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LORSQUE LA MAUVAISE GESTION CAUSE L’INDIGESTION…ET QUE NOUS LA RECOMPENSIONS! ET L’ANTISÉMITISME VERSION 2.0

 

 

CRISE HUMANITAIRE DE GAZA: UN CHOIX POLITIQUE
Jacques Benillouche

Guysen International News, 5 mars 2012

Avec la saison du froid et les pluies inhabituelles dans la région, de nombreuses photos circulent pour dénoncer que Gaza est au bord de la crise humanitaire. Il est certes difficile de rester insensible à la misère humaine et à la souffrance d’une population qui souffre. Les rues inondées, l’absence d’égouts d’évacuation conformes aux règles élémentaires, des trottoirs inexistants et des quartiers insalubres concourent à donner une vision catastrophique du destin des arabes de la bande. Gaza, cependant, n’aurait rien à envier à la ville de Naplouse que nous avons visitée il y a quelques semaines et qui semble elle aussi volontairement à l’abandon parce que l’argent est utilisé à d’autres fins.

Coupures d’électricité

 

Israël est bien sûr montré du doigt et accusé de la détérioration de la situation. Or selon les dirigeants du Hamas, la centrale électrique de Gaza a été arrêtée par manque de combustible, en provenance d'Égypte, entrainant des coupures d’électricité. L'ingénieur Walid Saad Sayel, directeur général de l'usine électrique de Gaza, explique cette carence par les «dissensions politiques internes et a appelé toutes les parties concernées à ne pas utiliser le secteur énergétique dans la crise politique». L’argent ne manque pas puisque l’Union Européenne paie tous les mois 10 millions d’euros pour le coût du carburant fourni par Israël vers la centrale électrique de Gaza. Mais pour limiter la corruption, l’UE a décidé de verser cette somme directement à l’Autorité palestinienne de Ramallah qui l’utilise pour faire pression, en tardant à verser au Hamas le coût du combustible.

 

Pour des raisons politiques, les islamistes de Gaza ont décidé, en janvier 2011, de cesser de s’approvisionner en combustible auprès d’Israël et ont préféré l’importer depuis l’Égypte. La souffrance des civils palestiniens est donc aggravée, en cette saison froide, par la seule volonté des clans palestiniens de Gaza et de Cisjordanie. Les coupures ont également touché lourdement les commerces tandis que les produits surgelés disparaissent progressivement du marché. Aboul-Omrein, directeur de l’information au Département de l’Énergie à Gaza, confirme que les discussions avec l’Égypte sur la fourniture du diesel nécessaire pour faire fonctionner la centrale n’ont donné «que des promesses non tenues» qui ont mené au black-out. Le système D permet cependant à des gazaouis d’utiliser des brûleurs à kérosène pour remplacer l’électricité, avec tous les risques que cela comporte.

 

Risques sanitaires

 

Le Directeur des relations publiques, Ashraf Al-Qudra, tente de noircir la situation en mettant en garde l’occident sur les risques sanitaires dans les hôpitaux où 100 bébés en couveuses et 404 patients risquent de pâtir de l’absence d’électricité dans les équipements médicaux. Mais les hôpitaux ne sont pas seuls à se faire du souci: 200 puits, 40 pompes pour les eaux usées, quatre usines de traitement des eaux usées et 10 grandes stations d’épuration risquent de s’arrêter si la crise n’est pas résolue.

 

Cependant, il est une constante des dirigeants du Hamas de faire pleurer dans les chaumières sur le sort des enfants et des vieillards alors qu’il s’agit d’une guerre interne entre palestiniens. Alors comme d’habitude, on accuse le blocus de Gaza imposé par Israël d’être à l’origine de tous les maux tandis que des centaines de camions traversent tous les jours les postes de contrôle entre Gaza et Israël.

 

Le gouvernement du Hamas pointe le manque d’argent pour justifier la baisse de 33 euros imposée aux fonctionnaires pour payer la facture électrique qui s’est accrue parce que les circuits d’approvisionnement ne sont pas normaux. La Ligue Arabe avait pourtant proposé au Hamas une connexion au réseau régional de sept pays arabes mais les factions palestiniennes ne sont pas tombées d’accord. Mahmoud Abbas impose d’abord une véritable réconciliation entre «frères» avant de signer tout accord avec Gaza.

 

Budget mal utilisé

 

Mais le Hamas ne manque pas d’argent. Il oriente mal son budget car il le dépense à des fins militaires, au détriment de sa population qui reste privée du minimum vital au nom du combat à préparer contre Israël. Il a acheté auprès des libyens des dizaines de missiles russes SA-7 et SA-24 (version du Stinger américain) qu’il compte utiliser contre les avions civils. Un seul missile pourrait permettre de subvenir aux besoins de dizaines de familles pendant une année. Il a acquis d’autre part des centaines de roquettes Grad, des missiles antichars et des armes de tout calibre.

