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MYTHES ET RÉALITÉS : ISRAËL, LA « PAIX » AVEC LES PALESTINIENS, LA « GUERRE » AVEC L’ÉGYPTE ET L’ANTISÉMITISME EN MILIEUX ACADÉMIQUES D’EUROPE

 

LE MYTHE DE LA PAIX MANQUÉE

AVEC LES PALESTINIENS

Le Centre des Affaires Publiques et de l'État, Jérusalem (CAPE), 15 mai 2012

 

Lors d’une récente interview diffusée sur CNN, l’ancien Premier ministre, Ehoud Olmert, a donné l’impression qu’en 2008, il était sur le point de signer un accord de paix avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Toujours selon Olmert, le rendez-vous historique a raté en raison d’une intervention financière de la part de certains milieux américains qui ont agi par tous les moyens pour le destituer.

Indépendamment de ses motifs politiques, Olmert a alimenté le mythe répandu dans le monde entier, selon lequel les Israéliens et les Palestiniens étaient très proches de la signature d’un accord. Il fallait seulement une poussée de la part de diplomatie américaine pour combler les dernières minimes divergences. Hélas, la vérité était tout autre et bien différente.

 Tout d’abord, nous devons considérer les négociations secrètes qu’a entamé Olmert avec Mahmoud Abbas comme une preuve supplémentaire de  l’écart énorme existant entre les concessions extrêmes faite pour la première fois par un Premier ministre israélien, et les exigences minimales des Palestiniens. Les médias ont créé rapidement le mythe et les éditorialistes ont laissé entendre que nous étions très proches d’une percée historique qui aboutira au statut  final entre l’État juif et les Palestiniens.

 Ainsi, en janvier 2001, suite aux pourparlers de Taba, les négociateurs israéliens et palestiniens ont publié une déclaration commune en annonçant tambour battant : « les deux parties affirment qu’elles n’ont jamais été aussi proches d’un accord ».Pourtant, la réponse qu’a donnée Mohamed Dahlan  au ministre des Affaires étrangères israélien de l’époque, Shlomo Ben Ami était : « C’est un non sens! » (Rahta barta en arabe). Le représentant de l’Union européenne, Miguel Moratinos, a affirmé dans son rapport à Bruxelles qu’il existait à Taba  « de sérieuses divergences » entre les deux parties. Une analyse des quinze dernières années prouve que nous avons une  tendance d’exagérer sur les succès parvenus lors des négociations israélo-palestiniennes.

 David Makovsky, ancien correspondant politique du quotidien Haaretz dans les années 90, a écrit que suite d’un entretien avec le général Shlomo Yanai, nous apprenons que la commission mixte militaire de Taba n’a pas discuté sérieusement sur les questions de sécurité et que les deux parties n’ont pas progressé dans le débat mais ont plutôt régressé.   En 2008, les pourparlers entre Olmert et Abbas ont été menés secrètement mais aucun accord concret n’a été conclu. Pourtant, à la une du  New York Times magazine Olmert dit : « jamais nous étions aussi proches  de parvenir  à un accord sur la base de principes qui pourront conduire  à mettre un terme définitif au conflit entre nous et les Palestiniens. »

 Sur la question du droit du retour des réfugiés palestiniens, et en dépit du fait qu’Olmert avait employé le terme « aspect constructif », le président Abbas a affirmé au Washington Post  qu’Olmert a bien accepté le principe « du droit au retour ». Olmert rectifia le tir et affirme maintenant que le nombre exact des réfugiés autorisé à retourner dans leur foyer reste à négocier. S’agit-il vraiment d’un « accord »?

 Sur les questions sécuritaires, il faut dire que les propositions d’Olmert étaient encore plus alarmantes. Mahmoud Abbas affirme que ces questions ont été abordé et régler avec le général James Jones, conseiller de Condoleezza Rice. Et pourtant, et en dépit de cette affirmation  aucun accord sérieux n’a été conclu avec Israël.

Dans ses Mémoires, la Secrétaire d’État, madame Rice explique qu’elle pensait qu’il fallait remplacer les forces de Tsahal dans certaines zones, telle la vallée du Jourdain, par des forces internationales et même par des forces de l’Otan. Ainsi, l’initiative d’Olmert a complètement modifié la conception selon laquelle Israël doit se défendre par lui-même. Sur Jérusalem, nous avons constaté également qu’il existait différentes versions de ce qu’Olmert prévoyait et nous pouvons dire qu’elles sont toutes problématiques.

