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MORTS À GAZA: À QUI LA FAUTE?

GAZA – LA TRAHISON DES MÉDIAS

David Bensoussan

Mai 2018

Les manifestations à Gaza sont couvertes dans différentes tribunes médiatiques qui recourent le plus souvent du temps à des clichés éculés.

Il est intéressant de noter que l’on n’arrête pas de faire état d’un blocus israélien en omettant que Gaza a une frontière commune avec l’Égypte. Pourquoi ce silence ? Qui plus est, l’Égypte a déplacé plus de 1000 familles et détruit plus de 800 maisons pour créer une zone tampon avec Gaza. Pourquoi le silence des médias ? Cela intéresse fort peu les bonnes consciences et les commentateurs… En outre, les informations du Hamas sont reprises, oubliant qu’elles émanent d’une entité qui fait la promotion des assassinats suicide par le truchement des enfants et qui a un intérêt délibéré à qu’il y ait des victimes et des fatalités.

Ceci porte à une réflexion: comme beaucoup de journalistes ont décidé que les Gazaouis sont les faibles, on ignore – ce qui revient à exonérer- les crimes et meurtres du Hamas, y compris ceux qui sont commis contre les Palestiniens du Fatah. Les Palestiniens souffrent de l’occupation par le Hamas, mouvement radical islamique alimenté par l’Iran et la Turquie. Ces deux pays aux ambitions hégémoniques se livrent à une concurrence pour faire preuve de « résistance à Israël » en déstabilisant toujours plus la région au détriment du bien-être des Gazaouis.

Israël s’est retiré de Gaza en 2005. Et pourtant, l’aberrance du slogan de l’occupation israélienne est reprise au détriment de toute réalité.  Israël a laissé à Gaza une infrastructure agricole qui a été sauvagement démolie. 1500 à 2500 tonnes d’aide humanitaire passent chaque jour par la frontière israélienne. Le Hamas détourne les fonds de cette aide pour investir dans des tunnels et des roquettes plutôt que de s’occuper des Gazaouis. Tout ce qui l’intéresse est un bain de sang pour propager sa propagande victimaire ; il est encouragé par de nombreux médias qui ignorent les réalités de façon crasse et encouragent l’enchâssement des Gazaouis par cette mouvance aussi radicale qu’irresponsable.

Tant que cela durera, les Israéliens seront poussés à penser que la paix est illusoire…

Gaza continue de bénéficier du soutien international et l’Organisation des Nations unies pour l’aide aux réfugiés palestiniens (l’UNRWA) . Cette organisation s’occupe exclusivement de réfugiés palestiniens dont le statut se propage de père en fils ad vitam aeternam, alors que les dizaines de millions de réfugiés de par le monde perdent leur statut sitôt qu’ils ont trouvé du travail. La préservation de cet état de choses fait l’affaire de bien des belligérants… Quant aux réfugiés juifs des pays arabes, ils sont royalement ignorés par les institutions internationales.

L’aveuglement médiatique dévoile plusieurs courants sous-jacents : la volonté de stigmatiser Israël d’une part (il y a plus de journalistes en Israël que dans toute l’Afrique et l’Asie) en scrutant à la loupe les défauts d’Israël.  De l’autre celle du racisme qui consiste à ne pas faire cas des exactions commises dans certains pays arabes, considérant apparemment qu’elles ne méritent pas même qu’on en fasse mention, car elles relèveraient de la sauvagerie et non de l’humanité. Il aura fallu des centaines de milliers de morts en Syrie pour que les médias cessent d’ignorer des crimes que l’on ne pouvait plus taire.

Quant aux instances internationales, elles sont bâillonnées, car noyautées par des votes automatiques qui ont complètement terni la mission de l’ONU. La Syrie préside le Bureau des affaires du désarmement des Nations Unies qui est en charge de la non-prolifération des armes chimiques.  Et c’est tout dire.