 

L’acquisition de mines marines, capables de dériver, a pour but de semer le trouble en Méditerranée. L’argent est gaspillé en grande quantité pour des objectifs militaires alors que la bande de Gaza a besoin d’investissements civils pour redonner goût à la vie à une population qui vit sous le joug islamique et qui reste l’enjeu d’une querelle entre factions palestiniennes.

 

Alors, les photos sont certes tristes à voir, surtout celles où l’on ne montre que des femmes et des enfants dans la misère. Mais la volonté des dirigeants du Hamas de figer vers le bas une situation dramatique a un but purement politique. Ils veulent maintenir un abcès de fixation dans la région afin de justifier les tirs quotidiens de roquettes vers le sud d’Israël. Cependant, en éclairant ainsi l’opinion occidentale, elle pourrait ne plus être dupe de la mise en scène de l’horreur à des fins politiques.

(Jacques Benillouche est le correspondant à Jérusalem du site internet français SLATE.fr,
chroniqueur au sein de la chaîne GUYSEN TV, à la Radio nationale KOL-ISRAEL

et auprès de plusieurs autres médias francophones d'Israël.)

LA BANQUE MONDIALE DONNE 50 MILLIONS DE DOLLARS
À L’AUTORITÉ PALESTINIENNE

Dépêche
lesechos.fr, 6 mars 2012

La Banque mondiale a annoncé lundi trois dons d'un total de 50 millions de dollars à l'Autorité palestinienne, pour des projets dans le développement de l'administration centrale et des municipalités, et dans l'électricité. C'est la première fois depuis mai 2010 que l'institution débloque des fonds pour les Palestiniens. […]

UNE JEUNE MUSULMANE DANS LA «HASBARA» ISRAÉLIENNE
Shraga Blum

UPJF.org, 7 mars 2012

C’est assez rare pour ne pas être passé sous silence. Parmi la centaine de jeunes israéliens qui sont partis parcourir les campus sud-africains pour tenter de contrer la «Semaine de l’Apartheid israélien», se trouvait Boushra Halaïla, étudiante arabe israélienne de Jérusalem. Ces jeunes «ambassadeurs» ont été envoyés par le ministère de l’Information et des Relations avec la Diaspora. Lors des rencontres avec des étudiants, Boushra Halaïla a défendu avec véhémence la légitimité de l’État d’Israël. «Je leur raconte ma façon de voir les choses en tant qu’Arabe israélienne, qui sent qu’Israël est son pays et qui vit en totale égalité avec ses concitoyens». La jeune étudiante avoue «que ses propos étaient souvent accueillis avec des airs très surpris tant les préjugés anti-israéliens sont forts», rajoutant «que certains de ses interlocuteurs ne savaient même pas qu’il y avait des Arabes ou des musulmans en Israël».

 

Boushra est allé très loin dans sa défense d’Israël: «Je leur ai expliqué qu’en tant qu’Arabe israélienne vivant comme minorité en Israël, j’aime mon pays, je suis convaincue qu’Israël veut la paix et qu’il respecte tous ses citoyens. Je leur ai aussi dit que je suis une étudiante arabe libre, contrairement à mes consoeurs des pays arabes qui ne jouissent pas des mêmes droits humains que moi comme le respect de ma personne ou la liberté d’expression ». Boushra Halaïla précise «qu’elle et ses amis se sont heurtés à de nombreuses manifestations de haine et d’ignorance, et qu’elle avait tenté de montrer qu’Israël n’était du tout pas le pays d’apartheid tel qu’il est décrit dans le monde».
Elle confie également «sa chance d’avoir une famille et un compagnon libéraux et compréhensifs qui ne lui ont absolument pas fait griefs sur sa participation à cette campagne». Le jour où des Boushra Halaïla seront députées à la Knesset en place et lieu des Hanin Zouabi et consorts, les choses iront sans doute mieux entre juifs et arabes dans le pays.

EGYPTE: UNE ÉCONOMIE EN CHUTE LIBRE
Naama Rehoboam

Guysen International News, 7 mars 2012

La dégradation de l'économie égyptienne constitue, un an après la chute de Hosni Moubarak, une lourde menace pour la transition dans le pays le plus peuplé du monde arabe.

