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MAHMOUD ABBAS:«NOUS SOMMES LE SEUL PEUPLE AU MONDE ENCORE SOUS OCCUPATION»… OUBLIONS LES PEUPLES KURDES, TIBÉTAINS, TCHÉTCHÈNES…

 

 

 

 

 

Un Etat palestinien à l’ONU?
Emmanuelle Main
un-echo-israel.net, 5 Octobre 2011
Texte écrit le 9 Septembre 2011

 

Mahmoud Abbas a réaffirmé sa détermination à demander à l’ONU la reconnaissance d’un État palestinien et son admission à l’assemblée de l’organisation, le 20 septembre prochain.

 

La plupart des commentateurs s’en tiennent à des supputations sur ses chances de réussite, mais la réalité politique et juridique de la démarche n’est guère examinée.
Quel est donc, pourtant, cet État revendiqué par les Palestiniens? Comment est-il constitué? Quels en sont les représentants?

 

Des élections présidentielles ont été organisées en janvier 2005, qui ont porté Mahmoud Abbas à la tête de l’Autorité palestinienne, pour quatre ans. En 2006, avaient lieu les élections législatives et le processus démocratique paraissait fermement enclenché.

Malheureusement, le Hamas raflait la majorité des voix et, loin de se contenter de l’intronisation de son chef de file, Ismaïl Haniyeh, comme premier ministre, il organisait un coup de force en juin 2007 pour prendre le contrôle exclusif de la bande de Gaza. La guerre civile, qui semblait avoir été écartée par la nomination d’Haniyeh, a éclaté de nouveau, avec son cortège de règlements de comptes, d’emprisonnements, d’assassinats, jusqu’à ce que les survivants du Fatah fuient la bande de Gaza pour se réfugier en Cisjordanie.

 

Quatre ans plus tard, la division de facto de l’entité palestinienne est bien ancrée: d’un côté, la Cisjordanie, gouvernée par l’OLP; de l’autre, la bande de Gaza, aux mains du Hamas, dénoncé par la communauté internationale en tant qu’organisation terroriste.

 

Le mandat du président Mahmoud Abbas prenait fin en janvier 2009, date à laquelle devaient avoir lieu de nouvelles élections. Celles-ci ont d’abord été reportées d’un an, puis, reportées sine die. A nouveau annoncées en février 2011 comme devant se tenir avant septembre de cette année, elles sont maintenant prévues pour mai 2012.

         Mahmoud Abbas n’est donc plus un président élu, mais un président frappé d’incapacité à convoquer des élections refusées par le Hamas et peut-être pas souhaitées par le Fatah.

 

En mai dernier, pourtant, un accord de «réconciliation» entre le Fatah et le Hamas a été solennellement proclamé, par lequel les deux parties acceptaient le principe d’élections d’ici un an. Pour prendre au sérieux cette décision, il faudrait ignorer l’accord «d’union nationale», paraphé en février 2007 par les mêmes signataires: Mahmoud Abbas pour le Fatah et Khaled Machaal pour le Hamas. Cela n’avait donné que trois mois de sursis à la guerre civile entre les deux factions.

 

Aujourd’hui, rien n’a changé. Le Hamas, toujours maître de la bande de Gaza, campe sur ses positions. Après avoir rejeté la nomination de Salam Fayyad au poste de premier ministre du gouvernement intérimaire, ses dirigeants ont finalement opté pour la non-intervention dans ce qu’ils considèrent comme les affaires de l’OLP… et non les siennes!

 

Au total, Mr Abbas veut donc se présenter à l’ONU pour demander la reconnaissance d’un État «largement fictif»(1), d’institutions inopérantes, et d’une démocratie dont le fonctionnement est loin d’être assuré.

 

Le plus fantastique de l’histoire vient du silence assourdissant sur la charte de l’OLP, jamais modifiée, malgré les engagements pris par Arafat à la signature des accords d’Oslo, en 1993. Or l’art. 19 de cette charte déclare entièrement illégale, la décision de l’ONU sur la partition de la Palestine mandataire, en 1947(2).

