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UNE CONSTANTE DE LA POLITIQUE PALESTINIENNE: LE REFUS DE TOUT PLAN DE PAIX

LE REFUS DE LA PAIX PAR LES PALESTINIENS

Europe Israël Presse Association

 

Une paix négociée signifierait la fin du conflit, ou tout du moins la promesse de mettre fin au conflit et d’accepter l’existence même d’Israël. Cependant, les leaders palestiniens souhaitent un État afin de pouvoir poursuivre le conflit à partir d’une position plus forte. Ils désirent surtout un État et maintenir la pression sous toutes ses formes pour le « droit du retour » en Israël. Cependant Israël n’acceptera pas cette position dans le cadre de négociations et c’est la raison pour laquelle les Palestiniens veulent un État sans négociations, et sans avoir à faire de compromis.

Dans ce contexte, au moins à trois reprises, les Palestiniens ont refusé un État alors qu’il leur était offert, et plus récemment il y a quelques années.

Voici les détails :

 

  1. En 2008, après de longs pourparlers, le Premier Ministre israélien Ehud Olmert rencontra le président palestinien Mahmoud Abbas et lui présenta un plan de paix global. Le plan d’Olmert comprenait l’annexion des grandes colonies de peuplement israéliennes à Israël avec en échange l’octroi de l’équivalent du territoire israélien aux Palestiniens, ainsi que le partage de la ville de Jérusalem.

De nombreuses colonies dont Ofra, Elon Moreh, Beit El et Kiryat Arba auraient été évacuées, et Hébron aurait été abandonné. Des dizaines de milliers de résidents des implantations auraient été déracinés. Olmert affirme même qu’un accord préliminaire avait été conclu avec M. Abbas concernant les réfugiés et les revendications palestiniennes à un « droit du retour. »

  1. Durant l’été de l’année 2000 le Président américain Bill Clinton accueille d’intenses pourparlers de paix à Camp David entre le chef de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat et le dirigeant israélien Ehud Barak, qui aboutirent à un plan de paix global connu comme les paramètres de Clinton, semblables plus tard au Plan Olmert, bien que moins vaste.

En dépit des vastes concessions requises à Israël dans ce plan, le Premier Ministre Ehoud Barak accepta la proposition du Président Clinton, tandis qu’Arafat émit un refus, et de retour chez lui, il lança une nouvelle campagne de terrorisme contre les civils israéliens (la deuxième Intifada).

Malgré les actes de violence, le Premier Ministre Ehoud Barak continua à négocier jusqu’à la fin de son mandat, avec finalement la proposition israélienne de Taba, élargissant le cadre de la proposition de Clinton. Barak offrit aux Palestiniens l’ensemble de la bande de Gaza, la plus grande partie de la Cisjordanie, aucun contrôle israélien à la frontière avec la Jordanie ou du côté de la vallée du Jourdain, une petite annexion d’Israël autour des trois blocs de peuplement équilibrés par une zone équivalente du territoire israélien concédée aux Palestiniens.

  1. La résolution 181 de l’ONU, la résolution du partage, adoptée en novembre 1947 appela à la création d’un État juif et d’un État arabe sur le territoire qui à ce moment se trouvait sous le contrôle des Britanniques dans le cadre de la Palestine mandataire. Tous les pays Arabes s’opposèrent à la résolution, ils votèrent contre, et promirent de partir en guerre afin d’empêcher la mise en œuvre du plan. Le représentant des Palestiniens, à savoir le Haut Comité arabe s’opposa également au plan et proféra des menaces de guerre, tandis que l’Agence juive, qui représentaient les habitants juifs de la Palestine mandataire, approuva le plan.

Les Arabes et les Palestiniens furent fidèles à leur parole et proclamèrent la guerre contre les Juifs de Palestine, violant la résolution 181 et de la Charte de l’ONU. À la grande surprise du côté arabe, les Juifs ont survécu aux assauts initiaux et ont finalement gagné la guerre.

L’élément fondamental reste le fait que si les Arabes et les Palestiniens avaient accepté la résolution sur la partition et n’avaient pas violé la Charte de l’ONU en s’attaquant à Israël, un État palestinien vieux de 65 ans existerait aujourd’hui aux côtés d’Israël, et il n’y aurait aucun réfugié palestinien.

Tout comme aujourd’hui, il semble que, même en 1948, la partie arabe fut plus préoccupée à s’opposer et à attaquer l’État juif plutôt qu’à se consacrer à la création d’un État palestinien.

