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TOULOUSE, TORONTO, MONTRÉAL:LES SEMENCES D’UNE CULTURE DE HAINE BOURGEONNENT

 

 

 

MOHAMED MERAH: LA GRANDE MANIPULATION
Jean Szlamowicz

France-israel.org, 28 mars 2012

Mohamed Merah: fruit vénéneux des terroristes du verbe! Dès que la tuerie de l’école juive Ozar Hatorah perpétrée à Toulouse le 19 mars 2012 a fait sensation, l’émotion médiatique s’est déployée selon les normes de l’événement: pudeur choquée, compassion larmoyante, protestations de retenue… Chaque personnalité politique s’est précipitée à la télévision pour dire qu’elle n’exploiterait pas le drame à des fins électorales. Beaucoup se sont empressés de procéder au remplacement du signe juif par son universalisation: «c’est la République qui est visée», «il faut lutter contre le racisme», «ce sont nos enfants qu’on assassine»…

 

Discours de l’occultation

 

Le corollaire de cette dépolitisation instantanée a été une rhétorique d’obscurcissement: les appels à «lutter contre les amalgames», à éviter «la stigmatisation de l’islam», à se méfier des «récupérations politiques» ou à ne pas céder à «des discours de haine» ont fait dériver le discours vers la prescription politique pour empêcher toute analyse factuelle. Les deux cibles de Mohamed Merah ont pourtant valeur de discours et sont d’une redoutable clarté: des militaires parce que la France est, officiellement, en lutte contre l’islamisme et des Juifs parce que l’islam s’érige depuis son origine contre les Juifs.

 

Très rapidement, un discours d’excuse s’est mis en place. On a dit que la France était coupable de ne pas intégrer «ses» immigrés. L’excuse sociologique est une véritable insulte envers tous ceux qui, partageant les mêmes origines sociales et culturelles, ne deviennent ni islamistes, ni terroristes. Cette excuse retourne également la causalité, faisant de la France la responsable du jihad et des Talibans…

 

Aller chercher ailleurs que dans le jihad les causes du jihad ressemble fort à une technique de diversion rhétorique consistant d’emblée à exonérer l’islam du moindre rapport avec l’islamisme. C’est pourtant l’occasion de porter dans le débat public la place du religieux dans notre société, censément laïque mais où l’islam impose de manière grandissante ses propres problématiques. De fait, les débats sur le voile ou la nourriture halal n’ont pas leurs sources dans le catholicisme ou le judaïsme, qui se trouvent pourtant toujours enrôlés dans des comparaisons d’un œcuménisme douteux.

 

De tels encouragements à ne pas incriminer l’islam obscurcissent délibérément l’analyse. Il conviendrait donc de ne pas se demander pourquoi le fondamentalisme musulman assassine plus particulièrement des Juifs. Il faudrait — par «pudeur» et «dignité», ces mots-cachettes de la lâcheté électoraliste — ne tirer aucune conclusion politique face au terrorisme islamique et à la présence en France de militants prêts à passer à l’action armée.

 

Il faudrait au contraire dénoncer ceux qui dénoncent les progrès d’un islam revendicatif en France — les fauteurs de troubles seraient donc ceux qui luttent contre l’islamisme.

 

Il faudrait ne pas faire de parallèle entre cette tuerie et les slogans que l’on entend depuis des mois et des années criant «mort aux Juifs» à chaque manifestation anti-israélienne.

 

Il faudrait détourner pudiquement le regard des rues et des mosquées où se développent les discours de guerre anti-Français et anti-Juifs.

 

Il faudrait également ne pas se demander pourquoi les représentants de l’islam, qu’on ne cesse de présenter comme «modérés», ne font pas de la lutte contre l’islamisme une priorité si cette assimilation leur est intolérable.