 

Telle est la clé du mystère: puisque Mahmoud Abbas tient l’ONU pour capable de décision illégale, il peut sans vergogne venir lui demander de légaliser un État largement fictif…

 

©Emmanuelle Main

 

(1) L’expression est de Vincent Hugeux :

http://www.lexpress.fr/actualite/mo… un-etat-palestinien-en-ligne-de-mire_988239.html

 

(2) http://palestine1967.voila.net/pol….

 

Le monde réagit à la demande palestinienne d'adhésion à l'UNESCO
Laura Uzan
guysen.com, 6 Octobre 2011

 

Non satisfait de son échec face à l'Assemblée générale des Nations-Unies, M. Abbas tente de faire reconnaitre la Palestine comme membre à part entière de l’UNESCO. Cette décision est interprétée par certains comme étant un moyen de retarder le processus de négociation avec Israël. 

 

La démarche unilatérale entreprise par le leader de l’Autorité Palestinienne devrait se terminer par un échec en raison du véto opposé par les États-Unis, lesquels jugent que si un État palestinien doit voir le jour, sa création doit être le fruit d’une collaboration avec Israël et non d’une requête indépendante de M. Abbas qui n’a même pas fait l’unanimité au sein de son propre peuple, puisque le Hamas s’y est également opposé.

 

Tout au long de ce processus de reconnaissance, le Premier ministre israélien n’a cessé de tendre la main à son homologue palestinien en proposant à maintes reprises de rouvrir le dialogue entre leur deux nations. En réponse à cela, M. Abbas a fait la sourde oreille, ce qui laisse transparaitre que les négociations ne semblent apparemment pas être sa grande priorité.

 

Suite au refus de l’Assemblée générale de l’ONU laquelle a fait passer la demande de l’AP au Conseil de sécurité, un plan d’encadrement du processus de négociation a été proposé par le Quartet et bien qu’il ait été accepté par le gouvernement israélien, il a fait l’objet d’un refus côté palestinien.

 

Plus récemment, le leader de l’AP a entamé une procédure de reconnaissance par l’agence culturelle des Nations-Unies. «Cette initiative nie les efforts de la communauté internationale à avancer le processus politique. Une décision de ce genre ne fera pas avancer les Palestiniens dans leur aspiration à (obtenir) un État», a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Celui-ci ajoute que persister dans cette direction représente «un rejet de la voie des négociations, ainsi que du plan du Quartet de poursuivre le processus politique».

 

Cependant, un représentant de l’organisation a confirmé que le conseil de l’UNESCO est majoritairement en faveur de cette demande et il a décidé de la présenter au vote des 193 membres, dont les deux tiers doivent voter en faveur de celle-ci afin qu’elle soit approuvée. La date du vote n’a pas encore été fixée, mais il aura lieu au cours de la conférence générale de l’UNESCO se déroulant du 25 octobre au 10 novembre.

 

            Le gouvernement américain a fait savoir que, dans l’éventualité où la demande d’adhésion de l’AP à l’agence culturelle de l’ONU, la faisant passer d’État observateur à État membre, serait agrée par l’UNESCO, il mettrait fin à sa contribution financière à l’organisation, la privant de plus de 22% de son budget. «Sentant que ses efforts auprès du Conseil de sécurité des Nations-Unies n’aboutiront à rien, le leader palestinien fait le tour du système onusien en quête de reconnaissance», a déclaré Ileana Ros-Lehtinen, Présidente du comité américain des Affaires étrangère de la Chambre des représentants. Celle-ci ajoute qu’il est profondément «décevant de voir UNESCO (…) contribuer à soutenir ce dangereux plan palestinien. Les États-Unis doivent fermement s’y opposer».

 

À ce sujet, la Secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton a incité les membres de l’UNESCO à «reconsidérer» leur projet de vote dans la mesure où «la décision concernant le statut (de l’AP) doit être effectuée par les Nations-Unies et non pas par des groupes auxiliaires qui sont des filières de l’ONU».