Outre les opportunités mentionnées ci-dessus d’établir un État, il y eut d’autres possibilités notables qui furent également manquées :

– Les Accords de Camp David de 1978 entre Israël et l’Égypte, qui accorda l’autonomie aux Palestiniens dans les territoires de Cisjordanie et de Gaza. Le Président égyptien Anouar Sadate supplia l’OLP et Yasser Arafat d’accepter ce qu’il avait négocié avec Israël, et de s’engager dans des pourparlers avec Israël.

– Le Président des États-Unis, Jimmy Carter, appela également les Palestiniens modérés à s’avancer et se joindre à la conférence du Caire. Malheureusement Arafat refusa et fit tout ce qu’il pouvait pour ébranler le Président égyptien Sadate et les Accords de Camp David, allant même jusqu’à utiliser des hommes armés de l’OLP pour tuer des Palestiniens de Cisjordanie soutenant l’approche de Sadate.

Il est vrai que le peuple palestinien a de quoi être frustré, toutefois l’objet de leur frustration ne doit pas être Israël, mais leurs propres dirigeants, qui ont rejeté occasion après occasion la possibilité d’établir un État palestinien qu’ils prétendent désirer par dessus tout.

 

ABBAS : J’AI REJETÉ L’OFFRE ISRAÉLIENNE D’UN ÉTAT PALESTINIEN

Tribune Juive, 23 nov., 2015

En 2008, le premier ministre israélien Ehud Olmert avait proposé la création d’un Etat Palestinien indépendant comprenant l’ensemble de Gaza, la quasi-totalité de la Judée et de la Samarie, ainsi que certaines parties d’Israël, soit une surface totale égale à 99,5% de la taille de la Judée – Samarie !

Cette dernière aurait été reliée à la Bande de Gaza par un tunnel et l’état palestinien aurait eu pour capitale Jérusalem-Est.

Olmert avait également accepté le retour de 5000 réfugiés arabes !

Lors d’une interview sur la chaîne israélienne Arutz 10, Mahmoud Abbas a déclaré qu’en Septembre 2008, Olmert lui avait présenté ce plan.

Le journaliste a déclaré :  » Israël devait annexer 6,3% de la Judée-Samarie contre 5,8% de terres d’Israël. Qu’avez-vous répondu en retour ? « .

Abbas a répondu :  » je n’étais pas d’accord … je l’ai rejeté d’emblée « .

Abbas n’a en fait pas paraphé l’offre et l’Autorité palestinienne n’a jamais officiellement répondu à l’offre Olmert.

Mahmoud Abbas a clairement fait savoir qu’il n’accepterait pas d’Etat juif et a insisté sur l’exclusion de tous les Juifs de tout futur Etat palestinien….L’autorité palestinienne s’engage tous les jours dans l’anti-paix, le soutien aux actes terroristes, les incitations aux violences, la désinformation et la propagande. Ainsi, il est clair qu’ils ne cherchent pas un règlement pacifique avec Israël.

 

COMMENT ABBAS A SABOTÉ LE PLAN DE PAIX PROPOSÉ PAR KERRY

Dr Zvi Tenney

27 décembre, 2014

Comment Abbas a saboté le plan de paix proposé par Kerry (Après ce témoignage, Tzipi Livni aura du mal ,durant la campagne électorale, d’accuser, comme à son habitude , Netanyahu du « gel des négociations » avec les Palestiniens. )

Dans une interview donnée au New York Times et publié le 24 décembre, Tzipi Livni, a détaillé comment le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a sapé les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens, parrainées par les américains.

Livni a confié à Roger Cohen le journaliste du NY Times, qu’elle a identifié trois évènements spécifiques qui ont conduit à l’échec des négociations.

Le 17 Mars, lors d’une réunion à Washington, le président Obama a présenté à Mahmoud Abbas, le dirigeant palestinien, le cadre d’un accord très attendu dans lequel les Américains détaillaient le point de vue de l’administration sur les questions importantes en terme de frontières, sécurité, la question des colonies, des réfugiés palestiniens et de Jérusalem.

Livni a estimé que c’était un cadre dont les propositions justes, et Netanyahu a indiqué la volonté de poursuivre sur la base de ce cadre là, tout en exprimant des réserves. Mais Abbas a refusé de donner une réponse suite à ce que son principal négociateur, Saeb Erekat, a décrit plus tard comme une réunion « difficile » avec Obama. Abbas est resté évasif sur ce cadre de propositions, qui n’a jamais été rendu public.