Cette nouvelle guerre médiatique à Gaza fait pousser le poil de la bête des médias sunnites qui avaient finalement compris lors du printemps arabe que leurs malheurs avaient des raisons endogènes et n’étaient pas dus à Israël. Ces médias moyen-orientaux qui ont longtemps abreuvé leurs ouailles de crimes imaginaires d’Israël jubilent à l’idée de participer à la curée médiatique sanctifiée par l’étiquetage simplificateur des médias occidentaux au détriment de toute nuance et par une vision libérale qui se refuse à reconnaître des réalités flagrantes.

Au Moyen-Orient, le conflit n’est pas un conflit israélo-palestinien ni même un conflit israélo-arabe. Il y a un conflit dont les antécédents remontent à un passé lourd en symboles. Derrière le drame actuel plane l’approche séculaire qui a consisté durant des siècles à battre des Juifs sans que ces derniers n’aient le droit de se défendre, que ce soit dans les pays dits chrétiens ou musulmans. Les injustices et les massacres jalonnent l’histoire des Juifs dans ces pays. À titre d’exemple, il faut être aveugle pour ne pas voir combien les mouvances de l’extrême-gauche française aiguisent leurs crocs pour « nazifier » Israël tant ils sont avides de distiller une encre sanguinaire et s’absoudre du passé antisémite et colonial. Elles jubilent à l’idée d’un Israël acculé au mur et rêvent de sonner l’hallali. Comment comprendre la hurlée de l’extrême-gauche française qui nie jusqu’à l’existence même d’un antisémitisme arabo-musulman en France alors que 300 personnalités françaises dont deux présidents et quatre ministres ont signé une pétition déplorant exactement cette réalité. On l’impression d’un remake du tango funèbre de Jacques Brel : « Ah, je les vois déjà… »

Lorsque l’Égypte et la Jordanie ont signé un accord de paix avec Israël, tous les points de contention ont été aplanis. Bien des médias se refusent de nuancer la couverture du conflit ou reproduisent telles quelles des analyses toutes faites de l’Agence France-Presse qui dépassent la couverture factuelle. Les images de Palestiniens présentées dans les médias sont souvent « interprétées » lorsqu’elles ne sont pas convaincantes et l’on ne rapporte que des propos qui entretiennent une vision simplificatrice et erronée du conflit. Et l’on se refuse d’émettre tout commentaire sur les exactions du Hamas à Gaza même, y compris le fait de se mettre en arrière-plan derrière des enfants lors d’émeutes déchaînées.

Cette incitation quasi directe des médias est lourde de conséquences. Si l’on se fie à l’historique des attentats, les actes terroristes qui ciblaient des groupes bien définis  ont dégénéré dans une violence terroriste qui n’a épargné personne, toutes affiliations confondues. Il arrive que les loups finissent par s’entredévorer lorsqu’ils se trouvent dans un état de surexcitation…

Les instances gouvernementales d’Europe et d’ailleurs doivent d’ores et déjà se préparer contre un style d’émeutes à l’identique.

 

Un responsable de l’AP:

“Le Hamas envoie les enfants et les femmes au front”

Shraga Blum

LPH Info, 29 avr., 2018

 

Ce que les Européens refusent de croire ou du moins de condamner est pourtant confirmé par un haut responsable de l’Autorité Palestinienne: le Hamas utilise délibérément ses jeunes pour provoquer Tsahal et risquer ainsi leur vie.

Mahmoud Al-Habash, l’un des proches conseillers de Mahmoud Abbas a vivement critiqué le Hamas “qui joue à la roulette russe avec les enfants de Gaza en les envoyant près de la frontière avec Israël”.

Certes, la raison invoquée par Al-Habash n’est pas celle que l’on croit et n’a rien de moral: “Cela ne sert pas les intérêts de la Palestine”, poursuit le conseiller du chef terroriste.

Cette manière de voir les choses est typique de la stratégie empruntée par l’Autorité Palestinienne. L’un des responsables historiques de l’AP, Nabil Chaat, expliquait un jour – en langue arabe évidemment – que l’AP avait renoncé à la violence terroriste “car cela ne sert pas ses intérêts à l’heure actuelle”.