 Toujours dans ses Mémoires, Rice écrit que Mahmoud Abbas a refusé ses propositions concernant le «  Saint Bassin » à savoir un renoncement de la souveraineté israélienne sur une zone incluant la vieille ville dont le Mont du Temple, le Mur des lamentations, le Mont des Oliviers et la cité de David. Même après une intervention du Président Bush, Mahmoud Abbas refusa d’accepter cette proposition en prétextant que sur Jérusalem  « les divergences demeurent trop grandes ».

 Dans ce contexte, peu importe qui gagnera les prochaines élections aux États-Unis, une chose est certaine, la nouvelle administration tentera de formuler une initiative de paix israélo-palestinienne et forcer les deux parties à l’accepter. Après l’échec des négociations à Camp David et de Taba, la politique étrangère des États-Unis  s’est fixée depuis à ramener ces  propositions même si dans le passé elles avaient échoué à aboutir à un accord. Aucune alternative n’a été envisagée. Ainsi, l’ancien président, Bill Clinton, pouvait écrire une décennie plus tard dans le  New York Times, concernant l’initiative d’Olmert « tous savent parfaitement à quoi ressemblera le statut final entre Israéliens et Palestiniens ».

En dépit de sa réputation problématique, les dernières apparitions d’Ehoud Olmert devant les médias américains renforcent la fausse impression selon laquelle un accord sur la signature du statut final a bien existé et il ne faut actuellement que le revitaliser… sans pour autant chercher une autre alternative plus viable pour aboutir enfin à une paix réelle et définitive dans notre région.

UNE PASSIVITÉ QUI NOURRIT LE CONFLIT

ET LE RADICALISME ISLAMIQUE

Dr Zvi Tenney

Magazine terredisrael.com, 16 mai 2012

La racine du conflit palestino-israélien étant le refus arabe de reconnaître le droit à l’existence de l’Etat d’Israël, on ne cesse de se demander pourquoi l’Occident ne s’occupe pas sérieusement de cet aspect fondamental du conflit. Il est incontestable que cette attitude ne peut qu’envenimer le conflit renforçant ainsi sa présentation erronée de « colonialisme israélien » contre lequel il est évidemment de bon ton de lutter. Présenter ainsi, le conflit sert même à légitimer la poussée de l’Islamisme en Europe ; la tuerie de Toulouse n’a-elle pas été revendiquée par l’assassin « pour venger les crimes commis contre les enfants palestiniens » ?

C’est ainsi qu’il n’y a eu aucune réaction occidentale après la déclaration de Mahmoud Abbas qui lors de sa récente visite officielle en Tunisie a réaffirmé haut et fort, comme le rapporte Al-Hayat Al-Jadid, quotidien officiel palestinien daté du 1er mai 2012, «… qu’il n’y a aucun lien juif avec Jérusalem… Les Arabes doivent se mobiliser contre la tentative qui y est faite de voler son identité islamique…. »

Aucune réaction occidentale non plus quand, dans le cadre de ce thème constant de l’Autorité palestinienne, le mufti de l’Autorité palestinienne, Mohammed Hussein, intervenant à la télévision officielle palestinienne, tenait ces propos: «…il n’y a jamais eu de lieu de culte juif sur le site de la mosquée Al-Aksa … les Juifs veulent dire ou suggèrent que ce lieu (le Mont du Temple) a été autrefois, prétendent-ils, un Temple. Cependant en réalité il n’y a jamais eu de Temple à aucune époque pas plus qu’il n’y a jamais eu de lieu de culte pour les Juifs ou d’autres sur le site de la mosquée Al-Aqsa qui date de l’an 705 de l’ère chrétienne »

Ce type de déclaration abonde et constitue un thème constant et officiel utilisé par l’Autorité palestinienne à tous les niveaux : « Jérusalem nous appartient est-il dit et redit et les Israéliens, les Juifs, tentent de se l’approprier en réécrivant l’histoire. Ce que ne peuvent tolérer les Arabes et les musulmans »