 

Il reste étonnant que l’UOIF — avec la permission de l’état français qui accorde des visas — invite des personnalités comme le Cheikh Yussuf Al-Qaradawi, qui est favorable au meurtre des homosexuels, à la violence contre les femmes et aux attentats contre les civils et qui admire la punition infligée par Hitler aux Juifs…

 

Il est également troublant de constater que personne ne rappelle à quel point le discours institutionnel du monde arabo-musulman, diffusé internationalement, est fondamentalement antisémite et anti-occidental.

 

Au lieu de cela, on passe en boucle une déclaration hypocrite du ministre de l’Autorité Palestinienne Salam Fayyad condamnant les assassinats de Montauban et Toulouse alors que l’AP ne cesse d’encourager au terrorisme…

 

La confusion Juif / Israélien

 

Je n’ai eu de cesse dans divers articles et dans un livre de décrire l’accumulation écœurante des représentations anti-israéliennes, la stigmatisation exagérée, illégitime et irrationnelle d’Israël. L’amalgame Juif / Israélien est une donnée permanente de ces discours.

 

A cet égard, l’antisionisme est un antisémitisme et n’a rien à voir avec une juste critique politique parce que, précisément, il se focalise sur le seul état juif de la planète avec une mauvaise foi perverse. Les journalistes, politiciens et intellectuels aveuglement pro-palestiniens, en tant que cautions morales pseudo-humanistes du terrorisme, sont coupables d’incitation à la haine. On est bien forcé de constater que ceux qui ont répandu si complaisamment leurs diatribes anti-israéliennes mensongères sont moralement responsables de la diffusion d’une haine anti-juive qui s’est concrétisée par le meurtre.

 

La désinformation anti-israélienne épouse depuis des années la phraséologie jihadiste qui ne fait aucune différence entre Juifs et Israéliens et considère l’ensemble d’Israël comme un objectif de conquête. C’est ce qu’a résumé Mohamed Merah dans son appel téléphonique à France 24: «Les juifs ont tué nos frères et nos sœurs en Palestine».

 

Cette revendication est l’exact pendant de l’indignation de Stéphane Hessel et son élégiaque incantation s’attendrissant devant les «enfants innombrables et rieurs» de Gaza, le pendant des attaques disproportionnées de Catherine Ashton qui a immédiatement fait un parallèle victimaire entre Toulouse et Gaza…

 

La désinformation et le retournement causal

 

Mohamed Merah n’est pas un déséquilibré, c’est un terroriste, quelqu’un capable de tuer des enfants pour des raisons idéologiques. Or, ses justifications idéologiques sont celles que l’on retrouve dans de nombreux reportages télévisés (comme l’emblématique «Un état palestinien est-il encore possible?», dans Un oeil sur la Planète), dans les prises de positions politiques (le rapport totalement biaisé remis par M. Glavany sur un prétendu apartheid de l’eau qui serait pratiqué par Israël), dans les appels au boycott de Stéphane Hessel…

 

Cet environnement de désinformation permanente s’est illustré récemment, avec un tweet accusant Israël d’avoir tué une fillette le 11 mars: la photo qui l’illustrait concernait en fait un accident de voiture datant de 2006. La personne qui a propagé cette fausse information — reprise et diffusée par les agences de presse sans contrôle — était employée par l’ONU comme «coordinatrice de l’information et des médias dans les Territoires palestiniens occupés», ce qui laisse sans voix. Le 14 mars, Adham Abu Salmi, porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, propage une information (obligeamment diffusée par l’Associated Press) accusant un tir israélien d’avoir tué un enfant de 8 ans, Barka al-Mugrahbi. Or, il n’y a eu aucune frappe israélienne dans la région: l’enfant est en réalité décédé suite à des tirs palestiniens lors de funérailles. Ce flot incessant de fausses informations, dont le démenti ne reçoit jamais le même écho — ce qui en soit est la preuve d’une stratégie de diffusion de mensonges et ne paraît pas rendre les journalistes plus prudents tant ils semblent pressés de porter crédit aux fausses nouvelles — conditionne à la haine d’Israël et, par assimilation, à la haine des Juifs.