 

 

[TRIBUNE] OUDY CH. BLOCH : GAZA ET « LA MARCHE DU RETOUR », LA FAUTE AU HAMAS

Valeurs Actuelles, 3 avr., 2018

30.000 gazaouis envoyés par le Hamas se masser devant l’une des frontières les plus sécurisées du monde, enfants en tête (grand classique), en dépit des risques que cela emporte. Derrière eux, des activistes armés tirent sur les soldats israéliens, lancent des cocktails Molotov ou tentent de passer la frontière. Résultat : seize morts parmi les palestiniens. Mais parmi ces seize morts, dix sont des membres du Hamas. Ce n’est donc pas un « bain de sang » de civils bien qu’un mort innocent soit toujours regrettable.

Mais avant de pointer du doigt Israël, avant de demander une enquête onusienne, avant que le porte-parole du Quai d’Orsay ne vienne « recommander vivement la retenue » d’Israël et souligner « également le droit des palestiniens à manifester pacifiquement », il conviendra de signaler une nouvelle fois le cynisme du Hamas et sa stratégie du bouclier humain.

A moins que tenter de s’infiltrer en Israël afin d’y commettre des attentats soit désormais considéré comme une « manifestation pacifique ». De l’usage de la litote en géopolitique. La Marche du Retour. Bien. Mais le retour de qui exactement ? Des « réfugiés » palestiniens, bien sûr ! et il en faut des guillemets à ce mot de « réfugié » qui ne veut plus rien dire concernant les palestiniens.

Quelques rappels historiques ne feront aucun mal aux amnésiques. Le 14 mai 1948, Israël proclame son indépendance. Les armées arabes envahissent immédiatement le pays. A la demande de leurs dirigeants, la grande majorité des palestiniens quittent alors leurs foyers. Le mufti pro-nazi de Jérusalem Amin al Husseini, le poète Mahmoud Darwich, le premier ministre syrien Haled alAzrn ou le secrétaire de la ligue arabe Edouard Attiya, entre autres, le confirmeront. Parqués dans des camps surpeuplés et miséreux, ces réfugiés ont subi en plus le rejet des pays « hôtes », qui leur ont refusé leur nationalité et donc le droit de voyager librement, de vote et d’exercer de nombreux métiers. Objectif : entretenir la haine d’Israël et exploiter la misère et le désespoir des Palestiniens.

Ce statut de « réfugié » est d’ailleurs unique et incompréhensible. A la fin de la seconde guerre mondiale, plus de 12 millions d’allemands vivant en Pologne et en Tchécoslovaquie ont été contraints de fuir sans indemnisation. En 1947, 9 millions d’hindous quittent le Pakistan pour l’Inde et 6,5 millions de musulmans font le chemin en sens inverse. En 1975, la victoire du nord-Vietnam communiste ouvrait les vannes du départ pour 3.000.000 de vietnamiens en 20 ans. Et que dire des 800.000 juifs irakiens, syriens, égyptiens, yéménites, marocains…expulsés de façon massive, leurs biens confisqués, leurs liquidités saisies ?

A-t-on créé une organisation onusienne, financée par le reste du monde, pour les prendre en charge ? Non, bien sûr. En revanche, l’ONU a créé l’UNRWA, une agence permanente de soutien aux réfugiés palestiniens, qui compte 22.000 employés pour s’occuper de près de 5 millions de (descendants de) réfugiés (décompte de l’UNRWA au 31.12.2012). Le budget de l’UNRWA pour 2016/2017 se chiffrait à près de 2,5 milliards de dollars. Aucun pays arabe n’a jamais accepté la mise en place d’une politique d’intégration de ces réfugiés.

Et pourquoi prendre en compte les descendants des 750.000 « réfugiés » de 1950 ? Parce que les palestiniens (Hamas et AP confondus) font de leur retour une condition sine qua non d’une paix hypothétique avec Israël. Mais ils exigent un « retour » en Israël comme citoyens israéliens et non dans un État palestinien, dont ils leur ont d’ores et déjà refusé la citoyenneté. La stratégie est connue. Elle a pour nom la « bombe démographique » et la disparition d’Israël.

