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L’ISLACCOMMODATION DÉRAISONNABLE

 

 

LE QUOTIDIEN LA PRESSE FLIRTE AVEC L’ISLAMISME
Dépêche 

Postedeveille.ca, 23 avril 2012

L'équipe de Poste de Veille répond à l'article d'Anabelle Nicoud Le Québec flirte avec Marine Le Pen paru dans La Presse du 21 avril dans lequel elle associe Poste de Veille à la «toile brune» qui inciterait à la violence.

 

Parcourir Poste de Veille permet aux lecteurs de lire un nombre significatif d’articles et de chroniques réfutant l’opinion éditoriale du quotidien La Presse telle qu’exprimée par certains de ses éditorialistes et de ses chroniqueurs.

 

C’est que Poste de Veille, dans le souci d’informer objectivement ses lecteurs, s’est donné le mandat de rétablir les faits chaque fois qu’un grand quotidien ou un grand diffuseur s’adonne à la désinformation. L’édition de La Presse du samedi 21 avril ne fera pas exception, il s’agit cette fois d’un reportage signé Anabelle Nicoud et dont le titre est «Le Québec flirte avec Marine Le Pen».

 

Dès l’introduction l’intention de l’auteur est mise en évidence: discréditer les blogues qui informent le public sur l’islamisme et les risques qu’il incarne pour les sociétés occidentales. En guise de rapprochement, trois éléments chocs ont été utilisés dans le même paragraphe: la mention de l’extrême droite européenne, celle d’Anders Breivik le tueur norvégien d’extrême droite et l’expression «toile brune» en référence aux chemises brunes nazies, de sinistre mémoire, dont le rôle était d’intimider et de violenter les adversaires politiques. On peut donc affirmer qu’Anabelle Nicoud n’y est pas allée avec le dos de la cuillère ou comme on dit au Québec «elle en a beurré épais». Le procédé bien connu de reductio ad Hitlerum ne l’a pas rebutée, ce qui dénote chez elle un certain amateurisme. En effet, elle a, sans s’en apercevoir et dès les premières phrases, dévoilé son parti-pris et soulevé des doutes sur son objectivité.

 

L’auteur du reportage ne le dit pas explicitement mais de toute évidence elle considère les craintes que suscite l’islam radical comme non fondées. S’il en avait été autrement elle se serait donné la peine d’investiguer la question pour savoir si les auteurs des blogues ont de bonnes raisons de s’inquiéter. L’égalité des sexes, les droits des femmes, la laïcité dans l’espace public, la démocratie, la liberté d’expression, les droits des homosexuels, la paix sociale etc. sont-ils menacés par l’islam radical? Cette question Anabelle Nicoud ne s’est pas donnée la peine de se la poser et elle n’y a pas répondu dans son reportage, cependant elle laisse entendre que ceux qui soulèvent cette question dans leurs blogues ne sont que des «chemises brunes» virtuelles qui incitent à la violence. L’auteur a emprunté ici l’un des procédés de l’extrême gauche, l’inversion des responsabilités: le danger ne vient pas du fascisme islamique mais de ceux qui tirent la sonnette d’alarme à son sujet!

 

L’auteur associe islamophobie et judéophobie pour mieux discréditer les blogues qui informent le public sur l’islam radical et les forfaits dont il se rend responsable. Jihadwatch, Atlas Shrugs, Gates of Vienna, Riposte laïque, etc., qu’elle mentionne ne s’intéressent aucunement aux juifs sauf quand ces derniers subissent des menaces et des préjudices de la part des islamistes. D’autres groupes, les homosexuels, les coptes, les bahaïs, les ahmadis par exemple, sont également ciblés par l’islamisme, ils obtiennent par conséquent une couverture adéquate dans ces blogues faute d’en obtenir dans les grands médias écrits et télévisés.

 

Mais l’auteur ne se donne pas la peine de définir l’islamophobie, s’agit-il pour elle d’une haine aveugle, d’une peur irraisonnée ou d’une crainte légitime et justifiée de l’islamofascisme? On ne sait trop, ce qu’on constate toutefois c’est qu’elle s’en sert dans un sens péjoratif, imitant en cela l’Ayatollah Khomeiny qui a inventé cette expression pour discréditer ceux qui dénonçaient la tyrannie islamique imposée brutalement aux Iraniens.

 

Madame Nicoud n’explique pas pourquoi il n’existe pas de blogues qui mettent en garde contre le christianisme, l’hindouisme, le bouddhisme, l’animisme ou, tant qu’à y être, contre l’islam alaouite, l’islam ismaélite ou l’islam soufi. Serait-ce parce que ces religions ou ces branches de l’islam ne constituent aucun danger pour notre société? Ou parce que leurs adeptes s’y intègrent facilement et ne cherchent pas à en faire une copie conforme de celle qu’ils ont quittée?

