Wednesday, May 8, 2024
Wednesday, May 8, 2024
Get the Daily
Briefing by Email

Subscribe

Vous n’avez pas besoin d’un météorologue pour savoir d’où souffle le vent …

 

 

ISRAËL ENQUÊTE SUR L’INCITATION AU MEURTRE DES JUIFS
DE LA PART DU GRAND MUFTI DE JÉRUSALEM

Antoine Chatrier
JSSNews.com, 24 Janvier 2012

Pendant la seconde guerre mondiale, le Grand Mufti de Jérusalem était le plus fidèle allié d’Adolf Hitler. Des documents historiques montrent les deux hommes partageant leurs conseils et expériences sur la meilleure façon de tuer les juifs. 1939 – 2012: rien n’a changé! Le grand Mufti de Jérusalem, bien que ce ne soit plus le même, parle encore de la meilleure façon d’exterminer les juifs.

 

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a ordonné dimanche l’ouverture d’une enquête contre le Grand Mufti de Jérusalem, Muhammad Ahmad Hussein, qui a appelé ouvertement à l’assassinat des Juifs lors d’une émission de télévision. Le Premier ministre, qui a demandé au procureur général Yehuda Weinstein de superviser l’enquête, a déclaré lors de la réunion hebdomadaire du Cabinet que les remarques faites par le Grand Mufti, un représentant de l’Autorité palestinienne, devraient être condamnées par toutes les nations du monde.

 

Le ministre de la diplomatie publique et de la diaspora Yuli Edelstein a lui aussi été choqué: «si ce n’est pas de l’antisémitisme, qu’est-ce donc?» Uzi Landeau, ministre des infrastructures lui a emboité le pas: «ce chef musulman est un extrémiste qui puise son inspiration dans l’Allemagne nazie.» Son collègue ministre des Affaires Étrangères Avigdor Lieberman a ordonné aux ambassadeurs de l’État Juif à travers le monde de faire savoir à leur pays hôte la teneur des propos tenus par le plus haut leader religieux palestinien.

 

De son côté, acculé de toutes parts, le Mufti affirme qu’il n’a «pas encouragé au meurtre des juifs». Il a seulement «cité un passage d’un texte sacré.»

 

La semaine dernière, l’ONG Palestinian Media Watch diffusait la vidéo de l’appel au meurtre avec des sous-titres en anglais. Dans la vidéo diffusée sur internet, on voit Muhammad Ahmad Hussein dans une longue tirade: «Cela fait quarante-sept ans que la révolution a commencé. Quelle révolution? La révolution moderne de l’histoire du peuple palestinien. En fait, la Palestine dans son intégralité est une révolution, puisque le calife Omar est venu [à la conquête de Jérusalem en 637], et cette révolution continue aujourd’hui et continuera jusqu’à la fin des temps. Le Hadith en question déclare «L’Heure [de la Résurrection] ne viendra pas jusqu’à ce que vous ne combattiez les Juifs. Le Juif se cachera derrière les pierres ou les arbres. Puis les pierres ou les arbres appelleront: Ô Musulman, serviteur d’Allah, il y a un Juif derrière moi, viens le tuer.» Sauf l’arbre Gharqad [qui gardera le silence]». Par conséquent, il n’est pas étonnant que vous voyez Gharqad [arbre] entourant les implantations [israéliennes]».

 

Le discours se poursuit ensuite avec des phrases clefs du type «les juifs sont les descendants des singes et des porcs.» En 2006, Hussein déclarait déjà que les attentats suicides étaient «une arme légitime» dans la «lutte pour l’indépendance.» Le fait que ce soit Mahmoud Abbas qui ait nommé cet homme Grand Mufti de Jérusalem est-il une pure coïncidence ou est-ce lié à une affinité cérébrale particulière?