Les gouvernements israéliens de gauche comme de droite n’accepteront jamais ce suicide géopolitique et les palestiniens le savent. Leurs dirigeants (Arafat, Abbas et consorts) s’en servent pour refuser toute proposition de paix. La haine d’Israël est plus forte que le bien-être des palestiniens.

Aujourd’hui le Hamas s’en sert pour détourner l’attention des palestiniens de la misère qu’il leur fait subir depuis 11 ans. Au lieu d’investir l’aide internationale pour les besoins des gazaouis, le Hamas achète des armes et des missiles, construit des tunnels offensifs, paye les terroristes et leurs familles. Le résultat est une situation catastrophique à Gaza. Alors pour s’éviter un printemps gazaoui, le Hamas emploie les méthodes connues : provoquer une nouvelle crise, provoquer des morts et exiger une enquête internationale.

Tant pis pour les gazaouis, l’important est de rester au pouvoir. Comme Assad et Erdogan. Mais au fait, à quand une enquête onusienne sur les massacres de civils syriens et l’utilisation d’armes chimiques en Syrie ou le pilonnage des civils kurdes d’Afrin par la Turquie ? Probablement jamais. Parce que lorsqu’Israël n’est pas impliquée, cela n’intéresse personne. Comme disent les anglo-saxons : « No Jews, no news ».

 

ISRAËL / GAZA : CE QUE CACHE LA « MARCHE DU RETOUR »

Gil Mihaely

Causeur, 4 avril 2018 

Vendredi dernier, des dizaines de milliers de Palestiniens se sont massés dans cinq points de la zone frontalière qui sépare la bande de Gaza d’Israël. Soudain, plusieurs centaines d’entre eux se sont mis en mouvement.

Avançant en terrain découvert vers les clôtures marquant la frontière, ils ont été arrêtés net par des tireurs d’élite postés du côté israélien. D’autres Palestiniens, armés ceux-ci, ont essayé de placer des charges explosives près de la clôture frontalière, tentant de se rapprocher des soldats israéliens pour leur tirer dessus ou profitant d’une brèche dans la clôture pour s’infiltrer en territoire israélien et commettre un attentat. Bilan humain : 17 Palestiniens tués. La clôture a résisté et empêché une entrée massive de Palestiniens en territoire israélien. On ne peut qu’imaginer le bilan humain si jamais ce que les médias qualifient trop facilement de « manifestation pacifique » avait atteint son objectif, à savoir forcer la clôture et faire traverser la frontière à des (dizaines de) milliers de Palestiniens.

Il suffit des images, des reportages et des insinuations habituels (« Le Premier ministre israélien félicite l’armée après que celle-ci a tué 17 Palestiniens vendredi… ») pour que le message subliminal passe : les méchants Israéliens ont encore massacré d’innocents Palestiniens. Peu importe si entre un tiers (selon le Hamas) ou deux tiers (selon l’armée israélienne) des Palestiniens tués combattaient au sein de la branche armée du Hamas ou du Djihad islamique. A aucun moment la possibilité que la responsabilité repose sur un autre acteur qu’Israël n’a été évoquée. Pourtant, l’information est disponible, même en français.

L’autre « Nakba » Observons ce que pense l’Autorité palestinienne elle-même de la situation à Gaza. Un peu d’analyse lexicographique permet d’éclaircir les choses. La création de l’Etat d’Israël en 1948 a été vécue comme une tragédie sous le nom arabe de « Nakba ». Ce mot signifiant désastre ou catastrophe désigne plus précisément la défaite des Arabes de Palestine au terme de la guerre civile qui les opposa aux Juifs du pays en 1947-1948 puis leur exode massif. C’est probablement le mot le plus chargé – émotionnellement et politiquement – dans ce lexique.

