblir la dominance du Hezbollah. L’effondrement de l’arrière pays syrien déclenchera probablement des affrontements violents qui pourraient dégénérer en une nouvelle guerre civile.
 
En Irak, devenue sous domination iranienne croissante après le retrait des forces américaines du pays, les sunnites se tourneront probablement vers leurs alliés syriens en vue de renouveler leur campagne contre le gouvernement shiite à Bagdad.
 
A l’heure actuelle les forces rebelles accusent l’Iran, la Russie, et la Chine de sauvegarder le régime d’Assad. La Russie a un intérêt majeur dans le maintien de son influence en Syrie, et jouera probablement un rôle important  pour frayer un chemin vers les rebelles aussi. En dépit des tensions idéologiques, les Frères musulmans attribuent une importance stratégique suprême aux relations avec l’Iran malgré les massacres perpétrés quotidiennement. L’objectif est de contrer l’influence occidentale au Moyen-Orient et de former un front commun contre l’Etat juif. 
 
Les pires antisémites de 2012
Guy Millière
menapress.org, 6 janvier 2013
 
J'évoquais, la semaine dernière, la désignation de la personne de l'année par divers magazines. Le choix de Barack Obama par le Time me semblait pertinent, mais pas pour les mêmes raisons que celles avancées par l’hebdomadaire américain.
 
Si le désastre économique et géopolitique qu'il a provoqué et qu'il poursuit n’est pas interrompu, le Président Obama mériterait même le titre de personne du siècle. Pour y avoir droit, il lui faudrait réaliser quelques gestes encore : assurer l'arrivée des Frères Musulmans au pouvoir dans deux ou trois pays supplémentaires dans le monde sunnite, parvenir à un degré d'endettement qui signifiera la ruine irrémédiable des Etats-Unis, et il y arrivera presque. Permettre à l'Iran d'obtenir l'arme atomique, et Obama y sera tout à fait.
 
J’écrivais aussi que le choix de l'habitant des implantations par le magazine israélien en ligne +972 me semblait approprié, en précisant que ce qui déplaisait si fortement à ce media, à l’inverse, me réjouissait.
 
Je pense que les accords d'Oslo ont été une erreur catastrophique qui a coûté la vie à mille trois-cents Israéliens, sans compter les blessés et les mutilés. A mes yeux, une décision qui coûte la vie d’une seule personne est déjà lourde à porter, alors mille trois-cents !
 
Le mot catastrophe me semble encore faible. Le retrait de Gaza a transformé la bande côtière en une sorte d'émirat totalitaire aux mains de terroristes aux idées génocidaires. Quant à Mahmoud Abbas, je lui fais à peu près autant confiance pour gérer un Etat, aussi minuscule soit-il, qu’à un pyromane multirécidiviste dans une forêt en situation de sécheresse. Je considère que confier un Etat au chef du Fatah reviendrait à fournir à ce pyromane un bidon d'essence et un briquet en prime.
 
Lorsque j’entends parler d'Etat palestinien démilitarisé, je préfère lever les yeux au ciel que répondre. J'attends le moment où l’on m’entretiendra de « terroristes non violents », en me disant qu'au point où nous en sommes, cela viendra. Si Mahmoud Abbas se convertissait au bouddhisme tibétain, je pourrais à la rigueur réviser mon jugement, mais l'atmosphère au Proche-Orient n'y est pas propice.
 
Je suis d’avis qu'il y a déjà un Etat palestinien : la Jordanie ; un deuxième : le Hamastan ; et un troisième, qui existe sur le papier : l'Autorité Palestinienne, transformée à l'ONU en Etat associé, qui devrait, à mon goût, rester sur le papier.
 
La période, cela dit, est aussi aux palmarès. De même qu'il existe un classement des dix meilleures chansons, des dix meilleurs romans ou de je ne sais quoi d'autre, il y a le classement, établi par le centre Simon Wiesenthal1, des pires propos antisémites de l'année 2012.
 