 

L’auteur ne souffle mot des blogues islamistes haineux qui pullulent sur le web, certains de leurs auteurs vivent au Québec. Ces sites ne se contentent pas de semer la haine des non-musulmans, ils vont plus loin et incitent leurs lecteurs à s’enrôler pour le jihad mondial. C’est ainsi que nombre de jihadistes en Afrique du Nord, en Somalie, en Irak, au Yémen, en Tchétchénie et en Afghanistan ont été recrutés en Occident. Et que dire des complots jihadistes fomentés à partir d’internet au cœur même du Québec, ne sont-ils pas de nature à inspirer à madame Nicoud un peu d’islamovigilance? L’auteur ne nous dit pas pourquoi La Presse détourne les yeux quand des conférenciers islamistes sont invités dans nos universités pour endoctriner les jeunes musulmans et les inciter à ne pas s’intégrer dans notre société. Leur enseignement serait-il à ce point conforme aux principes du multiculturalisme défendu par La Presse?

 

Madame Nicoud fait siennes les affirmations d’Oyvind Strommen à l’effet qu'avant de tuer 77 personnes, Anders Behring Breivik s'est nourri des idées propagées sur les réseaux internet de l'extrême droite européenne et américaine. Il soutient par là que les informations objectives qu’il a récoltées ici et là l’ont décidé à commettre son crime. Il s’agit là d’affirmations dénuées de fondements et dont le but premier est de salir ceux qui défendent des opinions et des positions opposées aux siennes. Bat Yeor, Mark Steyn ou Robert Spencer cités par Breivik sont reconnus pour le sérieux de leur travail et de leur documentation, ils n’affirment rien sans preuve bien démontrée. On ne peut, sans mauvaise foi, les accuser d’inciter à la haine ou à la violence.

 

…Oyvind Strommen et tous ceux qui soutiennent sa thèse dont Anabelle Nicoud auraient dû accorder aux islamistes qui massacrent sans discernement, le même traitement réservé à Breivik, à savoir questionner les références sur lesquelles ils se basent pour accomplir leurs crimes haineux

 

Pour être équitable et faire preuve d’objectivité, Oyvind Strommen et tous ceux qui soutiennent sa thèse dont Anabelle Nicoud auraient dû accorder aux islamistes qui massacrent sans discernement, le même traitement réservé à Breivik, à savoir questionner les références sur lesquelles ils se basent pour accomplir leurs crimes haineux. Ces références sont le coran et la sunna de Mahomet, les jihadistes les citent ouvertement pour justifier leurs attentats meurtriers. En effet les textes sacrés des musulmans incitent explicitement au meurtre des infidèles, et pourtant à aucun moment les bien-pensants comme Strommen n’ont dénoncé le coran ou la sunna de Mahomet. Peut-on parler ici de deux poids deux mesures, d’indignation à géométrie variable ou d’aveuglement volontaire?

 

Les lecteurs de La Presse avaient droit à un examen objectif du contenu des blogues qui s’opposent à l’islam radical, en effet dénoncer et condamner sans preuves à l’appui est contraire à l’objectivité la plus élémentaire. Nous pouvons même aller plus loin et affirmer que l’objectivité implique d’informer le public d’une manière équilibrée sans prendre parti et laisser le public juger par lui-même. Or l’auteur n’a rien exposé du contenu des blogues et en ce qui concerne Poste de Veille dont elle parle, elle a choisi de passer sous silence les nombreux articles rédigés par des musulmans modernistes tels que Tarek Fatah, Salim Mansur, Tawfik Hamid, Sami el Beheiri, Amil Imani et bien d’autres qui dénoncent le fanatisme islamique et pour qui nos quotidiens, dont La Presse, ne font preuve d’aucun intérêt.

 

Mais il y a plus quand l’auteur mentionne que: Le site espère inciter ses lecteurs à «passer à l'action», elle fait délibérément usage de guillemets et omet de préciser qu’il s’agit d’action citoyenne. Plus loin dans le reportage elle rapporte les propos d’Oyvind Strommen pour qui «les idées défendues sur la «toile brune» sont virtuelles, mais ne devraient pas être banalisées: leur potentiel de violence, lui, est bien réel.» C’est avec cette phrase que le reportage se termine, et il s’agit là du message que l’auteur cherche à transmettre aux lecteurs. Madame Nicoud aurait pu, sans porter de jugement explicite ou implicite, conseiller aux lecteurs de se faire une idée par eux-mêmes, en allant faire un tour sur les sites qu’elle mentionne dans son reportage. Elle ne l’a pas fait, elle a gardé le silence sur le contenu des blogues, se contentant de les traiter de chemises brunes virtuelles et de sites d’extrême droite.

