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GAZA : ENCORE UNE INFO QUI NE SERA

PAS RELAYÉE PAR FRANCE 2 ET L’AFP

Dreuz, 5 sept, 2016

 

 

Gaza City : la femme d’un journaliste palestinien très critique de l’organisation islamiste Hamas annonce que son mari a été arrêté… par le Hamas. Huda, la femme de Mohammed Othman a expliqué à la presse étrangère que des policiers du Hamas ont arrêté son mari à leur domicile après lui avoir présenté un mandat d’arrêt.

 

Elle a indiqué que les policiers n’ont donné aucune raison. Personne, au Hamas, n’a accepté de commenter l’arrestation d’Othman. Mohammed Othman est journaliste pour le site Al-Monitor, basé à Washington. Le mois dernier, le ministère de la Santé de Gaza a interdit à Othman d’entrer dans les hôpitaux après qu’il ait publié un article qui révèle leurs nombreuses fautes professionnelles.

 

Cette semaine, Human Rights Watch a accusé l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas d’étouffer la liberté d’expression et de réprimer les journalistes critiques du gouvernement. Le syndicat des journalistes palestiniens a publié un communiqué disant que Muhammad Othman a été attaqué et menacé par les forces de sécurité du Hamas avant d’être arbitrairement emprisonné jeudi dernier. Le syndicat demande que le Hamas, qui règne en dictateur dans la bande de Gaza, garantisse la sécurité d’Othman et le libère. Son arrestation est intervenue le lendemain de la parution d’un rapport qui jette la lumière sur l’aggravation de la situation de la presse et sa répression, tant à Gaza qu’en Judée Samarie.

 

En 2010, lorsque Mohammed Othman a été arrêté par la police israélienne, Amnesty international et l’ensemble de la presse occidentale a dénoncé son arrestation. En 2016, lorsque Mohammed Othman est arrêté par la police du Hamas, Amnesty international et l’ensemble de la presse occidentale sont à la pêche à la ligne.

 

 

CISJORDANIE: ISRAËL APPROUVE PLUS DE 450

LOGEMENTS DANS DES COLONIES                                                                                                                          

Stuart Winer                                                                                     

Times of Israel, 30 aout, 2016

 

 

L’information communiquée à l’AFP par « La Paix Maintenant » est reprise le même jour par une dizaine de grands médias francophones, dont Le Monde, Europe 1 et Libération en France, Le Devoir en Belgique, La Presse au Canada ou encore 24 Heures en Suisse. Cette campagne médiatique se traduit aussi sur le plan politique. Le même jour, le ministère français des Affaires étrangères réagit officiellement et « condamne l’approbation de plans de constructions de plusieurs centaines de logements… »

 

De quoi s’agit-il réellement ? Plus de la moitié des nouveaux « logements » sont en fait… des lits destinés à des personnes âgées ! Une dépêche de l’agence Reuters, datée aussi du 31 août 2016, apporte des précisions utiles sur ce nouveau plan de construction de logements annoncé par « La Paix maintenant » :

 

L’essentiel des nouvelles constructions dénoncées par « La Paix maintenant » et le Quai d’Orsay est en réalité un hospice destiné à accueillir des personnes âgées. Chaque chambre, chaque lit est donc considéré par la diplomatie française comme un « logement »,  mettant du même coup en péril la stabilité de la région.

 

La suite de la dépêche de Reuters indique que les seuls habitations qui seront effectivement construites sont 20 appartements à Givat Zeev, une banlieue de Jérusalem déjà peuplée de 15.000 âmes et de 30 maisons à Beit Arye-Ofarim, une localité juive située à l’ouest de la barrière de séparation. Pour le reste, Reuters précise qu’il s’agit de 179 logements déjà construits à Beyt Arye-Ofarim et pour lesquels l’administration civile a accordé rétroactivement un permis de construire.