On ne peut s’étonner d’entendre également ce genre de déclarations dans le monde musulman .Voici pour exemple comment la chose s’est traduite il y a quelques jours en Egypte. A l´occasion du lancement de la campagne présidentielle du candidat Mohammed Moursi, membre des Frères musulmans, le prédicateur égyptien Safwat Higazi a prononcé, le 1er mai 2012, le discours suivant diffusé, comme le rapporte MEMRI, sur la télévision satellitaire Al-Nas :

« …Nous pouvons voir comment le rêve du califat islamique est en voie de réalisation, si Allah le veut, grâce au Dr Muhammad Moursi et à ses frères, ses supporters et son parti politique…..La capitale du califat – la capitale des États-Unis des Arabes – sera Jérusalem, si Allah le veut. Notre capitale ne doit pas être le Caire, La Mecque ou Médine. Ce sera Jérusalem, si Allah le veut. Notre appel sera – Des millions de martyrs marchent en direction de Jérusalem. Des millions de martyrs marchent vers Jérusalem…. »

Et à tout cela (et au fait bien connu qu’Israël n’existe pas pour les cartographes palestiniens et dans les manuels scolaires palestiniens), aucune réaction du Monde occidental ! Pourquoi cette passivité ? L’existence de Jérusalem juive et de son Temple ne sont-ils pas parti intégrale de l’histoire et de la tradition judéo-chrétienne du Monde occidental ? L’histoire de Jésus ne s’inscrit-elle pas dans les liens millénaires du peuple juif avec cette Terre d’Israël ?

Faut-il surtout rappeler au Monde occidental que cette négation de l’histoire judéo-chrétienne joue également un rôle moteur dans le processus d’islamisation de l’Europe qu’il redoute tant ?

LA GUERRE AVEC L'ÉGYPTE SE RAPPROCHE

Caroline Glick

upjf.com, 16 mai 2012

Le Premier Ministre Netanyahu a fièrement présenté lors d'un récent discours une des réalisations de son gouvernement, la haute clôture de sécurité le long des 220km de frontières avec l'Égypte. Le seul problème, c'est que de la vidéo ci-dessous, montre clairement que nous pourrions avoir besoin d'une voie dégagée vers le Sinaï afin d'anticiper les projets de millions d'Égyptiens qui ont l'intention de marcher sur Jérusalem. Je l'ai dit depuis des années que notre stratégie défensive doit cesser de tabler sur des systèmes militaires défensifs. Arrêtons de dépenser de l'argent pour une défense statique. (se souvenir de la ligne Bar-Lev lors de la guerre de Kippour Ndtr)

Nos ennemis préparent une manœuvre. Nous devrions adopter la seule doctrine militaire qui n'a jamais vraiment fonctionnée – l'anticipation en lançant la guerre sur leur territoire.

Nous avons besoin d'au moins d'une autre division complète de service actif – d'infanterie mécanisée de préférence – pour le Commandement Sud.  Nous avons besoin de chars, de transports de troupes blindés (APCs), de bataillons de Lance Roquettes Multiples (MLRS) et, des troupes du Génie. Nous ne pouvons pas nous permettre d'être pris par surprise.

Il y a deux leçons évidentes à tirer de ce qui se passe en Égypte.

Tout d'abord, la fameuse formule de "la terre contre la paix", elle est devenue abracadabrantesque. Nous avons donné la terre pour la paix et maintenant ils ont décidé de détruire la paix, mais de garder la terre. Dans le clip ci-dessous ils disent que leur chemin de l'invasion passe par Gaza.

Donc, ici aussi, ils prouvent que tous les gens qui ont dit que Gaza n'avait aucune valeur stratégique pour Israël ont eu tort deux fois. Comme le démontrent sur le terrain les bombardements quotidiens d'Israël à partir de Gaza, notre présence à Gaza avait empêché des attaques sur le sud d'Israël. Ainsi que leurs déclarations qui montrent clairement, que notre présence à Gaza avait bloqué la convergence des forces palestiniennes et égyptiennes dans le Sinaï qui – avec ses 220 km de frontière  avec Israël, est maintenant le point préféré de lancement d'attaques.

