Thursday, March 28, 2024
Thursday, March 28, 2024
Get the Daily
Briefing by Email

Subscribe

5776:UNE RÉTROSPECTIVE

  

    

 

 

TRUDEAU « INQUIET » DE L’ETIQUETAGE DES PRODUITS DES IMPLANTATIONS                   

AFP, 13 Nov., 2015

 

 Le nouveau Premier ministre du Canada Justin Trudeau s’est dit « inquiet » jeudi de la mise en oeuvre par l’UE de l’étiquetage des produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés. « Je me suis souvent exprimé contre le désir de sanctionner et de boycotter Israël par le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions, NDRL) et autres, je continue de m’inquiéter des initiatives qui semblent cibler Israël plutôt que d’autres pays », a déclaré M. Trudeau en conférence de presse.

 

« Je pense que c’est important que les consommateurs puissent avoir l’information sur la provenance de leurs produits, mais dans un contexte global et pas dans un contexte qui cible précisément un pays ou un autre », a-t-il ajouté. L’UE a approuvé mercredi cette décision, débattue depuis 2012, qui vise à informer les consommateurs européens de l’origine des produits qu’ils consomment, conformément à la législation commerciale de l’UE, selon la Commission.

 

Elle porte désormais l’obligation à l’industrie alimentaire et à la distribution de mentionner spécifiquement sur les étiquettes que les marchandises viennent des implantations, qui pour l’UE ne font pas partie du territoire d’Israël. Or, aujourd’hui; les produits des implantations israéliennes sont étiquetés comme fabriqués en Israël.

 

Les marchandises concernées, en majorité des produits agricoles (fruits, légumes, vins) et des cosmétiques, représentent « moins de 1 % » du total des échanges commerciaux entre l’UE et Israël, soit 154 millions d’euros en 2014, selon des chiffres de la Commission.  

 

 

LE CANADA TENDRA LA MAIN AUX ETATS ARABES POUR UNE POLITIQUE ‘EFFICACE’

Raphael Ahren                                                     

Times of Israel, 5 Nov., 2015

             

 

Le Canada travaillerait pour une politique plus équilibrée au Moyen-Orient, ce qui inclurait de tendre la main vers le monde arabe, a annoncé le nouveau ministre des Affaires étrangères du pays mercredi.

« Israël est un ami, il est un allié, mais pour que nous soyons un allié efficace nous devons aussi renforcer nos relations avec les autres partenaires légitimes dans la région », a déclaré Stéphane Dion pendant une entrevue accordée quelques heures après avoir prêté serment.

 

« Par exemple, nous avons besoin de renforcer nos relations avec le Liban et cela va aider le Liban, mais aussi Israël. Pour être utile, vous avez besoin de renforcer votre relation avec les autres partenaires légitimes et c’est ce que nous allons faire ». Ottawa cherche à être plus équilibré, « plus ouvert » et plus « efficace » dans sa politique étrangère, a-t-il déclaré sur les ondes de Radio-Canada dans une autre interview.

 

 

 

LA VISITE DE BENJAMIN NETANYAHOU EN AFRIQUE

EXTRAITS DE L'ENTREVUE DE JULIEN BAUER A BBC-FRANÇAIS

                                                           4 juillet, 2016

  

 

Le Premier ministre d'Israël commence une visite de quatre jours dans quatre pays africains: Ouganda, Kenya, Rouanda et Éthiopie. Question: cette visite constitue-t-elle un tournant dans les relations entre les États africains et Israël ?