 

La enième campagne lancée fin août par « La Paix Maintenant », relayée entre autres par le ministère français des Affaires étrangères, préfigurait-elle l’épuration ethnique prônée par l’Autorité Palestinienne dans le cadre d’un règlement du conflit? A en juger par certaines voix qui se sont jointes aux condamnations, même des personnes âgées, habitant ces implantations depuis près de cinquante ans pour beaucoup d’entre elles, devraient être évacuées dès lors qu’il s’agit de retraités juifs.

 

Contrairement à une idée reçue répétée à l’envi par les médias et certaines chancelleries, les localités juives de Judée-Samarie ne sont en rien « illégales » au regard du droit international. En toute état de cause, les Israéliens contestent formellement que ces implantations soient illégales. Les accords d’Oslo ont même conféré une assise juridique à ces localités en prévoyant qu’elles devront faire l’objet d’une « négociation ultérieure » dans le cadre d’un accord de paix final entre Israéliens et Palestiniens.

 

En geste de bonne volonté, les autorités israéliennes ont même à plusieurs reprises suggéré un moratoire sur la construction de nouveaux logements en Cisjordanie afin de favoriser les négociations de paix. Ces offres ont été rejetées ou ignorées par la partie palestinienne. Depuis, les constructions dans les localités juives ne font que suivre la croissance démographique et le vieillissement naturel de la population. Les derniers projets dénoncés fin août par « La Paix Maintenant » s’inscrivent dans ce mouvement.

 

(1) L’organisation « La Paix Maintenant » n’a de « non gouvernementale » que l’appellation.Largement financée par des gouvernements européens, cette association très marquée à gauche a perdu beaucoup de son influence avec l’échec du processus d’Oslo et la montée du terrorisme. Elle consacre aujourd’hui l’essentiel de son activité à la surveillance du développement des implantations juives dont elle informe quotidiennement – statistiques à l’appui – les chancelleries et les médias occidentaux. Elle dénonce beaucoup plus rarement l’incitation à la haine et les violences commises par les Palestiniens

 

 

  VERS UN FUTUR AXE ISRAËL-IRAN-TURQUIE?

                                     Daoud Boughezala                                        

                                         Monde Religion, 2 sept., 2016

 

 

L’Europe et la France sont confrontées à un afflux inédit de migrants en provenance d’Afrique et du Proche-Orient. Comme vous le rappelez dans votre dernier essai Les grandes migrations ne détruisent que les cités mortes (L’Aube, 2016), la civilisation perse a survécu à mille ans de migrations. Notre pays pourra-t-il relever le même type de défi ?

 

Thomas Flichy de la Neuville1. La France donne l’impression d’être en fin de course. Or, seule une culture forte permet l’intégration des immigrés. D’une manière générale en Occident, l’absence d’une conscience de soi, d’une identité et d’une culture assumées fait que les petites minorités doivent déployer une énergie exceptionnelle pour s’intégrer. Certains, s’intègrent malgré leur environnement. Les différents indicateurs dont nous disposons (la créativité, la qualité de la production artistique, notre capacité à innover et à surmonter les obstacles, notre confiance en nous-mêmes) ne sont pas très favorables.

 

Je ne prendrai qu’un exemple : nous savons d’expérience que l’enseignement de matières artistiques comme le dessin ou le théâtre, occupe une place fondamentale dans la formation d’élites créatrices et innovantes. Ces matières ont été insidieusement évacuées des cursus de nos grandes écoles au profit d’un enseignement technique et desséchant. Cela montre que nous nous inscrivons de plus en plus dans un système figé, tenu par des gestionnaires sans vision, qui considèrent les sciences humaines comme quantité négligeable.

 

Le portrait que vous dressez de notre société a quelque chose d’apocalyptique. Un système mort peut-il renaître de ses cendres ?