Malgré cette « occasion importante ratée », selon Livni, le secrétaire d’État John Kerry a insisté pour que les deux parties poursuivent les négociations. Cohen écrit que, le 1er Avril, le gouvernement israélien avait préparé une déclaration promettant une nouvelle vague de libération de prisonniers et une promesse de continuer à négocier après la date butoir du 29 avril et de s’engager à ralentir ou geler la construction de colonies israéliennes.

Puis, a dit Livni, au moment où elle levait les yeux vers un téléviseur car elle attendait le début d’une réunion du cabinet elle a vu Abbas signer des lettres par lesquelles il se saisissait de 15 instances internationales, alors qu’il avait promis de n’en rien faire avant la date butoir.

Elle a aussitôt appelé Erekat pour lui demander d’arrêter cette initiative palestinienne. Il lui a envoyé un texto le lendemain pour lui dire qu’il ne pouvait pas le faire. Quand ils se sont rencontrés le avril, Livni a demandé pourquoi Abbas avait fait cela. Erekat a répondu que les Palestiniens pensaient qu’Israël était en perte de vitesse. Tal Becker, un proche collaborateur de Livni, a écrit un seul mot sur un morceau de papier et l’a poussé vers elle à travers la table : « tragédie. »

Après avoir refusé d’accepter le cadre américain puis manquer à sa parole avec la poursuite d’actions unilatérales contre Israël, Abbas a montré son mépris pour le processus de paix une fois de plus.

Puis, le 23 Avril, un rapprochement a été annoncé entre le Fatah et le Hamas (qui a depuis prouvé qu’il s’agit d’un fourvoiement). Pour Netanyahu et Livni cela a sonné le glas des négociations car ils n’étaient pas prêts à s’engager, même indirectement, avec le Hamas.

Un des principes fondamentaux du processus de paix implique le rejet des palestiniens de la violence. En se joignant à l’organisation terroriste du Hamas, l’Autorité palestinienne a rejeté ce principe de base fondamental.

Cohen rappelle que Livni a rencontré Abbas à Londres le 15 mai et lui a dit « le choix n’était pas entre tout ou rien. Mais finalement votre choix aura été de ne rien obtenir. «

Le refus d’Abbas d’accepter le cadre américaine rappelle le rejet qu’il fait de l’accord de paix offert en 2008 par le Premier ministre de l’époque Ehud Olmert. Sa poursuite de mesures unilatérales visant à obtenir un Etat en dehors du cadre des négociations et son partenariat avec le Hamas démontre deux des piliers du processus de paix qui sont de s’engager à ce que les questions en suspens « soient réglées par la voie de négociations et de renoncer au terrorisme sont bafoués par l’Autorité palestinienne.

 

DOUCHE FROIDE DES PALESTINIENS FACE À L’INITIATIVE « INUTILE » DE PAIX AMÉRICAINE

Times of Israel, 17 juin, 2018 

En amont d’une visite dans la région qui sera organisée cette semaine par l’équipe de paix du Moyen-Orient de l’administration Trump, l’Autorité palestinienne a rejeté samedi le plan de paix américain, disant qu’il était « inutile, » et ajoutant que la série de rencontres qui aura lieu est « une perte de temps » parce qu’elle n’a pas de soutien des Palestiniens.

« La série de rencontres qui a commencé à New York et dont l’objectif est d’amener un plan inutile ne donnera aucun résultat », a commenté le porte-parole du président de l’AP Mahmoud Abbas, Nabil Abu Rudeineh, des propos rapportés par le site d’information Ynet.

Abu Rudeineh faisait référence à la rencontre de vendredi à New York qui a réuni le secrétaire-général des Nations unies Antonio Guterres, l’ambassadrice à l’ONU Nikki Haley, l’envoyé pour la paix Jason Greenblatt et Jared Kushner, conseiller spécial du président Trump et son gendre. La Maison Blanche a fait savoir qu’ils avaient évoqué les efforts de paix américains et la situation humanitaire dans la bande de Gaza.

Kushner et Greenblatt devraient débattre des deux questions durant leur voyage au Moyen-Orient quand s’ils s’entretiendront avec les leaders régionaux. Ils doivent se rendre en Israël, en Arabie saoudite, en Egypte, en Jordanie et au Qatar.