 

Réponse: Il s'agit moins d'un tournant que de la confirmation au grand jour de changements en cours depuis des années. Après leur indépendance, les États africains du sud du Sahara ont établi d'excellentes relations avec Israël. Sous la pression des États arabes et la promesse d'une aide (qui n'est jamais venue), ces États ont rompu leurs relations diplomatiques avec Israël après la Guerre de Kippour en 1973. La plupart d'entre eux ont conservé des liens économiques. Dans les années 1990, les relations diplomatiques ont ete rétablies. En septembre 2009, Avigdor Lieberman, alors ministre des affaires étrangères, aujourd'hui ministre de la défense, a visité officiellement cinq pays africains dont plusieurs sont à nouveau les hôtes d'Israël: Éthiopie, Kenya, Ghana, Nigeria, Ouganda. Depuis les relations n'ont cessé de s'améliorer.

 

– Comment expliquez-vous cette amélioration? Le continent africain, comme le reste du monde, constate le désintérêt des États-Unis sous la présidence d'Obama à leur égard. La puissance montante en Afrique est la Chine, omniprésente, faisant des investissements colossaux, envoyant, si nécessaire, sa propre main d'oeuvre en Afrique, bref colonisant l'Afrique. Du Moyen-Orient, deux États s'intéressent à l'Afrique, l'Arabie Saoudite et l'Iran. Les deux ont les fonds nécessaires, surtout l'Iran grace à l'accord avec les États-Unis, les deux interviennent dans les affaires intérieures des États, dont plusieurs sont aux prises avec des mouvements terroristes musulmans, les deux font du prosélytisme, soit pour le sunnisme, soit pour le chiisme, pour assoir leur présence dans les États africains. La présence d'Israël permet d'équilibrer le jeu diplomatique. Pour les pays africains, il y a intérêt à avoir des relations avec des États, qui par ailleurs sont en totale opposition: Arabie Saoudite, Iran, Israël.

 

– Pouvez-vous préciser l'aspect sécuritaire? Plusieurs États sont confrontés à des mouvements terroristes: Boko Haram, El Shabaab, Al Kaida etc. Ces mouvements ont des liens troubles avec Arabie et Iran. Par contre Israël est clairement du côté des États légitimes contre les terroristes. Israël exporte du matériel de sécurité, échange des renseignements sur les menaces terroristes, bref aide les pays africains dans leur combat pour la liberté. Il y a déjà, avant la visite, une coopération sécuritaire Israël – Nigeria, Kenya, Ouganda, Éthiopie, Angola, Côte d'Ivoire, Erythrée.

 

– Ce rapprochement dans la lutte antiterroriste a-t-il des conséquences diplomatiques? Sans aucun doute. En septembre 2015, l'Agence internationale de l'énergie atomique devait se prononcer sur une résolution anti-Israël. À la surprise générale, cette résolution a été battue 61-43. Le décompte des voix africaines a révélé un changement majeur: au lieu de l'unanimité contre Israël, seuls 7 États ont voté contre Israël, 8 étaient absents, 17 se sont abstenus et 4 ont voté pour Israël: Burundi, Kenya, Rouanda, Togo. À cette dimension diplomatique, s'ajoutent des échanges concernant la lutte contre la désertification, l'agriculture, la santé, le développement économique etc.

 

– Qui en sort gagnant? Les relations entre l'Afrique et Israël constituent un cas peu courant où les deux parties en sortent gagnantes. Israël a intérêt à diversifier ses relations, en particulier avec un continent qui connaît un dynamisme politique et économique, les États africains qui souhaitent la tranquillité, la stabilité et l'essor économique ont intérêt à avoir des relations cordiales avec un pays qui peut les aider mais ne peut pas les dominer comme le font les autres intervenants. Les deux ont connu un passé difficile, Juifs et Noirs ont été victimes de racisme, les deux ont une vision commune de l’avenir, raisons de plus pour envisager avec optimisme les relations entre Afrique et Israël.