 

Oui mais cela passe par un changement de classes dirigeantes. Face au chaos, la montée d’élites vivantes – c’est-à-dire dotées de courage et d’imagination – permettrait un sursaut. L’accès à l’appareil dirigeant de ces catégories aujourd’hui « périphérisées » par le système en place – artisans et intellectuels indépendants, patrons de petites et moyennes entreprises, agriculteurs, citoyens issus de l’immigration – donnerait naissance à une société nouvelle. L’histoire nous apprend en effet que les élites non-innovantes, même si elles tâchent de se maintenir par la violence ou le parasitisme, peuvent connaître un sursis, mais sont promises à la dissolution à moyen terme.

 

On se croirait revenu au temps du déclin de l’Empire romain. Dans la Rome antique, écrivez-vous, « l’accueil des migrants se heurte à l’hostilité de la population tout en bénéficiant de complicités parmi des élites désireuses de prolonger leur propre pouvoir ». L’histoire se répèterait-elle ?

 

En effet, au deuxième siècle avant Jésus-Christ, les très grandes fortunes romaines promouvaient des esclaves et des affranchis issus de l’immigration, notamment grecs ou syriens (déjà !) malgré les protestations des petits Romains autochtones. C’est un affranchi qui a remis au pas la Bretagne, c’est-à-dire l’Angleterre actuelle, secouée par des révoltes. A l’époque, le grand capital romain, l’appareil d’Etat et les élites romaines mondialisées se sont appuyés sur les esclaves et les affranchis récents aux dépens des Romains dépossédés.

 

Mais quel intérêt nos élites technocratiques auraient à faire venir quantité d’immigrés ?

 

Ces élites savent pertinemment que les États européens ont besoin de réformes économiques draconiennes s’ils veulent se maintenir dans le jeu de la concurrence internationale. Face à des puissances émergentes comme la Chine ou l’Inde, l’Europe vieillissante doit mettre en place des réformes structurelles de façon urgente. Or ces réformes seraient tellement impopulaires qu’aucun gouvernement n’aurait le courage politique de le mener de front. L’ouverture des frontières, décidée par les élites mondialisées, permet en fin de compte de mener ces réformes malgré l’hostilité de l’opinion publique. Cette ouverture leur donne accessoirement un sursis. En effet, le fractionnement en communautés ethniques de plus en plus repliées sur elles-mêmes limite le danger d’une opposition unifiée….

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COMMENT LA TURQUIE A SURPRIS LES AMERICAINS EN SYRIE

                                                Steve Nadjar        

ACTUJ, Aug. 31, 2016

 

En quoi consiste l’opération « Bouclier de l’Euphrate » ?

 

Une nouvelle fois, Recep Tayyip Erdogan a pris tout son monde de court. On le pensait focalisé sur la scène intérieure, ambitionnant de la « purger »  de ses adversaires politiques au sein de l’armée et des administrations, après le coup d’Etat avorté du 15 juillet ? Le président turc a pris la tangente. Le 24 août, les forces spéciales turques, assistées par des groupes rebelles syriens au sol et des F-16 américains, prenaient le contrôle de la ville de Jarablus (nord de la Syrie) des mains de l’Etat islamique. « La fermeture de la brèche de Djarabulus est depuis longtemps une priorité absolue de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis contre l’Etat islamique » observe Aron Lund, chercheur à la Fondation  Carnegie.

 

Mais si la prise de ce « centre névralgique pour le flux de combattants étrangers » de Daech, selon le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, marque une nouvelle défaite pour les djihadistes, après la perte de Manbij, à la mi-août, elle n’équivalait pas à un terminus pour les tanks Leopard de l’armée turque. Cap a été rapidement mis sur le sud de la ville où des combats intenses opposent depuis plusieurs jours l’armée turque aux combattants des YPG, la milice du parti kurde de l’union démocratique (PYD).

 

Quels sont les objectifs de l’opération ?

