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TERRORISME PALESTINIEN: UN « LOUP SOLITAIRE » A ENCORE FRAPPE

ATTENTAT PRÈS DE BARKAN: LES FUNÉRAILLES DE L’UN DES 2 ISRAÉLIENS TUÉS, DIMANCHE SOIR

I24, 7 oct., 2018

Deux Israéliens ont été tués par balle par un terroriste palestinien dimanche matin dans une zone industrielle près de l’implantation de Barkan en Cisjordanie, a rapporté l’armée.

Une troisième personne, une femme de 54 ans, a également été grièvement blessée par le terroriste toujours en fuite. Evacuée vers l’hôpital Beilinson, ses jours ne sont plus en danger.

 

Kim Levengrond Yehezkel, 29 ans, mariée et mère d’un bébé, était originaire de la ville de Rosh HaAyin, dans le centre d’Israël. Ses funérailles auront lieu dimanche soir.

Ziv Hajbi, 35 ans, originaire de Rishon LeZion, près de Tel Aviv était père de trois enfants. Ziv sera enterré lundi après-midi.

Après avoir envisagé dans un premier temps la piste criminelle, le porte-parole de l’armée israélienne, Ronen Manelis, a finalement confirmé le caractère terroriste de l’attaque.

“C’est une attaque terroriste sérieuse, qui a été perpétrée par un homme de 23 ans”, a-t-il précisé.

Selon la même source, le terroriste palestinien est originaire du village de Wicha, dans le district de Tulkarem, situé tout près de la ligne de démarcation.

“L’armée a procédé à une perquisition au domicile du terroriste”, a-t-elle indiqué ajoutant que “plusieurs personnes avaient été interpellées pour interrogatoire”.

“Un maximum de moyens, incluant des forces spéciales, ont été déployées pour que l’homme soit retrouvé au plus vite”, a encore précisé le porte-parole de l’armée.

“Nous allons mettre la main sur le terroriste, ce n’est qu’une question de temps”, a indiqué le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman.

Les autorités de l’Etat hébreu ont annoncé que l’auteur de la fusillade était connu de leurs services.

Tôt dans la matinée, avant de passer à l’acte, le terroriste a posté un message sur son compte Facebook, demandant à Dieu de lui donner de la force avant de passer à l’acte.

L’homme avait travaillé dans la zone industrielle de Barkan par le passé mais ne se rendait plus au travail depuis une quinzaine de jours. D’après des sources sur place, ce sont des employés de la société qui ont été pris pour cible par le terroriste. Ce dernier leur a ligoté les mains puis les a exécutés.

Selon le chef du Conseil régional de Samarie, Yossi Dagan – dont fait partie l’implantation – le meurtre a eu lieu dans une usine, bien connue dans la région. L’entreprise emploie des travailleurs Juifs et Arabes. “C’est un incident très difficile. Il n’y a plus d’incidents de sécurité [de ce type] dans cette région depuis des décennies, les zones industrielles servent de pont à la coexistence”, a déclaré M. Dagan.

Dans un communiqué, le président de l’Etat d’Israël a indiqué être “choqué et attristé par la terrible attaque” qui a eu lieu dimanche. “Cette attaque n’a pas seulement été dirigée contre des gens innocents […] elle l’a aussi été contre la possibilité pour Israéliens et Palestiniens de vivre une coexistence pacifique”, a estimé Reuven Rivlin.

8.000 personnes, parmi lesquelles 4.000 Israéliens et 4.000 Palestiniens – sont employées dans cette zone industrielle de Cisjordanie.

 

LA RESCAPÉE DE L’ATTAQUE TERRORISTE DE BARKAN S’ÉTAIT CACHÉE SOUS UN BUREAU

Michael Bachner

Times of Israel, 8 oct., 2016

Une Israélienne qui a été blessée par balle lors de l’attentat terroriste meurtrier perpétré dimanche matin dans le parc industriel de Barkan, dans le nord de la Cisjordanie, a déclaré avoir survécu en se cachant sous un bureau, blessée, lorsque le tueur est revenu dans son bureau après avoir tué deux de ses collègues de travail.