 

Les accusations frénétiquement unilatérales envers Israël — qui créent de toutes pièces des massacres de Palestiniens imaginaires (Gaza, Jénine…), qui recyclent mécaniquement leurs formules fallacieuses («Gaza, prison à ciel ouvert»…), qui pointent la moindre construction de maison juive comme une violence assassinant tout un peuple — ont construit un monumental retournement de la causalité pour faire d’Israël l’origine du Mal.

 

On ne manque pas d’entendre, sous diverses formes plus ou moins diplomatiques, que c’est la politique d’Israël qui est la cause de tout. Par quel raccourci idéologique peut-on tenir Israël pour responsable de l’existence du jihad? Le jihad, inscrit dans les textes fondateurs de l’islam, est justement la haine de l’Infidèle. Trouver une justification politique à cette haine est simplement monstrueux. Les militaires français luttant contre les Talibans en Afghanistan ont été les premiers visés: sera-ce encore la faute d’Israël?

 

Hypocrisie et manichéisme

 

A vrai dire, le choc n’a saisi les médias que dans la mesure où les meurtres ont eu lieu en France. Ces assassinats, quand ils ont lieu en Israël ou dans les «territoires», sont toujours excusés par ces mêmes journalistes larmoyants et accusant les enfants de 3 mois d’être des colons.

 

La saturation de termes péjoratifs («colonisation», «apartheid»…) qui sont sans rapport avec la situation politique réelle, la présentation systématiquement négatives des actes de défense d’Israël, les appels au boycott et le martellement médiatique ont abouti dans les consciences a une équivalence entre Israël et le Mal.

 

Parallèlement s’est développée une intense activité de légitimation du terrorisme islamique. Choisissant de ne pas voir que les civils tués à Gaza l’étaient parce qu’ils servaient de boucliers humains aux combattants du jihad occupés à lancer des roquettes sur les villes israéliennes, certains politiciens d’extrême-gauche et certains militants européens portant fièrement le keffieh des terroristes ont tenté d’imposer des réflexes intellectuels anti-israéliens. J’ai déjà décrit comment excuser le terrorisme pour de pseudo-raisons politiques revenait à délivrer un permis de tuer des Juifs. Mohamed Merah a démontré par ses actes ce mécanisme et cette équivalence profonde dans certaines consciences entre Juifs et Israéliens, entre civils et militaires.

 

Pourquoi s’étonner et se scandaliser aujourd’hui que l’on tue des enfants?

 

Personne n’a eu la moindre compassion pour les enfants de la famille Fogel égorgés à Itamar l’an passé. Au contraire, les médias et les intellectuels d’extrême-gauche passent leur temps à trouver des excuses idéologiques à tous ces assassins. Certains vont même jusqu’à diffuser de faux reportages montrant des enfants palestiniens assassinés, incitant ainsi à pratiquer une loi du Talion dépravée et sanguinaire.

 

Pourquoi les médias ne montrent-ils pas les enfants soldats enrôlés par la cause palestinienne et qui brandissent des armes en promettant avec obéissance de tuer du Juif? Pourquoi diffuse-t-on plutôt des reportages, plus ou moins bidonnés, sur la souffrance palestinienne, sans voir que ces territoires sont gangrenés par l’antisémitisme le plus sauvage, le jihad, la corruption?

 

Les politiciens qui représentent ces opinions et soutiennent volontiers les mouvements terroristes sur le sol d’Israël, ne voient aucune contradiction entre leurs larmes médiatiques et l’agressivité anti-juive qu’ils propagent sans cesse.