 

Ils sont doubles. L’offensive éclair vise à sanctuariser la zone frontalière turco-syrienne de la présence de l’Etat islamique et des Kurdes, qu’Erdogan n’hésite pas à présenter comme les deux faces d’une même pièce. « Enlevez vos masques, nous savons que les visages qui sont derrière sont les mêmes » a menacé le chef d’Etat, le 28 août, à Gaziantep. La ville avait été le théâtre, le 20 août, d’un attentat contre une cérémonie de mariage kurde, attribué à l’EI (55 morts).

 

« Jarablus se trouve dans cette zone de Daech prise en tenaille entre les deux régions kurdes d’Afrin et de Kobané. Les Kurdes continuent d’avancer face à Daech et souhaitent faire se rejoindre ces deux régions » explique le géopolitologue Gérard Chaliand, au FigaroVox. « Pour Erdogan, un territoire d’un seul tenant entre les mains des Kurdes de Syrie est une chose absolument non négociable, car ceci signifierait qu’il n’y aurait plus la possibilité d’un passage direct entre la Turquie et la Syrie ».

 

La volonté d’Erdogan de détruire en Turquie le Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, et ses alliés dans la région, prime d’ailleurs sur le combat contre l’EI avec lequel l’Etat turque a été très accommodant dans les premières années de la guerre syrienne. La progression turque dans plusieurs régions du nord de la Syrie contrôlées par les Kurdes ne se fait pas sans heurts. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les raids aériens menés dimanche auraient causé la mort de 40 victimes civiles syriennes.

 

Qu’en pensent les Américains ?

 

L’embarras prédomine à Washington. Dans un premier temps, les Américains ont fait bloc derrière un allié passablement agacé par la tiédeur de l’administration Obama lors du coup d’Etat. Le voyage de Joe Biden à Ankara, le 24 août, le jour même du déclenchement de « Bouclier de l’Euphrate » devait permettre de donner quelques gages à M. Erdogan, qui n’a toujours pas digéré le refus américain d’extrader vers la Turquie l’imam Fetullah Güllen, ennemi numéro un du pouvoir. « Nous voulons aider les Turcs à débarrasser la frontière de l’EI » a promis le vice-président américain. La présence de F-16 américains en appui des forces turques à Jarablus laissait esquisser une éclaircie.

 

Le tableau est pourtant trompeur. Mardi, le Wall Street narrait les coulisses nettement moins roses de cette coopération américano-turque. Selon le quotidien américain, devant les tergiversations de la Maison-Blanche qui exigeait des précisions concernant la protection des forces spéciales américaines à Jarablus, Ankara a accéléré le tempo et mis en branle l’offensive unilatéralement le 24 août. La manœuvre turque trouverait notamment son origine dans le refus – initial – des Kurdes de  quitter Manbij et de se retirer à l’Est de l’Euphrate, en dépit des promesses américaines.

 

Le commandement central américain au Moyen-Orient (CENTCOM) tenta alors de sauver les apparences en apportant un appui aérien limité à l’aide de drones. Insuffisant pour dissiper une brouille qui allait se creuser avec la poussée turque vers les villages repris par les Kurdes. Des affrontements d’autant plus « inacceptables » pour l’administration démocrate qu’elles relèguent au second plan la lutte contre Daech. Vue d’Ankara néanmoins, chaque conquête dessine les contours d’une « zone de sécurité » pro-turque au nord de la Syrie, une revendication rejetée jusqu’ici par Washington désormais mise devant le fait accompli.

 

Mardi soir, le CENTCOM annonçait une trêve entre les deux parties ; un démenti turc a suivi aujourd'hui. Barack Obama et Erdogan devraient se rencontrer dimanche prochain en Chine, en marge du G20. Pour quels résultats ? « L’intensification des combats entre groupes rebelles, soutenus à la fois par la Turquie et les Etats-Unis, et unités rebelles kurdes syriennes, aidées par les Etats-Unis, a exposé la conséquence inévitable de politiques américaines centrées sur le combat contre l’Etat islamique par l’intermédiaire de groupes ayant des priorités et des cibles propres et divergentes » analyse une note du Soufan Group, basé à Londres. Vladimir Poutine, hôte de Recep Erdogan en août à Moscou, et Bachar El Assad, qui a frappé pour la première fois les Kurdes à Hassaké cet été, peuvent se frotter les mains.