 

Dans une lettre ouverte à l’intention de M. Abbas, le directeur de la Ligue Nationale Anti-diffamation (ADL), Abraham H. Foxman a demandé une reprise du dialogue ainsi que l’arrêt des déclarations «diabolisantes» sur Israël. «Ceux d’entre nous qui avaient placé de grands espoirs dans vos capacités de leader à transformer la voie de la Palestine, (à cause de) vos paroles ainsi que vos actions au cours de cette année, culminant dans votre discours aux Nations-Unies le 23 septembre, ont été désillusionnés», écrit-il au chef de l’AP.

 

Il a également appelé M. Abbas à redémarrer les négociations avec B. Netanyahou afin de prouver sa bonne volonté à la communauté internationale. Aux objections sur sa prétendue incapacité à faire confiance à B. Netanyahou, A. Foxman répond au leader de l’AP que «la confiance est une rue à double sens» et qu’en se rasseyant à la table des négociations, il démontrerait que les Palestiniens ont abandonné «leur constant objectif de continuer le conflit de n’importe quelle façon que ce soit jusqu’à ce que l’État d’Israël disparaisse». 

 

Le flagrant déni de Mahmoud Abbas

Rodolphe Bacquet
Upjf.org, 6 Octobre 2011

 

La conscience de vivre une journée emblématique accorde-t-elle le droit d'emprunter des raccourcis historique? Il semble que ce soit le cas au vu du cache glissé dans le discours de Mahmoud Abbas vendredi 23 septembre aux Nations unies, et qu'aucun organe de presse n'a cru bon de souligner.

 

Cette journée restera comme une date symbolique dans la lutte, lente et difficile, des territoires palestiniens pour être reconnus comme un État à part entière. Le dépôt de la demande d'adhésion auprès de Ban Ki-moon aurait cependant eu moins d'impact médiatique sans le discours de quarante minutes que le président de l'autorité palestinienne a prononcé devant l'Assemblée générale. Un discours émouvant, nécessaire même, longuement applaudi par les Nations unies, et dont la presse a ensuite rapporté les formules les plus marquantes.

 

Dans l'une d'entre elles, particulièrement mise en valeur par la dépêche AFP relatant le discours, et reproduite illico dans les plus grands journaux, Mahmoud Abbas déclare: «Nous sommes le seul peuple au monde encore sous occupation.» Une phrase choc, prête à rentrer dans l'Histoire… Le peuple palestinien est donc le dernier peuple soumis au joug d'une nation étrangère?

 

Les Tchétchènes et les Tibétains peuvent se réjouir: Mahmoud Abbas vient de leur apprendre que le temps de l'occupation et de la colonisation est révolu. Dommage que personne ne leur ait dit avant, ça aurait évité aux États beaucoup d'hypocrisies diplomatiques, et aux associations de défense des droits de l'homme, beaucoup de luttes. A moins que Mahmoud Abbas, par le seul effet de son discours, vienne de les libérer, auquel cas on serait là dans le domaine de la formule magique ou, mieux encore, du mythe: la création d'une réalité par le soin d'une parole performative. D'un point de vue discursif, la tentation est forte en effet de voir dans la formule de Mahmoud Abbas une espèce de cosmogonie inversée: celui de la fin d'un monde violent et oppressant, où tous les peuples du monde vivent souverains et disposent enfin du droit de disposer d'eux-mêmes. Tous les peuples du monde? Non, en Palestine, ancienne colonie romaine, l'envahisseur éternel résiste encore et toujours au printemps des libertés arabes.

 

Comment une telle formule, contraire à la plus cruelle réalité du monde contemporain, a-t-elle non seulement pu se glisser dans le discours de Mahmoud Abbas, mais encore être rapportée sans aucune distance par les médias?

 

Revêtir son peuple de la tunique du dernier peuple occupé du monde ne manque certes pas de panache, mais c'est aussi une bourde monumentale: comme dirait l'autre, plus c'est gros, plus ça passe. Et c'est passé sans problème. Mais pourquoi Mahmoud Abbas a-t-il fait passer ce grossier pied de nez à l'évidence?