Pourtant, en juin 2017, l’Autorité palestinienne a repris ce terme pour qualifier le coup d’Etat que le Hamas avait perpétré à Gaza une décennie plus tôt. C’est en vain que vous chercherez cette information dans les articles sur les graves incidents survenus à la frontière entre Israël et la bande Gaza vendredi dernier. Il n’y est pas davantage fait mention de la tentative d’assassinat du Premier ministre de l’Autorité palestinienne Rami Hamdallah pendant une visite officielle à Gaza il y a à peine trois semaines.

En outre, l’Autorité palestinienne a diminué la rémunération de ses anciens fonctionnaires à Gaza (payés depuis une décennie sans rien faire mais contribuant largement à l’activité économique) et a cessé de fournir du fuel à Gaza. Bref, le tableau se précise : dans la lutte entre Ramallah (Fatah) et Gaza (Hamas), tous les moyens sont bons pour faire plier l’adversaire. D’autant qu’Israël portera toujours le chapeau. Ce n’est pas très compliqué : dans le cadre de la négociation politique entre Ramallah et Gaza sur une réconciliation et la reprise du contrôle de la bande de Gaza par l’Autorité palestinienne, cette dernière fait subir une forte pression économique aux habitants de la « prison à ciel ouvert ».

Si « La Marche du retour » avait réussi… Mais le plus intéressant est un autre détail, cité en boucle sans que personne ne s’interroge sur son sens : qu’est-ce que « La Marche du retour » ? Et de quel « retour » s’agit-il exactement ? Le lecteur occidental pense spontanément au retour des réfugiés palestiniens dans leur pays d’origine. Or, tout dépend du « pays » dont on parle. Tandis que les Occidentaux y voient un synonyme de « patrie », c’est-à-dire le territoire de l’Etat-nation, de nombreux Palestiniens, notamment les habitants des camps de réfugiés de la bande de Gaza, entendent par là leur village. Ceux qui ont marché vers Israël vendredi dernier ne réclamaient donc pas une solution de nature politique (un Etat) mais aspiraient à retrouver les maisons qu’ils ont quittées il y a soixante-dix ans et dont ils ont souvent gardé la clé. Autrement dit, le projet d’un retour dans leurs foyers exige la destruction de l’Etat d’Israël.

Quoi qu’on en dise, les Palestiniens ne sont pas dans le double langage. Beaucoup d’entre eux se trouvent simplement dans une phase de l’évolution de leur culture politique qui leur empêche de distinguer propriété et souveraineté, clan et nation.

Ceux qui critiquent, parfois à raison, le gouvernement israélien, devraient donc se souvenir des raisons pour lesquelles les électeurs israéliens votent pour Netanyahou. Depuis qu’Israël a totalement évacué la bande de Gaza en 2005, les Israéliens estiment qu’une majorité de Palestiniens reste incapable d’accepter la moindre solution politique.

 

Actualité 

 

EN UNE NUIT, LE MOSSAD VOLE LES ARCHIVES IRANIENNES ET LES RAMÈNE EN ISRAËL

Times of Israel, 1 mai, 2018

 

Des espions de l’agence israélienne du Mossad ont découvert l’emplacement top secret d’un entrepôt utilisé pour stocker les dossiers d’armes nucléaires de l’Iran, sont entrés par effraction dans le bâtiment, ont pris une demi-tonne de documents et ont réussi à les faire passer en contrebande en Israël la même nuit, a rapporté lundi le New York Times.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a révélé l’opération audacieuse alors qu’il montrait les documents dans une présentation visant à prouver que l’Iran a menti au sujet de son programme secret d’armes atomiques.

Cependant, il a donné peu de détails sur la façon le timing ou le mode opératoire qui a permis aux agents de mener ce qu’il a qualifié de « l’une des plus grandes prouesses » du renseignement israélien.

Un haut responsable israélien, qui a parlé sous couvert de l’anonymat pour évoquer la mission secrète, a déclaré au Times que le Mossad avait découvert l’entrepôt en février 2016 et que le bâtiment était sous surveillance depuis lors.