 

 

 

HERZOG : LA SOLUTION A DEUX ETATS EST IRREALISTE POUR LE MOMENT

Times of Israel, 20 jan., 2016

 

 

 

Isaac Herzog, le chef de l’opposition et le président du parti de l’Union sioniste, a déclaré mercredi que la solution à deux Etats n’est pas une option réaliste dans un avenir proche. « Je ne vois pas une possibilité pour le moment de mettre en œuvre la solution à deux Etats », a-t-il déclaré à la radio militaire. « Je veux y aspirer, je veux aller vers elle, je veux des négociations, je veux le signer et je m’y suis obligé, mais je ne vois pas la possibilité de le faire pour le moment ».

 

Le leader de l’opposition a accusé les dirigeants israéliens et palestiniens actuels d’être responsables de l’impasse. « Netanyahu et [le président de l’AP Mahmoud Abbas] sont incapables d’avancer », a-t-il affirmé mais a ajouté que si lui devait être élu Premier ministre, sa coalition se concentrerait sur la mise en œuvre de mesures de sécurité plutôt qu’un accord bilatéral.

 

« Il y a une nécessité de prendre des mesures de sécurité qui correspondent à la réalité sur le terrain et cela signifie la séparation avec les Palestiniens », a-t-il déclaré à la radio militaire, exposant un plan qui comprend l’achèvement de la barrière de sécurité en Cisjordanie et de se « séparer physiquement » des villages palestiniens environnants de la capitale Jérusalem.

 

Mardi, Herzog, avait fait des commentaires similaires à l’Institut pour la conférence sur la sécurité nationale (INSS) à Tel-Aviv.

« Je tiens à me séparer avec autant de Palestiniens que possible, aussi rapidement que possible », a-t-il déclaré à la foule composée de professionnels diplomatiques et sécuritaires. « Vous existez là-bas et nous existons ici ».

 

Et dans une déclaration, que beaucoup considèrent comme un virage serré à droite pour le chef de l’Union sioniste – un parti comprenant le pilier du centre-gauche, le parti travailliste et le parti pacifiste Hatnua de Tzipi Livni – Herzog a déclaré qu’il a vu la nécessité de « compléter la barrière de sécurité autour de tous les blocs d’implantation ».

 

Il a ajouté que l’acheminement de la clôture autour des blocs permettrait à la fois de protéger les gens qui y subissent des attaques et d’envoyer un message aux Palestiniens que ces blocs feront partie d’Israël dans les négociations futures.

 

 

ISRAËL AUX COTES DU PAKISTAN POUR L'EXERCICE MILITAIRE US "RED FLAG"

I24, Aug. 18, 2016

 

 

L'armée de l'air israélienne participe à l'exercice militaire "Red Flag", aux côtés du Pakistan et des Emirats arabes unis jusqu'au 26 août, a confirmé un responsable militaire américain à i24news. Des rumeurs sur la participation de ces pays, avec lesquels Israël n'entretient pas de relations diplomatiques,  avaient été rapportées dans la presse début août, sans commentaire de la part d'Israël. 

 

Les exercices militaires "Red Flag", organisés plusieurs fois par an, proposent des simulations au combat dans un environnement conçu pour reproduire les conditions de guerre. Cette année, des entraînements au combat aérien ainsi qu'un exercice de secours à bord des avions furtifs F-35 seraient au programme de la session baptisée "16-4". Israël avait déjà participé l'année dernière à l'exercice dans le Nevada aux côtés de l'armée de l'air de la Jordanie, des Etats-Unis et de Singapour.

 

Depuis 1975, plus de 30 pays ont déjà participé à ces entraînements, certains seulement en tant qu'observateurs. Par ailleurs, les pilotes des avions F-16 de l'armée de l'air israélienne ont prévu un voyage en Inde le mois prochain pour participer à ce qu'ils appellent "le premier exercice du genre", d'après le journal Haaretz. La visite fait partie d'un programme d'échange d'unités entre les forces armées des deux pays. Il y a environ trois mois, des pilotes de l'armée de l'Air indienne ont visité un escadron de combat dans une importante base militaire israélienne.