La deuxième leçon est bien sûr que tout l'enthousiasme des  Occidentaux, pour la «démocratie arabe» et particulièrement par les conservateurs qui ont un grand besoin de faire la guerre, d'une façon différente ressemble à une expérience rédemptrice ou quelque chose d'irresponsable au point d'en être malveillant.

Nous vous avons prévenu maintes et maintes fois que cela finirait mal. Mais vous avez dit que nous avions tort et, qu'en fait, c'était immoral en quelque sorte de préférer Moubarak au «peuple».

Maintenant, j'ai juste une petite demande pour tous ceux qui ont fait pression sur Obama pour déposer Moubarak. Non, je ne m'attends pas à des excuses. Tout ce que je demande, c'est que la prochaine fois que vous étreignez vos enfants dans vos bras, pensez aux enfants israéliens dont les vies ont été mises en danger grâce à vos pontifiants irresponsables…

LES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES DE LA HONTE,

OU COMMENT OBTENIR UNE MAITRISE D’ANTISÉMITISME

Giulio Meotti

primo-info.eu, 13 mai 2012

Les conférences des spécialistes pro-israéliens sont annulées, et ceux qui arrivent sont évacués par les portes arrière. Un journaliste italien tire la sonnette d’alarme, les universités occidentales se transforment de façon inquiétante en bastions de la haine. D’un regard extérieur, les universités en occident ressemblent à des oasis raffinées où abondent la sagesse et la connaissance. En fait, ces institutions des hautes études se transforment de plus en plus clairement, et de façon brutale, en temples de la haine antisémite. Les facultés célèbres qui forment le berceau de la culture européenne sacrifient la liberté et Israël, en faveur de la barbarie et du refus du progrès.

Même aux États-Unis, on commence à baisser les bras. L’institut de recherche juif de San Francisco a publié dernièrement un rapport intitulé « Seul dans le système : comprendre l’isolement des étudiants juifs sur les campus », une des études les plus complètes du genre.  D’après ce rapport, plus de 40% des étudiants confirment qu’il y a de l’antisémitisme sur leurs campus. Environ 41% d’entre eux ont dû faire face à des remarques anti-israéliennes de la part de leurs professeurs de classe.

Les chiffres montrent une situation grave, même en Europe. Les universités européennes sont fières d’avoir une population étudiante musulmane importante, par contre, on compte peu d’étudiants juifs ou pro-israéliens. Alors, que 15 a 20% des inscrits dans les universités américaines sont juifs, les facultés européennes ne comptent peut-être qu’un dixième de ces chiffres. Nous sommes actuellement les témoins de la plus puissante vague anti-israélienne vue depuis le 6 avril 2002, quand 123 universitaires avaient signé une lettre ouverte publiée par le journal britannique « The Guardian » appelant à suspendre tout contact avec la culture israélienne.

L’université de Provence, en France, a annulé l’apparition d’une écrivaine israélienne survivante de la shoah, mais des responsables du Hezbollah ont été autorisés à prononcer un discours à la Sorbonne. En Hollande, l’université Erasmus a organisé dernièrement des manifestations au cours desquelles Israël était comparée à l’ex-régime d’apartheid d’Afrique du sud. Mais le cas de Peter van der Horst, professeur d’histoire catholique et juive ancienne à l’université hollandaise d’Utrecht, montre toute la peur et la haine qui dominent l’université hollandaise.

 Le chercheur de premier plan comptait prétendre dans son discours d’adieu que « l’islamisation de l’antisémitisme européen est un des développements les plus effrayants de ces dernières décennies ». Le président de l’université l’en a empêché et a censuré sa conférence. « Ce devait être ma dernière conférence », a déclaré Peter van der Horst. « Dans le Proche-Orient actuel, le niveau de démonisation des juifs est arrivé à un stade incroyable».  Les juifs sont accusés de tout ce qui est mal, cela a commence par du cannibalisme lors des attaques contre les Twin-Towers, le tsunami, la grippe aviaire, le SIDA, etc… Le comité de direction de l’université a décidé que mon discours dans son entier était dangereux, et qu’il risquait d’entrainer une réaction violente de la part des ‘organisations étudiantes musulmanes bien organisées’.