 

Il sied mal à un journal qui se veut objectif et respectable de condamner sans preuves et sans appel des citoyens qui s’imposent le devoir d’informer le public d’ici et d’ailleurs. Le geste est d’autant plus déplorable qu’il s’apparente à une tentative d’éliminer la concurrence émanant d’individus qui ne disposent pas de moyens comparables à ceux d’un grand quotidien. Mais ce qui est encore plus révoltant c’est le fait que le quotidien La Presse discrédite des opinions contraires aux siennes, sans analyse objective, sans s’astreindre au débat d’idées, sans étayer ses arguments, en un mot sans se donner la peine de réfuter les thèses qu’il ne partage pas.

 

Paresse intellectuelle ou manque flagrant de professionnalisme chez les journalistes de La Presse? Arrogance ou sentiment de supériorité morale qui les dispense d’accomplir honnêtement leur travail? Désir inavoué de maintenir les lecteurs dans leur giron? Volonté de défendre par n’importe quel moyen le multiculturalisme que les Québécois rejettent de plus en plus? Telles sont les questions qu’il convient de se poser après la lecture du reportage d’Anabelle Nicoud.

 

Mais il est également approprié de s’interroger sur le pourquoi du succès de blogues tels que Poste de Veille. Si la presse écrite et électronique faisait convenablement son travail et informait objectivement les gens, si elle ne cherchait pas à leur inculquer par des moyens contestables ce qu’ils doivent penser, les blogues n’auraient jamais vu le jour. S’ils existent et s’ils ont du succès c’est parce qu’ils inspirent confiance et répondent à un besoin. Tant que les grands médias se réfugieront dans le déni et persisteront dans la même voie, les blogues continueront de prospérer et d'attirer un nombre sans cesse croissant de lecteurs.

 

Poste de Veille

PARDONNER AUSCHWITZ AUX JUIFS
David Ouellette

Davidouellette.net, 8 avril 2012

Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale et de la découverte des camps d’extermination nazis, la philosophe juive allemande Hannah Arendt consignait cette réflexion dans une lettre à son ancien maître Karl Jaspers:

 

Ces crimes, il me semble, ne peuvent être appréhendés juridiquement et c’est justement ce qui fait leur monstruosité. […], cette culpabilité, contrairement à toute culpabilité criminelle, dépasse et fracasse tout ordre juridique. […] Cette culpabilité est toute aussi inhumaine que l’innocence des victimes. Les hommes ne peuvent absolument pas être aussi innocents qu’ils l’étaient, tous ensemble, devant les fours à gaz. On ne peut absolument rien faire humainement et politiquement avec une culpabilité campée au-delà du crime et une innocence au-delà de la bonté et de la vertu. Car les Allemands sont accablés par des milliers ou des dizaines de milliers ou des centaines de milliers qui ne peuvent être punis de manière adéquate au sein d’un système légal; et nous Juifs sommes accablés par des millions d’innocents, en raison desquels chaque Juif aujourd’hui se perçoit comme l’innocence personnifiée. [Hannah Arendt/Karl Jaspers Briefwechsel, 1926-1969 / Lotte Kohler et Hans Saner (éd.), Munich, 1985]

 

Plusieurs années plus tard, le psychanalyste israélien Zvi Rex cristallisera le ressentiment engendré par le sentiment de culpabilité incommensurable liée à la destruction des Juifs d’Europe dans cette formule lapidaire: «Les Allemands ne pardonneront jamais Auschwitz aux Juifs». Un antisémitisme, non pas en dépit, mais à cause d’Auschwitz, parce que par leur survie et leur simple présence, les Juifs se désincarnent pour ne devenir qu’un rappel lancinant des crimes perpétrés à leur endroit.

 

Le revers de cet antisémitisme à cause d’Auschwitz est un philosémitisme tout aussi répréhensible, quoique moins répandu. Le philosémitisme projette sur les Juifs une innocence et une vertu inhumaines, mais se retourne rapidement en antisémitisme, dès lors que les Juifs sont perçus comme étant en deçà de cette attente inhumaine.

 

C’est à la formule de Rex que j’ai immédiatement songé en lisant l’étrange coup de gueule travesti en poème du prix Nobel de littérature Günter Grass. Publié cette semaine dans plusieurs journaux internationaux, le poème de la “conscience morale” de l’Allemagne d’après-guerre, lui qui à l’automne de sa vie a levé le voile sur son passé de Waffen-SS, prétend briser un tabou. Lequel? Le tabou qui l’a longtemps prévenu de critiquer Israël en tant qu’Allemand sous peine de passer pour un antisémite. Et la critique? Israël, croit Grass, planifie l’ “extinction du peuple iranien” et “menace une paix mondiale déjà fragile”. Pourquoi? Parce que l’ancien nazi ne voudrait pas devenir un “survivant” du génocide qui vient; tourmenté par son passé nazi, Grass voit dans la dénonciation d’un génocide imaginaire israélien l’occasion de déboulonner l’ “innocence et la vertu inhumaine” attendue des Juifs après la Shoah et de se dérober du fardeau intolérable de la “culpabilité inhumaine” des crimes nazis.