 

 

L'ÉCRIVAIN ET PRIX NOBEL DE LA PAIX ELIE WIESEL EST MORT À L'ÂGE DE 87 ANS

Nathalie Boehler

I24, 2 juillet, 2016

 

 

Elie Wiesel, écrivain, philosophe, Prix Nobel de la paix et célèbre survivant de l'Holocauste est mort samedi à l'âge de 87 ans, a annoncé Yad Vashem, le mémorial de la Shoah à Jérusalem, sur son compte twitter. De nationalité américaine mais issu d'une famille juive orthodoxe hongroise, Elie Wiesel avait notamment écrit "La voix" en 1955, un livre autobiographique où il raconte son expérience dans les camps d'Auschwitz et Buchenwald.

 

Né en Roumanie, il avait été déporté à l'âge de 15 ans dans le camp d'Auschwitz-Birkenau où il a perdu ses parents et l'une de ses sœurs. Il racontera le récit de cette déportation dès l'âge de 30 ans, avec "La Nuit". Il partira ensuite aux États-Unis où il poursuivra une carrière d'universitaire avant d'obtenir la nationalité américaine en 1968.

 

Le Premier ministre israélien Banyamin Netanyahou a déclaré samedi soir être heureux d'avoir eu l'honneur "de connaître Wiesel personnellement". "Wiesel représente la victoire de l'esprit humain sur la cruauté et le mal, par son extraordinaire personnalité et ses livres fascinants", a déclaré le Premier ministre.

 

"Dans l'obscurité de la Shoah, où nos sœurs et nos frères ont été tués – six millions – Elie Wiesel a été un rayon de lumière et un exemple d'humanité qui croyait en la bonté des hommes", a-t-il ajouté. En 2013, l'ancien président israélien Shimon Peres lui avait remis une médaille présidentielle de distinction lors d'une cérémonie émouvante à New York.

 

L'écrivain avait reçu cette distinction pour avoir été "un survivant de la Shoah qui pendant des décennies a travaillé pour garder vivante la mémoire de la Shoah à travers le monde et en est devenu le chef de file aux États-Unis d'Amérique", selon une déclaration du bureau de Peres. Ce militant des droits de l'Homme avait reçu le Prix Nobel de la paix en 1986, essentiellement pour son soutien des populations opprimées à travers le monde.

 

Peu de temps après avoir reçu cet honneur, il avait fondé la Fondation Elie Wiesel pour l'humanité, avec notamment pour objectifs le dialogue entre les peuples et la mémoire de l'Holocauste. "Juif résidant aux Etats-Unis, je me suis longtemps interdit d'intervenir dans les débats intérieurs de l'Etat d'Israël. Ayant vécu ce que j'ai vécu et écrit ce que j'ai écrit, je crois que mon devoir moral est simplement et inévitablement de l'aider, dans la mesure du possible, à atteindre le bonheur et la stabilité sans entraîner le malheur autour de lui", avait déclaré l'écrivain dans un article paru dans le journal Le Monde en 2001.

 

"Et de l'aimer dans la joie aussi bien que dans la tristesse. Par-delà les frontières, je considère son destin comme étant mien puisque ma mémoire est liée à son histoire", avait-il ajouté.

 

Elie Wiesel revenait également sur l'importance qu'il portait à la ville qui inspira son roman "Le Mendiant de Jérusalem" publié en 1968, un an après la guerre des six jours qui permit à Israël de conquérir la vielle ville de Jérusalem sous occupation jordanienne.

 

"Plus de 600 fois mentionnée dans la Bible, Jérusalem est ancrée dans la tradition juive dont elle représente l'âme collective et le repère national. Existe-t-il une religion ou une histoire où Jérusalem joue un rôle plus continu et occupe une place plus exaltée?", se demandait-il. "C'est elle qui nous lie les uns aux autres. Aucune prière n'est plus belle, ni plus nostalgique que celle qui évoque sa splendeur passée et le souvenir accablant de sa destruction", écrivait Wiesel. Outre une quinzaine de romans, Elie Wiesel est l'auteur de quatre pièces de théâtre et de nombreux essais traitant de sujets d'actualité et de judaïsme.