POURQUOI «INVENTER» LES PALESTINIENS?
Robert R. Reilly

Israel-flash.com, 22 Janvier 2012

N’exacerbons pas les passions et voyons les choses concrètement! Ce mois-ci, à Amman, en Jordanie, les négociateurs israéliens et palestiniens se sont réunis pour leur première fois en 15 mois pour tenter de relancer le processus de paix. Dans le même temps, le Hamas, a répété sa conception du processus de paix «La bataille pour la libération de Jérusalem est plus proche que jamais et, si D. le veut, nous gagnerons».

 

Alors la paix ou la Guerre ?

 

Peut-être que cette question devrait être considérée dans le récent contexte et le chahut provoqué par Gingrich en Décembre lorsqu’il a déclaré: «Souvenez-vous, il n’y jamais eu de Palestine comme un État. Elle faisait partie de l’Empire ottoman. Nous avons inventé le peuple palestinien, qui sont, en fait, des Arabes et font historiquement partie de la population arabe…» Tout le spectre politique en a pris ombrage. Par exemple, une critique d’Elliott Abrams, ancien vice-conseiller de Bush à la sécurité nationale, a dit:

 

«Il n’y avait pas de Jordanie ou de Syrie ou d’Irak, nous pourrions également dire alors que tous ces peuples ont aussi été inventé, et n’ont pas non plus droit à un État. Le nationalisme palestinien a augmenté depuis 1948, et que cela nous plaise ou non, il existe.» Cette critique semble confondre deux choses.

 

La Palestine, bien sûr, n’a jamais été un État. En 1920, le territoire de la Palestine a été taillé par les Britanniques, contre la volonté des Arabes qui vivaient là-bas et se considéraient comme les habitants de la Grande Syrie. Quand elle était en leur pouvoir, les Arabes n’ont jamais pensé à créer un pays de Palestine, ni les Ottomans d’ailleurs. Si elle devait devenir un État, elle devrait être «inventée», tout comme l’ont été tous les autres États, la Jordanie, la Syrie ou l’Irak, qui sont tous des créations du 20ème siècle. À cet égard, l’évaluation d’Abrams est correcte.

 

Cependant, les États sont des constructions humaines; les peuples ne le sont pas. Les peuples existent selon des distinctions ethniques et linguistiques. Par exemple, les Kurdes sont un peuple distinct, comme le sont les Berbères. Ainsi les Arabes le sont aussi. Ils n’ont pas été «inventé», Leur existence, cependant, ne se traduit pas automatiquement en un droit à un état kurde, berbère ou arabe.

 

N’ayant jamais possédé un état, les Palestiniens néanmoins existent-ils en tant que peuple? Sont-ils distincts linguistiquement ou ethniquement de la masse d’Arabes parmi lesquels ils vivent? La réponse est non. L’allégation de Gingrich est donc juste.

 

Il n’y a jamais eu un peuple palestinien et à parler d’eux en tant que tel est bien une «invention». La vraie question qu’il faut se poser est pourquoi ont-ils été «inventés»?

 

N’exacerbons pas les passions et voyons les choses concrètement!

 

Immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, les Alliés victorieux ont déplacé les frontières de l’Allemagne vaincue, donnant de gros morceaux de l’Allemagne à la Pologne et à la Russie. Dans le processus, ce qui constituait la Prusse a disparu. Les gens dans les parties orientales de l’Allemagne ont tout simplement été déplacés. Immédiatement après la guerre, des personnes âgées, femmes et enfants ont été forcés de marcher vers l’ouest avec tout ce qu’ils pouvaient transporter. Cette relocalisation forcée est estimée à environ 10 millions de personnes, et environ 1 million de personnes ont péri dans des conditions difficiles. Ce ne fut pas les plus belles heures des Alliés.