 

 

 

 

LES RECHERCHES CONTINUENT APRES L'EFFONDREMENT

D'UN IMMEUBLE EN CONSTRUCTION

I24, 5 sept, 2016

 

 

Au moins trois personnes dont un résident étranger ont été tuées après l'effondrement de l'immeuble.

Les recherches ont continué pendant la nuit de lundi à mardi afin de retrouver quatre ouvriers du bâtiment encore sous les décombres d'un immeuble en construction dans la ville de Ramat Hahayal, dans la région nord de Tel-Aviv, qui s'est effondré lundi.

 

Au moins trois personnes dont un résident étranger d'origine ukrainienne ont été tuées après l'effondrement de l'immeuble. Selon la police et les secours quatre personnes présumées seraient toujours ensevelies sous les décombres.

 

Le ministre du Travail de l'Autorité palestinienne, Mamoun Abu Shahla, a déclaré que les deux personnes décédées étaient des Palestiniens du quartier de Shuafat à Jérusalem-Est. Abu Shahla a ajouté qu'il tient Israël pour responsable des morts palestiniens ou des blessés victimes de l'effondrement. Son gouvernement "suit avec beaucoup d'intérêt et de préoccupation" le déroulement des opérations, a-t-il indiqué à l'agence de presse palestinienne Wafa.

 

L'armée israélienne a déployé une unité de secours en renfort aux équipes du Magen David Adom pour participer à la recherche des disparus. Les sauveteurs ont dit avoir détecté des signes de vie de deux victimes dans les ruines du parking en construction dans le nord-est de Tel-Aviv. Deux victimes ont été tirées des décombres lundi a indiqué la police. Une troisième victime a été sauvée durant la nuit.

 

Le directeur des secours israéliens indiquait plus tôt que le chantier en construction était un immeuble avec un parking de six étages. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou, qui a annulé sa participation au match de football Israël-Italie lundi soir pour se rendre sur le lieu de l'accident, a salué les efforts de sauvetage en cours et a exprimé l'espoir de retrouver les travailleurs disparus vivants.

 

Les circonstances de l'effondrement, survenu dans le quartier de Ramat Hahayal, où sont installées de grandes entreprises du secteur de la haute technologie, n'étaient pas claires. "Le toit d'un garage semble s'être effondré", a indiqué un volontaire de l'organisation de secours United Hatzalah.

 

Selon les premières informations, l'effondrement aurait été causé par une grue, qui se serait écrasée sur le sol. Plus tard, la radio militaire a indiqué que l'accident semble s'être produit après qu'un bulldozer ait roulé sur la structure de l'immeuble qui n'a pas été assez résistante, lequel aurait traversé plusieurs étages et engendré l'effondrement. "Des équipes de secours sur les lieux de l'effondrement d'un parking en construction, le 5 septembre 2016 à Tel-Aviv" Un périmètre de sécurité a été installé et les routes bloquées autour de la zone de l'incident.

 

Des chiens, y compris ceux d'unités militaires spécialisées dans la recherche des disparus, s'activaient dans les décombres du parking souterrain à quatre niveaux, tandis que des secouristes en chasuble fluorescente creusaient le sol par petits groupes.

 

 

 

CONFLIT POLITICO-RELIGIEUX SUR

LES TRAVAUX FERROVIAIRES DURANT SHABBAT

Times of Israel, 4 sept, 2016

 

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a accusé samedi le ministre des Transports Yisrael Katz de déclencher une crise de la coalition à propos des travaux ferroviaires en Israël à Shabbat, à peine quelques semaines après une lutte entre les deux hommes pour le contrôle d’une institution cruciale du Likud. Netanyahu a affirmé que Katz avait créé la querelle entre le Likud et les dirigeants des partis ultra-orthodoxes la semaine dernière quand il avaitordonné de continuer les travaux pendant le week-end, a priori pour éviter des retards sur les trains.