« Je suis venue travailler le matin comme d’habitude, j’ai dit bonjour à tout le monde », a déclaré Sara Vaturi, 54 ans, lundi, aux journalistes depuis son lit d’hôpital après que son état s’est considérablement amélioré.

Elle a dit qu’elle avait compris que quelque chose n’allait pas et est sortie de son bureau en pensant que quelqu’un ne se sentait pas bien.

Mais elle s’est retrouvée devant Ashraf Walid Suleiman Naalowa, 23 ans, après qu’il a menotté et tué Kim Levengrond Yehezkel, 28 ans, et avant de tuer par balles Ziv Hajbi, 35 ans. Les trois étaient ses collègues à l’usine du Groupe Alon.

Ashraf Walid Suleiman Naalowa, un Palestinien soupçonné d’avoir perpétré un attentat terroriste meurtrier le 7 octobre 2018 dans la zone industrielle de Barkan au nord de la Cisjordanie. (Autorisation)

« Il m’a tiré dessus », raconte Vaturi, qui a été blessée à l’estomac. « Je me suis enfuie dans mon bureau, je suis passée sous le bureau, j’ai posé une main sur ma blessure, j’ai réalisé que je saignais et que tout ce que je pouvais faire, c’était respirer et que tout irait bien. Et puis j’ai entendu quatre ou cinq autres coups de feu très bruyants ».

« Je me suis recroquevillée sous le bureau, il est revenu à mon bureau, j’ai vu ses jambes, son jean et ses baskets. Au bout d’une seconde ou deux, il n’était plus là et il y avait un grand silence », a ajouté Vaturi.

Au bout de quelques minutes, dit-elle, deux magasiniers – Basel, un Palestinien, et Yogev, un Juif – sont arrivés et se sont occupés d’elle jusqu’à l’arrivée des ambulanciers qui l’ont emmenée à un hôpital.

« C’étaient des anges », dit-elle. « Heureusement, ils m’ont dit que je n’avais subi aucun dommage interne. La balle est entrée et sortie sans toucher les organes internes, et aujourd’hui je rentre chez moi. »

Vaturi a dit qu’elle n’avait jamais eu peur de travailler avec les Palestiniens dans le passé.

« J’ai travaillé avec des Arabes pendant de nombreuses années dans une ancienne usine ; je n’ai pas peur », dit-elle. « Malheureusement, ce n’est ni le premier ni le dernier attentat. A part pleurer mes amis qui ne sont plus parmi nous, je ne me considère pas comme une héroïne. J’ai eu de la chance ».

« Je me suis dit que s’il me trouvait, ce serait la fin », a-t-elle ajouté. « Je ne serais plus là. Heureusement, il était dans un état de confusion. Il n’a même pas regardé sous le bureau. »

Elle a évoqué ses deux collègues qui ont été tués dans l’attaque.

« Kim, une jeune maman, venait chaque matin à l’usine avec le sourire et me montrait des photos de son fils et me disait combien elle l’aimait. Tous les jours, c’était « Regarde, des chaussures neuves », ou « Le voilà dans la cour de récréation », ou « Le voilà à la garderie ». C’était tout simplement une jeune femme merveilleuse », raconte-t-elle.

« Ziv était père de trois enfants que j’ai connus pendant les vacances d’été quand il les a amenés ici. Un jeune homme merveilleux », dit-elle. « C’était notre comptable. Cela fait si mal ».

Vaturi a dit aux journalistes qu’elle avait hâte de retourner travailler.

« Bien sûr que je reviendrai travailler comme d’habitude. Je ne pense pas que tout le monde soit mauvais ou que tout le monde veuille nous faire du mal. C’est ainsi que se présente la situation dans notre pays », a-t-elle dit.

« La coexistence que nous avons eue ici résistera-t-elle à cela ? Je pense qu’il y aura deux ou trois semaines de questionnement, puis tout va revenir à la normale. Nous travaillerons tous ensemble et tout ira bien. C’est ce que je souhaite. J’espère que cela se réalisera. Je ne suis pas inquiète. »

Naalowa a tiré dans le parc industriel, près de la ville d’Ariel, avec une mitraillette de type Carlo produite localement, selon l’armée israélienne.