L’entreprise de paix entre Israël et les Palestiniens est enlisée depuis 2014. Donald Trump est arrivé au pouvoir avec la volonté proclamée de présider entre Israéliens et Palestiniens à l’accord diplomatique « ultime ».

Les responsables américains se trouveront en Israël du vendredi 22 au samedi 23 juin. Ils n’ont aucun rendez-vous prévu avec les chefs de l’Autorité palestinienne.

Leur tournée de la région survient alors que les relations sont au plus bas entre les Etats-Unis et les Palestiniens. L’AP a refusé de parler aux responsables de l’administration depuis que les Etats-Unis ont reconnu Jérusalem en tant que capitale d’Israël au mois de décembre dernier, relocalisant l’ambassade du pays dans la ville le mois dernier. Les Palestiniens revendiquent Jérusalem comme capitale de leur futur état.

« Sans le respect des résolutions des sommets arabes, et celles du Conseil de sécurité des Nations unies, le droit international, et surtout sans l’accord du peuple palestinien et l’approbation du président Mahmoud Abbas, (les efforts des Etats-Unis) seront voués à l’échec et ne feront que déstabiliser encore davantage la région et la pousser vers l’inconnu », a encore dit Abu Roudeina devant des journalistes.

« C’est une perte de temps et c’est voué à l’échec tant que les tentatives visant à contourner les institutions palestiniennes légitimes continueront », a-t-il ajouté, des propos repris par la Dixième chaîne.

Abu Rudeineh a déclaré mercredi que tout plan ne comprenant pas une capitale palestinienne à Jérusalem-Est ou ne s’attaquant pas au problème des réfugiés sera inutile, selon l’agence de presse officielle Wafa.

Les malheurs de Gaza ont été exacerbés par la dispute en cours entre le Hamas et l’Autorité palestinienne, sa rivale, en Cisjordanie. Cette dernière a coupé les salaires qu’elle verse aux ouvriers de Gaza et a imposé des sanctions variées, notamment en coupant les paiements des factures de l’approvisionnement en électricité dans l’enclave.

 

Actualité 

 

RÉACTIONS AU DÉCÈS DE CLAUDE LANZMANN: SON TALENT SALUÉ ET SON HUMANITÉ REGRETTÉE

I24, 5 juil., 2018

Le décès du cinéaste et écrivain français Claude Lanzmann, réalisateur de “Shoah”, a suscité de nombreuses réactions en Israël, en France et en Allemagne notamment, où son talent a été amplement salué de même que son humanité sera regrettée.

“Le décès de Claude Lanzmann constitue une perte énorme pour l’humanité et plus particulièrement pour le peuple juif”, a affirmé jeudi le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon.

Claude Lanzmann “a redonné une voix aux millions de juifs exterminés par les nazis et a fait découvrir l’immensité de cette tragédie au monde. Que sa mémoire soit bénie”, a-t-il ajouté.

Réalisateur de “Shoah”, grand documentaire sur l’extermination des juifs d’Europe, Claude Lanzmann, décédé jeudi à Paris à l’âge de 92 ans, a été un défenseur infatigable de la cause d’Israël.

L’ancien président français François Hollande a lui aussi salué la mémoire de “l’immense cinéaste” auteur d’un “œuvre d’humanité”.

“Avec la disparition de Claude Lanzmann, nous perdons aujourd’hui un grand écrivain et un immense cinéaste”, a-t-il déploré dans un message sur son compte Twitter, précisant que “son travail sur la Shoah est immortel et restera comme une véritable œuvre d’humanité”.

Antoine Gallimard, patron des éditions Gallimard, a qualifié M. Lanzmann d'”homme remarquable, au grand tempérament, engagé pleinement dans les luttes sociales et politiques de son temps”.

“Celui qui fut l’ami de Jean-Paul Sartre, le compagnon de Simone de Beauvoir, a joué un rôle déterminant dans l’approche et la compréhension du génocide juif, et de sa mémoire, avec son film “Shoah”, commencé en 1973 et sorti en salles en 1985, qui restera le film de référence”, a écrit l’éditeur dans un communiqué.

En Europe, l’Allemagne a elle aussi rendu un dernier hommage à celui dont le film le plus célèbre a été “un chef d’oeuvre de la mémoire” a permis une “réconciliation”.

“Chacun d’entre nous qui se demande quelle est notre responsabilité en tant qu’Allemand devrait voir “Shoah”. Grâce à son travail de mémoire, Claude Lanzmann a rendu possible une réconciliation. Et cela perdurera. Il va manquer”, a twitté le ministre des Affaires étrangères allemand Heiko Maas.