 

Certains auraient même préféré — et ils l’ont dit! — que le coupable fût un néo-nazi. Outre que le terrorisme néo-nazi est quasiment inexistant, contrairement au terrorisme jihadiste omniprésent sur la planète, ce réflexe trahit la volonté d’adhésion à une vision du monde simpliste et polarisée, au manichéisme figé, où le Mal est toujours le même et reste identifiable à un pôle idéologique honni.

 

Cela signifie que certains sont prêts à nier l’importance du jihadisme pour que la réalité corresponde à leurs désirs politiques. Par convenance idéologique, ils auront donc l’hypocrisie systématique de minorer l’antisémitisme d’origine musulmane. Ceux qui tiennent des discours de mauvaise foi — masquant bien mal leurs intérêts idéologiques — réécriront l’histoire comme ils ont l’habitude de le faire.

 

De fait, ce sont les beaux discours qui rendent possible l’embrigadement des naïfs. Mohamed Merah avait sans doute été recruté par de beaux parleurs. Car en matière d’horreur guerrière et religieuse, tout commence toujours par la séduction des mots. L’électoralisme n’est pas sans lâcheté.

CANADA: «COMMENT BATTRE SA FEMME»,
GRAND SUCCÈS D'UNE LIBRAIRIE ISLAMIQUE DE TORONTO

Dépêche
Postedeveille.ca, 25 mars 2012

La polémique a éclaté au Canada et prend de l'ampleur, notamment après des affaires de meurtres d'honneur de jeunes femmes qui ont beaucoup choqué le pays. Dans une librairie islamique de Toronto a été découvert un livre en anglais de 160 pages publié à New Delhi en Inde qui explique aux jeunes mariés musulmans qu'il faut contrôler, menacer et même parfois battre leurs épouses.

                                             

Il s'agit en apparence d'un guide du mariage tout ce qui a de plus banal titré «Gift for Muslim Couple» (Cadeau pour les couples musulmans). Il est écrit par Maulavi Ashraf Ali Thanvi un auteur prolifique et un universitaire considéré comme faisant autorité sur les questions d'Islam et de mode de vie. Selon la quatrième de couverture, le livre traite «des questions de relations pendant et après le mariage, des sérieuses difficultés qui peuvent survenir pendant le mariage et des différentes causes des ruptures». Jusque-là rien de bien dérangeant.

 

Mais dans les premières pages déjà, le livre souligne «qu'il peut être nécessaire (pour un homme) de «maîtriser sa femme en utilisant la force ou en la menaçant… Le mari doit traiter sa femmes avec gentillesse et amour, même si elle tend parfois à être stupide et lente…». La femme doit également «satisfaire les désirs de son mari… ne pas se permettre de se négliger… et se rendre belle pour lui».

 

Page 45, selon le Daily Mail, le livre dérape totalement et explique que les hommes doivent «tancer» ou «houspiller» leurs épouses et qu'ils peuvent aussi «les battre avec les mains ou un bâton, les priver d'argent ou les tirer par les oreilles». Il ajoute toutefois que les hommes «doivent se retenir de les frapper avec excès».

 

Cité par le Toronto Sun, un musulman canadien modéré, Tarek Fatah, s'insurge contre un tel livre et une telle publication et affirme que le libraire, qui dit aujourd'hui être en rupture de stock, doit être poursuivi en justice pour avoir vendu un tel livre et que son magasin doit être fermé. «Cela incite les hommes à battre les femmes… C'est incroyable de trouver ce genre de chose au Canada. Je me suis dit, après réflexion, qu'on ne peut plus dire que l'Islam radical est en train d'arriver au Canada… mais qu'il est déjà là».

 

La polémique a éclaté au Canada et prend de l'ampleur, notamment après des affaires de meurtres d'honneur de jeunes femmes qui ont beaucoup choqué le pays. Dans une librairie islamique de Toronto a été découvert un livre en anglais de 160 pages publié à New Delhi en Inde qui explique aux jeunes mariés musulmans qu'il faut contrôler, menacer et même parfois battre leurs épouses.