Il a menotté Levengrond Yehezkel et l’a tuée à bout portant. Il a ensuite tiré sur Vaturi dans l’estomac, la blessant modérément. Le terroriste a ensuite tiré et tué Ziv Hajbi, 35 ans.

Levengrond Yehehezkel était secrétaire du PDG, tandis que Hajbi travaillait à la comptabilité. Naalowa travaillait chez Alon Group en tant qu’électricien.

Naalowa, du village de Shuweika près de Tulkarem, a pris la fuite, ce qui a déclenché des recherches à grande échelle dans la région et le déploiement de soldats supplémentaires en Cisjordanie pour empêcher des attaques par réplique, a dit l’armée. Les forces de sécurité ont arrêté le frère et la sœur de Naalowa lundi matin.

Levengrond Yehehezkel a été enterrée dans sa ville natale de Rosh Haayin dans le centre d’Israël dimanche soir. Elle laisse dans le deuil son mari et un fils de 15 mois.

Les funérailles de Hajbi ont eu lieu lundi après-midi dans la ville de Nir Yisrael, dans le sud du pays.

Les entreprises du parc industriel de Barkan, situé près d’Ariel, emploient quelque 8 000 personnes, dont environ la moitié sont israéliennes et l’autre moitié palestiniennes. 

 

 

COMMENT EMPÊCHER UN “LOUP SOLITAIRE” DE COMMETTRE UNE ATTAQUE TERRORISTE

Tsahal, 11 juil, 2017

Les jeunes “loups solitaires” représentent un grand défi pour les Services de Renseignement à travers le monde. Ils sont imprévisibles, intraçables et presque impossibles à arrêter. Voici les méthodes que Tsahal utilise pour éviter des attaques terroristes.

Depuis octobre 2015, Israël est confronté à une nouvelle vague de terreur. La plupart des attaques sont perpétrées par des loups solitaires qui se servent majoritairement de couteaux et de voitures. Aujourd’hui, ces attaques à la voiture-bélier et au couteau ont aussi lieu en Europe.

  1. Établir le profil du terroriste

N’importe qui peut devenir un loup solitaire et perpétrer une attaque terroriste mais il doit remplir certains critères. Ces neuf derniers mois, Tsahal a enquêté sur les attaques commises par des loups solitaires afin d’apprendre à mieux se défendre.

Les terroristes palestiniens qui commettent des attaques sont jeunes, la plupart d’entre eux ont moins de 24 ans ou sont même mineurs. Environ 90% d’entre eux sont des hommes originaires des 6 ou 7 mêmes villages. L’impression qu’ils se font sur le succès des attaques terroristes précédentes perpétrées par des membres de leurs familles ou d’autres personnes du même village les inspire à eux aussi commettre des attentats. Les terroristes frappent souvent aux mêmes endroits, transformant des lieux comme la jonction de Goush Etzion en des zones plus sensibles aux attaques au couteau et à la voiture-bélier.

  1. Repérer les signaux alarmants

Pour repérer ceux qui ont le plus de chances de se radicaliser, le Service de Renseignement garde un oeil sur ceux qui montrent des signes de radicalisation. Ces jeunes qui tombent dans l’extrémisme peuvent être repérés sur les réseaux sociaux en lisant leurs publications qui contiennent des messages glorifiant le terrorisme, exprimant des tendances suicidaires ou des intentions meurtrières. Par exemple, si une personne considérée comme un potentiel terroriste n’a plus conduit de voiture depuis six mois mais que soudainement il décide de louer un véhicule cela pourrait indiquer qu’il est sur le point de préparer une attaque à la voiture-bélier.

Les officiers du Renseignement analysent les profils à haut risque et si un potentiel terroriste pose une menace, il y a différentes mesures que les forces de sécurité peuvent prendre. Arrêter le terroriste avant qu’il ne commette une attaque peut sauver des milliers de vies. Parfois, il peut être nécessaire de discuter avec la famille afin de porter à leur attention les publications du potentiel terroriste ou de prévenir les forces de sécurité locales.