 

«  La crise a commencé quand Katz a ébranlé de manière inutile la relation entre le Premier ministre et le public orthodoxe, et a également nuit à sa réputation au sein de la population générale », a déclaré le bureau de Netanyahu dans un communiqué. Le Premier ministre a été « choqué par les attaques cyniques », a déclaré son bureau. La Deuxième chaîne a annoncé samedi soir que le Premier ministre était prêt à virer Katz.

 

« Depuis le début, il n’y avait pas besoin d’appeler à des travaux pendant Shabbat. Il était possible que les travaux soient faits à un autre moment, et de ne pas blesser la population ultra-orthodoxe, ou les soldats », a déclaré le bureau de Netanyahu, ajoutant que Katz « retenait les passagers et les soldats en otage. » Après le déclenchement d’une crise la semaine dernière, Netanyahu avait apaisé les partis ultra-orthodoxes en leur promettant la mise en place d’un comité interministériel sur les travaux d’infrastructure pendant le week-end.

 

Le directeur de cabinet de Netanyahu, Yoav Horovitz, avait rencontré au bureau du Premier ministre les ministres Yaakov Litzman (Yahadout HaTorah), Aryeh Deri (Shas) et Naftali Bennett, président de HaBayit HaYehudi. Le président d’Israël Railways, le secrétaire général du Grand Rabbinat et un représentant du ministère du Travail, chargé de l’attribution des permis de travail spéciaux pour le week-end, étaient également présents.

 

 

Les ministres ultra-orthodoxes avaient déclaré pendant la rencontre que respecter Shabbat était plus important que fournir des services publics. Le président d’Israël Railways, Boaz Tzafrir, a déclaré que l’annulation des lignes entraînerait un retard de la livraison de frets d’une valeur de 4 millions de shekels.

 

Netanyahu avait cependant demandé vendredi à Israël Railways de stopper 17 des 20 projets qui avaient été programmés pour avoir lieu pendant le week-end, ainsi que certaines lignes opérant le vendredi après-midi et le samedi soir, quand les partis ultra-orthodoxes ont menacé de renverser la coalition sur les travaux continuaient pendant Shabbat.

 

Pour l’instant, les trains s’arrêtent le week-end 20 minutes après le début de Shabbat et reprennent 20 minutes après sa sortie, ce qui signifie que certains employés d’Israël Railways finissent de travailler alors que le jour de repos hebdomadaire a déjà commencé le vendredi, ou reprennent le travail avant qu’il ne soit terminé le samedi.

 

Les travaux sur les 17 projets ont à la place été programmés pour avoir lieu samedi soir, après la sortie de Shabbat, et dimanche, entraînant des annulations de services dans plusieurs gares.

 

L’annulation a touché 70 000 voyageurs, dont des milliers de soldats en service obligatoire qui étaient rentrés chez eux pour le week-end…

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POURQUOI LES GAUCHISTES SOUTIENNENT LES ISLAMISTES (II)

Magali Marc

Dreuz, 6 sept, 2016

 

Le complexe de culpabilité de l’Occident, c’est avant tout celui des gauchistes qui, passant de l’anticolonialisme au tiers-mondisme, puis à l’anti-racisme, se sont portés à la défense des «damnés de la terre», ceux envers lesquels l’Occident devait expier ses crimes colonialistes. Les derniers «damnés» en liste que les gauchistes défendent bec et ongle sont les Arabes falestiniens, victimes de la «colonisation» israélienne.

 

On comprend mieux pourquoi les gauchistes comme Noam Chomsky ou Jean Ziegler se sont évertués à prendre la défense du Tiers-Monde contre l’Occident si on lit Le Sanglot de l’Homme blanc* (1983), de Pascal Bruckner. Bruckner décrypte comment pour l’intelligentsia de gauche, depuis la deuxième guerre mondiale, la naissance du Tiers-Monde comme force politique a engendré le militantisme expiatoire.