 

Première hypothèse: il a oublié que, des Irakiens aux Somaliens, il y a toujours dans le monde de nombreux autres peuples que le sien qui connaissant des formes d'occupation diverses. L'hypothèse est sérieuse, et l'amnésie momentanée de Mahmoud Abbas, qu'elle soit consciente ou inconsciente, est à ce titre signifiante: elle est un signe sensible, voire poétique, de la souffrance du peuple palestinien. Toute la douleur du monde disparaît derrière celle que je ressens, moi.

 

C'est un sentiment humain, dur mais élémentaire, brillamment exprimé par le prix Nobel Bernard Shaw en 1928:

 

 «Les souffrances que tu peux endurer sont les plus grandes qui puissent être endurées sur la terre. Si tu meurs de faim, tu auras souffert toute la faim qui a pu ou pourra exister. Que dix mille personnes meurent avec toi et partagent ton sort, cela ne rendra pas ta faim dix mille fois plus long. Ne te laisse pas écraser par l'horrible sommes des souffrances humaines, car une telle somme n'existe pas. Ni la pauvreté ni la douleur ne sont accumulables.»

 

Ainsi le masque posé sur l'ensemble des autres peuples occupés dans l'état actuel du monde peut-il se lire comme l'expression, maîtrisée ou non, de la dimension aveuglante de l'oppression ressentie par les Palestiniens. Le repli sur sa propre injustice, au point de dénier jusqu'à l'existence même d'une injustice comparable sur la surface de la planète, est le cri de douleur, aigu et prolongé, du peuple d'Abbas. 

 

Ceci ayant été dit, la distinction entre l'élan d'écriture passionnel qui fait oublier les souffrances du reste du monde, et la construction d'une lacune définitive, n'est pas anodine.

 

Seconde hypothèse donc: la sentence de Mahmoud Abbas est un puissant outil rhétorique prenant au piège les destinataires de son discours, Nations unies et opinion internationale confondues. Mieux encore: un calcul politique calibré en fonction d'un objectif littéralement électoral, celui d'emporter les suffrages des membres de l'organisation qui voteront la demande d'adhésion qu'il vient de déposer.

 

Mahmoud Abbas sait qu'il peut se permettre, disons, une distraction, parce que sa cause en quelque sorte l'excuse d'avance: il se fait, à l'ONU, le porte-parole d'une démarche entendue et approuvée par la majorité. Faire porter à l'État palestinien toute l'injustice du monde est un effet de rhétorique visant à souligner la justesse de sa requête. Si c'est un abus, voire un manque de respect à l'égard des autres peuples dominés de la planète, c'est aussi une arme intellectuelle risquée, mais audacieuse: personne ne pouvait, à la suite de son discours, lui répondre que d'autres nations dans le monde ne pas souveraines, et ne sont pas davantage représentées au sein de l'ONU, sous peine de passer dans ce cas précis soit pour un pinailleur, soit pour un sioniste.

 

Autrement dit: la formule d'Abbas est un maniement habile de la langue de bois qui prévaut à l'ONU, par son usage d'abord, et surtout par la neutralisation de toute contradiction qu'elle engendre. Il n'est guère diplomatique de rappeler des vérités qui fâchent dans cette assemblée, moins encore lorsque l'on s'y rend avec une requête précise sous le bras.

 

La tournure est alors, non plus politique, mais politicienne: escamoter le temps d'un discours le sort d'autres peuples du monde soumis à un sort identique, c'est se ménager la faveur des gouvernements qui sont dans le rôle des «occupants» auprès de ces peuples. C'est se prémunir du risque d'un veto de la part de la Russie et de la Chine, toutes deux siégeant en permanence au conseil de sécurité de l'ONU… et dont les politiques sont notoirement colonialistes et autoritaires envers, nous les évoquions, respectivement les Tchétchènes et les Tibétains, pour ne citer qu'eux. La menace d'un probable veto des États-Unis est déjà suffisamment forte pour ne pas titiller ces États sur la question de l'invasion impérialiste.