  1. Ne laissez pas des armes atterrir dans leurs mains

Alors qu’il est presque impossible d’empêcher un acte terroriste, le nombre de blessés peut être sérieusement réduit en s’assurant que se procurer des armes reste difficile. Bannir les couteaux et les voitures n’est pas possible mais réduire le nombre d’armes illégales en Judée-Samarie peut sauver d’innombrables vies.

Des mitraillettes Carl Gustav artisanales ont été utilisées par des terroristes palestiniens dans des fusillades, comme celle au marché de Sarona à Tel Aviv. Ces armes ne sont pas chères et sont construites dans des ateliers locaux en Judée-Samarie. Les trafiquants d’armes les vendent à des criminels et à des terroristes. En 2016, Tsahal a fermé 20 ateliers servant à la fabrication d’armes et a arrêté des trafiquants. Afin d’éradiquer le terrorisme, il est important de le combattre à sa source.

 

  1. Lutter contre l’incitation au terrorisme

Même si les attaques commises par des loups solitaires sont à la hausse, les groupes terroristes comme le Hamas continuent d’opérer. Cette année, Tsahal a détruit cinq laboratoires où l’organisation préparaient des explosifs. Chaque jour, le Hamas finance, arme et mobilise des terroristes. Le Hamas joue aussi un rôle important en incitant les Palestiniens à perpétrer des actes violents contre les Israéliens. En félicitant et célébrant les auteurs des attaques terroristes, de plus en plus de jeunes sont inspirés à faire de même. Les imams, les publications d’amis sur les réseaux sociaux, les programmes télévisés et même la musique peuvent eux aussi inciter à commettre un attentat. En agissant contre ces appels à la violence, les attaques terroristes peuvent être évitées.

Au plus il y a des attaques déjouées, au plus les communautés, villages et familles réalisent que le terrorisme est inutile. Par conséquent, moins de jeunes ont envie de commettre leurs propres attaques terroristes, ce qui signifie moins d’attaques perpétrées par des loups solitaires.

 

ETUDE EN ISRAËL. LE PROFIL DES « LOUPS SOLITAIRES » QUI ONT COMMIS UN ATTENTAT.

Israel Valley, 31 aout 2018

Le supplément hebdomadaire du journal Israel Hayom a révélé le 23 août le contenu d’une étude réalisée par deux universitaires israéliens de renom, spécialisés dans le terrorisme : le Professeur Ariel Merari, qui fut entre 2002 et 2009 directeur scientifique de l’étude sur le terrorisme palestinien par suicide menée par le Conseil national de sécurité, et le professeur Boaz Ganor, fondateur et directeur de l’Institut de lutte contre le terrorisme et doyen de l’École de la Lauder School of Government and Diplomacy du Centre interdisciplinaire (IDC) d’Herzliya.

Réalisée sous l’égide du ministère israélien de la Sécurité intérieure, Israel Hayom en a exposé les grandes lignes.

Il s’agit d’une enquête approfondie sur le phénomène croissant des terroristes isolés, ceux que l’on appelle les « loups solitaires ».

Les deux chercheurs se sont intéressés aux vagues d’attaques terroristes qui ont frappé Israël entre octobre 2015 et décembre 2017. Ils avaient à leur disposition une base de données qui comprenait 700 terroristes ayant participé à 560 attaques. Ces derniers semblaient avoir agi seuls ou avec l’aide de leurs proches, mais sans appartenance établie à une organisation terroriste particulière.

Les équipes de Merari et de Ganor ont interrogé des dizaines de terroristes incarcérés, ont rempli des questionnaires et mené de longs entretiens personnels, avec l’assentiment de l’administration pénitentiaire et des prisonniers eux-mêmes.

« Les terroristes que nous avons interviewés ont coopéré volontairement et nous n’avons rencontré que peu de refus. Chaque prisonnier sélectionné dans l’échantillon a bénéficié d’un entretien psychologique de plusieurs heures, bien plus approfondi que ce qui est d’usage dans un examen psychologique classique. Il a été invité à raconter en détail ses origines personnelles et sociales, sa famille et ses antécédents mentaux. La conversation avec chaque prisonnier est détaillée dans l’étude », ont expliqué les responsables de l’enquête à Israel Hayom.