Avec un taux de croissance estimé autour de 1% à 2%, contre 5 à 7% autrefois, le gouvernement attend du Fonds monétaire international et d'autres bailleurs une aide jugée cruciale pour éviter une explosion sociale. Les recettes du secteur vital du tourisme ont accusé en 2011 une baisse de 30%, soit un manque à gagner de 4 milliards de dollars, selon des statistiques officielles, jugées par nombre d'opérateurs très en-deçà de la réalité.Régulièrement dégradée par les agences de notation, l'Égypte, ne fait plus rêver les investisseurs.

 

Au cœur des inquiétudes, la fonte des réserves en devises de la Banque centrale, qui sont passées de 36 à 16,3 milliards en un an. Ce qui laisse craindre que le pays ne puisse plus payer ses importations ni maintenir son coûteux système de subventions aux produits de base. Un dispositif qui permet de garder des prix très bas pour l'essence, le pain ou le gaz domestique, et d'éviter une explosion sociale dans un pays où 40% de la population vit avec deux dollars ou moins par jour.

 

Après des atermoiements, Le Caire a décidé de revenir vers le FMI pour solliciter un prêt de 3,2 milliards de dollars, et se tourne vers la Banque mondiale pour un milliard supplémentaire. Nombre d'Égyptiens redoutent aussi que la générosité des Européens ne soit revue au profit du sauvetage de la zone euro. La situation politique encore confuse et les flambées régulières de violence n'encouragent ni les soutiens internationaux, ni les réformes internes.

 

Le pouvoir militaire est de plus en plus contesté, le gouvernement n'a plus que quelques mois à vivre avant une élection présidentielle, et les islamistes aux options économiques incertaines règnent désormais sur l'Assemblée.

EGYPTE: HAINE ANTIJUIVE ET AUDIOVISUEL ISLAMIQUE
Michel Garroté

dreuz.info, 6 mars 2012

Depuis quelques mois, la haine antijuive augmente toujours plus sur certaines chaînes de télévisions arabo-musulmanes. Falsification de l’histoire et de la géographie, propos racistes et antisémites, plus rien ne semble arrêter certains leaders et prédicateurs. Ainsi, Ali Abdel Fattah, l'un des dirigeants des Frères musulmans en Égypte, dans une émission diffusée par la chaîne Palestine Today, déclare: «Il est temps que tout le peuple égyptien et arabe s'unisse contre l'entreprise américano-sioniste. Nous pouvons nous passer de toute l'aide et des dictats étrangers, et nous pouvons libérer la Palestine du fleuve [du Jourdain] à la mer [Méditerranée], grâce à notre détermination et nos capacités. Les Accords de Camp David ont été signés sous couverture nocturne, par le défunt président Muhammad Anouar Al-Sadate, aux dépens de l'unité arabe. L'Égypte a été isolée du camp arabe».

 

Ali Abdel Fattah ajoute: «Il est temps de réhabiliter l'unité arabe et de rétablir les intérêts arabes, et qu'Israël et les États-Unis mettent fin à leur ingérence dans le monde arabe, vu que les Accords de Camp David ne nous ont causé que des catastrophes. Le temps viendra où tous les peuples arabes se battront pour réaliser leurs aspirations et où la Jérusalem arabe (Jérusalem Est et Ouest) deviendra la capitale de l'État de Palestine. Les Juifs maudits retourneront d'où ils viennent et les Palestiniens recouvreront tous leurs droits, tel le droit de retour des réfugiés. La terre arabe sera complètement nettoyée de la saleté sioniste».

 

De son côté, le prédicateur égyptien Hazem Shuman, dans une émission diffusée par la chaîne Al-Rahma, déclare: «Nous avons besoin d'hommes pour propager l'islam en Afrique et en Amérique du Sud. Il y a 19 pays où l'on parle espagnol en Amérique du Sud, ce dont nul ne tient compte. Ils sont prêts pour l'islam. Ils haïssent les Juifs et l'Amérique comme nous. Ils sont prêts. Ils sont fertiles pour l'islam».

DU VIN AIGRE DANS DE NOUVELLES OUTRES:
LE NOUVEL ANTISÉMITISME

Jean Ouellette

The Métropolitain, 5 mars 2012

 Dans sa plus récente formulation, l’antisémitisme contemporain peut se définir soit comme la passion suicidaire de ceux qui organisent le pouvoir politique contre les Juifs soit comme l’obsession mortelle de ceux qui envisagent une autre solution finale, génocidaire, destinée à réduire à néant État sioniste sur lequel ils concentrent leur haine des Juifs et de tout projet auquel ces derniers sont associés. La première formulation est celle de Ruth Wisse, auteur de nombreux essais sur l’antisémitisme classique dit conventionnel. La seconde est celle de l’historien anglo-israélien Robert S. Wistrich, auteur d’une monumentale histoire de l’antisémitisme.