 

Mahmoud Abbas a-t-il abusé de son rôle de porte-parole d'un peuple «occupé» pour exprimer une énormité dont il savait que l'expression allégorique, dans un lieu sacralisé tel que l'Assemblée générale des Nations unies, ne rencontrerait pas d'objection, mais – mieux encore – participerait à la victimisation nécessaire pour gagner les différentes sensibilités à sa cause? Peut-être. La loi dans l'arène diplomatique ne saurait cependant être la même dans le journalisme. Le fait que les comptes-rendus n'aient pas porté de regard critique sur les libertés prises par Abbas avec la réalité, est troublant.

 

La phrase passée à la loupe sémiologique dans cet article n'est en effet pas la seule approximation orientée du discours prononcé vendredi 23 septembre. Il suffira de rappeler que lorsque Mahmoud Abbas déclare avoir «accepté la création de l'État palestinien sur seulement 22% des frontières de la Palestine historique», l'apparente humilité du chiffre dévie l'attention de la réalité territoriale à laquelle Abbas fait allusion: en l'occurrence la «Palestine historique», l'ancienne province romaine qui comprend aujourd'hui certes non seulement Israël, mais également la Syrie, le Liban et la Jordanie. Il est vrai que formulé ainsi, l'argument aurait été moins spectaculaire.

 

Si l'on peut formuler des réserves quant aux motivations d'Abbas d'arranger la réalité dans un discours capital (on pourra considérer, sans jeu de mots, que c'est de bonne guerre, tant la création d'Israël s'est faite sur la base d'une désinformation tenace à l'égard des territoires palestiniens), l'absence de commentaire critique spontané sur ce même discours, et ce malgré les tournures plus que douteuses qu'il comprend, est bel et bien regrettable. C'est là le symptôme de la frilosité qui gagne une profession craignant l'amalgame entre examen impartial et prise de position partisane.

 

Chronique inutile
Richard Martineau
martineau.blogue.canoe.ca, 7 Octobre 2011

 

Aujourd’hui, j’aimerais vous transmettre une information complètement inutile.

 

Sur son site Internet, l’organisme Poste de veille (qui lutte contre le fondamentalisme islamique) nous apprend que le 21 octobre, Montréal sera l’hôte de la conférence «Calling the World back to Allah».

 BATTEZ VOTRE FEMME!

 

Parmi les conférenciers qui monteront sur la scène et prendront la parole, on retrouve Hazma Tzortzis et Abdur Raheem Green.

 

Tzortzis a déjà dit que qu’en tant que musulman, il «rejetait la notion de liberté d’expression» et croyait qu’on «devrait criminaliser l’homosexualité au même titre que la pédophilie et le cannibalisme».

 

Et Green a déjà dit dans une vidéo que les chefs de famille «devraient avoir le droit de battre leur femme lorsque celle-ci transgresse un interdit islamique».

ON S’EN FOUT

 

Pourquoi vous dis-je que c’est une information inutile? Parce que ça ne sert strictement à rien que je vous la communique.

 

Personne n’ira manifester.

 

Si c’était un groupe d’ultra cathos qui organisait une conférence du genre à Montréal, les organismes de défense des femmes et des gais loueraient des autobus et débarqueraient par centaine pour se faire entendre en criant «À bas le pape!»

Mais étant donné que ce sont des musulmans, on ne bougera pas le petit doigt.

C’est comme ça.

 

Les fous d’Allah peuvent dire devant des milliers de personnes qu’il faut pendre les gais et frapper les femmes, on s’en crisse.

PRENDRE SON TROU

 

Je vous gage mille dollars que la ministre de la condition féminine Christine Saint-Pierre ne dira pas un traître mot sur cette conférence.

 

Quand des mannequins trop maigres exhibent leurs fesses plates dans des défilés, tout de suite, c’est le branle-bas de combat, on regroupe les acteurs du monde de la mode et on leur demande de se mettre au pas au plus sacrant.

 

Mais des extrémistes islamistes qui remplissent des salles en disant qu’il faut battre sa femme?

 

Bof. Trop de trouble. On risque de passer pour racistes.

 

Nos militantes professionnelles toujours prêtes à déchirer leur chemise pour un bout de cuisse dans une pub de bière préfèrent prendre leur trou et regarder ailleurs…

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