 

Maintenant, supposons que la nouvelle Allemagne d’après-guerre ait entassé les survivants dans des camps de réfugiés, leur refusant la citoyenneté, leur refusant même le droit de se marier à d’autres Allemands, ait entretenu leurs doléances, à savoir leur rappeler constamment que leur seul objectif doit être de retrouver la Prusse pour la grandeur du peuple allemand, et la paix permanente ne serait pas possible avec la Pologne ou la Russie jusqu’à ce que ces réfugiés aient obtenu un «droit au retour» en Prusse. Une telle politique aurait clairement signifié que l’Allemagne n’aurait pas accepté la légitimité du règlement de l’après-guerre. Le fait de maintenir des réfugiés dans des camps, cultiver en eux un vif sentiment de rancœur et les utiliser enfin comme un outil politique pour regagner un territoire perdu, si l’Allemagne avait fait cela avec ses 10 millions de réfugiés en 1946, le nombre de personnes dans ces camps 60 ans plus tard serait plus proche des 40 millions.

 

Génération après génération, ces réfugiés auraient appris que leur vraie maison était située dans un territoire au sein de la Pologne ou la Russie. S’il y avait à l’heure actuelle 40 millions de personnes «lésées» vivant en plein cœur de l’Europe dans des camps de réfugiés, aurions-nous aujourd’hui une Europe réunifiée et libre? La réponse est clairement non.

 

S’il avait existé un imaginaire «droit au retour» pour les Prussiens, cela aurait été politiquement impossible. L’Europe est maintenant libre et entière parce que l’Allemagne a accepté sa défaite, après deux guerres mondiales et assimilé sa population de réfugiés. Pourquoi les Arabes ont-ils fait cela? Ou pourquoi ne l’ont-ils pas fait?

 

Par trois fois les pays arabes ont tenté d’anéantir Israël depuis sa fondation en 1948, (moment à partir duquel Abrams date la croissance du nationalisme palestinien). Chacune de ces tentatives a échoué et s’est soldée par une défaite. Comme conséquence, des terres arabes ont été perdues. La plupart des pays arabes n’ont pas accepté ces défaites, et insiste pour ne supporter aucune conséquence de leur défaite. Ils exigent que la situation soit rétablie au statu quo ante – comme si les Arabes n’avaient pas précipité ces guerres et n’avaient pas été vaincus.

 

En outre, les gens de ces territoires perdus ont été gardés dans des camps de réfugiés en Syrie, au Liban, en Jordanie, à Gaza et en Judée-Samarie pour certains plus de 60 ans, sans droit de citoyenneté dans les nations arabes voisines (à une exception près), et ont été entretenus dans un sentiment impérissable de rancœur celui d’avoir été injustement dépossédés de leurs terres et, par conséquent, estiment avoir un «droit au retour.» Ils représentent ainsi une arme inventée contre Israël.

 

S’ils avaient été assimilés dans les pays arabes voisins, ils seraient devenus politiquement inutiles. Leurs «droits» sont un alibi pour les garder dans des camps de réfugiés, la persistance du refus arabe d’accepter la légitimité d’un ordre d’après-guerre, et finalement le témoignage arabe du refus de la légitimité d’Israël lui-même (seule la Jordanie et l’Égypte ont reconnu diplomatiquement son existence). Même si cela peut aider à expliquer pourquoi les Palestiniens ont été «inventé», cela n’élucide pas entièrement l’origine de l’intransigeance arabe, en refusant de parvenir à un arrangement avec Israël depuis sa courte existence et tout ce que les arabes ont perdu dans leurs tentatives répétées de le détruire.

 

Quiconque est familier avec Al Manar – télévision arabe de propagande générale contre Israël au Moyen-Orient – pourrait raisonnablement se demander s’il y a des conditions dans lesquelles le monde arabe permettrait à Israël de continuer à exister, autrement que par la force de ses propres armes. Des organisations comme le Hamas, citée ci-dessus, ou le Hezbollah ont à plusieurs reprises clairement déclaré que le véritable problème est l’existence même d’Israël. Mais pourquoi est-ce un problème, est-ce sa nature politique ou religieuse et théologique?

 

Si c’est le premier cas, un règlement négocié peut être possible. Si c’est le dernier cas, cela est hautement improbable, voire impossible. Les réponses à ces questions doit être recherchées dans le cœur de la révélation islamique – le Coran. L’Islam ne dit rien sur les États. Il parle en revanche des peuples qu’il définit à travers la religion.