Il a également affirmé que “Shoah”, le grand documentaire sur l’extermination des Juifs d’Europe, “est un film que beaucoup n’oublieront jamais”.

Le ministre de l’Economie allemand Peter Altmaier a également exprimé ses condoléances sur Twitter après la mort du “Lièvre de Patagonie”, du nom de l’ouvrage de M. Lanzmann paru en 2009 dans lequel il raconte ses voyages, ses rencontres et ses combats.

Dans un communiqué, le mémorial de la Shoah à Jérusalem, Yad Vachem, a déploré sa disparition et rappelé que “son travail cinématographique a laissé une marque indélébile sur la mémoire collective et façonné la conscience de la Shoah pour les spectateurs du monde entier”.

Plusieurs chaînes ont bouleversé leurs programmes pour lui rendre hommage dont Arte qui diffusera samedi à 20H50 “Shoah”, son documentaire fleuve sur l’extermination des Juifs d’Europe.

 

ISRAËL AIDE LES SYRIENS FUYANT DERAA DANS LE CADRE DE L’OPÉRATION « BON VOISIN »

JUDAH ARI GROSS

Times of Israel, 29 juin, 2018

Israël a acheminé plusieurs dizaines de tonnes d’aide humanitaire vers des camps de réfugiés dans le sud-ouest de la Syrie dans le cadre d’une opération de nuit jeudi soir, alors que des dizaines de milliers de Syriens fuient une offensive dans la province voisine de Daraa menée par les forces de Bashar el-Assad et l’armée russe.

Tsahal a déclaré qu’il continuerait probablement à fournir une aide humanitaire à la région, mais a insisté sur le fait qu’il n’autoriserait pas les réfugiés syriens à traverser la frontière.

« L’armée israélienne surveille ce qui se passe dans le sud de la Syrie et se prépare à divers scénarios, notamment en continuant à fournir une aide humanitaire aux Syriens qui fuient. Tsahal ne permettra pas aux réfugiés syriens d’entrer sur le territoire israélien et continuera d’agir pour protéger les intérêts sécuritaires d’Israël », a déclaré l’armée dans un communiqué en hébreu.

L’opération a duré « plusieurs heures », a indiqué l’armée, et a permis de livrer quelque 300 tentes, 13 tonnes de nourriture, 15 tonnes d’aliments pour bébés, trois palettes de matériel médical et 30 tonnes de vêtements et de chaussures aux réfugiés.

Depuis que les nouvelles attaques des forces pro-régime ont commencé plus tôt ce mois-ci dans la province de Deraa, des dizaines de milliers de civils syriens ont afflué vers les frontières israéliennes et jordaniennes voisines, à la recherche d’un refuge.

Un certain nombre de camps ont été installés dans la région, mais ils n’ont généralement pas accès à l’eau potable, à l’électricité et à d’autres biens de première nécessité. Dans de nombreux cas, ces camps sont surpeuplés, faute d’abris suffisants. Certains Syriens dormiraient dehors la nuit.

L’armée a déclaré avoir envoyé les marchandises dans quatre camps simultanément dans le sud et le centre du Golan syrien.

« Dans ces camps, situés près de la frontière, plusieurs milliers de Syriens vivent dans des conditions qui se détériorent, sans accès à l’eau, à l’électricité, aux rations alimentaires ou aux produits de première nécessité. Ces derniers jours, il y a eu une augmentation du nombre de Syriens vivant dans ces camps », a déclaré Tsahal.

Les réfugiés le long de la frontière fuient une offensive des forces gouvernementales syriennes qui cherchent à reconquérir la région stratégique qui s’étend le long de la frontière avec la Jordanie et le Golan israélien, et qui faisait jusqu’à récemment partie d’une trêve soutenue et négociée par les Etats-Unis.

Israël fournit de l’aide au sud-ouest de la Syrie depuis 2013, notamment en soignant les enfants souffrant de maladies chroniques qui n’ont pas accès aux hôpitaux, en construisant des cliniques en Syrie et en fournissant des centaines de tonnes de nourriture, de médicaments et de vêtements aux villages ravagés par la guerre de l’autre côté de la frontière.

Depuis que la Syrie a sombré dans une guerre civile violente en 2011 qui a fait des centaines de milliers de morts et des millions de personnes déplacées, Israël s’est efforcé de faire face à la catastrophe humanitaire qui se déroule à ses portes, un dilemme encore plus compliqué par le fait qu’Israël et la Syrie restent officiellement en guerre.