Vu le nombre d'antisémites sur la planète, la sélection n'a pas été une tâche facile. J'aurais, pour ce qui me concerne, attribué une place de choix au dirigeant de l’Autorité Palestinienne, que je viens d’évoquer. Si sa thèse de doctorat négationniste incarne un atout à vie pour lui, son discours à l'ONU, le 29 novembre dernier, a pris la forme, en soi, d’un chef d'œuvre.
 
Depuis l'élaboration des Protocoles des sages de Sion par l'Okhrana, la police secrète du Tzar, on a rarement fait référence aux Juifs comme Abou Mazen dans cette allocution. Et je comprends tous les antisémites de l'Union Européenne et de l'administration Obama, qui, en l'entendant s’exprimer, ont immédiatement répété qu'on était en présence d’un véritable homme de paix.
 
Le président de l’AP ne figure toutefois pas dans le classement du centre Simon Wiesenthal. Khaled Mashal et Ismaïl Haniyeh, qui ont pourtant fait leur possible pour figurer au hit-parade, non plus.
 
Mais y sont répertoriés deux des principaux dirigeants de la fratrie des Frères Musulmans, le parti du président égyptien Mohamed Morsi : Mohamed Badie et Ftouh Abd al Nabi Mansour, deux hommes dont les paroles citées auraient séduit Adolf Hitler s'il était encore de ce monde.
 
On trouve aussi, dans le palmarès de l’année écoulée, quelques phrases de Mahmoud Ahmadinejad, un personnage qu'il n'est plus besoin de décrire.
 
Les Etats-Unis y sont aussi représentés, grâce à un voisin et ami de Barack Obama à Chicago, Louis Farrakhan, qui dirige la Nation de l'islam [la principale organisation politique musulmane aux Etats-Unis]. Farrakhan est un admirateur, dans le même élan d'enthousiasme, des œuvres de Mahomet et de celles du Troisième Reich, et il n'hésite jamais, lorsqu'il en a l'occasion, de cracher sur les Juifs.
 
L'Europe n'est pas laissée de côté non plus et occupe une place importante dans le tiercé vainqueur : le Hongrois Marton Gyongiosy, du parti Jobbik (Mouvement pour une Meilleure Hongrie), qui a récemment déclaré que les Juifs représentaient une « menace pour la sécurité nationale du pays », méritait d'être distingué.
 
De même un Norvégien converti à l'islam, Trond Ali Linstadt, qui a prononcé de bien belles paroles, que ceux qui détestent les Juifs aimeraient entendre plus souvent. Ce qui montre au passage que la Norvège ne produit pas que des Anders Behring Breivik dans le répertoire de l’infect !
 
Certains mots de Nikolaos Michaloliakos, le dirigeant d’Aube Dorée, le parti grec autoproclamé néo-nazi, ne pouvaient être oubliés.
 
L'Ukraine également a apporté sa propre moisson, et les fortes paroles des politiques Igor Miroshnichenko et Oleg Tyagnibok, qui rêvent que le pays soit « purgé » de toute présence juive, sont répertoriées (considérant la haine des Juifs qui semble régner en Ukraine, déjà si visible au temps de la Shoah par balles, on est surpris que les Israélites y vivent encore).
 
Les fans de football européen, qui ont effectivement tant contribué à l'antisémitisme, ne pouvaient être oubliés : les supporters de l'équipe italienne du Lazio et ceux de l'équipe anglaise de West Ham semblent nourrir une affection verbale pour les pogroms et les croix gammées. Quand ils savent qu'un joueur d'une équipe adverse est juif, personne ne peut plus les tenir.
 
Une liste de propos antisémites européens sans des phrases allemandes étant lacunaire, le centre Simon Wiesenthal a donc recensé le journaliste du Spiegel, Jakob Augstein. Je ne l'ai jamais lu ou entendu, mais ce qu'en dit un chroniqueur de Die Welt (Le Monde), Henryk Broder, donne envie de se  pencher sur son cas : « C'est un antisémite pur qui n'a pas pu faire carrière dans la Gestapo parce qu'il est né après la guerre ». Il a, en revanche, fait carrière au Spiegel et à la télévision allemande. Réconfortant ? Je n'en suis pas sûr.
 

 

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