Les agents sont entrés par effraction dans le bâtiment une nuit de janvier dernier, ont retiré les documents originaux et les ont ramenés clandestinement en Israël la même nuit, selon le journal.

Le président américain Donald Trump a été informé de l’opération par le chef du Mossad, Yossi Cohen, lors d’une visite à Washington en janvier dernier.

Le haut responsable a déclaré que le retard dans la publication des documents était dû au temps qu’il a fallu pour les analyser, la grande majorité d’entre eux étant en persan.

Netanyahu a décrit le bâtiment abritant les archives comme un « entrepôt délabré » dans le quartier de Shorabad, au sud de Téhéran.

« C’est là qu’ils gardaient les archives atomiques. Peu d’Iranien connaissaient l’endroit où elles se trouvaient, seules quelques personnes, et aussi quelques Israéliens », a ajouté M. Netanyahu.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu présente les dossiers obtenus par Israël, qui prouvent que

« De l’extérieur, ce complexe semblait anodin. On aurait dit un entrepôt en ruines. Mais à l’intérieur, il contenait les archives atomiques secrètes de l’Iran enfermées dans d’immenses conteneurs », a-t-il expliqué.

Il a montré une photo de longues rangées de coffres-forts et a dit que les agents ont réussi à rapporter « une demi-tonne de documents » comprenant 55 000 fiches et 55 000 documents sous forme de 183 CD.

La cache, a-t-il poursuivi, contenait « des documents incriminants, des graphiques incriminantes, des exposés incriminants, des plans incriminants, des photos incriminantes, des vidéos incriminantes et plus encore ».

« Nous avons partagé ces documents avec les États-Unis, et les États-Unis peuvent se porter garants de leur authenticité », a-t-il conclu.

 

 

LE PRÉSIDENT HORACIO CARTES PRÊT À TRANSFÉRER L’AMBASSADE DU PARAGUAY À JÉRUSALEM

I24, 27 avr., 2018

Le président Horacio Cartes a annoncé vendredi son intention de transférer l’ambassade du Paraguay de Tel-Aviv à Jérusalem d’ici la fin de son mandat en août, réitérant sa volonté de voir le Premier ministre israélien effectuer un voyage officiel à Asuncion.

Le Paraguay et le Honduras s’étaient déjà déclarés en mars dernier prêts “en principe” à transférer leurs ambassades à Jérusalem, à condition que Benyamin Netanyahou effectue une visite officielle dans leur pays.

Il avait rencontré Horacio Cartes en septembre dernier à Buenos Aires, alors qu’il effectuait une tournée diplomatique en Argentine, en Colombie et au Mexique mais Benyamin Netanyahou se s’est encore jamais rendu au Paraguay.

Le Guatemala a été le premier pays sud-américain à annoncer que le transfert de son ambassade à Jérusalem suivrait celui des Etats-Unis prévu le 14 mai.

Seuls sept pays – dont le Guatemala et le Honduras – s’étaient rangés aux côtés des États-Unis et d’Israël lors du vote d’une résolution non contraignante de l’Assemblée générale des Nations Unies rejetant la décision du président américain Donald Trump de transférer l’ambassade US de Tel-Aviv à Jérusalem.

Or, depuis le vote, le président tchèque a également déclaré qu’il souhaitait voir l’ambassade de son pays être transférée dans la capitale israélienne.

De son côté, le président roumain Klaus Iohannis a appelé vendredi la Première ministre Viorica Dancila à démissionner pour avoir soutenu le transfert de l’ambassade de Roumanie à Jérusalem sans son accord.

Bien que le Paraguay, tout comme la République Tchèque, ait exprimé un certain nombre de sentiments pro-israéliens, le pays s’était pourtant abstenu de voter lors de la résolution controversée.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a appelé à plusieurs reprises ces derniers mois les pays du monde à suivre l’exemple des Etats-Unis et à reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et à y transférer leurs ambassades.

Aucun pays n’a actuellement son ambassade en Israël à Jérusalem.