Israël a d’abord réagi en soignant les Syriens blessés pendant la guerre qui sont arrivés à sa frontière, traitant plus de 3 000 personnes dans des hôpitaux de campagne à la frontière et dans des hôpitaux publics, principalement dans le nord d’Israël, depuis 2013.

Mais l’année dernière, l’armée a révélé que depuis juin 2016, elle travaille discrètement dans le cadre de l’opération « Bon Voisin » [Operation Good Neighbor], une importante action de secours humanitaire à multiples facettes pour empêcher des milliers de Syriens qui vivent le long de la frontière de mourir de faim ou de tomber malades en raison du manque de nourriture et de soins médicaux de base.

Au cours de la première année de l’opération, plus de 600 enfants syriens, accompagnés de leur mère, sont venus en Israël pour se faire soigner. Les centaines de tonnes de nourriture, d’équipement médical et de vêtements envoyés de l’autre côté de la frontière étaient clairement étiquetés en hébreu et provenaient d’entreprises israéliennes.

L’armée israélienne a également facilité la construction de deux cliniques en Syrie, qui sont gérées par des locaux et des travailleurs d’ONG. Cela inclut la coordination logistique et l’envoi de matériaux de construction et d’équipement médical, a précisé l’armée.

Les cliniques sont destinées à venir en aide aux 80 000 Syriens vivant dans la zone située près de la ville syrienne de Quneitra, juste de l’autre côté de la frontière.

A l’intérieur d’Israël, une autre clinique a été construite à l’avant-poste n° 116 de l’armée, qui est gardée par Tsahal, mais dont le personnel est composé de membres d’ONG.

Dans le cadre de l’opération, l’armée a également augmenté le montant de l’aide humanitaire qu’elle transfère à la Syrie, parfois de façon spectaculaire.

Selon les chiffres de Tsahal, la quantité de nourriture envoyée en Syrie a décuplé l’année dernière, passant de quelques dizaines de tonnes entre 2013 et 2016 à 360 tonnes entre 2016 et 2017.

La quantité de vêtements, de lait maternisé pour bébés, de médicaments, de carburant diesel et de générateurs transférés aux Syriens a également augmenté de manière significative au cours de cette période.

Israël a également acheminé des centaines de tonnes de farine, d’huile, de sucre, de sel, de haricots en conserve et de marchandises sèches, ainsi que plusieurs voitures et mules.

La plus grande partie de l’aide a été fournie par des ONG au fil des ans, selon l’armée, mais certaines ont également été fournies directement par le gouvernement israélien.

 

MAHMOUD ABBAS REFUSE UNE PROPOSITION AMÉRICAINE DE SOMMET

Shraga Blum

LPH Info, 30 juin, 2018

Le chef de l’Autorité Palestinienne a refusé une proposition de Jared Kushner pour un sommet avec la participation de plusieurs pays arabes, probablement l’Arabie saoudite, l’Egypte, la Jordanie et les Emirats arabes unis. Le refus de Mahoud Abbas est dû à ce que l’initiative vient de Washington et sa crainte de se voir entraîner malgré lui dans le “deal du siècle” voulu par le président Donald Trump mais rejeté par avance par l’AP.

Par ailleurs, des sources diplomatiques arabes et occidentales révèlent que le chef terroriste est irrité par la coopération de certains Etats arabes avec le plan “américano-israélien” (selon ses termes), et des grandes lignes qu’il présenterait: création d’un Etat de ‘Palestine’ à Gaza avec quelques zones de Judée-Samarie, non-reconnaissance de la partie orientale de Jérusalem comme capitale de la ‘Palestine’, pas de ‘droit du retour’ et pas d’expulsions de Juifs de Judée-Samarie.

Le chef de cabinet de l’AP, Rami Hamdallah a répété que “les ‘Palestiniens’ ne négocieront pas sur leurs droits et leurs principes fondamentaux”.

Afin de faire échouer le plan de Donald Trump, une campagne de propagande a été mise sur pied par l’AP pour agir sur le plan international et convaincre des Etats importants de s’opposer à ce plan.

 

RESPONSABILITÉ DE LA POLOGNE DANS LA SHOAH : MARCHE ARRIÈRE TOUTE !

Bely Landerer

Coolamnews, 28 juin, 2018

La Pologne au pied du mur ! Dépitée, la Pologne est bien obligée d’admettre que « Ne se refait pas une virginité qui veut » même à coups de lois votées puis amendées ! Non, ça ne marche pas !