 

Rosa Luxembourg, en 1905, ne se gênait pas pour affirmer que les socialistes modernes étaient plus fidèles aux préceptes originels du christianisme que le clergé. Puisque les socialistes se battaient pour un ordre social d’égalité, de liberté et de fraternité, les prêtres devraient accueillir favorablement leur mouvement, s’ils voulaient honnêtement appliquer dans la vie de l’humanité le précepte chrétien « Aime ton prochain comme toi-même ».

 

Selon elle, les premiers Apôtres du christianisme étaient des communistes passionnés et les Pères et premiers Docteurs de l’Eglise dénonçaient l’injustice sociale. (Rosa Luxembourg d’après Michael Löwy (Article paru dans la revue Contretemps, n° 12, février 2005). Ainsi, Bruckner cite Georges Montaron, éditorialiste de Témoignage chrétien, qui prétendait en 1969 que Jésus-Christ était un réfugié palestinien ! On voit d’où est venue l’idée de Mahmoud Abbas de s’approprier le Christ chaque fois que nous fêtons la nativité.

 

Tous les conflits qui ne correspondaient pas au schéma culpabilisant de la gauche anti-impérialiste – les deux guerres du Cachemire, le conflit indo-pakistanais, l’affrontement de l’Érythrée contre l’Éthiopie ou le génocide du Biafra – furent relégués aux «basses fosses du silence» nous dit Bruckner. Seuls les conflits permettant d’exprimer la détestation de l’Amérique ou de leurs alliés Anglo-saxons trouvaient grâce à leurs yeux.

 

La guerre du Vietnam, la Révolution culturelle en Chine, l’embargo contre Cuba, la chute d’Allende, la guerre des Malouines, les Sandinistes au Nicaragua se prêtaient à l’application de la grille marxiste et à la glorification des héros du Tiers-Monde – Mao et ses gardes rouges, Fidel Castro, Che Guevara, véritable figure christique des gauchistes occidentaux, Yasser Arafat – et bénéficiaient d’une couverture médiatique complaisante.

 

Face à la Révolution culturelle en Chine. «le dédain des faits» inhérent à l’enthousiasme des gauchistes, a fait en sorte qu’ils ont gobé avec délectation les mensonges de la propagande maoïste. En ce qui a trait à la Révolution iranienne, les gauchistes y ont vu une révolte non seulement contre l’impérialisme ou le capital, mais aussi contre l’Occident dans son acception culturelle globale. Ils célébrèrent le raz de marée qui balaierait les bastides gangrenées du Nord.

 

En revanche, le conflit israélo-arabe combinait de façon inédite la problématique Nord-Sud. « La haine de l’Occident passe par la haine des Juifs », écrit Bruckner et plus on se déplace vers la gauche dans l’éventail politique – en France comme en Allemagne – plus les critiques à l’égard d’Israël se font virulentes. C’est que la gauche a transféré contre l’État hébreu son anti-occidentalisme de principe. Et les sympathies se sont portées vers les islamistes.

 

Selon Bruckner, l’Ayatollah Khomeini, un vieillard qui avançait mains nues contre un monarque corrompu et la plus puissante armée de l’Asie centrale, représentait la victoire du bien contre le mal, la transfusion du spirituel dans le politique. Le renversement du shah était imputable à un retour du sacré.

 

Bruckner cite Jean Baudrillard : «Que ce soit au prix du fanatisme religieux, du terrorisme moral ou d’une barbarie moyenâgeuse, tant pis ou tant mieux, c’est sans importance; il est vrai que seule la virulence rituelle, pas du tout archaïque, la violence actuelle d’une religion, d’une tribalité qui refuse les modèles de la libre société occidentale pouvait lancer un défi réel à cet ordre mondial |…|» (Le Monde, 13 février 1980)

 

En Iran, Dieu avait pris parti contre l’Amérique et avait chargé Khomeyni de le faire savoir. Faisant sans vergogne l’apologie de la violence, les gauchistes refusaient de prendre en compte les tortures, les massacres perpétrés au nom d’Allah le miséricordieux et les chroniqueurs dans les médias minimisaient ou disculpaient l’élimination des minorités nationales ou religieuses. Les gauchistes applaudissaient le fanatisme et le chauvinisme des mollahs, rappelle Bruckner.