                                             

Il s'agit en apparence d'un guide du mariage tout ce qui a de plus banal titré «Gift for Muslim Couple» (Cadeau pour les couples musulmans). Il est écrit par Maulavi Ashraf Ali Thanvi un auteur prolifique et un universitaire considéré comme faisant autorité sur les questions d'Islam et de mode de vie. Selon la quatrième de couverture, le livre traite «des questions de relations pendant et après le mariage, des sérieuses difficultés qui peuvent survenir pendant le mariage et des différentes causes des ruptures». Jusque-là rien de bien dérangeant.

 

Mais dans les premières pages déjà, le livre souligne «qu'il peut être nécessaire (pour un homme) de «maîtriser sa femme en utilisant la force ou en la menaçant… Le mari doit traiter sa femmes avec gentillesse et amour, même si elle tend parfois à être stupide et lente…». La femme doit également «satisfaire les désirs de son mari… ne pas se permettre de se négliger… et se rendre belle pour lui».

 

Page 45, selon le Daily Mail, le livre dérape totalement et explique que les hommes doivent «tancer» ou «houspiller» leurs épouses et qu'ils peuvent aussi «les battre avec les mains ou un bâton, les priver d'argent ou les tirer par les oreilles». Il ajoute toutefois que les hommes «doivent se retenir de les frapper avec excès».

 

Cité par le Toronto Sun, un musulman canadien modéré, Tarek Fatah, s'insurge contre un tel livre et une telle publication et affirme que le libraire, qui dit aujourd'hui être en rupture de stock, doit être poursuivi en justice pour avoir vendu un tel livre et que son magasin doit être fermé. «Cela incite les hommes à battre les femmes… C'est incroyable de trouver ce genre de chose au Canada. Je me suis dit, après réflexion, qu'on ne peut plus dire que l'Islam radical est en train d'arriver au Canada… mais qu'il est déjà là».

MONTRÉALAISE TORTURÉE PAR SON MARI
CONVAINCU D'AVOIR ÉTÉ «DÉSHONORÉ»

Caroline Touzin

La Presse, 28 mars 2012

Convaincu à tort que sa femme lui avait menti sur sa virginité pour se marier avec lui, Kassou Hammou Khales l'a torturée durant des semaines, allant même jusqu'à lui brûler les parties intimes avec une tige d'acier. Ce drame ne s'est pas déroulé à l'autre bout de la planète, mais bien ici, à Montréal, l'automne dernier. Hier, au palais de justice de Montréal l'homme de 39 ans a plaidé coupable aux accusations les plus graves qui pesaient sur lui.

 

Manifestement dégoûté par le récit détaillé des sévices que l'accusé a infligés à sa femme, le juge Claude Parent a même interrompu la procureure de la Couronne au beau milieu de son résumé des faits. «C'est correct, j'en ai assez entendu à ce stade-ci», a lancé le magistrat. Debout dans le box des accusés, Khales, qui était enseignant au Maroc mais qui gagne sa vie comme chauffeur de taxi à Montréal, est resté impassible.

 

Mariés depuis 10 ans, l'homme et la femme sont venus vivre au Québec en 2005. Leurs pères sont cousins, mais ce n'était pas un «mariage arrangé», a précisé la procureure de la Couronne, Me Sylvie Lemieux. Une fois établi ici, le couple a eu deux enfants. En août dernier, toute la famille est allée au Maroc pour les vacances. C'est à ce moment que l'accusé entend une rumeur selon laquelle sa femme aurait eu une relation sexuelle avec un autre homme à l'âge de 16 ans. C'était bien avant leur mariage. Il se sent trahi, déshonoré.