 

 

 

NETAFIM IRRIGUE LA CHINE

 

Nathalie Sosna-Ofir

Actualité juive, 31 mai 2016

 

Une initiative qui s’inscrit dans le développement des relations économiques entre Israël et la Chine souhaité par le Premier ministre Benjamin Netanyahou et Liu Yandong, la vice-première ministre chinoise au cours de sa visite à Jérusalem le 29 mars dernier. Une visite durant laquelle les deux pays ont même décidé d’une zone de libre échange, opérationnelle d’ici à deux ans, qui devrait multiplier par deux le volume d’échanges – 8 milliards actuellement – entre Israël et la Chine, troisième partenaire économique de l’Etat hébreu.

Ces jours-ci, Netafim a donc inauguré sa première usine à Yinchuan, en présence, entre autres, de  Matal Vilnaï, l’ambassadeur israélien de Zeng Yichun, vice-gouverneur de la région du Ningxia, de Stephan Tize, PDG de Netafim Asie-Pacifique et de David Zeng, directeur général Netafim Chine. « L’ouverture de cette usine de pointe s’inscrit dans notre volonté d’investir en Chine, l’un de nos marchés les plus prometteurs » a déclaré Ran Maidan, le président directeur-général de Netafim. Y seront produites des lignes d’égouttement des plus performantes au monde et des systèmes d’irrigation qui permettront la réduction des coûts liés à l’utilisation de l’eau tout en préservant la qualité des cultures notamment viticoles très réputées de la région. « Netafim va nous assurer un soutien technologique précieux et une économie significative d’eau » a confirmé Li Jianhua, secrétaire du conseil de la province alors que l’ambassadeur israélien s’est, lui, félicité de la coopération agricole solide établie entre Israël et le Ningxia. 

 

 

ACTUALITES

 

 

OBAMA ET D’AUTRES DIRIGEANTS SALUENT LA MEMOIRE DE PERES

Raphael Ahren

Times of Israel, 28 sept. 2016

 

 

Quelques instants après la propagation de l’annonce de la mort de Shimon Peres dans le monde entier mercredi matin, les hommages ont commencé à affluer des dirigeants internationaux.

 

 

« Il y a peu de personnes avec lesquelles nous partageons ce monde et qui changent le cours de l’histoire humaine, pas simplement à travers leurs rôles dans les évènements humains, mais parce qu’elles étendent notre imagination morale et nous forcent à attendre plus de nous-mêmes. Mon ami Shimon était une de ces personnes », a écrit le président américain Barack Obama, qui devrait assister aux obsèques de Peres vendredi à Jérusalem, dans son hommage à la mémoire du prix Nobel de la Paix.

 

« Shimon était l’essence d’Israël lui-même, le courage du combat d’Israël pour l’indépendance, l’optimisme qu’il partageait avec son épouse Sonya pendant qu’ils faisaient fleurir le désert, et la persévérance qui l’a mené à servir sa nation à quasiment tous les postes du gouvernement pendant toute la vie de l’Etat d’Israël », a-t-il déclaré.

 

Peres a travaillé avec chaque président américain depuis John F. Kennedy, a noté Obama, ajoutant que « personne n’a fait plus pendant tant d’années que Shimon Peres pour construire l’alliance entre nos deux pays. »

 

« Une lumière s’est éteinte, mais l’espoir qu’il nous a donné brillera toujours, a continué Obama. Shimon Peres était un soldat pour Israël, pour le peuple juif, pour la justice, pour la paix, et pour la croyance que nous pouvons être vrais pour être le meilleur de nous-mêmes, jusqu’à nos derniers jours sur Terre, et dans l’héritage que nous laissons aux autres. Pour le cadeau de son amitié et l’exemple de son leadership,toda raba Shimon. »

 

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a rendu hommage à Peres, un homme qui « a travaillé sans relâche pour une solution à deux états qui permettrait à Israël de vivre en sécurité et en harmonie avec les Palestiniens et la région, un engagement dûment reconnu quand il a partagé le Prix Nobel de la Paix 1994 avec Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. »

 

Le défunt président israélien était « un bon partenaire des Nations unies, impatient de voir Israël contribuer aux travaux de la communauté internationale », a déclaré Ban dans un communiqué.