Le principal enseignement de cette étude est édifiant : 67% de ces Palestiniens ayant commis un attentat isolé souffraient à des degrés divers de troubles psychologiques ou de pathologies mentales allant jusqu’à la psychose.

Beaucoup d’entre eux manifestaient des tendances suicidaires. 54% des personnes interrogées ont indiqué qu’elles auraient préféré mourir lors de l’attentat.

Les sondages d’opinion réalisés depuis la seconde Intifada indiquent qu’une grande majorité de Palestiniens – entre 70 et 90% selon les périodes – soutiennent les attentats terroristes contre les Israéliens. « Mais en pratique, ils ne sont que quelques centaines à passer à l’acte. C’est pourquoi nous nous sommes intéressés à leur motivations profondes », souligne le Professeur Merari. « Notre question de recherche était : pourquoi eux ? Pourquoi sur la centaine de milliers de ceux qui haïssent Israël, si peu commettent réellement des attentats ? Qu’est-ce qui pousse un Palestinien en particulier et non pas un millier d’autres, à se lever le matin et à décider qu’aujourd’hui il poignardera ou écrasera un Juif ? » Voilà concrètement les questions de base de l’étude.

L’enquête souligne la prévalence des problèmes familiaux chez les femmes ayant commis des attentats isolés. Il s’agit le plus souvent de femmes animées d’idées suicidaires, qui sont passées à l’acte parce qu’elles avaient été mariées avec des hommes contre leur gré, ou parce que leur mari avait demandé le divorce et la garde des enfants. Lors d’une tentative d’attentat récente, la terroriste s’est adressée à un soldat qui gardait un poste de contrôle en Cisjordanie et lui a demandé de lui tirer dessus. « Je ne veux pas te faire de mal, lui a-t-elle dit, mais s’il te plait, tue-moi ». Le soldat stupéfait s’est reculé et n’a pas tiré. Ce n’est que lorsque la femme s’est approchée de lui dans un geste menaçant, avec un couteau à la main, que le garde lui a tiré dessus et qu’il l’a blessée.

 

Actualité 

 

WALTER LAQUEUR, SPÉCIALISTE DU TERRORISME QUI AVAIT FUI LA SHOAH, MEURT À 97 ANS

JTA, 5 oct., 2018

Walter Laqueur, l’un des intellectuels les plus éminents du 20e siècle sur le déclin de l’Europe et le terrorisme, est mort.

Laqueur est décédé chez lui à Washington, dimanche. Il avait 97 ans.

Né à Wroclaw, en Pologne, et élevé à Breslau, en Allemagne, il était adolescent lorsque ses parents l’envoyèrent en Palestine mandataire quelques jours seulement avant le pogrom de la Kristallnacht en 1938. Ses parents mourront plus tard pendant la Shoah.

En Palestine mandataire, Laqueur a travaillé dans un kibboutz et comme journaliste avant de partir pour l’Europe et les Etats-Unis. Il deviendra plus tard président du Conseil international de la recherche du Center for Strategic and International Studies et directeur de la Wiener Library à Londres.

Laqueur a beaucoup écrit sur le fascisme, le terrorisme et le déclin de l’Europe, et avait prédit avec justesse que plutôt que de se démocratiser après l’éclatement de l’Union soviétique, la Russie prendrait la forme d’un autoritarisme populiste aujourd’hui connu sous le nom de « Poutinisme ».

En tant que chercheur sur le terrorisme, il a contribué à briser le mythe populaire selon lequel la pauvreté mène au terrorisme. Laqueur a également beaucoup écrit sur le conflit israélo-arabe et la Shoah. Beaucoup de ses livres, dont A History of Zionism et A History of Terrorism, sont considérés comme des classiques.

« L’Europe ne sera pas enterrée sous les cendres, comme Pompéi ou Herculanum, mais l’Europe est en déclin », disait-il au magazine allemand Der Spiegel, selon le Washington Post. « C’est certainement horrifiant de constater son impuissance face à l’approche des tempêtes. Après avoir été le centre de la politique mondiale pendant si longtemps, le vieux continent court maintenant le risque de devenir un pion ».

Il laisse derrière lui son épouse Susi Genzen Wichmann, ses filles Sylvia Laqueur Graham et Shlomit Laqueur, et quatre petits-enfants.