« J’ai décidé de présenter un discours plus court parce que je ne voulais pas m’exposer à un danger potentiel ». « Je me suis contraint à la censure personnelle », a ajouté Peter van der Horst. « Au pays d’Anne Franck, nous acceptons le fait qu’aujourd’hui les juifs ne peuvent pas se promener avec des symboles religieux. Nous acceptons le fait que les synagogues en Hollande soient sécurisées par la police. Comment cela va t-il finir ? ».

Des dizaines d’universitaires ont signé dernièrement une pétition qui condamne l’université de Liverpool qui a invité l’adjoint de l’ambassadeur d’Israël en Angleterre à prononcer un discours. A l’université d’Edimbourg en Écosse, les étudiants ont voté en faveur du boycott des produits israéliens. A l’université Queens de Belfast, des militants palestiniens violents ont attaqué le diplomate israélien Solon Solomon.

Le professeur Benny Morris de l’université Ben Gourion a été attaqué l’année dernière par un groupe de musulmans avant une conférence au « London School of Economics ». Apres avoir, malgré tout, fait sa conférence sur la guerre d’indépendance de l’état d’Israël, Morris fut évacué par la porte arrière de la faculté, celle qui sert à sortir les ordures, par crainte pour sa sécurité s’il sortait normalement.

« Je me suis senti comme un juif a Berlin dans les années 20 » a raconté Morris sous le choc. « Israël est un sujet totalement tabou en Europe. A Cambridge mon cours a été annulé sous la pression de groupes islamistes. Je crains que la situation ne fasse qu’empirer ». Encore en Grande-Bretagne, le spécialiste allemand en science politique, Matthias Konzl, a été invité par l’université de Leads à un séminaire de trois jours. Sa conférence devait porter sur le sujet de « l’héritage d’Hitler : l’antisémitisme islamique au Proche-Orient », et était censée réunir un large public, mais lorsqu’il est arrivé à la faculté on lui a annoncé que son intervention avait été annulée pour des « raisons de sécurité ».

Au printemps dernier, le professeur israélien Ronen Cohen, dont le pêché est de travailler au centre universitaire d’Ariel, fut éjecté d’une conférence universitaire à Berlin (il fut réintégré après de très vives protestations). En Espagne, le ministre de la construction l’a empêché de participer à une compétition internationale sur l’énergie solaire parce que l’université d’Ariel se situe en Samarie.

Selon un sondage commandé par le ministère des affaires étrangères espagnol, 62% des étudiants en université ne veulent pas de juifs dans leurs classes. Ces chiffres inquiètent plus qu’ils ne surprennent : les gens les plus antisémites en Espagne sont aussi les plus cultivés. En Italie, les sites internet populaires appellent à créer une « liste noire » des professeurs juifs. Un étudiant israélien de l’université de Torino, Amir Per, a raconté au journal italien « Corriera della sera » que « les juifs qui sont ici cachent leur identité de peur de devenir des cibles ».

Le diplomate Shai Cohen a été empêché de prononcer un discours à l’université de Pise suite à une attaque violente d’étudiants qui l’ont traite de ‘boucher’. L’ambassadeur israélien en Italie, Ehud Gol, a dû se sauver de l’université de Firenze suite à un événement du même genre. Même en Scandinavie la situation est similaire. Une chaussure fut envoyée sur l’ambassadeur d’Israël, Beni Dagan, pendant sa conférence à l’université de Stockholm. Dans ce même établissement un professeur a publié une lettre appelant les juifs à prendre leurs distances avec Israël s’ils ne veulent pas devenir des cibles de l’antisémitisme.

A l’université d’Oslo une étudiante juive, Ania Savsonik, a dû arrêter ses études d’hébreu suite aux attaques antisémites de la part des ses ‘amis’ de l’université. Les universités de Norvège ont interdit de séjour Alan Dershowitz, le célèbre professeur de Harvard, à cause de ses positions pro-israéliennes.

En 1936, au début d’une nouvelle vague d’émeutes anti-juives, le dirigeant sioniste Berl Katznelson avait écrit : « nous devons nous protéger non pas seulement des émeutes physiques mais aussi des émeutes spirituelles ». Mais aujourd’hui les émeutes spirituelles siègent dans les facultés occidentales. Il est question d’une « solution finale » universitaire que l’on peut résumer à l’aide des affiches placardées sur les murs de l’université de Londres : « La paix avec Israël est un crime ».

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