 

« Même dans les heures les plus difficiles, il est resté optimiste sur les perspectives de réconciliation et de paix », a-t-il déclaré.

 

Louant « une icône de la scène mondiale », les présidents de l’Union et de la Commission européennes, Donald Tusk et Jean-Claude Junker, ont insisté sur ses qualités humaines : « Il était un homme d’une extrême intelligence, d’humour, de charme, de force de travail et d’engagement ».

 

Federica Mogherini, responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, a déclaré qu’elle avait le « cœur brisé » d’apprendre le décès de Peres, une « immense source d’inspiration ».

Sur Twitter, elle a ajouté que le « seul moyen d’honorer [sa] mémoire » est de travailler à une solution à deux états.

 

Le président russe Vladimir Poutine a salué mardi la mémoire de Shimon Peres, l’ancien président israélien et prix Nobel de la paix mort dans la nuit de mardi à mercredi, rendant hommage à son « courage » et à son « sens de la patrie ».

« J’ai à de nombreuses reprises eu la chance de m’entretenir avec cet homme merveilleux. A chaque fois, j’ai admiré son courage, son sens de la patrie, sa sagesse et sa vision à long terme », a déclaré M. Poutine, cité par un communiqué du Kremlin.

 

Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, a déclaré sur Twitter que « Shimon Peres était, par-dessus tout, un homme de paix. Mes plus profondes condoléances à ses proches et au peuple d’Israël ».

 

La conférence du Labour britannique a rendu hommage à Shimon Peres avec une minute de silence, a écrit sur Twitter un porte-parole de l’ambassade israélienne à Londres.

 

Hillary Clinton, la candidate démocrate à la présidentielle américaine, et son époux, l’ancien président Bill Clinton, ont déploré la perte d’un dirigeant qui a défendu la « sécurité, la prospérité et les possibilités illimitées [de son pays] de sa naissance à son dernier jour sur Terre. » Ils ont déclaré avoir perdu un « ami chéri et sincère ».

 

« Je n’oublierai jamais combien il était heureux il y a 23 ans lorsqu’il a signé les accords d’Oslo sur la pelouse de la Maison Blanche, ouvrant une ère d’espoir dans les relations israélo-palestiniennes », ont-ils déclaré.

 

« C’était un génie au grand cœur qui utilisait ses dons pour imaginer un futur de réconciliation, pas de conflit, d’autonomie économique et sociale, pas de colère et de frustration, et une nation, une région, et un monde amélioré par le soin et le partage, pas déchiré en morceaux par les illusions d’une dominance permanente et une vérité parfaite. Ses critiques disaient qu’il était un rêveur. Il l’était ; un rêveur lucide, éloquent, jusqu’à la toute fin. Dieu merci. Laissons ceux d’entre nous qui l’aimaient et aime sa nation garder son rêve vivant. »

 

Le prédécesseur de Bill Clinton à la présidence, George H.W. Bush, a déclaré que lui et son épouse, Barbara, saluaient « la vie unique de service [de Peres], à la cause universelle de la liberté, à la cause éternelle d’Israël, à la cause la plus noble de la paix. »

 

Encore et encore, Peres « a aidé à guider son pays bien aimé dans l’épreuve des défis mortels. Mais c’était avec son humanité innée, sa décence, que Shimon a inspiré le monde et aidé à paver une voie vers la paix assez large pour que les futures générations y marchent un jour, côte-à-côte. »

 

« Shimon Peres appartient désormais à l’Histoire, qui a été la compagne de sa longue vie », a déclaré le président français François Hollande.