Et pourtant s’en est-elle déjà donnée de la peine pour faire accroire, peu ou prou, à une image dont elle n’aurait plus à rougir ! Et la Pologne de supprimer au pied levé des poursuites pénales elles-mêmes votées en catimini !

« Ceux qui disent que la Pologne pourrait être responsable des crimes de la deuxième guerre mondiale sont des menteurs et méritent des peines de prison. Mais nous agissons dans un contexte international et nous devons absolument en tenir compte. »

C’est ainsi qu’à l’initiative du premier ministre, Mateusz Morawiecki, dans la matinée d’hier Mercredi 27 juin, la proposition d’amendement, inopinément ajoutée à l’ordre du jour de la session de la Diète, la Chambre basse du Parlement polonais, a été acceptée en un temps record !

« Avec 388 voix pour, 25 contre et 5 abstentions, les députés ont ainsi supprimé les articles qui prévoyaient entre autres des peines allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement pour « évocation publique de responsabilité ou de coresponsabilité de Polonais dans les crimes du IIIe Reich allemand, indépendamment de la législation en vigueur sur le lieu du délit »…

« C’est celui qui dit qui l’est ! »

Et bien non, toutes les tergiversations diverses et variées actuelles, toutes ces lois prescrites aussi vite que supprimées n’y pourront rien changer.

Ce pays aura bien du mal à effacer des mémoires un passé peu glorieux (c’est le moins que l’on puisse dire) qui semble devoir lui coller à la peau plus que jamais !

Et ce n’est que justice !

 

 

PORTRAITS D’ISRAÉLIENS : LA BELLE-MÈRE

Gabrielle Danieli

Jewpop, 26 juin, 2018

Si je prends le risque d’écrire ces mots, c’est parce que j’estime nécessaire d’avertir mes chères sœurs et amies de ce qui pourrait leur arriver si jamais elles commençaient à fréquenter un bel israélien sans penser au lendemain. Et si elles continuent après ça, qu’elles ne disent pas qu’on ne les avait pas prévenues, non mais ! Je voudrais vous faire part d’un personnage délicieux, celui de la belle-mère israélienne. Avant toutes choses, il faut que je précise que plus que jamais, toute ressemblance avec une personne réelle ne serait que la preuve de ma maîtrise de l’art de la fiction, je ne tiens pas à me faire excommunier à coup de torchons par une belle-mère en colère.

La belle-mère israélienne est dotée de pouvoirs magiques. Elle a la capacité surnaturelle de te faire sentir sa présence, même quand elle n’est pas là. Tu as rencontré son fils depuis même pas deux semaines, que tu es déjà invitée à un repas de shabbat, et après deux refus (de trop) tu sens bien qu’elle commence à s’impatienter et qu’elle souffre de ne pas pouvoir mettre un visage sur la cause de son malheur. Tu le sens, c’est dans l’air… et aussi dans le Whatsapp de son fils – et nous avons sélectionné un extrait représentatif, que nous présentons ici comme preuve de ce que nous avançons : le jeudi à 13h05 « dis alors, elle vient quand ? » 13h06 « nou, alors ? » 13h07 « qu’est-ce que je t’ai fait mon fils pour que tu répondes pas ? » 13h08 « tu veux pas nous présenter, tu as honte de moi, c’est ça ? ».

Son malheur, rappelons-le, est que depuis qu’il t’a rencontrée, son fils a moins souvent l’occasion de passer par la maison récupérer des tours de Tupperware de poivrons farcis, boulettes de viande, poissons en sauces, et autres mets faits avec tout l’amour d’une mère et, trahison suprême, il a déjà raté un repas de shabbat à la maison, ce qui cause de l’angoisse à sa moman, qui l’imagine déjà revenir en pleine crise d’hypoglycémie, voire souffrant de malnutrition.