 

Cet historien comme d’autres avant lui, voit dans la montée de la critique radicale hantée par la délégitimisation d’Israël le signe indéfectible de la résurgence de l’antisémitisme classique mais sous une nouvelle forme. Le nouvel antisémitisme, qualifié par certains de nouvelle judéophobie, prendrait pour cible, non plus le Juif traqué dans son individualité, mais l’État sioniste conçu comme collectivité juive. Dans cette perspective, Israël représenterait le persécuteur de l’opprimé arabo-palestinien qui se voit menacé d’un nouvel holocauste aux mains d’un État qui pratique l’apartheid et se rend donc coupable de crimes contre l’humanité. Une métamorphose identitaire sans précédent transforme sans scrupule le Jésus des chrétiens en martyr de la cause palestinienne et permet au Palestinien spolié de tous ses droits de prendre sa place au sein des nations comme le Juif des Juifs. […]

 

Plus près de nous, les tirades haineuses du maire de Huntingdon sur les ondes de V-télé et la condamnation récente de ses accusations par la direction du réseau n’ont guère suscité de réaction en dehors des cercles proches des organisations juives. De même, la fin de non-recevoir exprimée par un animateur de Radio-Canada à l’endroit des positions défendues par le Ministre John Baird devant un auditoire israélien à Herzliya est révélatrice d’un état d’esprit qui tend à oblitérer le tort causé aux Juifs par la remise en question de la légitimité d’Israël. Le Ministre, en effet, venait d’exprimer sa conviction que la négation de la légitimité de l’État Juif faisait en quelque sorte partie des dogmes immuables du nouvel antisémitisme. […]

 

Enfin, plus grave encore apparaît l’accusation formulée périodiquement dans nos médias selon laquelle Israël utiliserait une «force excessive» en tentant de protéger ses populations civiles contre les missiles lancées à partir de bases ennemies. Une analyse plus fine devrait permettre l’identification de méthodes plus douces pour contrer la menace des quelque 200 000 missiles (selon un estimé récent) que des régimes radicaux pointent vers une entité sioniste jugée par trop militariste.

 

Faisons l’hypothèse de la nécessité d’un débat sur la prétendue émergence d’un nouvel antisémitisme. Mais ce débat a eu lieu. À Ottawa même. Et plus près de nous encore. À Gatineau où le débat s’est transporté le 9 novembre 2010 en présence de parlementaires venus du monde entier lors de la conclusion des travaux de la Coalition parlementaire canadienne de lutte contre l’antisémitisme.

 

Cette commission, instaurée par des bénévoles avec le concours du Gouvernement conservateur du Premier Ministre Harper, a utilisé dans ses travaux la définition de l’antisémitisme proposée par l’Union Européenne. Cette définition ne postule nullement l’existence d’un nouvel antisémitisme mais ne l’exclut pas. Elle nous est livrée dans une formulation pour le moins maladroite et grammaticalement douteuse: «L’antisémitisme est une certaine perception des Juifs, pouvant s’exprimer par de la haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme sont dirigées contre des individus juifs ou non-juifs…, contre les institutions de la communauté juive et contre les institutions religieuses juives». Dans un ajout important, cependant, la définition se voit élargie de façon à inclure les vexations dirigées contre Israël : «En outre l’État d’Israël, perçu comme une collectivité juive, peut être aussi la cible de ces attaques».

 

Au Québec, très peu de journalistes se sont intéressés aux travaux de la Coalition parlementaire et ses conclusions ont l’objet de peu de commentaires. Certains journalistes ont vu à tort dans la définition du nouvel antisémitisme une tentative perverse de museler le droit à la liberté d’expression et, partant, celui, inaliénable, de pouvoir critiquer les politiques de l’État d’Israël.

 

Le débat n’a pas eu lieu et nul ne voit pour l’instant à partir de quelle tribune il pourrait s’amorcer. Dans l’intervalle, les détracteurs de l’État d’Israël continueront de proposer des définitions de l’antisémitisme qui leur épargneront la balle meurtrière enfouie dans une définition moins étriquée d’une idéologie libérale en apparence seulement mais conventionnellement haineuse et restrictive dans sa mesquinerie à l’endroit des Juifs. Pourquoi les victimes revendiqueraient-elles le privilège de contrôler les paramètres essentiels d’une pathologie qui affecte au premier chef ceux et celles qui en sont infestés?

 

 

Shabat Shalom et Pourim Saméa'h à tous nos lecteurs!

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