 

« Avec la mort de Shimon Peres, Israël perd un de ses hommes d’Etat les plus illustres, la paix un de ses plus ardents défenseurs, et la France un ami fidèle. »

 

Le président de l’Allemagne, Joachim Gauck, a lui souligné que « Shimon Peres a marqué Israël comme aucun autre politique ». « Il a servi son pays dans différentes fonctions avec des principes solides lorsqu’il s’agissait de la sécurité d’Israël, et une volonté forte lorsqu’il s’agissait de faire avancer le processus de paix avec les Palestiniens ». Pour Gauck, « sa vie au service de la paix et de la réconciliation peut être un exemple pour les jeunes ».

 

C’est « un homme qui avait vu la guerre et qui pour cette raison construisait la paix », a résumé le président du conseil italien, Matteo Renzi, en saluant un « grand ami de l’Italie ».

 

Le Premier ministre indien Narendra Modi a déclaré sur Twitter que « dans l’ancien président Shimon Peres, nous avons perdu un important dirigeant mondial et un ami de l’Inde. Peiné par sa disparition. Nos condoléances au peuple d’Israël. »

 

Le président colombien Juan Manuel Santos, le président mexicain, les dirigeants et ministres des Affaires étrangères et les ambassadeurs du monde entier se sont exprimés après la mort de Shimon Peres.

 

L’ancien Premier ministre et président du Quartette pour le Moyen Orient Tony Blair a déclaré que Peres était « un géant politique, un homme d’Etat qui se classe comme l’un des plus importants de son époque, ou de toute époque, et quelqu’un que j’aimais profondément. »

 

Les hommages des capitales occidentales contrastent avec l’absence de réactions officielles au Moyen-Orient, à l’image de l’Egypte, le premier pays arabe à avoir signé un accord de paix avec Israël.

Le gouvernement sud-africain a déclaré à propos de l’ancien président Shimon Peres :

 

« Le monde entier s’est réveillé au son de la triste nouvelle du décès de Shimon Peres, ancien président de l’État d’Israël. Bien qu’il ait été sérieusement malade ces deux dernières semaines, depuis son hospitalisation le 13 septembre dernier, nous gardions espoir qu’il se remette.

 

L’ancien président Peres restera dans nos mémoires pour son indéfectible engagement dans la solution à deux états avec la Palestine, solution qui n’est malheureusement pas près de se réaliser.

 

Le président Peres fait partie de ces rares politiciens qui ont laissé la raison transformer leurs réflexions sur la question d’un état palestinien.

 

Le regretté M. Peres restera dans nos mémoires pour le rôle qu’il a joué dans le développement et les résultats des accords d’Oslo, avec le regretté président Yasser Arafat et le premier ministre Yitzhak Rabin, pour lesquels ils ont mérité le Prix Nobel de la Paix en 1994.

 

Le peuple d’Afrique du Sud a eu la chance de le recevoir lors de sa visite l’an dernier.

 

Le gouvernement et le peuple sud-africain se joignent à la communauté internationale dans le deuil du regretté chef d’État, cet architecte de la paix.

 

Alors que nous évoquons le souvenir de M. Peres, nous appelons les Israéliens et les Palestiniens à reprendre des négociations authentiques afin de mettre en œuvre les visions des présidents Arafat, Rabin et Peres, qui ont pris naissance à Oslo il y a plus de 20 ans. C’est le plus bel hommage que l’on peut faire à la vie et à la mémoire du président Peres. »

 

Les condoléances ont aussi afflué des organisations juives. La Ligue anti-diffamation (ADL) a salué Peres, un homme d’Etat et dirigeant important d’Israël, qu’il a servi le plus longtemps. « Sa voix de clairon, son sens politique et sa sagesse nous manqueront profondément », a déclaré le groupe.