 

LE DRAPEAU GUATÉMALTÈQUE FLOTTE À JÉRUSALEM!

Shraga Blum

LPH Info, 2 Mai, 2018

Comme promis par le président Jimmy Morales à Binyamin Netanyahou, le Guatemala a transféré son ambassade à Jérusalem. Il s’agit de la première ambassade qui s’installe dans la capitale israélienne depuis la déclaration historique du président américain Donald Trump. L’opération s’est effectuée mardi dans la discrétion, mais une cérémonie officielle est prévue pour le 16 mai, au lendemain du transfert de celle des Etats-Unis. Le bâtiment est situé dans le quartier de Mal’ha, au sud-est de la ville.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a salué cet événement: “Je suis très ému de voir le drapeau guatémaltèque flotter désormais à Jérusalem, en prévision de l’ouverture officielle de l’ambassade. Chers amis! Bienvenue dans notre capitale éternelle!”

La semaine dernière, le ministre de la Construction et du Logement Yoav Galant avait annoncé que son ministère cherchait désormais une zone dans Jérusalem afin d’y planifier et y établir à terme un “quartier des ambassades”.

 

 

CHAMPIONNATS D’EUROPE DE JUDO: L’ISRAÉLIEN SAGI MUKI REMPORTE LA MÉDAILLE D’OR

I24, 27 avr., 2018

Le judoka israélien Sagi Muki a remporté vendredi la médaille d’or aux championnats d’Europe de judo à Tel-Aviv.

“C’est un rêve qui s’est réalisé ici en Israël. Le public m’a donné de la force. Nous avons un petit pays mais fort”, a-t-il déclaré, ému à la fin de la compétition.

“Depuis la fin de Rio, j’ai rêvé de ce moment, avec tout le processus de réeducation que j’ai subi”, a-t-il ajouté.Muki a concouru dans la catégorie des moins de 81 kg et s’est qualifié pour la finale après avoir battu son adversaire belge Sami Chouchi.

Les médailles de bronze sont revenues au Russe Aslan Lappinagov et à l’Italien Antonio Esposito.

Le joueur était considéré comme favori pour une médaille aux Jeux olympiques de 2016 à Rio. Mais juste avant ces jeux, il a souffert d’une hernie discale et parvient malgré tout à atteindre les demi-finales.

L’Israélien de 25 ans s’était également imposé au Grand Chelem d’Abou Dhabi en 2015 et à l’Open européen de Bucarest l’an dernier.

Jeudi, deux médailles de bronze ont été remportées par les Israéliens Tal Flicker et Gefen Primo.

Une minute de silence a été observée avant de commencer la compétition à la mémoire des dix adolescents israéliens tués jeudi par une violente crue près de la mer Morte.

Cette décision a été prise conjointement par le ministre israélien de la Culture et des Sports, Miri Regev, le président de la Fédération internationale de judo, Marius Vizer, et le président de l’Association israélienne de judo, Moshe Ponti.

 

 

 

LA PHILOSOPHIE JUIVE COMME GUIDE DE VIE. EPISODE 2, MAÏMONIDE

ALAIN GRANAT

Jewpop, 31 dec., 2018

«J’ai une réponse, j’ai une réponse ! – Qui a la question ?».

Maïmonide, Spinoza, Mendelssohn, Buber, Rosenzweig, Wittgenstein, Levinas, Ouaknin… Quiconque a déjà eu la chance de passer une soirée au Clara, dans la chaleur humide d’un été tel-avivien, avec un mojito entre les mains, sait combien les Juifs sont des philosophes nés. Après tout, c’est bien connu, l’intelligence de la discrétion et le sens de l’étude sont copyrightés dans nos gènes. Alors oui d’accord, parfois, un débat sur le prix du mètre carré dans la tour Starck ou sur la rivalité Banana Beachversus Frishman remplace une conversation à propos de l’éthique helléniste ou l’ontologie de l’Autre. Mais qu’importe la métaphysique, pourvu que sous la kippa, le cerveau soit aussi rempli qu’une boîte de nuit. Et si la philosophie juive est une manière de comprendre l’existence, au fait ça donne quoi dans la vraie vie ?