 

Comment l’islam considère-t-il le judaïsme? Dans la sourate 5, Allah dit qu’Il a établi une alliance avec les Juifs et leur a donné sa révélation. Les Juifs possédaient la Terre Sainte en vertu de ce Pacte. Le Coran cite l’infraction par laquelle les Juifs ont été maudits à jamais: «Les Juifs ont changé les paroles de D.; ils ont changé sa révélation, ils ont changé mes mots.» Avec cette compréhension du Coran, l’énormité de la soit disant infraction juive devient claire, cette infraction leur a fait perdre leur droit à la Terre Sainte.

 

Par conséquent, la revendication juive, et l’exercice de la souveraineté sur la Terre Sainte et, de fait, la souveraineté sur certains musulmans là-bas, sur la base de la sourate 5, est une infraction incalculable et, pour beaucoup de musulmans, tout simplement inacceptable. C’est ce qui motive l’animosité contre l’existence même d’Israël.

 

Jusqu’à ce que quelqu’un arrive avec une nouvelle interprétation de la sourate 5, qui est largement acceptée dans le monde musulman, il est difficile d’avoir beaucoup d’espoir pour l’établissement de la paix au Moyen-Orient comme celle que nous voyons en Europe. Si la souveraineté juive en Israël est incompatible avec le Coran, le reste devient clair. Puis on voit pourquoi, lorsque la bande de Gaza a été donnée comme une chance pour l’autonomie, elle n’a pas été utilisée pour afficher les capacités palestiniennes du désir d’un État de droit et démocratique avec un gouvernement constitutionnel, mais a été transformée en une plate-forme d’armes contre Israël.

 

C’est pourquoi, lors du sommet de Camp David en 2000, le dirigeant palestinien Yasser Arafat a refusé l’offre du Premier ministre israélien Ehud Barak (plus de 95% de la Judée-Samarie, Gaza, avec une capitale à Jérusalem-est,) sans même prendre la peine de faire une contre-offre. En cédant des concessions importantes pour un État palestinien, Israël était intéressé a parvenir à la fin de ce conflit. Arafat était intéressé à utiliser le conflit pour mettre fin à Israël. Peu de choses ont changé depuis, notamment la récente tentative palestinienne de déclarer un état unilatéralement. Cette situation existe, comme Abrams le dit, «que cela nous plaise ou non.» Mais le moins qu’on puisse faire est de voir les choses telles qu’elles sont.

 

Il s’agit notamment de faire comprendre aux gens pourquoi les Palestiniens sont un peuple "inventé" et faire comprendre les raisons pour lesquelles l’invention a été faite.

Donate CIJR

Become a CIJR Supporting Member!

Most Recent Articles

Day 5 of the War: Israel Internalizes the Horrors, and Knows Its Survival Is...

0
David Horovitz Times of Israel, Oct. 11, 2023 “The more credible assessments are that the regime in Iran, avowedly bent on Israel’s elimination, did not work...

Sukkah in the Skies with Diamonds

0
  Gershon Winkler Isranet.org, Oct. 14, 2022 “But my father, he was unconcerned that he and his sukkah could conceivably - at any moment - break loose...

Open Letter to the Students of Concordia re: CUTV

0
Abigail Hirsch AskAbigail Productions, Dec. 6, 2014 My name is Abigail Hirsch. I have been an active volunteer at CUTV (Concordia University Television) prior to its...

« Nous voulons faire de l’Ukraine un Israël européen »

0
12 juillet 2022 971 vues 3 https://www.jforum.fr/nous-voulons-faire-de-lukraine-un-israel-europeen.html La reconstruction de l’Ukraine doit également porter sur la numérisation des institutions étatiques. C’est ce qu’a déclaré le ministre...

Subscribe Now!

Subscribe now to receive the
free Daily Briefing by email

  • This field is for validation purposes and should be left unchanged.

  • Subscribe to the Daily Briefing

  • This field is for validation purposes and should be left unchanged.