Les belles-mères israéliennes vont accueillir leur kala (belles-filles) à bras ouverts : elles ouvrent leurs bras bien grand pour prendre de l’élan et pour pouvoir mieux les refermer sur elles et les étouffer. Elles développeront des tactiques avancées pour devenir leur meilleure amie, afin de contrôler ce qui se passe chez elles et vérifier que leur fiston est bien traité. Elles commenceront par confier les histoires rigolotes et un peu trop personnelles de leurs fils, partageront les photos d’eux quand ils sont nés, à leur bar mitzva, le jour de leur entrée à l’armée mais aussi, et apparemment tout aussi important, des photos de leur fils au mariage de la cousine Rivkah, au re-mariage de l’oncle Itzik, à la brit du petit cousin Yoni, à la fête de remise des diplômes du cousin du troisième degré, à la mimouna de la voisine Rosa en 1993, etc, et c’est là qu’on se rend compte du sale quart d’heure qu’on pourra faire passer à sa propre belle-fille, si l’envie nous prend, en lui montrant non plus les dizaines mais les milliers de photos que l’on fera surement de nos propres enfants, numérique oblige.

On s’habitue rapidement à entendre les commentaires de la belle-mère israélienne en regardant les photos : « Mon fils aurait pu se marier avec Gal Gadot », « Regarde-moi ça déjà comme il était beau à cet âge-là », « t’en connais beaucoup toi des comme ça ?, « tu vois mon fils-là, c’est moi qui l’ai fait », commentaires avec lesquels la belle-fille se devra d’exprimer son accord total, on est pas en démocratie ici, en opinant du chef et souriant béatement.

En te montrant ses photos, rite de passage dans la tribu, elle te fait subtilement passer un message important : ses commandements deviendront aussi sacrés que les 10 autres, reçus à l’occasion d’une excursion dans le Sinaï, et qui tout à coup te paraissent moins difficiles à suivre, comme un genre d’entraînement destiné à te préparer à ce qui suit :

I – Je suis l’éternelle, ta belle-mère, qui a fait sortir ton mari de son sein

 

II – Tu n’auras pas d’autre famille que moi, tu nous adoreras nous, et participera à tous nos événements familiaux sans invoquer d’excuse bidon, car je suis une belle-mère jalouse

 

III – Souviens-toi du jour du shabbat : Pendant six jours tu travailleras et le septième jour, tu viendras chez nous

 

IV – Honore ton beau-père et ta belle-mère

 

V – Tu ne commettras pas l’impair de ne pas finir ton assiette

 

VI – De la tehina dans tous les plats, tu mangeras

 

VII – À chaque événement familial, toute la famille jusqu’au 12eme degré tu inviteras

Et d’autres menaces du genre, qui te calmeraient tout de suite le plus agité des zigomars. Et si tu pensais avoir la liberté de faire d’autres plans à shabbat, par exemple, ou que tu n’aimes pas la tehina dans tous les plats, ou encore que tu considères que c’est pas la peine d’inviter toute la troupe à la maison pour un oui pour un non, c’est ton problème, et tu peux garder ton opinion décadente pour toi.

Table shabbat Jewpop

Un dîner en petit comité chez ta belle-mère israélienne

En outre, s’il y a une caractéristique commune à toutes les belles-mères israéliennes, c’est bien leur houtspa (culot en hébreu). Rien ne les arrête, et à en croire des témoignages rassemblés pour l’occasion, la belle-mère sera capable entre autres d’inscrire le cycle menstruel de leur belle-fille dans leur application iPhone, de leur dire bonjour en leur touchant le ventre et en faisant une prière dessus, ou même de prendre un billet d’avion pour rejoindre leur fils pendant sa lune de miel, et j’en passe et des meilleures.

S’il se trouve que vous vous mariez avec le fils de la susdite, observez bien la photo de la houpa (dais traditionnellement utilisé lors de la cérémonie juive du mariage). Généralement, la belle-mère a une expression inimitable, une sorte de rictus, on n’arrive pas à savoir si elle pleure de joie ou sourit pour masquer son désespoir, ou les deux. La photo peut servir d’attraction pour les fins de soirées, les invités regardent avec intérêt et curiosité son visage imperturbable, qui vous fixe comme la Joconde. Le mariage, d’ailleurs, est une étape difficile à passer pour les belles-mères, qui doivent accepter que leur poussin aille manger des poivrons farcis ailleurs de manière définitive. Un des témoins rassemblés pour cette étude, qui préfère rester anonyme, m’a rapporté que depuis le mariage, sa relation avec sa belle-mère s’est un peu tendue et celle-ci essaye de l’atteindre émotionnellement. La preuve, au repas de shabbat dernier, notre témoin avait dit lors d’une discussion édifiante sur les goûts et les couleurs, que le seul aliment qu’elle ne pouvait vraiment pas manger était le chou de Bruxelles. Sa belle-mère a pris note, parce que devinez ce qu’on lui a servi cette semaine au dîner ?         

Shabbat Shalom!

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