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METTRE DE L’ORDRE DANS LE PROCHE-ORIENT

 

 
 
 
 
 
 
Un «code de conduite» pour mettre de l’ordre au Proche-Orient 
Dore Gold
terredisrael.com, 30 janvier 2013
 
 
Visites du président des États-Unis en Israël
 
Pres. Barack Obama (1) – mars 2013 (planifiée)
Pres. George W. Bush (2) – janvier 2008, mai 2008
Pres. Bill Clinton (4) – octobre 1994, octobre 1995, mars 1996, décembre 1998
Pres. Jimmy Carter (1) – mars 1979
Pres. Richard Nixon (1) – juin 1974
 
En 1996, j’étais conseiller diplomatique du Premier ministre Benyamin Netanyahou. Je fus invité par le Royaume hachémite de Jordanie à un forum international à Amman. L’un des invités de marque était l’ancien Secrétaire d’Etat américain, Henry Kissinger, avec lequel j’ai eu le privilège de m’entretenir longuement. A cette époque, le processus de paix était au point mort suite à des attentats spectaculaires et l’explosion de bombes humaines dans les villes israéliennes.
 
Orfèvre des dossiers de la région et brillant diplomate, Kissinger m’avait suggéré d’adopter une autre approche : « Vous devez absolument appliquer “un code de conduite”! » me dit-il avec conviction.
 
Honnêtement, j’ignorais la signification de son idée. J’ai donc décidé dès mon retour à Jérusalem de lire les quatre volumes de ses Mémoires pour en pouvoir discuter par la suite. J’avais espéré trouver le terme « code de conduite » dans l’index de ses livres, mais il ne figurait pas.
 
En parcourant les Mémoires, j’ai compris qu’il faisait allusion aux négociations qu’il avait entreprises avec l’Union soviétique sur la limitation des missiles stratégiques. Ces discussions ont abouti finalement à la signature du Traité Salt 1. Toutefois, il fallait l’appliquer à la lettre étant donné que Moscou a voulu étendre ses opérations militaires dans le Tiers monde, en Angola, et dans le sud-est de l’Asie. Kissinger a donc élaboré un document intitulé « Les principes de base dans les relations russo-américaines».
 
Selon lui, si Moscou agissait selon ce code de conduite, Washington pourrait examiner au fur à mesure ses intentions réelles au rythme des progrès accomplis et ainsi la Détente entre les deux superpuissances serait établie.
 
Pourra-t-on également appliquer l’idée du code de conduite élaboré par Kissinger au Proche-Orient ? Peut-on formuler un ensemble de règles pour les négociations futures avec les Palestiniens et ainsi savoir en temps réel si le processus de paix avance vraiment et quand l’Autorité palestinienne viole ses engagements ? Des questions particulières telles que l’incitation à la violence, le soutien aux organisations terroristes et leur hébergement, le contact avec des institutions internationales pour entreprendre des initiatives anti- israéliennes devraient être traitées sérieusement, en plus des questions clé à l’ordre du jour comme l’avenir des frontières, le problème des réfugiés ou l’avenir des implantations.
 
Pour pouvoir établir un code de conduite, il est impératif d’obtenir le soutien de Washington qui servirait de juge entre les deux parties.
 
Aujourd’hui, plus que jamais le code de conduite est nécessaire en raison des turbulences dans le monde arabe et de la montée de leaders identifiés aux Frères musulmans. En Syrie, par exemple, la chute d’Assad pourrait amener au pouvoir des courants Salafistes plus extrémistes encore qu’Al Qaïda.
 
En établissant des critères objectifs à un code de conduite acceptable et soigneusement planifié, nous pourrions suivre de près l’évolution des évènements. Il pourrait servir d’outil efficace pour distinguer entre les différents dirigeants, entre ceux qui obéissent à ses principes et les pays voyous qui l’ignorent.
Dans ce contexte, les “bons” seront autorisés à bénéficier du commerce international, du transfert technologique et même de la vente d’armes légale. 
 
Rappelons que l’idée de Kissinger a été incorporée dans un document de principe lors de la Conférence de sécurité en Europe en 1975 mieux connu sous le nom de Déclaration d’Helsinki. Ceux qui ont appliqué les principes ont été invités à participer à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
 
Dans le cadre de l’accord de paix avec la Jordanie en 1994, Israël a souhaité une organisation similaire au Moyen-Orient et la suite est bien connue. Les nouveaux dirigeants dans notre région ne répondent pas aux normes internationales minimales et leur politique accélère un processus négatif qui mène au chaos et risque de déclencher un conflit armé nouveau dans la région.
 
Le choix de Chuck Hagel comme ministre de la Défense?
Daniel Pipes
danielpipes.org, 28 janvier 2013
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert
 
Trois réflexions viennent à l'esprit alors que le Sénat des États-Unis se prépare à examiner le 31 janvier prochain la nomination de Chuck Hagel pour le poste de ministre de la Défense:
 
(1) C'est quand même très étrange que Barack Obama ait nommé un politicien sans renom, sans aucun projet de loi important revêtu de son nom, sans réalisations administratives, et sans grandes idées, au poste extrêmement important de ministre de la Défense. C'est d'autant plus curieux que Hagel n'est connu que pour ses opinions dans deux domaines, celui de la politique étrangère et celui de la défense, lesquelles opinions consistent à être souple sur l'Iran et hostile à Israël. Cela envoie certainement un message fort à Israël.
 