 

Rappelons pour mémoire que Khomeyni a créé le corps des Gardiens de la Révolution (les Pasdarans) qui ont utilisé des milliers de jeunes inexpérimentés lors de la guerre contre l’Irak. Au cours de l’été 1988, la République Islamique d’Iran organisait l’exécution de quelque 30 000 prisonniers politiques, pour la plupart membres de l’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien.

 

Khomeyni était donc très loin de l’image de « Saint Homme », que lui avait attribuée un peu trop vite le gauchiste président Carter. Il n’était pas non plus le « Gandhi iranien » dont parlait le journal Le Monde et il utilisait les méthodes oppressives qui avaient été dénoncées sous la dictature du shah.

 

Le 27 septembre 2001, L’Express publiait un article d’Alain Louyot qui mentionnait que : « …Au total, plus de 100 000 enfants iraniens de moins de 16 ans ont été jetés dans la fournaise de la guerre Iran-Irak dans les années 80. La plupart de ces petits martyrs endoctrinés étaient certes issus de familles parmi les plus pauvres (mostazafin) de la société iranienne et l’on avait promis à leurs parents une substantielle rente si leur enfant tombait au champ d’honneur. Mais, lorsque Ali et ses camarades franchirent, en criant «Allah o akbar!» (Dieu est le plus grand), le rempart de sacs de sable qui les séparait de l’au-delà, ces considérations matérielles ne pesaient pas bien lourd à côté de l’ordre de mission sacrée donné en février 1984 par l’hodjatoleslam Hachemi Rafsandjani, président du Parlement de Téhéran: «Tous les Iraniens de 12 à 72 ans doivent être volontaires pour la guerre sainte! »…

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Chers amis, 

Plus de la moitié de la population juive d'Israël appartient aux familles qui ont émigré ou avaient été expulsées du Moyen-Orient et Afrique du Nord  après 1948. Cent mille d'autres Juifs vivent dans le Nord et l'Amérique du Sud, la Grande-Bretagne et ailleurs. Il y a un danger clair et présent que le riche héritage de la communauté  juive du Moyen-Orient sera perdu. Pour cette raison, le programme d'études des Juifs des pays arabes du Centre Moshe Dayan à L'université de Tel Aviv a été créé dans le but de préserver et protéger le patrimoine et la mémoire de ces communautés, en formant des jeunes chercheurs à «Porter le flambeau»  pour les générations futures.

Or, pendants plus de 2,500 ans ces communautés étaient un fil essentiel au tissue social de la région. La communauté juive offrait une richesse et une vivacité culturelle hors pair, Aujourd’hui, cette culture est en danger de disparition.
Sephardi Voices, qui fera partie de l'étude des Juifs des pays arabes du Centre Moshe Dayan à L'université de Tel Aviv, sera au Canada pour recueillir les histoires les témoignages de ces déplacements lors des dates suivantes : 11 au 14 Septembre, 2016.

Visiter le site web Sephardi Voices

 

Shabbat Shalom!

 

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Abigail Hirsch AskAbigail Productions, Dec. 6, 2014 My name is Abigail Hirsch. I have been an active volunteer at CUTV (Concordia University Television) prior to its...

« Nous voulons faire de l’Ukraine un Israël européen »

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12 juillet 2022 971 vues 3 https://www.jforum.fr/nous-voulons-faire-de-lukraine-un-israel-europeen.html La reconstruction de l’Ukraine doit également porter sur la numérisation des institutions étatiques. C’est ce qu’a déclaré le ministre...

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