 

Ce n'est qu'une fois de retour à Montréal que l'accusé questionne sa femme. Elle nie vigoureusement. Elle lui jure qu'elle était «pure» au moment de leur mariage. Il ne la croit pas. Chaque soir, durant près de deux mois, l'accusé la torture pour la forcer à avouer: brûlure au troisième degré au vagin à l'aide d'une broche servant à faire cuire le poulet shish-taouk, autres brûlures avec un poêlon chauffé sur la cuisinière, multiples coups de poing et coups de couteau.

 

Soir après soir, la mère de famille s'empêchera de crier pour ne pas réveiller les enfants, de peur que son mari ne s'en prenne aussi à eux. L'accusé enregistre même ses séances de torture dans le but de lui soutirer des aveux. Il veut pouvoir envoyer à sa famille, au Maroc, la preuve qu'elle l'a déshonoré. La victime finit par avouer dans l'unique but que la torture cesse, a indiqué Me Lemieux, hier. Or, la violence ne cesse pas, elle s'intensifie.

 

Le 21 octobre dernier, l'accusé a menacé de tuer les enfants. Pour la victime, c'en était trop: elle a porté plainte à la police. Les policiers l'ont conduite à l'hôpital, où un médecin a constaté des lésions sur pratiquement tout son corps. M. Khales s'est reconnu coupable de voies de fait graves, de menaces de mort et d'avoir agressé sexuellement sa femme. L'accusé est défendu par Me Alexandre Bergevin. Ce dernier a demandé que son client subisse une évaluation sexologique. Les plaidoiries sur la peine se tiendront le 29 octobre.

L’APPORT DE LA CIVILISATION ARABO-MUSULMANE
À L’OCCIDENT? C’EST DE L’HUMOUR?

Éditorial

Dreuz.info, 30 mars 2012

L’apport de la civilisation arabo-musulmane à l’Occident se résume à peu de choses. Le mythe de l’âge d’or scientifique de l’islam bat de l’aile, tout comme celui de l’âge d’or Andalou. L’extrait ci-dessous, rédigé par un intellectuel palestinien, à priori objectif, vient confirmer.

 

«Non, l’Occident ne doit rien aux Arabes», tel était le titre d’une page du Courrier international du 29 juillet 2004 qui traduisait un texte de l’intellectuel palestinien Saqr Abou Fakhr tiré d’ «Ad Safir  à Beyrouth. On y apprend que «la civilisation arabe s’est éteinte avec la chute de Bagdad en 1258», à la suite de laquelle les arabes cessèrent de créer et d’innover, excepté dans certains domaines limités et disparates.

 

«Or, la civilisation occidentale a été portée par trois innovations: l’imprimerie, la boussole et la poudre donnant la suprématie militaire». Et ces innovations sont venues de Chine, dit l’auteur. Le génie de l’Europe a toujours été d’intégrer et de développer des apports extérieurs. La pensée occidentale est ouverte sur l’innovation, contrairement à la pensée arabo-musulmane (autre constat de l’auteur précité).

 

Dès lors, qu’ont apporté à la civilisation occidentale les Avicenne (980-1037), Averroès (1126-1198) et Ibn Khaldun (1332-1406)? Eh bien l’Europe n’a pas eu besoin de ces penseurs arabes pour avancer sur la voie du progrès, conclut Saqr Abou Fakhr. Il explique: «Sinon, on serait en droit de se demander pourquoi les principes énoncés par Averroès auraient été un facteur décisif de la Renaissance en Europe alors qu’ils n’ont eu, à la même époque, aucune influence sur la civilisation arabe». Et il donne cette explication: «En fait, Averroès, Ibn Khaldun et Avicenne se trouvaient en quelque sorte en dehors du courant dominant d’une culture arabe qui les a d’ailleurs refusés et rejetés. Une culture qui, déjà à l’époque, sombrait tout comme aujourd’hui, sous le poids des fatwas, des oulémas, des théologiens et récitants du Coran, du même acabit qu’Al Ghazali, Ibn Taymiya, Al Chafei et Al Achaari».