Episode 2 – Maïmonide : Aristote version casher (1138-1204)

Naître en 1138 à Cordoue dans l’Espagne musulmane du Moyen-Âge, c’était déjà un décor de choix pour construire une narration tissée de rebondissements, de départs, de tensions, et autres cliffhanger inspirés.Mais c’était sans compter l’intervention de maman Maïmonide,  qui décida d’appeler son dernier né Moïse, montrant une fois de plus que les mères juives sont aussi subtiles qu’un scénariste en quête d’audience.

Tous les ingrédients d’une série historico-sensationnelle étaient donc réunis dès les premiers jours de l’enfant chéri. Avec un nom pareil, il n’avait pas intérêt à se louper et il fallait fissa qu’il assume la référence : après tout, à chacun sa croix. Mais en ces temps anciens,  faire plaisir à sa mère, c’était un peu plus compliqué qu’arrêter de jouer à GTA V pendant le dîner, c’est alors que, dès l’âge de treize ans, notre petit Moïse,  se mit à lire le grand Aristote et commença à s’instruire en sciences juives et profanes. Devenu rabbin lors son exil égyptien, intellectuel imprégné de culture judéo-arabe, et médecin du vizir musulman Saladin, c’est à travers ses exégèses version luxe, qu’il commença à construire sa réputation, tout en continuant à prodiguer des conseils diététiques, faisant de lui une version hybride, et forcément idéale, entre un Finkielkraut sans dérapages et un Dukan sans l’appât du gain. Mais comme tout coach bienveillant et impliqué,  sa vraie target était de faire en sorte que ses disciples soient un peu plus focus sur leur destin et évitent de sombrer dans une errance à la Miley Cirus façon âge moyen.

Pour sortir du nervous breakdown un de ses adeptes favoris, partagé entre son goût pour la philo et sa volonté de respecter la religion juive, Maïmo se mit en 1190 à rédiger son œuvre majeure, Le Guide des égarés, avec comme ambition lumineuse de « montrer le chemin à ceux qui ne l’ont pas trouvé ». Manuel de survie en milieu féodal, GPS divin, l’idée était de montrer qu’on peut étudier Aristote sans pour autant trahir la tradition juive, et lire la Bible d’une façon open-minded en s’éloignant un peu du sens littéral pour préférer celui de l’allégorie. Le coeur du projet était de proposer une philo cool et pratique, le tout validé par la casherout. Car qu’il s’agisse de valeurs juives ou philosophiques, ce qui compte, dans tous les cas, c’est l’auto-discipline et l’amour de la réflexion. Avoir le corps relaxé et sain, l’esprit ouvert et détendu, est la meilleure façon de prier. Pour le prouver, Moïse 2.0 organisa des dossiers thématiques aussi passionnants et existentiels que les encadrés du ELLE Info Hebdo le vendredi matin : Dieu a-t-il un corps ? Les miracles sont-ils possibles ? L’univers a-t-il vraiment été créé ? Sa méthode dénuée de préjugés, lui valut le respect de tout son crew pour les siècles à venir, de Spinoza à Mendelssohn, sans compter celui des représentants des autres religions, à commencer par le célèbre Thomas d’Aquin qui l’appelait affectueusement « L’Aigle de la synagogue » montrant qu’à cette époque au moins, les aigles et les Juifs faisaient encore bon ménage.

Mais pour nous, un mec qui pensait en grec, écrivait de la philo en arabe et s’adressait à Dieu en hébreu,  le tout sans se paumer, c’est surtout le meilleur renfort argumentatif qu’on ait trouvé afin de convaincre notre mère, que zapper shabbat pour mater un film des Frères Coen après s’être plongée dans un bain moussant aux plantes, ce n’est pas de la flemme, mais juste une façon maïmonienne de prier. Moïse, mon héros, a finalement, été sacrément bien nommé !

 

Shabbat Shalom!

 

 

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