 

 

DONALD TRUMP RECONNAITRAIT JERUSALEM COMME LA CAPITALE INDIVISIBLE D’ISRAËL

Agence France-Presse AFPQC, Huffington Post

Sept. 25, 2016

 

Une présidence Trump reconnaîtra Jérusalem comme capitale indivisible de l’Etat d’Israël, a déclaré dimanche le candidat républicain à la Maison Blanche, lors d’une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à New York, selon sa campagne.

 

Cette rencontre privée de plus d’une heure s’est tenue chez M. Trump, dans la tour Trump à New York, a précisé sa campagne, et a permis d’aborder “de nombreux sujets importants pour les deux pays”.

 

“M. Trump a reconnu que Jérusalem est la capitale éternelle du peuple juif depuis plus de 3 000 ans, et que les Etats-Unis, sous une administration Trump, accepteront finalement le mandat de longue date du Congrès de reconnaître Jérusalem comme la capitale indivisible de l’Etat d’Israël”, a précisé la campagne du candidat républicain dans un communiqué.

 

http://fr.timesofisrael.com/lancien-grand-rabbin-de-france-joseph-sitruck-est-decede/

 

http://fr.timesofisrael.com/un-ecrivain-jordanien-assassine-devant-un-tribunal/

 

 

 

Shabbat Shalom et Shana Tovah!

 

 

Le “Communiqué Isranet” est également disponible via courriel.

Invitez vos collègues, amis et votre parenté à visiter notre site web pour plus d'informations sur notre Institut Canadien de Recherches sur le Judaïsme.
Pour vous joindre à notre liste de distribution, ou pour vous désabonner, visitez-nous au https://isranet.org/.
L’hebdomadaire « Communiqué Isranet » est un service d’ICRJ. Nous espérons qu’il vous sera utile et que vous encouragerez notre travail pédagogique en envoyant une contribution quelconque — déductible d'impôt — [s'il vous plaît envoyez une information chèque ou VISA / MasterCard pour ICRJ (voir page de couverture pour l'adresse)]. Tous les dons comprennent une adhésion-abonnement à notre revue trimestrielle imprimée respecté ISRAFAX, qui sera envoyée à votre domicile.
Le « Communiqué Isranet » tente de transmettre une grande variété d'opinions sur Israël, le Proche-Orient et le monde juif à des fins d’enseignement et de recherche. Les articles reproduits et documents expriment les opinions de leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de l'Institut Canadien de Recherches sur le Judaïsme.

 

Donate CIJR

Become a CIJR Supporting Member!

Most Recent Articles

Day 5 of the War: Israel Internalizes the Horrors, and Knows Its Survival Is...

0
David Horovitz Times of Israel, Oct. 11, 2023 “The more credible assessments are that the regime in Iran, avowedly bent on Israel’s elimination, did not work...

Sukkah in the Skies with Diamonds

0
  Gershon Winkler Isranet.org, Oct. 14, 2022 “But my father, he was unconcerned that he and his sukkah could conceivably - at any moment - break loose...

Open Letter to the Students of Concordia re: CUTV

0
Abigail Hirsch AskAbigail Productions, Dec. 6, 2014 My name is Abigail Hirsch. I have been an active volunteer at CUTV (Concordia University Television) prior to its...

« Nous voulons faire de l’Ukraine un Israël européen »

0
12 juillet 2022 971 vues 3 https://www.jforum.fr/nous-voulons-faire-de-lukraine-un-israel-europeen.html La reconstruction de l’Ukraine doit également porter sur la numérisation des institutions étatiques. C’est ce qu’a déclaré le ministre...

Subscribe Now!

Subscribe now to receive the
free Daily Briefing by email

  • This field is for validation purposes and should be left unchanged.

  • Subscribe to the Daily Briefing

  • This field is for validation purposes and should be left unchanged.