 

Pourtant, les arabo-musulmans et certaines élites intellectuelles et politiques occidentales, continuent à affirmer que sans les Arabes, l’Europe n’aurait jamais pu sortir de l’obscurantisme du Moyen Age, les premiers par esprit de revanche sur l’Occident, les seconds dans le but de faire accepter l’islamisation de nos pays. Essayer de nous faire croire que c’est grâce à l’apport des arabo-musulmans que l’Occident a pu se développer et progresser relève de la pure fantaisie, inspirée par la méconnaissance de l’histoire de l’islam et de l’Occident.

 

L’islam a-t-il été créatif ou innovateur? Difficile à prouver, mais guerrier et envahisseur, certes oui. Les armées arabo-musulmanes se sont distinguées par leur soif de conquête et l’invasion de nombreux pays, dans le seul but d’y apporter l’islam par la force du sabre. Lors de leurs invasions barbares, les arabo-musulmans ont soumis les habitants et se sont appropriés leurs inventions et découvertes, puis les ont «arabisées» par le truchement du vocable.

 

Les musulmans ont importé les chiffres dits arabes — qui remplacent les chiffres romains — la numération positionnelle et le zéro? Ce sont des inventions d’origine indienne. L’inventeur du zéro de position s’appelle Brahmagupta, grand astronome et mathématicien indien. Et c’est un mathématicien perse qui inventa l’algèbre. L’imprimerie, la boussole et la poudre à canon furent inventées par les chinois. De nombreux savants du mythique «âge d’or arabe» n’étaient pas tous des Arabes d’ailleurs, mais furent arabisés et assimilés, comme le savant Perse Avicenne, des savants Ouzbeks, et des savants Berbères d’Andalousie.

 

Un autre mythe de l’âge d’or de la civilisation arabo-musulmane qui a la vie dure et resurgit de plus belle, comme une légende, est celui de la transmission du savoir grec à l’Occident, à l’origine du siècle des Lumières, par les arabo-musulmans. Si la civilisation arabo-musulmane a pu, effectivement, briller pendant deux siècles, elle le doit, en quelque sorte, aux érudits arabes qui firent traduire tous les textes qui présentaient un intérêt scientifique quelconque. Les textes grecs furent traduits par des Chrétiens d’Orient, à partir du syriaque ou directement du grec, et non par des Arabes. Toutefois, Il y avait aussi une filière parallèle, constituée par des moines copistes, qui traduisaient directement du grec en latin.

 

Donc le rôle des Arabes dans la transmission du savoir grec à l’Occident est aussi un mythe.

 

Al-Fârâbî, Avicenne et Averroès ne lisaient pas un mot des textes originaux, mais seulement les traductions en arabe faites par les Araméens chrétiens. Cette transmission du savoir et de la science des Grecs à l’Occident se fit surtout grâce aux Chrétiens d’Orient et aux moines d’Occident, une vérité que certains de nos islamophiles essayent de gommer en réécrivant l’histoire du Moyen Age. Décidément, la réécriture de notre histoire devient le passe temps favori de nos dhimmis intellectuels, au service de l’islamisation de l’Occident.

 

L’Occident d’ailleurs ne rompit jamais ses liens avec les enseignements des anciens grecs, grâce aux traductions des Chrétiens d’Orient et des Moines d’Occident, et les Arabes ne jouèrent aucun rôle dans le développement de l’Occident, qui progressa au fil de siècles, et l’amena à la position dominante actuelle.

 

Ces érudits, dévoués corps et âme à la cause de l’islam, semblent oublier que la civilisation européenne résulte d’un métissage entre la pensée hellénistique et judéo-chrétienne, et cette civilisation a des racines qui remontent au Ve siècle avant Jésus-Christ. Elle existait bien à avant l’invention de l’islam! Par contre, la civilisation arabo-musulmane ne dura que deux siècles, et depuis le 13ème siècle, elle n’a guère progressé. […]

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