 

UN PROFESSEUR ISRAÉLIEN À LA TÊTE DE L’ASSOCIATION MÉDICALE MONDIALE

Shraga Blum

LPH Info, 6 oct., 2018

Le Professeur Leonid Edelman, ancien président de l’Association médicale israélienne a pris ses nouvelles fonctions de président de l’Association médicale mondiale. Créée à Paris le 17 septembre 1947, cette association internationale regroupe des confédérations et syndicats nationaux de médecins de plus de 120 pays et compte plus de 10 millions de membres.

Le Prof. Edelman est spécialiste des urgences et d’anesthésie. Il est actuellement chef de l’unité d’anesthesiologie au Centre médical Itshak Rabin à Pete’h Tikva. Elu à la tête de l’AMM en octobre 2017, il occupe désormais la place du président sortant, l’Indien Dr. Ketan Desai. Le Dr. Zeev Feldman, qui a succédé au Prof. Edelman à la tête de l’Ordre des médecins en Israël lui a adressé ses félicitations, rappelant qu’il avait mené la corporation médicale israélienne lors de combats cruciaux pour l’avenir et l’image de la médecine en Israël, lui conférant ainsi une stature internationale.

 

 

LA YÉZIDIE NADIA MURAD, PRIX NOBEL DE LA PAIX 2018 : “LES JUIFS SONT UN EXEMPLE POUR NOUS”

Le Monde Juif, 5 oct., 2018

Le gynécologue congolais Denis Mukwege et la jeune activiste yézidie Nadia Murad ont reçu vendredi le Prix Nobel de la Paix. Ils sont récompensés pour leurs combats contre les viols de guerre.

En 2016, la jeune femme a été nommée Ambassadrice de bonne volonté de l’Office des Nations Unies pour la dignité des survivants de la traite des êtres humains.

Nadia Murad a été kidnappée pendant trois mois par l’organisation Etat Islamique (Daech) et a été violée et humiliée par les djihadistes.

Après trois mois de tortures et d’horreurs, Nadia a finalement réussi à fuir et vit désormais en Allemagne, après avoir traversé l’Europe.

En 2017, lors d’une visite en Israël, la jeune yézidie avait appelé son peuple à “s’inspirer” du peuple juif pour “se reconstruire”. “J’ai toujours voulu venir ici en Israël. Beaucoup de victimes de mon peuple voulaient venir demander l’aide du gouvernement et du peuple d’Israël”, avait-elle expliqué au Jérusalem Post. “Les Juifs sont un exemple pour nous. Nous devons nous inspirer d’eux pour nous reconstruire”, avait-elle ajouté.

 

BONJOUR, JE VOUDRAIS UNE VOITURE (ISRAÉLIENNE) PLIABLE

Coolamnews, 5 oct., 2018

Quand il roule, le City Transformer a tout d’une voiture normale et ressemble à la Smart. Mais quand on le gare, il suffit d’appuyer sur un bouton pour qu’il se plie à la taille d’une moto.

Dans les grandes villes qui manquent cruellement de places de parking, le City Transformer est l’alternative idéale et pratique au scooter.

„Le concept de la voiture classique est totalement dépassé dans les grandes agglomérations“ explique Uri Meridor, l’un des créateurs de City Transformer, dont le siège se trouve dans le kibboutz Kfar Netter, au mediaTimes of Israel, „une voiture pèse 1,5 tonne et une seule personne l’occupe. C’est tout bonnement absurde“.

Le pliage du City Transformer se fait au moyen d’une plateforme qui modifie la largeur du véhicule. Par ailleurs, la voiture ne pèse que 450 kg. Sa vitesse maximale est de 90 km/h. Elle peut être livrée équipée de deux ou de trois sièges et son prix de base est de 10 500 dollars (plus la batterie et les taxes). „Les villes ont besoin de nouveaux moyens de transport“ explique Meridor, „Notre modèle est une combinaison de voiture et de moto. Le seul moyen de ménager les infrastructures et l’environnement est d’utiliser des voitures plus petites“.

Nous vous souhaitons Shabbat Shalom!

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