 

De l’extrême-gauche à la droite libérale allemande en passant par l’arc-en-ciel idéologique de la presse européenne, plusieurs soupçonnent Grass d’antisémitisme larvé, voire décomplexé. Mais la critique qui retient davantage mon attention est celle de la projection de son propre sentiment de culpabilité pour Auschwitz sur l’État d’Israël. “Schuldverschiebung und Selbstentlastung“, dénonce le prestigieux hebdomadaire Die Zeit, “transfert de culpabilité et auto-exonération“. “Schuldverrechnung eines Rechthabers“, “virement de culpabilité opiniâtre”, critique aussi l’hebdomadaire Der Spiegel. Le quotidien autrichien Die Presse y voit un mal qui est loin d’affecter le seul auteur du poème: «Grass n’est évidemment pas l’unique intéressé politique en Allemagne (ou en Autriche) qui s’occupe obsessivement d’Israël, qui consacre une bonne partie de son potentiel de protestation au pays. Qui, comme Grass dans un passage particulièrement perfide, reproche à l’État d’Israël de vouloir éliminer un peuple (dans ce cas-ci, le peuple iranien)». Pour le grand critique littéraire allemand Frank Schirrmacher, le poème est un «torchon de ressentiment». «Le débat devrait porter sur la question de savoir s’il est justifié de faire du monde entier la victime d’Israël seulement pour qu’un homme de 85 ans puisse faire la paix avec sa propre biographie», conclut-il sévèrement.

 

Nul besoin d’être allemand ou autrichien pour retourner la Shoah contre Israël et les Juifs. Tourmenté par le sentiment coupable de sa propre survie à Auschwitz, l’écrivain Primo Levi ne fut-il pas le premier à céder à la tentation de faire expier aux Juifs leur statut involontaire de victimes absolues en érigeant Israël en bourreau absolu et ses ennemis au Moyen-Orient en victimes absolues lorsqu’il déclara que «tout le monde est le Juif de quelqu’un, et aujourd’hui les Palestiniens sont les Juifs des Israéliens»? Pensons au philosophe juif français Edgar Morin qui s’exclamait dans Le Monde que «les juifs victimes de l’inhumanité montrent une terrible inhumanité». Au prix Nobel de littérature portugais José Saramago qui pontifiait en 2002: «Ce qui arrive en Palestine est un crime que l’on peut arrêter. Nous pouvons le comparer à ce qui est arrivé à Auschwitz».

 

Plus près de chez nous, pensons à Victor-Lévy Beaulieu pour qui la Seconde Guerre du Liban illustrait l’extériorisation d’une prétendue pulsion génocidaire ancrée dans l’essence même du judaïsme: «de l’assassinat sélectif à la guerre totale, du génocide à l’extermination absolue, les armes du droit judaïque ne connaissent pas la mesure (…) Que sont donc ces guerres contre la Palestine et le Liban, sinon des guerres d’extermination, sinon des génocides odieux». Ou encore à Pierre Vadeboncoeur qui, dans un article intitulé Guernica bis en référence à la destruction de cette ville espagnole par l’aviation nazie, écrivait dans Le Devoir, au lendemain de la Seconde Guerre du Liban, que «le traitement des Juifs dans les pays chrétiens à travers les siècles et finalement l’Holocauste furent des crimes pour lesquels il n’y aura pas de rémission même dans mille ans. Le peuple juif n’aura jamais fini de demander réparation». Ce même quotidien hurlait «Israël ne se défend pas, il extermine» pendant la guerre de Gaza de 2009.

 

Alors qu’on ne cesse de reprocher aux Juifs le chantage à Auschwitz, c’est surtout l’inverse qui est vrai. Il n’y a pas de manifestation “pour la paix” sans assimilation de l’étoile de David à la croix gammée. «Les Juifs n’ont-ils donc rien appris de la Shoah?» est devenu un lieu commun de la “critique” d’Israël et de la démesure avec laquelle on nazifie non seulement les “crimes de guerre” imputés à l’État juif, mais l’existence nationale des Juifs. Et c’est là un cruel paradoxe de la condition juive; pour ceux qui ne pardonnent pas Auschwitz aux Juifs, la restauration de l’existence nationale du peuple juif, qui devait l’émanciper de sa condition d’exception, sert de prétexte pour cimenter l’exception juive.

Shabat Shalom et Yom Haatsmaout à tous nos lecteurs!

 

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