(2) Ce fut consternant de constater que, après avoir au début manifesté un certain scepticisme, les institutions juives américaines ont laissé passer la nomination de Hagel. Il semblerait que, pour elles, l'accès [à une telle fonction permettant de rencontrer des gens comme le président et d'autres politiciens (NDLT)] l'emporte sur d'autres considérations.
 
(3) En revanche, l'association les Chrétiens Unis pour Israel (CUFI), a publié un communiqué exprimant son opposition à [la nomination de] Hagel en raison de son «aveuglement inacceptable devant la plus grande menace de notre époque», à savoir l'Iran et le Hezbollah. En outre, le CUFI a annoncé qu'au moins 400 leaders chrétiens se rendront au Capitole cette semaine pour faire pression sur les représentants de l'ensemble des 100 sénateurs.
 
Commentaire: Bizarre que le CUFI soit là fort actif et que le Comité des Affaires Publiques Israélo-Américaines – American Israel Public Affairs Committee [AIPAC: le Comité des Affaires publiques israélo-américaines, groupe de pression né en 1951 et visant à soutenir Israël(NDLT)]) – reste silencieux.
 
Journée Internationale du Souvenir de la Shoah : l’enseignement s’impose
Ftouh Souhail
terredisrael.com, 26 janvier 2012
 
Une cérémonie de la Journée Internationale du Souvenir de la Shoah au Parlement européen a été organisée hier à Bruxelles.
 
Ce jour du souvenir est marqué le 27 janvier, le jour où il y a 67 ans, l’Armée Rouge a libéré le camp d’extermination d’Auschwitz.
 
L’Iran et l’antisémitisme actuel en Europe étaient les sujets principaux de la cérémonie de la Journée Internationale du Souvenir de la Shoah au Parlement européen à Bruxelles.
 
En marge de la cérémonie au Parlement européen à Bruxelles pour la Journée internationale de commémoration de la Shoah, le président du Congrès juif européen (CJE) Moshé Kantor a été décoré de la Légion d’honneur.
 
Ce 27 janvier marque le jour anniversaire inoubliable de la libération du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau par les troupes soviétiques en 1945. La destruction systématique par les nazis des communautés juives d’Europe a coûté la vie à quelques six millions d’hommes, de femmes et d’enfants.
 
Le 27 janvier 1945, l’Armée Rouge entrait dans le principal camps d’extermination nazi, y découvrant 7 500 rescapés à bout de forces. Certains ayant réussi à se procurer des armes se sont révoltés contre les derniers SS. Entre le printemps 1942 et l’hiver 1945, 1,5 million de détenus ont été exterminés à Auschwitz.
 
60 ans plus tard, une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies a institué le 27 janvier « Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de la Shoah ». Cette date correspond à l’anniversaire de la libération d’Auschwitz-Birkenau, le plus grand camp nazi de concentration et d’extermination.
 
Cette Journée devait être l’occasion de nous rappeler qu’il importe d’agir résolument aux premiers signes avant-coureurs d’un climat favorable au génocide.
 
Selon un sondage réalisé par l’institut allemand Forsa, à l’occasion de la Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah, le 27 janvier et rendu public mercredi par le magazine Stern, environ un cinquième (21%) des Allemands âgés de 18 à 29 ans, ne savent pas qu’Auschwitz était un camp d’extermination, Par ailleurs, environ un tiers de l’ensemble des sondés (31%) ne sait pas où situer Auschwitz et 40% des Allemands souhaiteraient pouvoir tirer un trait sur le passé.
 
Ces chiffres très alarmants révèlent que la majorité des jeunes sondés a une connaissance sommaire des deux guerres mondiales, tandis qu’une importante minorité ignore complètement l’essentiel.
 
Dans les pays arabes la situation est catastrophique. La totalité des populations n’ont reçus aucune formation sur l’enseignement de la Shoah. Plus que que six décennies après que les nazis aient assassiné 6 millions de Juifs, les arabes musulmans continuent de nier les faits historiques.Il y a peu d’empathie chez les arabes pour les victimes juives. Certains arabes essayent bêtement de comparer l’Holocauste au conflit israélo-palestinien.
 
Dans un nouveau projet lancé en décembre 2010, Yad Vashem offre des séminaires pour les enseignants arabes, dans l’espoir de faire changer les mentalités… Mais les organisateurs ont bien conscience de la difficulté de la tâche. «Nous avons réussi à ouvrir une fenêtre – pas une porte», a déclaré Dorit Novak, éducateur en chef à Yad Vashem. «Nous devons ouvrir la porte et entamer ce dialogue.
 
L’enseignement de la Shoah est l’un des domaines étudiés les plus unificateurs du système scolaire israélien. En Israel, l’Université de Haifa présente un nouveau projet international : un programme de Master pour l’étude de la Shoah, pour les jeunes étudiants se spécialisant dans l’Holocauste. Ce programme unique sera lancé en octobre 2012.
 
Les fraises sauvages
Norman Manea, écrivain, Prix Nelly Sachs, 2011
Discours prononcé à l'Université Alexander Ioan Cuza à Jassy (Roumanie)
à l'occasion de la remise du titre Doctor Honoris Causa, mai 2012
 
 
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